- Une passanteEsprit éclairé
scot69 a écrit:Mon ex CDE était là depuis plus de 30 ans, il a fait énormément de mal et notre CDE actuelle (une jeune fille extra) fait un travail de malade pour réparer ses bêtises, mais les mauvaises habitudes, les clans et la paranoïa sont tellement ancrés qu'il faudra du temps pour remonter la pente et gagner la confiance des enseignants.
Mais une fois de plus, ce n'est pas une question de privé ou public, un mauvais CDE reste un mauvais CDE, s'il veut faire du mal, il en fera.
Mais s'il ne reste que quelques années, un bon CDE ne pourra pas faire grand chose même avec la meilleure volonté du monde. Il y a certains CDE qu'on aimerait garder toujours, et d'autres qu'on rêve de voir partir !
Il me semble que l'obligation de ne pas rester trop longtemps dans l'établissement n'incite pas le CDE à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que les conditions de travail dans l'établissement s'améliorent durablement. Un peu comme les équipes politiques au pouvoir, la perspective est toujours à court terme.
Certaines choses demandent du temps, comme justement travailler en confiance avec l'équipe enseignante.
J'ai peut-être une vision erronée de la fonction de CDE, mais il me semble qu'il faut d'abord du temps pour découvrir en pratique les forces et les faiblesses d'un établissement, puis qu'il faut du temps pour mettre en place ce qui pourrait améliorer les choses, expérimenter, revenir en arrière, bref, pour trouver un fonctionnement satisfaisant pour tous.
A priori, c'est ce qui se passe dans l'établissement d'ovidania mais dans le public, au mieux, j'ai vu des CDE améliorer un peu les choses, mais pas suffisamment par manque de temps, au pire, tout détériorer.
- ovidianaNiveau 5
Il y a une règlementation qui imposerait aux CDE du public de bouger régulièrement ? Un prof du public peut faire sa carrière entière dans un même établissement, s'il ne demande pas à bouger, non ? Dans mon ancien établissement (public), une collègue est partie en retraite et cela faisait 34 ans qu'elle était là. N'est-ce pas pareil pour les CDE ? Sont-ils obligés de muter régulièrement même s'ils n'en ont pas envie ?
- Philomène87Grand sage
Les profs peuvent rester leur vie entière dans l'établissement, par contre les cde doivent rester maximum 9 ans (je crois ?) dans l'établissement (public).
- scot69Modérateur
Oui tout à fait, parfois des dérogations sont accordées s'il est très proche de la retraite.
- ovidianaNiveau 5
Merci pour vos réponses.
- scot69Modérateur
Le soucis, selon moi, du privé, c'est que l'on n'est pas obligé d'être un ancien prof (ou CPE) pour devenir CDE.
- MathadorEmpereur
On peut (depuis 2013) passer le concours perdir sans être enseignant ou CPE, si l'on est fonctionnaire de catégorie A dont les grilles vont au moins jusqu'à la hors échelle A et que l'on remplit la condition usuelle d'ancienneté.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- scot69Modérateur
Merci pour l'info, je ne savais pas.
C'est ainsi depuis toujours dans le privé et ce n'est, selon moi, pas une bonne chose...
C'est ainsi depuis toujours dans le privé et ce n'est, selon moi, pas une bonne chose...
- totoroMonarque
ovidiana a écrit:Ramanujan974 a écrit:
Quelles heures en moins fais-tu ?
À te lire, tu rattrapes tes heures quand tu es absente, mais tu fais des heures en plus gratis. Il faudrait savoir !
Bon, je réponds une dernière fois parce que ça a l'air de faire polémique, mais après j'arrête, parce que cela n'a pas grand intérêt, et que cela semble agacer tout le monde, moi la première.
