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- LédisséEsprit sacré
Bonsoir,
J'éditerai demain, merci de ne pas citer...
édité
Merci
J'éditerai demain, merci de ne pas citer...
édité
Merci
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- User17095Érudit
Sous quelles formes sont ces provocations ?
- LédisséEsprit sacré
Je n'ai pas eu le détail. Je ne connais malheureusement (enfin, heureusement pour moi) pas l'élève en question et n'étais pas présente. Je sais juste que l'élève était en tort sur un sujet quelconque, soutenait mordicus le contraire, et a fini par traiter ouvertement le surveillant de menteur.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
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Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- User17095Érudit
Erf c'est quand même difficile à soutenir si les provocations sont de cette nature. L'élève aurait été physiquement menaçant ok ç'aurait été potentiellement défendable, mais là le surveillant s'est méchamment mis en faute.
Et si la famille veut faire monter la mayonnaise, c'est perdu d'avance. Même sans une plainte, quelle autorité académique ira risquer un titre dans la presse locale comme "le surveillant agresse un élève, c'est l'élève qui est sanctionné !" Dès le lendemain, vous pouvez chercher à recruter un nouvel AED...
D'après ce que je comprends, l'enjeu, c'est de toutes façons d'apaiser la situation. Quels que soient les torts du gamin, à partir du moment où un adulte le plaque au sol (geste violent physiquement, et humiliant symboliquement), cette mère exprime une colère que vous ne pourrez pas éteindre en disant, d'une manière ou d'une autre, qu'il l'a bien cherché ; au contraire, il faut l'écouter et lui faire comprendre qu'on en a pris la mesure - enfin ça c'est le rôle du CdE pour le coup.
Une médiation s'impose, sans toute la troupe que tu décrivais. C'est bien dans le principe d'être solidaires, mais le montrer ouvertement risque de mettre de l'huile sur le feu, donc plainte/presse, et au revoir le surveillant.
J'ai bien peur qu'il ne doive manger son chapeau. Ce n'est qu'une fois que la mère aura compris qu'on ne défend pas ce qui, à ses yeux (et à ceux du Droit...) est indéfendable, qu'elle pourra entendre que son gamin est pénible.
Et puis si elle veut changer d'établissement... ce n'est sûrement pas la peine de la retenir.
Et si la famille veut faire monter la mayonnaise, c'est perdu d'avance. Même sans une plainte, quelle autorité académique ira risquer un titre dans la presse locale comme "le surveillant agresse un élève, c'est l'élève qui est sanctionné !" Dès le lendemain, vous pouvez chercher à recruter un nouvel AED...
D'après ce que je comprends, l'enjeu, c'est de toutes façons d'apaiser la situation. Quels que soient les torts du gamin, à partir du moment où un adulte le plaque au sol (geste violent physiquement, et humiliant symboliquement), cette mère exprime une colère que vous ne pourrez pas éteindre en disant, d'une manière ou d'une autre, qu'il l'a bien cherché ; au contraire, il faut l'écouter et lui faire comprendre qu'on en a pris la mesure - enfin ça c'est le rôle du CdE pour le coup.
Une médiation s'impose, sans toute la troupe que tu décrivais. C'est bien dans le principe d'être solidaires, mais le montrer ouvertement risque de mettre de l'huile sur le feu, donc plainte/presse, et au revoir le surveillant.
J'ai bien peur qu'il ne doive manger son chapeau. Ce n'est qu'une fois que la mère aura compris qu'on ne défend pas ce qui, à ses yeux (et à ceux du Droit...) est indéfendable, qu'elle pourra entendre que son gamin est pénible.
Et puis si elle veut changer d'établissement... ce n'est sûrement pas la peine de la retenir.
- archebocEsprit éclairé
Que pogonophile ait raison me flanque des palpitations et des aigreurs d'estomac. Dans un pays civilisé, le surveillant aurait un rappel à la loi, et la famille 800€ de dommages et intérêts pour outrage.
- ZeSandmanFidèle du forum
archeboc a écrit:
Que pogonophile ait raison me flanque des palpitations et des aigreurs d'estomac. Dans un pays civilisé, le surveillant aurait un rappel à la loi, et la famille 800€ de dommages et intérêts pour outrage.
