- angelxxxÉrudit
Je fonctionne comme pas mal : si besoin de chuchoter en groupe, en tp. .. Mais quand je parle, c'est hors de question.
Je suis dans une REP pas facile facile et j'ai pu voir la différence entre cette année et la précédente : je n'y croyais pas car c'est contre ma nature, mais bourriner dès le début fonctionne bien. Alors certes le premier de chaque classe qui fait un faux pas s'en prends plein la figure, mais après au moins, on est plus tranquille. évidemment ce n'est pas magique non plus, mais c'est deja beaucoup mieux que l'année précédente.
Je suis dans une REP pas facile facile et j'ai pu voir la différence entre cette année et la précédente : je n'y croyais pas car c'est contre ma nature, mais bourriner dès le début fonctionne bien. Alors certes le premier de chaque classe qui fait un faux pas s'en prends plein la figure, mais après au moins, on est plus tranquille. évidemment ce n'est pas magique non plus, mais c'est deja beaucoup mieux que l'année précédente.
- GravityNiveau 5
Mon dieu, je suis donc un tyran car j'exige le silence absolu en cours (classe entière) sauf les moment où un élève est interrogé après avoir levé le doigt...
En demi-groupe, lors des activité parf binôme, je tolère uniquement les chuchotages...
Je comprend mieux pourquoi je passe pour un prof "bizarre"...
En demi-groupe, lors des activité parf binôme, je tolère uniquement les chuchotages...
Je comprend mieux pourquoi je passe pour un prof "bizarre"...
- CindyBNiveau 8
Daphné a écrit:Delia a écrit:Les laisser bavarder...En quarante ans de carrière, je n'ai jamais trouvé le truc qui les ferait taire !
A part l'interrogation écrite... mais qui est punie, en fin de compte ? Bibi, qui doit corriger !
Et le problème en cours de LV, on doit en plus les faire parler...mais en anglais ou dans la langue...je vous laisse imaginer Les faire gratter pendant une heure c'est anti pédagogique à souhait mais quand on récupère une meute excitée de 16h à 17h..
C'est exactement ça....Mon ancien inspecteur appelait ça le "brouhaha pédagogique", gare à nous si c'était trop calme ou que les élèves 'grattaient' trop....
- laMissSage
Gravity a écrit:Mon dieu, je suis donc un tyran car j'exige le silence absolu en cours (classe entière) sauf les moment où un élève est interrogé après avoir levé le doigt...
En demi-groupe, lors des activité parf binôme, je tolère uniquement les chuchotages...
Je comprend mieux pourquoi je passe pour un prof "bizarre"...
Idem. Mais je me fous de passer pour une "bizarre" (pas sûre que ce soit le cas, du moins pas pour cette raison-là )
Le calme, c'est bien aussi. Pour nous et pour eux.
Le bruit est quand même un problème de santé publique...Compte tenu des décibels qu'ils se prennent dans la cour, un peu de calme en classe c'est pas du luxe. Après évidemment, selon la classe, on arrive plus ou moins à obtenir le calme.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- RagnetrudeExpert spécialisé
Ce qui me gonfle par dessus tout c'est les bavardages...des profs dans les réunions. Au moins les élèves on peut leur dire de se taire sans passer pour quelqu'un d'affreusement désagréable.
- Philomène87Grand sage
J'ai horreur des bavardages, mais, hélas, je n'arrive pas toujours à les maîtriser. Surtout dans une classe de 5e, bien sympathique mais tellement agitée...
- Lord StevenExpert
Je ne tolère pas la moindre tentative de communication entre élèves, même le vendredi de 16h à 17h avec une classe de secondes à 30, donc non vous n'êtes pas trop rigide, c'est une question de survie psychologique.
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- GravityNiveau 5
Ok, certains me rassurent, j'ai failli me remettre en question...
Donc, je ne changerai pas et je resterai exigeant concernant cette volonté d'interdire le bavardage en classe...Bien sûr les échanges en chuchotant (uniquement) seront autorisés dans le cadre d'un travail au sein d'un binôme...
Voici aussi 2 autres règles qui sont primordiales pour moi pour ma survie psychologique et psychiatrique :
1) Lever le doigt avant de répondre à une question posée par le professeur.
2) Poser des questions uniquement lors de laps de temps clairement définis par le professeur demandant alors aux élèves : "Avez-vous des questions ?"
Bien sûr, le reste du temps, idéalement, les élèves doivent essayer de s'impliquer dans la séquence qui permet la construction des connaissances et des compétences liées au programme...
Je suis frustré lorsque je n'ai pas réussi à impliquer les élèves dans une partie d'activité, obligeant alors à leur faire écrire magistralement une partie du cours...
Je suis conscient que l'ensemble des ingrédients de la recette précédente ne sont pas simples à obtenir, mais il s'agit "d'une lutte" à mener et surtout d'un conditionnement mental...
Donc, je ne changerai pas et je resterai exigeant concernant cette volonté d'interdire le bavardage en classe...Bien sûr les échanges en chuchotant (uniquement) seront autorisés dans le cadre d'un travail au sein d'un binôme...
