Page 2 sur 2 • 1, 2
- DesolationRowEmpereur
Franchement, à ce niveau de recrutement, il ne s'agit même plus d'un "risque d'incompétence".
- DaphnéDemi-dieu
Autrefois les instituteurs envoyaient à l'Ecole Normale l'élite. La profession attirait, était respectée.
On sait ce qu'il en est aujourd'hui, les gens auront ce qu'ils méritent ! Ce n'est pas en crachant sur les professeurs qu'on a l'élite, zut alors.
C'est triste pour le système et les personnels mais j'en arrive au point où je ne me gêne plus pour le dire.
Et quand des parents se plaignent de ne pas avoir de remplaçant, ben je me fais plaisir aussi, c'est bien fait pour vous, à force de cracher sur les profs il n'y en a plus. Na voilà
On sait ce qu'il en est aujourd'hui, les gens auront ce qu'ils méritent ! Ce n'est pas en crachant sur les professeurs qu'on a l'élite, zut alors.
C'est triste pour le système et les personnels mais j'en arrive au point où je ne me gêne plus pour le dire.
Et quand des parents se plaignent de ne pas avoir de remplaçant, ben je me fais plaisir aussi, c'est bien fait pour vous, à force de cracher sur les profs il n'y en a plus. Na voilà
- supersosoSage
archeboc a écrit:Harnache a écrit:Et aux agents recrutés dans ces conditions, nous allons confier ce que nous avons de plus précieux.
C'est un vrai mépris de classe, croyez moi , il y d 'excellents profs recrutés en dessous de la moyenne, et des agrégés qui font honte à la profession .
Il y a, il y a oui, mais les gens qui ont créé les concours n'étaient pas des imbéciles complets. Le concours n'est pas une garantie universelle de sur-performance de l'enseignant, mais c'est quand même un filet permettant de retenir les meilleurs d'un domaine, et de leur conférer une légitimité qui tient principalement à l'exigence du concours.
Quand on recrute en dessous de cinq, soit le concours est mal calibré, soit on est descendu trop bas dans le classement. Dans les deux cas, on augmente les risques d'incompétence, d'une part, et d'autre part on sape la confiance en eux des personnels recrutés.
D'autant qu'il faut savoir qu'il y a quelques années, des notes pareilles étaient éliminatoires. Donc on se refusait à recruter quelqu'un qui aurait 5 en maths, en français ou en histoire/géo ou en sciences. Désormais, ces personnes-là peuvent être recrutées. Et à l'inverse on voit des zéros éliminatoires à l'oral mis à des personnes qui ont eu de bonnes notes à l'écrit. Cherchez l'erreur !
- DaphnéDemi-dieu
Ça arrive, ça ne me choque pas.supersoso a écrit:
D'autant qu'il faut savoir qu'il y a quelques années, des notes pareilles étaient éliminatoires. Donc on se refusait à recruter quelqu'un qui aurait 5 en maths, en français ou en histoire/géo ou en sciences. Désormais, ces personnes-là peuvent être recrutées. Et à l'inverse on voit des zéros éliminatoires à l'oral mis à des personnes qui ont eu de bonnes notes à l'écrit. Cherchez l'erreur !
Le candidat peut rater son sujet d'oral, se démonter, ne pas savoir s'exprimer clairement, parler trop bas, trop timidement, ne pas avoir de "présence en cours" comme nous l'avait signifié une IPR jury de CAPES, toute autre raison qui fait que le jury juge le candidat peu adapté à la fonction, donc il lui met la note éliminatoire. Cela n'a rien d'une erreur.
Lorsque j'étais étudiante en préparation de CAPES on en voyait des candidats comme ça, des étudiants pas forcément mauvais, mais à les voir, les entendre, au vu de leur comportement, on redoutait qu'ils passent le cap de l'oral car on pouvait bien se douter que dans une classe.....et les classes n'avaient alors rien à voir avec ce qu'on a aujourd'hui.
Il y a fort longtemps j'ai eu une jeune collègue, fraîchement reçue au CAPES du premier coup, qui trépignait sur l'estrade, serrait le cou des élèves en les secouant, leur jetait les copies à la figure....je vous laisse imaginer la réaction des parents dont l'un était médecin....Cette collègue il n'y avait qu'à passer un moment avec elle hors cadre du travail pour voir qu'il y avait un problème. On était quand même tous surpris, non pas qu'elle ait été reçue au concours, ce n'était pas son niveau qui posait problème, au contraire, mais qu'elle ait validé son stage...elle ne supportait pas du tout les élèves, leur niveau, bref le métier. Et je vous parle du début des années 70.
- virgereNeoprof expérimenté
D'accord pour cet exemple. Mais j'en ai plusieurs qui montrent que les admissibles ont été recalés à l'oral pour n'avoir pas répondu dans le sens que souhaitait le jury : sur la médiation par les pairs, la construction des savoirs par l'élève, etc etc...
(de même pour le CAPES d'ailleurs, auquel une copine, contractuelle depuis des années, a été recalée plusieurs fois sur l'épreuve de didactique uniquement)
(de même pour le CAPES d'ailleurs, auquel une copine, contractuelle depuis des années, a été recalée plusieurs fois sur l'épreuve de didactique uniquement)
- DaphnéDemi-dieu
virgere a écrit:D'accord pour cet exemple. Mais j'en ai plusieurs qui montrent que les admissibles ont été recalés à l'oral pour n'avoir pas répondu dans le sens que souhaitait le jury : sur la médiation par les pairs, la construction des savoirs par l'élève, etc etc...