Le dire ainsi me fait sourire, mais le sentiment que j'ai ressenti n'est pas très éloigné. Je précise que j'arriverai à surmonter cette situation sans problème.
Il est vrai que pour l'instant, avec le peu de détails donnés, cette histoire revient à imaginer que l'AE à plaqué au sol l'élève pour lui dire : "Tu vois que c'est moi qui ai raison !"
Je n'ai aucun mal pourtant à avoir de l'empathie pour cet AE tant je sais que ce fut sûrement infiniment plus complexe.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- CroustibaptNiveau 7
Rien ne justifie la violence. Donc, le tort est clairement du côté de l'AE, et tout ce que vous pourrez faire ne changera rien à cela.
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Discipline & Bonté
- skindiverÉrudit
Plaquer au sol un élève parce qu'il aurait dit au surveillant qu'il était menteur? C'est quand même disproportionné.
Il l'aurait plaqué au sol pour l'empêcher d'agresser un autre élève on aurait compris, mais pour ce genre de raisons c'est dur de lui trouver des excuses.
Il l'aurait plaqué au sol pour l'empêcher d'agresser un autre élève on aurait compris, mais pour ce genre de raisons c'est dur de lui trouver des excuses.
- DeliaEsprit éclairé
skindiver a écrit:Plaquer au sol un élève parce qu'il aurait dit au surveillant qu'il était menteur? C'est quand même disproportionné.
Il l'aurait plaqué au sol pour l'empêcher d'agresser un autre élève on aurait compris, mais pour ce genre de raisons c'est dur de lui trouver des excuses.
Disproportionné au XXI e siècle. Belle preuve que notre civilisation a fait reculer la violence. Sous le règne de Louis XIII, on tirait l'épée. Ce surveillant est un contemporain de Rodrigue et de d'Artagnan. Et aussi de Richelieu, qui condamnait à mort le survivant car on ne se fait pas justice soi-même.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Bonjour
Personnellement, je trouve au contraire, plein de bonnes excuses à ce surveillant, (vus parfois les efforts démesurés que je dois faire moi-même pour rester calme...)
le pbme est plutôt comme le signalait Pogonophile , que ces "excuses" n'en sont pas aux yeux de la loi ET de notre société actuelle.
Personnellement, je trouve au contraire, plein de bonnes excuses à ce surveillant, (vus parfois les efforts démesurés que je dois faire moi-même pour rester calme...)
le pbme est plutôt comme le signalait Pogonophile , que ces "excuses" n'en sont pas aux yeux de la loi ET de notre société actuelle.
- V.MarchaisEmpereur
C'est effectivement délicat.
Je n'ai aucun mal à imaginer combien un élève provocateur peut pousser à bout.
Cela dit, l'institution ne peut pas cautionner le passage à l'acte physique d'un adulte.
Pour le coup, la seule chance pour le collègue de s'en sortir pas trop mal, c'est que le CDE soit quelqu'un de ferme et bienveillant qui sache gérer cela de main de maître : recevoir la famille, faire le point sur l'élève (l'adulte n'avait pas à faire cela, mais toi-même, tu as tout fait pour qu'on en arrive là, tu multiplies les problèmes de comportement), et renvoyer chacun dos à dos, sur l'air de "c'est pas grave, tu en tireras une leçon pour la vie". En espérant que ça passe.
Je n'ai aucun mal à imaginer combien un élève provocateur peut pousser à bout.
Cela dit, l'institution ne peut pas cautionner le passage à l'acte physique d'un adulte.
Pour le coup, la seule chance pour le collègue de s'en sortir pas trop mal, c'est que le CDE soit quelqu'un de ferme et bienveillant qui sache gérer cela de main de maître : recevoir la famille, faire le point sur l'élève (l'adulte n'avait pas à faire cela, mais toi-même, tu as tout fait pour qu'on en arrive là, tu multiplies les problèmes de comportement), et renvoyer chacun dos à dos, sur l'air de "c'est pas grave, tu en tireras une leçon pour la vie". En espérant que ça passe.
- LédisséEsprit sacré
Merci à tous de vos réponses, et à pogonophile de son éclairage de perdir.
Je précise qu'il ne s'agit pas d' "excuser" la violence ; on est tous d'accord qu'il ne faut pas en arriver là. (On est tous d'accord aussi, je pense, que lorsqu'on a en face de soi des gamins sur qui rien n'a de prise si ce n'est la claque qu'on n'a pas le droit de donner, on est cruellement coincés. :| )
Il s'agit que les conséquences pour le surveillant ne soient pas dramatiques (renvoi et des conséquences que je vous passe) pour un geste sans conséquence grave pour l'élève (aucun mal physique, juste l'humiliation du moment, qu'il a cherchée).
(Skindiver, il ne s'agit pas d'un "tu es un menteur" isolé ; la tension était montée - et l'élève était à 50 cm du surveillant, d'où une dimension physique de l'affrontement qui a mal tourné. Cet élève, je l'ai appris depuis, s'était fait exclure de cours, puis d'une étude, et entreprenait de semer le boxon dans la deuxième étude ; partout où il passe, il sème la pagaille.)
Véronique, hélas, si notre CDE est très bienveillant (pour tout le monde),
il manque notoirement de fermeté.
Je n'ai pas eu le temps aujourd'hui (journée courte et chargée), mais je prendrai des nouvelles précises demain. Merci encore.
Je précise qu'il ne s'agit pas d' "excuser" la violence ; on est tous d'accord qu'il ne faut pas en arriver là. (On est tous d'accord aussi, je pense, que lorsqu'on a en face de soi des gamins sur qui rien n'a de prise si ce n'est la claque qu'on n'a pas le droit de donner, on est cruellement coincés. :| )
Il s'agit que les conséquences pour le surveillant ne soient pas dramatiques (renvoi et des conséquences que je vous passe) pour un geste sans conséquence grave pour l'élève (aucun mal physique, juste l'humiliation du moment, qu'il a cherchée).
(Skindiver, il ne s'agit pas d'un "tu es un menteur" isolé ; la tension était montée - et l'élève était à 50 cm du surveillant, d'où une dimension physique de l'affrontement qui a mal tourné. Cet élève, je l'ai appris depuis, s'était fait exclure de cours, puis d'une étude, et entreprenait de semer le boxon dans la deuxième étude ; partout où il passe, il sème la pagaille.)
Véronique, hélas, si notre CDE est très bienveillant (pour tout le monde),
il manque notoirement de fermeté.
Je n'ai pas eu le temps aujourd'hui (journée courte et chargée), mais je prendrai des nouvelles précises demain. Merci encore.
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- Madame_ProfEsprit sacré
LadyC a écrit:Non seulement nous estimons que ce n'est pas au surveillant de présenter des excuses mais à l'élève (que le surveillant lui dise qu'il n'aurait pas dû en arriver là, pourquoi pas, mais pas sous la formes d'excuses et certainement pas avant que l'élève lui-même ait admis - sincèrement , en tout cas ouvertement - que son comportement, ce jour-là et bien d'autres, était inadmissible)
Mouais. Enfin, il a merdé...
Que l'élève s'excuse, c'est évident ; que l'AED ne le fasse pas, c'est déjà moins évident. Il y a des torts des deux côtés, ils sont à reconnaître des deux côtés . Par ailleurs, pour tout le reste, et pour éviter d'autres incidents, il est bien évident que cet élève doit être suivi de près et sanctionné pour chaque fait quotidien. Bon ben là, si le chef est mou, ça se complique...
L'entretien avec les protagonistes a plus de chances de dégénérer que la commission éducative, qui peut porter sur l'ensemble de l'oeuvre de l'élève, et qui si elle est correctement menée et constituée, n'a aucune raison de partir en cacahuète ! On en revient au chef...
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- XIIINeoprof expérimenté
pogonophile a écrit:Erf c'est quand même difficile à soutenir si les provocations sont de cette nature. L'élève aurait été physiquement menaçant ok ç'aurait été potentiellement défendable, mais là le surveillant s'est méchamment mis en faute.
Et si la famille veut faire monter la mayonnaise, c'est perdu d'avance. Même sans une plainte, quelle autorité académique ira risquer un titre dans la presse locale comme "le surveillant agresse un élève, c'est l'élève qui est sanctionné !" Dès le lendemain, vous pouvez chercher à recruter un nouvel AED...
D'après ce que je comprends, l'enjeu, c'est de toutes façons d'apaiser la situation. Quels que soient les torts du gamin, à partir du moment où un adulte le plaque au sol (geste violent physiquement, et humiliant symboliquement), cette mère exprime une colère que vous ne pourrez pas éteindre en disant, d'une manière ou d'une autre, qu'il l'a bien cherché ; au contraire, il faut l'écouter et lui faire comprendre qu'on en a pris la mesure - enfin ça c'est le rôle du CdE pour le coup.
Une médiation s'impose, sans toute la troupe que tu décrivais. C'est bien dans le principe d'être solidaires, mais le montrer ouvertement risque de mettre de l'huile sur le feu, donc plainte/presse, et au revoir le surveillant.
J'ai bien peur qu'il ne doive manger son chapeau. Ce n'est qu'une fois que la mère aura compris qu'on ne défend pas ce qui, à ses yeux (et à ceux du Droit...) est indéfendable, qu'elle pourra entendre que son gamin est pénible.
Et puis si elle veut changer d'établissement... ce n'est sûrement pas la peine de la retenir.
Je me marre! Ces élèves sont en toute impunité dans nos établissements et nous serions donc en faute! C'est le monde à l'envers!
Y avait-il des témoins? Si "non", c'est une parole contre une autre...
Si oui des propos injurieux, diffamatoires ou menaces sont aussi punis par la LOI. Je conseille donc à ce surveillant de prendre les devants et de porter plainte avant que la famille ne le fasse! Ensuite il faut qu'il se mette en maladie...ITT.
- Madame_ProfEsprit sacré
XIII a écrit:
Je me marre! Ces élèves sont en toute impunité dans nos établissements et nous serions donc en faute! C'est le monde à l'envers!
Y avait-il des témoins? Si "non", c'est une parole contre une autre...
Si oui des propos injurieux, diffamatoires ou menaces sont aussi punis par la LOI. Je conseille donc à ce surveillant de prendre les devants et de porter plainte avant que la famille ne le fasse! Ensuite il faut qu'il se mette en maladie...ITT.
Ben oui, mais, les deux agissements, s'ils sont avérés, sont punis par la loi... Donc...
De là à ne pas soutenir l'AED et à le virer, là non je ne suis pas d'accord avec pogonophile.
Puis, il est vraiment chef pogonophile ? J'aimerais pas être dans son établissement
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- User17095Érudit
XIII a écrit:pogonophile a écrit:Erf c'est quand même difficile à soutenir si les provocations sont de cette nature. L'élève aurait été physiquement menaçant ok ç'aurait été potentiellement défendable, mais là le surveillant s'est méchamment mis en faute.
Je me marre! Ces élèves sont en toute impunité dans nos établissements et nous serions donc en faute! C'est le monde à l'envers!
Y avait-il des témoins? Si "non", c'est une parole contre une autre...
Si oui des propos injurieux, diffamatoires ou menaces sont aussi punis par la LOI. Je conseille donc à ce surveillant de prendre les devants et de porter plainte avant que la famille ne le fasse! Ensuite il faut qu'il se mette en maladie...ITT.
J'ai pris la précaution oratoire de dire "si les provocations sont de cette nature" : le raisonnement vaut sur ce qu'on sait.
Donc sur ce qu'on sait, on a d'un côté une provocation verbale, de l'autre une réaction physique. C'est perdu d'avance, non pas parce que les élèves seraient en toute impunité, mais parce que la proportionnalité est un principe de droit. Côté règlement, on parle d'un enfant face à un adulte responsable, on rentre clairement dans le registre de la faute professionnelle. Pour que même archeboc le reconnaisse et partage mon avis, c'est que la marge de débat est quand même bien étroite.
Marre-toi avec ça si tu le souhaites, mais tu seras tout seul à le faire si ça t'arrive, parce qu'en droit c'est plié.
On pensera ce qu'on veut de tes conseils. Les miens vont dans le sens de l'apaisement, avec pour priorité d'éviter une plainte.
Un autre conseil très important qui, je crois, n'a pas été donné, c'est l'Autonome de Solidarité.
- henrietteMédiateur
Merci de ne pas invectiver de la sorte un membre du forum. Si vous avez un souci avec lui, passez par MP.
Pogonophile apporte ici son éclairage de perdir, il est différent du vôtre peut-être, mais il est tout aussi légitime que le vôtre.
Pogonophile apporte ici son éclairage de perdir, il est différent du vôtre peut-être, mais il est tout aussi légitime que le vôtre.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LédisséEsprit sacré
Oui, l'Autonome, j'aurais dû y penser ! Je vais transmettre, merci.
De toute façon, il ne s'agit pas de jouer à plainte contre plainte (d'autant que l'AED y perdrait ; la proportionnalité, c'est bien joli, mais comme on ne peut pas prendre en compte l'escalade de la tension - non seulement ce jour-là mais au quotidien avec cet élève ou d'autres -, on en revient à mettre en regard "traiter de menteur" et "plaquer au sol"...). Ni de mentir (quand bien même il n'y aurait pas de témoins, ce qui n'est pas le cas).
Je doute sérieusement (j'y ai pensé) qu'une plainte pour une insulte telle que "menteur" doit reçue, et qu'il y ait punition par la loi. Et sur ce plain, les AED doivent être encore moins bien protégés que nous.Madame_Prof a écrit:XIII a écrit:
Je me marre! Ces élèves sont en toute impunité dans nos établissements et nous serions donc en faute! C'est le monde à l'envers!
Y avait-il des témoins? Si "non", c'est une parole contre une autre...
Si oui des propos injurieux, diffamatoires ou menaces sont aussi punis par la LOI. Je conseille donc à ce surveillant de prendre les devants et de porter plainte avant que la famille ne le fasse! Ensuite il faut qu'il se mette en maladie...ITT.
Ben oui, mais, les deux agissements, s'ils sont avérés, sont punis par la loi... Donc...
De toute façon, il ne s'agit pas de jouer à plainte contre plainte (d'autant que l'AED y perdrait ; la proportionnalité, c'est bien joli, mais comme on ne peut pas prendre en compte l'escalade de la tension - non seulement ce jour-là mais au quotidien avec cet élève ou d'autres -, on en revient à mettre en regard "traiter de menteur" et "plaquer au sol"...). Ni de mentir (quand bien même il n'y aurait pas de témoins, ce qui n'est pas le cas).
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- Philomène87Grand sage
henriette a écrit:Merci de ne pas invectiver de la sorte un membre du forum. Si vous avez un souci avec lui, passez par MP.
Pogonophile apporte ici son éclairage de perdir, il est différent du vôtre peut-être, mais il est tout aussi légitime que le vôtre.
Je trouve qu'il est même très intéressant.
C'est bien aussi d'avoir le point de vue des perdir.
Mais j'ai l'impression que certains s'amusent à leur rentrer dedans par principe. Dommage.
- LédisséEsprit sacré
Je plussoie, et je trouverais fort dommage que pogonophile finisse par fuir le forum.
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Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- henrietteMédiateur
Tu as mal compris, Madame_Prof : pogonophile dit exactement l'inverse ! Ce qu'il propose vise justement à essayer d'éviter d'en arriver à ce que le surveillant ne doive partir.Madame_Prof a écrit:
De là à ne pas soutenir l'AED et à le virer, là non je ne suis pas d'accord avec pogonophile.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- WahlouNiveau 9
XIII a écrit:pogonophile a écrit:Erf c'est quand même difficile à soutenir si les provocations sont de cette nature. L'élève aurait été physiquement menaçant ok ç'aurait été potentiellement défendable, mais là le surveillant s'est méchamment mis en faute.
Et si la famille veut faire monter la mayonnaise, c'est perdu d'avance. Même sans une plainte, quelle autorité académique ira risquer un titre dans la presse locale comme "le surveillant agresse un élève, c'est l'élève qui est sanctionné !" Dès le lendemain, vous pouvez chercher à recruter un nouvel AED...
D'après ce que je comprends, l'enjeu, c'est de toutes façons d'apaiser la situation. Quels que soient les torts du gamin, à partir du moment où un adulte le plaque au sol (geste violent physiquement, et humiliant symboliquement), cette mère exprime une colère que vous ne pourrez pas éteindre en disant, d'une manière ou d'une autre, qu'il l'a bien cherché ; au contraire, il faut l'écouter et lui faire comprendre qu'on en a pris la mesure - enfin ça c'est le rôle du CdE pour le coup.
Une médiation s'impose, sans toute la troupe que tu décrivais. C'est bien dans le principe d'être solidaires, mais le montrer ouvertement risque de mettre de l'huile sur le feu, donc plainte/presse, et au revoir le surveillant.
J'ai bien peur qu'il ne doive manger son chapeau. Ce n'est qu'une fois que la mère aura compris qu'on ne défend pas ce qui, à ses yeux (et à ceux du Droit...) est indéfendable, qu'elle pourra entendre que son gamin est pénible.
Et puis si elle veut changer d'établissement... ce n'est sûrement pas la peine de la retenir.
Je me marre! Ces élèves sont en toute impunité dans nos établissements et nous serions donc en faute! C'est le monde à l'envers!
Y avait-il des témoins? Si "non", c'est une parole contre une autre...
Si oui des propos injurieux, diffamatoires ou menaces sont aussi punis par la LOI. Je conseille donc à ce surveillant de prendre les devants et de porter plainte avant que la famille ne le fasse! Ensuite il faut qu'il se mette en maladie...ITT.
Oui. Exhortons à la violence.
- DanskaProphète
Idem, d'autant que je suis entièrement d'accord avec le point de vue qu'il exprime ici !Philomène87 a écrit:henriette a écrit:Merci de ne pas invectiver de la sorte un membre du forum. Si vous avez un souci avec lui, passez par MP.
Pogonophile apporte ici son éclairage de perdir, il est différent du vôtre peut-être, mais il est tout aussi légitime que le vôtre.
Je trouve qu'il est même très intéressant.
C'est bien aussi d'avoir le point de vue des perdir.
Mais j'ai l'impression que certains s'amusent à leur rentrer dedans par principe. Dommage.
- henrietteMédiateur
Ce serait bien, de temps en temps, surtout sur un forum d'enseignants, de vraiment lire ce qui est écrit avant de réagir. Jamais de la vie pogonophile n'a écrit cela. Visiblement d'aucuns l'eussent préféré, mais la réalité est là : lisez correctement ce qu'il a écrit dans ce topic.Wahlou a écrit:XIII a écrit:pogonophile a écrit:Erf c'est quand même difficile à soutenir si les provocations sont de cette nature. L'élève aurait été physiquement menaçant ok ç'aurait été potentiellement défendable, mais là le surveillant s'est méchamment mis en faute.
Et si la famille veut faire monter la mayonnaise, c'est perdu d'avance. Même sans une plainte, quelle autorité académique ira risquer un titre dans la presse locale comme "le surveillant agresse un élève, c'est l'élève qui est sanctionné !" Dès le lendemain, vous pouvez chercher à recruter un nouvel AED...
D'après ce que je comprends, l'enjeu, c'est de toutes façons d'apaiser la situation. Quels que soient les torts du gamin, à partir du moment où un adulte le plaque au sol (geste violent physiquement, et humiliant symboliquement), cette mère exprime une colère que vous ne pourrez pas éteindre en disant, d'une manière ou d'une autre, qu'il l'a bien cherché ; au contraire, il faut l'écouter et lui faire comprendre qu'on en a pris la mesure - enfin ça c'est le rôle du CdE pour le coup.
Une médiation s'impose, sans toute la troupe que tu décrivais. C'est bien dans le principe d'être solidaires, mais le montrer ouvertement risque de mettre de l'huile sur le feu, donc plainte/presse, et au revoir le surveillant.
J'ai bien peur qu'il ne doive manger son chapeau. Ce n'est qu'une fois que la mère aura compris qu'on ne défend pas ce qui, à ses yeux (et à ceux du Droit...) est indéfendable, qu'elle pourra entendre que son gamin est pénible.
Et puis si elle veut changer d'établissement... ce n'est sûrement pas la peine de la retenir.
Je me marre! Ces élèves sont en toute impunité dans nos établissements et nous serions donc en faute! C'est le monde à l'envers!
Y avait-il des témoins? Si "non", c'est une parole contre une autre...
Si oui des propos injurieux, diffamatoires ou menaces sont aussi punis par la LOI. Je conseille donc à ce surveillant de prendre les devants et de porter plainte avant que la famille ne le fasse! Ensuite il faut qu'il se mette en maladie...ITT.
Oui. Exhortons à la violence.
Ces procès d'intention contre lui deviennent carrément pénibles.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- RendashBon génie
La solution la plus simple est la meilleure : y'a qu'à pendre l'élève et l'AED avec les tripes du CDE, et voilà.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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