Voici aussi 2 autres règles qui sont primordiales pour moi pour ma survie psychologique et psychiatrique :
1) Lever le doigt avant de répondre à une question posée par le professeur.
2) Poser des questions uniquement lors de laps de temps clairement définis par le professeur demandant alors aux élèves : "Avez-vous des questions ?"
Bien sûr, le reste du temps, idéalement, les élèves doivent essayer de s'impliquer dans la séquence qui permet la construction des connaissances et des compétences liées au programme...
Je suis frustré lorsque je n'ai pas réussi à impliquer les élèves dans une partie d'activité, obligeant alors à leur faire écrire magistralement une partie du cours...
Je suis conscient que l'ensemble des ingrédients de la recette précédente ne sont pas simples à obtenir, mais il s'agit "d'une lutte" à mener et surtout d'un conditionnement mental...
- ylmExpert spécialisé
Que veut dire bavarder?
Dans mon cours une bonne moitié du temps les élèves ont le droit de parler, c'est quand ils sont à faire des exercices, où ils ont le droit, et je les encourage à le faire, d'échanger avec leurs voisins. Tant que le volume sonore ne monte pas je ne vois pas où est le problème. D'après les études les échanges entre élèves sont l'un des premiers facteurs de réussite, ça me parait impensable de les interdire.
Mes tables sont par 3 et j'ai constaté qu'ainsi les élèves faibles restaient beaucoup plus rarement bloqués ou à rien faire, ils sont plus motivés à demander de l'aide, que d'autres leur apportent volontiers. C'est bénéfique pour tous, les moins bons reçoivent d'avantage d'aide que si j'étais le seul à le faire, les moyens ça les forcent à expliciter ce qu'ils ont compris et ça les fait aussi progresser quand ils aident et ils reçoivent de leur côté une aide des meilleurs, il n'y a que pour ces derniers que ça ne doit pas changer grand chose.
Alors évidemment ceux qui sont à l'opposé de la classe par rapport à moi je ne peux pas entendre s'ils parlent maths ou autre chose, mais ça demeure marginal. Là oui je tolère les bavardages, je ne peux pas les empêcher.
Ils ont même le droit de se lever pour s'entraider sans demander d'autorisation, ça ne pose aucun problème non plus.
Quand je parle, qu'on copie du cours ou qu'on corrige un exercice au tableau là par contre ça doit être silence absolu.
Dans mon cours une bonne moitié du temps les élèves ont le droit de parler, c'est quand ils sont à faire des exercices, où ils ont le droit, et je les encourage à le faire, d'échanger avec leurs voisins. Tant que le volume sonore ne monte pas je ne vois pas où est le problème. D'après les études les échanges entre élèves sont l'un des premiers facteurs de réussite, ça me parait impensable de les interdire.
Mes tables sont par 3 et j'ai constaté qu'ainsi les élèves faibles restaient beaucoup plus rarement bloqués ou à rien faire, ils sont plus motivés à demander de l'aide, que d'autres leur apportent volontiers. C'est bénéfique pour tous, les moins bons reçoivent d'avantage d'aide que si j'étais le seul à le faire, les moyens ça les forcent à expliciter ce qu'ils ont compris et ça les fait aussi progresser quand ils aident et ils reçoivent de leur côté une aide des meilleurs, il n'y a que pour ces derniers que ça ne doit pas changer grand chose.
Alors évidemment ceux qui sont à l'opposé de la classe par rapport à moi je ne peux pas entendre s'ils parlent maths ou autre chose, mais ça demeure marginal. Là oui je tolère les bavardages, je ne peux pas les empêcher.
Ils ont même le droit de se lever pour s'entraider sans demander d'autorisation, ça ne pose aucun problème non plus.
Quand je parle, qu'on copie du cours ou qu'on corrige un exercice au tableau là par contre ça doit être silence absolu.
_________________
The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- ElyasEsprit sacré
ylm a écrit:Que veut dire bavarder?
Dans mon cours une bonne moitié du temps les élèves ont le droit de parler, c'est quand ils sont à faire des exercices, où ils ont le droit, et je les encourage à le faire, d'échanger avec leurs voisins. Tant que le volume sonore ne monte pas je ne vois pas où est le problème. D'après les études les échanges entre élèves sont l'un des premiers facteurs de réussite, ça me parait impensable de les interdire.
Mes tables sont par 3 et j'ai constaté qu'ainsi les élèves faibles restaient beaucoup plus rarement bloqués ou à rien faire, ils sont plus motivés à demander de l'aide, que d'autres leur apportent volontiers. C'est bénéfique pour tous, les moins bons reçoivent d'avantage d'aide que si j'étais le seul à le faire, les moyens ça les forcent à expliciter ce qu'ils ont compris et ça les fait aussi progresser quand ils aident et ils reçoivent de leur côté une aide des meilleurs, il n'y a que pour ces derniers que ça ne doit pas changer grand chose.