(de même pour le CAPES d'ailleurs, auquel une copine, contractuelle depuis des années, a été recalée plusieurs fois sur l'épreuve de didactique uniquement)
Ce n'est plus une question de niveau mais d'idéologie dominante là. Il faut le savoir et aller dans le sens du vent, comme à l'ESPE, et ensuite on fait comme on le souhaite.
Nous n'avions pas ce genre de problème de mon temps
- dami1kdHabitué du forum
supersoso a écrit:archeboc a écrit:Harnache a écrit:Et aux agents recrutés dans ces conditions, nous allons confier ce que nous avons de plus précieux.
C'est un vrai mépris de classe, croyez moi , il y d 'excellents profs recrutés en dessous de la moyenne, et des agrégés qui font honte à la profession .
Il y a, il y a oui, mais les gens qui ont créé les concours n'étaient pas des imbéciles complets. Le concours n'est pas une garantie universelle de sur-performance de l'enseignant, mais c'est quand même un filet permettant de retenir les meilleurs d'un domaine, et de leur conférer une légitimité qui tient principalement à l'exigence du concours.
Quand on recrute en dessous de cinq, soit le concours est mal calibré, soit on est descendu trop bas dans le classement. Dans les deux cas, on augmente les risques d'incompétence, d'une part, et d'autre part on sape la confiance en eux des personnels recrutés.
D'autant qu'il faut savoir qu'il y a quelques années, des notes pareilles étaient éliminatoires. Donc on se refusait à recruter quelqu'un qui aurait 5 en maths, en français ou en histoire/géo ou en sciences. Désormais, ces personnes-là peuvent être recrutées. Et à l'inverse on voit des zéros éliminatoires à l'oral mis à des personnes qui ont eu de bonnes notes à l'écrit. Cherchez l'erreur !
C'est toujours le cas, sauf à Créteil, il me semble. En tout cas dans mon académie, une note inférieure ou égale à 10/40 à une épreuve écrite vaut élimination.
- skindiverÉrudit
dami1kd a écrit:supersoso a écrit:archeboc a écrit:Harnache a écrit:
C'est un vrai mépris de classe, croyez moi , il y d 'excellents profs recrutés en dessous de la moyenne, et des agrégés qui font honte à la profession .
Il y a, il y a oui, mais les gens qui ont créé les concours n'étaient pas des imbéciles complets. Le concours n'est pas une garantie universelle de sur-performance de l'enseignant, mais c'est quand même un filet permettant de retenir les meilleurs d'un domaine, et de leur conférer une légitimité qui tient principalement à l'exigence du concours.
Quand on recrute en dessous de cinq, soit le concours est mal calibré, soit on est descendu trop bas dans le classement. Dans les deux cas, on augmente les risques d'incompétence, d'une part, et d'autre part on sape la confiance en eux des personnels recrutés.
D'autant qu'il faut savoir qu'il y a quelques années, des notes pareilles étaient éliminatoires. Donc on se refusait à recruter quelqu'un qui aurait 5 en maths, en français ou en histoire/géo ou en sciences. Désormais, ces personnes-là peuvent être recrutées. Et à l'inverse on voit des zéros éliminatoires à l'oral mis à des personnes qui ont eu de bonnes notes à l'écrit. Cherchez l'erreur !
C'est toujours le cas, sauf à Créteil, il me semble. En tout cas dans mon académie, une note inférieure ou égale à 10/40 à une épreuve écrite vaut élimination.
Les pauvres élèves de cette académie ont donc droit à avoir des enseignants sans connaissances ou en tout cas en ayant bien moins qu'ailleurs...
- jésusFidèle du forum
[quote="Zagara"]Le problème est moins le concours ou les recruteurs que la faible attractivité du métier qui n'attire plus que des gens qui croient qu'ils vont être tout le temps en vacances ou des chômeurs perdus.[/quote]
Moi, ce qui me laisse perplexe, c'est le fait que beaucoup se lancent dans un concours alors qu'ils n'ont aucune "billes" ou espoir de "briller" a minima dans les copies ou à l'oral, y aller parce qu'on a une carte à jouer...
Se pointer en se disant, "ouais, on verra, c'est mieux que de rien faire." j'y crois peu ( au vu de la différence entre les présents et les inscrits à l'épreuve." et que beaucoup se découragent peut être à la dernière minute. La théorie du pis-aller tient peu selon moi. Un concours doit avoir une signification pour soi aussi. Après, ce ne sont pas les candidats qui fixent la barre d'admissibilité et d'admission ou le nombre de postes au concours. Bref, un " écrémage" entre l'inscription et l'épreuve du concours qui existe même en concours FPT ( si si) Et , ( c'est valable dans les deux sens, de crise de recrutement ou d'absence de poste à la suite du concours) qui vident les concours de ses candidats et qui donnent dans les deux cas bien plus de chance de réussir...
Moi, ce qui me laisse perplexe, c'est le fait que beaucoup se lancent dans un concours alors qu'ils n'ont aucune "billes" ou espoir de "briller" a minima dans les copies ou à l'oral, y aller parce qu'on a une carte à jouer...
Se pointer en se disant, "ouais, on verra, c'est mieux que de rien faire." j'y crois peu ( au vu de la différence entre les présents et les inscrits à l'épreuve." et que beaucoup se découragent peut être à la dernière minute. La théorie du pis-aller tient peu selon moi. Un concours doit avoir une signification pour soi aussi. Après, ce ne sont pas les candidats qui fixent la barre d'admissibilité et d'admission ou le nombre de postes au concours. Bref, un " écrémage" entre l'inscription et l'épreuve du concours qui existe même en concours FPT ( si si) Et , ( c'est valable dans les deux sens, de crise de recrutement ou d'absence de poste à la suite du concours) qui vident les concours de ses candidats et qui donnent dans les deux cas bien plus de chance de réussir...
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum