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- InvitéInvité
Dr Raynal a écrit:Zagara a écrit: "compétences élevées en présentabilité"
J'ai beaucoup aimé, lorsque je le pouvais encore, les jeunes femmes présentant des "compétences élevées en présentabilité".
Sinon, la robotisation (inévitable) finira par forcer une diminution du temps de travail. On a beaucoup glosé sur Hamon et son revenu minimum pour tous, mais il était peut être le plus près de la réalité future... Toutefois, le (grand) patronat français a, en majorité, toujours détesté les robots (enfin, les mécaniques)...
On sous-estime (en France) le développement de l'IA et de la robotisation.
Mais nos "élites" ont une culture scientifique et technologique pauvre ou quasi inexistante pour certains.
Or ce sont toujours la science et le développement de nouvelles technologies qui sont fortement créatrices d'emploi.
Il y a belle lurette que la France, et je crois que l'on peut même dire l'Europe, est larguée sur ces sujets.
Autre chose,
Il m'est très facile de comprendre, rein qu'en regardant les collégiens que j'ai en face de moi (attitude face au travail, comportement sociétal) quels seront ceux qui ne seront pas employables.
Pour certains, je ne leur en veux même pas d'être si paresseux. Comment pourrait-il en être autrement avec des parents irresponsables et un système éducatif qui a placé bien haut la bienveillance.
Soyons clair : tu ne peux ne rien foutre durant des années, ou avoir des lacunes énormes et tout de même passer de classe en classe au moins jusque la seconde, si ce n'est plus !
On parle de plein emploi lorsque le taux de chômage passe sous la barre des 5% (il suffit aussi de modifier les règles de calculs de celui-ci pour faire baisser son taux).
Mais soyons honnêtes, avec les jeunes que nous avons désormais dans nos classes, dont certains indécrottables, nous ne ferons jamais tomber ce taux à 0 %.
En outre, on s'attache un peu trop en France à la "courbe" du chômage dont on se félicitera bientôt qu'elle entre dans une période de baisse. Mais on ferait mieux de s'intéresser au développement des emplois précaires... Ceux-ci sont d'ailleurs déjà entrés dans l’Éducation Nationale. Quand l'état donne l'exemple...
- CeladonDemi-dieu
https://www.youtube.com/watch?v=tGgsF0d2Mpk
Pauvre Namias. Toujours là où on l'attend.
Pauvre Namias. Toujours là où on l'attend.
- barègesÉrudit
Je voyais dans le salaire décorrélé du travail une belle idée de gauche un peu romantique les premières fois que j'en ai entendu parler.Franck059 a écrit:Dr Raynal a écrit:Zagara a écrit: "compétences élevées en présentabilité"
J'ai beaucoup aimé, lorsque je le pouvais encore, les jeunes femmes présentant des "compétences élevées en présentabilité".
Sinon, la robotisation (inévitable) finira par forcer une diminution du temps de travail. On a beaucoup glosé sur Hamon et son revenu minimum pour tous, mais il était peut être le plus près de la réalité future... Toutefois, le (grand) patronat français a, en majorité, toujours détesté les robots (enfin, les mécaniques)...
On sous-estime (en France) le développement de l'IA et de la robotisation.
Mais nos "élites" ont une culture scientifique et technologique pauvre ou quasi inexistante pour certains.
Or ce sont toujours la science et le développement de nouvelles technologies qui sont fortement créatrices d'emploi.
Il y a belle lurette que la France, et je crois que l'on peut même dire l'Europe, est larguée sur ces sujets.
Aujourd'hui, j'y vois une idée pragmatique et de bon sens. Une des plus réalistes, oui. On ne va pas continuer à se jeter par millions sur des tâches qu'un robot ferait mieux que nous.
Ce qui est dit ci-dessus sur la robotisation me paraît très juste.
L'alternative serait de refuser la robotisation à outrance, pour des raisons éthiques, écologiques, énergétiques, ou à cause de la fragilité du monde que cela donnerait... Imaginons le bloc opératoire avec une coupure de courant dans une conjoncture de pénurie énergétique. Mais le robot, à court terme et courte vue, coûte moins cher et peut être plus fiable, donc la question ne sera pas posée.
- SulfolobusÉrudit
archeboc a écrit:Bien sûr que si, la situation sociale désastreuse est une conséquence de la faillite du système éducatif.
La source du problème, ce n'est pas que nous avons des inemployables. Notre gros problèmes, c'est que notre élite et notre classe moyenne sont sous-qualifiées. Incapable de soutenir la concurrence mondiale, nos techniciens et nos ingénieurs voient les postes industriels disparaître et partir à l'étranger.
A partir de ce moment-là se déclenche le phénomène d'éviction qui privera les catégories moins diplômé d'un accès à un emploi raréfié.
Je me demande jusqu'à quel point tu ne touches pas quelque chose de vrai. Pour avoir fait une partie de mes études à l'étranger, j'ai souvent été surprise du niveau scientifique de mes camarades étrangers. La formation est très différente (ils sont bien plus spécialisés par exemple qu'un étudiant de GE) mais ce qu'ils ont étudié, ils le connaissent à fond. Simultanément, on leur a inculqué une confiance en eux, une autonomie et une culture du risque qui est absolument hallucinante : en France, dès que tu fais une connerie, tu t'en prends plein la tronche. Conséquence : le mieux est de ne pas essayer des nouveaux trucs : ça diminue drastiquement la probabilité de faire une connerie. Au RU, ce qui est valorisé c'est d'essayer : faire une connerie n'est pas un problème tant que tu es capable de justifier pourquoi tu as essayé. Ça foire : bon c'est dommage mais ça arrive. Ça marche : tant mieux : on a un nouveau truc. Ces deux paramètres favorisent énormément je trouve l'innovation mais aussi le travail d'équipe (puisque personne ne peut exceller partout). Ça favorise aussi une certaine stabilité : parce qu'on ne change pas une équipe qui marche et qu'une équipe qui marche est toujours une équipe où les gens sont attachés les uns aux autres.
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