Je fais autre chose à côté de mon boulot de prof, donc j'ai parfois (régulièrement) besoin de dégager une journée ou une demi-journée. Quand un collègue est absent et que je peux prendre son heure, je le fais. Je note toutes les heures que je fais "en plus", et ainsi je sais où j'en suis : si je dois m'absenter et que j'ai déjà récupéré les heures en amont, le compteur est à zéro et je suis à jour dans le nombre d'heures que je dois dans mon service ; si je n'ai pas pu récupérer encore ces heures en amont, je les récupère après. Ainsi, sur l'année je fais mes heures hebdomadaires dues, mais cela me donne de la souplesse pour obtenir très facilement des absences pour convenance personnelle. Cela me paraît un système gagnant-gagnant : les élèves ont toutes leurs heures assurées, j'ai fait de mon côté toutes les heures pour lesquelles je suis payée, et le directeur me laisse m'absenter quand je le souhaite sans jamais poser de problème, parce qu'il sait que les comptes sont bons.
Je ne comprends toujours pas ce qu'il peut y avoir de choquant dans ce système, ni pourquoi cela a déclenché des réactions aussi vives.
Et oui, parfois il peut arriver que je fasse des heures en plus gratis, pour terminer un truc si j'ai des heures qui ont sauté parce que les élèves étaient en sortie, ou parce que j'ai anticipé une absence qui finalement n'a pas lieu. Et non, cela ne me gêne pas, et cela ne concerne que moi : aucun collègue n'y est obligé, ni ne le sera. Et non, je n'ai pas le sentiment d'être exploitée par une machine démoniaque qui ne vise qu'à pressurer les profs. Tout est une question d'équilibre, et quand tout le monde y trouve son compte, je ne vois pas pourquoi les gens s'énervent.
Les jeunes collègues font absolument comme ils veulent, comme les "vieux" collègues. On a les tableaux de remplacements qui circulent, on a les EdT de tous les collègues, on s'arrange entre nous pour que tout tourne aux mieux et que les élèves aient le moins de perm possible, c'est tout. Chacun est libre de prendre, ou pas, des heures, et chacun a ses motivations propres. Liberté ?...
Ce que tu expliques là est beaucoup plus clair que ce qui était dit plus haut... tu fais plus d’heures certaines semaines pour pallier des absences (plus ou moins) prévues. C’est quand même différent de faire des heures gratuites.
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- FatrasNiveau 8
Bonjour,
Juste une question sur privé/public : imaginons qu'un prof du public soit recruté pour enseigner dans le privé ...
que se passera-t-il pour sa feuille de paye ? Pour sa retraite ?
Juste une question sur privé/public : imaginons qu'un prof du public soit recruté pour enseigner dans le privé ...
que se passera-t-il pour sa feuille de paye ? Pour sa retraite ?
- Philomène87Grand sage
Fatras a écrit:Bonjour,
Juste une question sur privé/public : imaginons qu'un prof du public soit recruté pour enseigner dans le privé ...
que se passera-t-il pour sa feuille de paye ? Pour sa retraite ?
Comment un professeur du public peut-il être recruté dans le privé ?
S'il est titulaire du public, il reste dans le public.
S'il est titulaire du privé, il reste dans le privé.
S'il est contractuel du public, et qu'il trouve un remplacement dans le privé, ben il est rémunéré comme un contractuel du privé.
- MathadorEmpereur
Il me semble qu'il y a des titulaires du public détachés dans le privé sous contrat. Si c'est bien un détachement, cela ne doit pas changer grand chose sur la situation matérielle par rapport au fait de continuer d'exercer dans le public: le traitement et le statut de fonctionnaire sont maintenus, et je suppose que les indemnités statutaires sont identiques.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
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- LeclochardEmpereur
Philomène87 a écrit:Les profs peuvent rester leur vie entière dans l'établissement, par contre les cde doivent rester maximum 9 ans (je crois ?) dans l'établissement (public).
J'ai connu le chef qui reste, ou plutôt "s'accroche", neuf ans: c'est une très, très mauvaise expérience. A un moment donné, on a épuisé ses idées. Les tics ressortent. On ne se renouvelle plus. Puis, tout bêtement, que proposera-t-on de génial la septième ou huitième année qu'on n'aurait pas fait avant ?
Je crois que c'est Pogonophile qui parlait d'une durée idéale de quatre ou cinq ans. Ca me semble raisonnable.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- ovidianaNiveau 5
Mathador a écrit:Il me semble qu'il y a des titulaires du public détachés dans le privé sous contrat. Si c'est bien un détachement, cela ne doit pas changer grand chose sur la situation matérielle par rapport au fait de continuer d'exercer dans le public: le traitement et le statut de fonctionnaire sont maintenus, et je suppose que les indemnités statutaires sont identiques.
Oui, c'est mon cas. Je suis titulaire du public, dans lequel j'ai travaillé 11 ans, et je suis détachée dans le privé. J'y suis titulaire de mon poste.
La situation sur le plan administratif n'est pas hyper-claire, et une chatte n'y retrouverait pas ses petits, ce qui fait qu'il faut être assez sûr de son choix car une fois qu'on a un poste, il est assez difficile de bouger. Disons que pour les administratifs du privé, on est du public...et pour ceux du public, on est du privé. Donc en cas de demande de mutation, c'est le bazar et tout le monde botte en touche...
Quand on est du public détaché dans le privé, on garde son statut intégral : salaire, MGEN (le bonheur !), etc... On reste même géré par son gestionnaire au rectorat (il me semble; à vérifier).
Pour les agrégés, le transfert est prévu puisqu'il n'y a pas d'agreg privée spécifique. On choisit juste "privé" ou "public" après l'obtention du concours. Mais normalement une fois qu'on a choisi, c'est plus ou moins définitif. Il est assez dur de trouver des infos, car peu de gens dans les rectorats (et dans les structures privées, type direction diocésaine c'est pire) sont vraiment informés des procédures. Un agrégé qui a opté pour le public peut passer dans le privé (compliqué, mais faisable). Je ne sais pas si c'est possible dans l'autre sens (théoriquement, cela doit l'être ; mais dans la pratique ?). Quand on est certifié, c'est un peu plus délicat car on entre en "concurrence" avec les titulaires du CAFEP, qui restent prioritaires, ce qui est normal. Mais c'est faisable. J'ai un cas dans mon établissement. Un collègue a le CAPES, a enseigné pas mal d'années dans le public puis a basculé dans le privé.
- Une passanteEsprit éclairé
Leclochard a écrit:Philomène87 a écrit:Les profs peuvent rester leur vie entière dans l'établissement, par contre les cde doivent rester maximum 9 ans (je crois ?) dans l'établissement (public).
J'ai connu le chef qui reste, ou plutôt "s'accroche", neuf ans: c'est une très, très mauvaise expérience. A un moment donné, on a épuisé ses idées. Les tics ressortent. On ne se renouvelle plus. Puis, tout bêtement, que proposera-t-on de génial la septième ou huitième année qu'on n'aurait pas fait avant ?
Je crois que c'est Pogonophile qui parlait d'une durée idéale de quatre ou cinq ans. Ca me semble raisonnable.
Je ne comprends pas en quoi le fait qu'il n'y ait pas de renouvellement soit problématique. Si tout fonctionne bien, pourquoi changer ? Pourquoi faudrait-il sans cesse faire du nouveau ?
- MalagaModérateur
Une passante a écrit:Leclochard a écrit:Philomène87 a écrit:Les profs peuvent rester leur vie entière dans l'établissement, par contre les cde doivent rester maximum 9 ans (je crois ?) dans l'établissement (public).
J'ai connu le chef qui reste, ou plutôt "s'accroche", neuf ans: c'est une très, très mauvaise expérience. A un moment donné, on a épuisé ses idées. Les tics ressortent. On ne se renouvelle plus. Puis, tout bêtement, que proposera-t-on de génial la septième ou huitième année qu'on n'aurait pas fait avant ?
Je crois que c'est Pogonophile qui parlait d'une durée idéale de quatre ou cinq ans. Ca me semble raisonnable.
Je ne comprends pas en quoi le fait qu'il n'y ait pas de renouvellement soit problématique. Si tout fonctionne bien, pourquoi changer ? Pourquoi faudrait-il sans cesse faire du nouveau ?
Je suis assez d'accord. La principale qui dirigeait le collège où je bosse était vraiment très bien et nous avons tous regretté son départ ; elle aurait pu rester bien plus longtemps que neuf ans. Et cela n'empêchait pas le collège de se "renouveler" puisque les projets venaient surtout des équipes et elle était toujours présente pour soutenir, épauler...
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Pat BÉrudit
J'ai eu un chef d'établissement formidable, qui est resté plus de 20 ans, a redressé le collège, et était universellement apprécié par tous (élèves, parents, collègues). Le principal souci, ça a été justement qu'il était trop bien, que les habitudes étaient trop bien ancré : son successeur ne pouvait qu'être en-dessous des attentes, c'était couru d'avance... donc l'ambiance s'est dégradée, y'a eu des hauts et des bas mais globalement ça a été mauvais pour le collège pendant pas mal d'années.
- FatrasNiveau 8
@Mathador et Ovidiana : merci de vos renseignements
- AscagneGrand sage
Mes parents n'arrêtent pas de me dire que je devrais/j'aurais dû aller enseigner dans le privé, que ce serait plus simple pour moi... Ils ne comprennent pas que ça ne se fait pas comme ça. Du coup, je lis tout de même avec intérêt ce sujet afin de voir ce qu'il en est, merci pour vos messages.
- Philomène87Grand sage
Pas sûr que ce soit plus simple.
Des gamins imbuvables et irrespectueux, tu en trouveras partout !
Des gamins imbuvables et irrespectueux, tu en trouveras partout !
- LeclochardEmpereur
Une passante a écrit:Leclochard a écrit:Philomène87 a écrit:Les profs peuvent rester leur vie entière dans l'établissement, par contre les cde doivent rester maximum 9 ans (je crois ?) dans l'établissement (public).
J'ai connu le chef qui reste, ou plutôt "s'accroche", neuf ans: c'est une très, très mauvaise expérience. A un moment donné, on a épuisé ses idées. Les tics ressortent. On ne se renouvelle plus. Puis, tout bêtement, que proposera-t-on de génial la septième ou huitième année qu'on n'aurait pas fait avant ?
Je crois que c'est Pogonophile qui parlait d'une durée idéale de quatre ou cinq ans. Ca me semble raisonnable.
Je ne comprends pas en quoi le fait qu'il n'y ait pas de renouvellement soit problématique. Si tout fonctionne bien, pourquoi changer ? Pourquoi faudrait-il sans cesse faire du nouveau ?
Deux arguments:
- qui déciderait de ceux qui partent ou de ceux qui restent ? parce que l'inverse existe et il n'y aucune raison pour qu'on (professeurs et élèves) subisse pendant des dizaines d'années un mauvais principal.
- le risque du syndrome du petit chef qui dirigerait son collège selon ses méthodes, avec sa petite cour etc...
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- nouvelle vagueNiveau 2
Pourquoi est-ce que ce serait différent avec les profs ? Pourquoi ne pas les obliger à muter régulièrement ? Ce n'est pas que je soit pour, mais les mêmes arguments peuvent s'entendre, non ?Leclochard a écrit:Une passante a écrit:Leclochard a écrit:Philomène87 a écrit:Les profs peuvent rester leur vie entière dans l'établissement, par contre les cde doivent rester maximum 9 ans (je crois ?) dans l'établissement (public).
J'ai connu le chef qui reste, ou plutôt "s'accroche", neuf ans: c'est une très, très mauvaise expérience. A un moment donné, on a épuisé ses idées. Les tics ressortent. On ne se renouvelle plus. Puis, tout bêtement, que proposera-t-on de génial la septième ou huitième année qu'on n'aurait pas fait avant ?
Je crois que c'est Pogonophile qui parlait d'une durée idéale de quatre ou cinq ans. Ca me semble raisonnable.
Je ne comprends pas en quoi le fait qu'il n'y ait pas de renouvellement soit problématique. Si tout fonctionne bien, pourquoi changer ? Pourquoi faudrait-il sans cesse faire du nouveau ?
Deux arguments:
- qui déciderait de ceux qui partent ou de ceux qui restent ? parce que l'inverse existe et il n'y aucune raison pour qu'on (professeurs et élèves) subisse pendant des dizaines d'années un mauvais principal.
- le risque du syndrome du petit chef qui dirigerait son collège selon ses méthodes, avec sa petite cour etc...
- BoubouleDoyen
Des fois quelqu'un qui reste, c'est quelqu'un qui va être obligé de supporter les conséquences de ses éventuelles bêtises donc il fait attention.
C'est toujours pareil, on veut bien que les bons restent.
C'est toujours pareil, on veut bien que les bons restent.
- LeclochardEmpereur
nouvelle vague a écrit:Pourquoi est-ce que ce serait différent avec les profs ? Pourquoi ne pas les obliger à muter régulièrement ? Ce n'est pas que je soit pour, mais les mêmes arguments peuvent s'entendre, non ?Leclochard a écrit:Une passante a écrit:Leclochard a écrit:
J'ai connu le chef qui reste, ou plutôt "s'accroche", neuf ans: c'est une très, très mauvaise expérience. A un moment donné, on a épuisé ses idées. Les tics ressortent. On ne se renouvelle plus. Puis, tout bêtement, que proposera-t-on de génial la septième ou huitième année qu'on n'aurait pas fait avant ?
Je crois que c'est Pogonophile qui parlait d'une durée idéale de quatre ou cinq ans. Ca me semble raisonnable.
Je ne comprends pas en quoi le fait qu'il n'y ait pas de renouvellement soit problématique. Si tout fonctionne bien, pourquoi changer ? Pourquoi faudrait-il sans cesse faire du nouveau ?
Deux arguments:
- qui déciderait de ceux qui partent ou de ceux qui restent ? parce que l'inverse existe et il n'y aucune raison pour qu'on (professeurs et élèves) subisse pendant des dizaines d'années un mauvais principal.
- le risque du syndrome du petit chef qui dirigerait son collège selon ses méthodes, avec sa petite cour etc...
Je crois que l'idée d'une mutation obligatoire pour nous se défend (bien que les conditions ne soient pas réunies aujourd'hui), cependant la comparaison avec un chef trouve vite ses limites: on n'a pas les mêmes pouvoirs; notre défaillance n'impactera pas tous les élèves et les collègues.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- alanneFidèle du forum
Suivant les disciplines ça serait un peu dure actuellement seuls 2 lycées proposent ma disciplines dans le département (le second est à 1h15 du premier), 8 dans l'académie. Cela serait catastrophique pour le recrutement (enfin pire que maintenant !).
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Wait and see
- blackandwhiteNiveau 1
En tout cas dans mon lycée (professionnel), aucune sélection à l’entrée n’a lieu. Au contraire, la direction « ratisse large » et inscrit n’importe qui, car il faut de l’argent pour faire tourner la « boutique « . Et pas question de perdre un élève (pas de renvoi , même en cas de fait grave). Cela fait plusieurs dizaines d’années que j’enseigne et aucun conseil de discipline n’a jamais eu lieu. Les élèves qui fréquentent l’établissement sont les mêmes que ceux des lycées publics locaux et ils commettent les mêmes méfaits ou incivilités. Néanmoins ceux ci sont davantage « étouffés « ou minimisés, voire pire, impunis sous prétexte d’une « fausse » bienveillance qui a bon dos. Je parle de ce que connais, je ne généralise pas bien sûr. Honnêtement, pour ma part, si le privé offrait de meilleures chances aux élèves par le passé , ce n’est plus le cas. Les conditions se sont terriblement dégradées . J’ai pu le constater, au cours de mes 35 ans passés dans le privé sous contrat.
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