Alors évidemment ceux qui sont à l'opposé de la classe par rapport à moi je ne peux pas entendre s'ils parlent maths ou autre chose, mais ça demeure marginal. Là oui je tolère les bavardages, je ne peux pas les empêcher.
Ils ont même le droit de se lever pour s'entraider sans demander d'autorisation, ça ne pose aucun problème non plus.
Quand je parle, qu'on copie du cours ou qu'on corrige un exercice au tableau là par contre ça doit être silence absolu.
Même longueur d'onde chez moi en HG.
- HélipsProphète
Oh là là, je ne partage pas ton avis ! Pour les meilleurs aussi, expliquer aux autres oblige à être précis, plus rigoureux dans la réflexion, et a pour conséquence qu'ils connaissent parfaitement leur cours en quittant la salle. Et en plus, ils ne s'ennuient pas à attendre que tout le monde ait enfin compris qu'on a juste diviser par 2.ylm a écrit:[..] C'est bénéfique pour tous, les moins bons reçoivent d'avantage d'aide que si j'étais le seul à le faire, les moyens ça les forcent à expliciter ce qu'ils ont compris et ça les fait aussi progresser quand ils aident et ils reçoivent de leur côté une aide des meilleurs, il n'y a que pour ces derniers que ça ne doit pas changer grand chose.[..]
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- VerduretteModérateur
Le bavardage, c'est parler d'autre chose que de la classe. Les échanges à propos du travail exécuté ne sont pas du bavardage. Donc "no bavardage" n'équivaut pas forcément à "silence absolu".
Personnellement je suis adepte du "parler pour travailler" (j'ai des CE2/CM1), qui consiste à subvocaliser pour copier , calculer, faire une dictée etc ... ce qui est assez curieux, c'est que ces paroles là, je n'arrive pas à les obtenir, alors qu'ils jacassent à perte de temps sur les sujets les plus divers. Ce que, rigide ou pas, je ne supporte pas, car ça fait du bruit, c'est fatigant, ça déconcentre, et en double niveau, c'est juste inacceptable. (Evidemment, travailler en s'aidant, à voix basse, ils en ont le droit).
Personnellement je suis adepte du "parler pour travailler" (j'ai des CE2/CM1), qui consiste à subvocaliser pour copier , calculer, faire une dictée etc ... ce qui est assez curieux, c'est que ces paroles là, je n'arrive pas à les obtenir, alors qu'ils jacassent à perte de temps sur les sujets les plus divers. Ce que, rigide ou pas, je ne supporte pas, car ça fait du bruit, c'est fatigant, ça déconcentre, et en double niveau, c'est juste inacceptable. (Evidemment, travailler en s'aidant, à voix basse, ils en ont le droit).
- Guermantes729Neoprof expérimenté
ylm a écrit:Que veut dire bavarder?
Dans mon cours une bonne moitié du temps les élèves ont le droit de parler, c'est quand ils sont à faire des exercices, où ils ont le droit, et je les encourage à le faire, d'échanger avec leurs voisins. Tant que le volume sonore ne monte pas je ne vois pas où est le problème. D'après les études les échanges entre élèves sont l'un des premiers facteurs de réussite, ça me parait impensable de les interdire.
Mes tables sont par 3 et j'ai constaté qu'ainsi les élèves faibles restaient beaucoup plus rarement bloqués ou à rien faire, ils sont plus motivés à demander de l'aide, que d'autres leur apportent volontiers. C'est bénéfique pour tous, les moins bons reçoivent d'avantage d'aide que si j'étais le seul à le faire, les moyens ça les forcent à expliciter ce qu'ils ont compris et ça les fait aussi progresser quand ils aident et ils reçoivent de leur côté une aide des meilleurs, il n'y a que pour ces derniers que ça ne doit pas changer grand chose.
Alors évidemment ceux qui sont à l'opposé de la classe par rapport à moi je ne peux pas entendre s'ils parlent maths ou autre chose, mais ça demeure marginal. Là oui je tolère les bavardages, je ne peux pas les empêcher.
Ils ont même le droit de se lever pour s'entraider sans demander d'autorisation, ça ne pose aucun problème non plus.
Quand je parle, qu'on copie du cours ou qu'on corrige un exercice au tableau là par contre ça doit être silence absolu.
Idem
- faerNiveau 6
ylm a écrit:Que veut dire bavarder?
Dans mon cours une bonne moitié du temps les élèves ont le droit de parler, c'est quand ils sont à faire des exercices, où ils ont le droit, et je les encourage à le faire, d'échanger avec leurs voisins. Tant que le volume sonore ne monte pas je ne vois pas où est le problème. D'après les études les échanges entre élèves sont l'un des premiers facteurs de réussite, ça me parait impensable de les interdire.
Mes tables sont par 3 et j'ai constaté qu'ainsi les élèves faibles restaient beaucoup plus rarement bloqués ou à rien faire, ils sont plus motivés à demander de l'aide, que d'autres leur apportent volontiers. C'est bénéfique pour tous, les moins bons reçoivent d'avantage d'aide que si j'étais le seul à le faire, les moyens ça les forcent à expliciter ce qu'ils ont compris et ça les fait aussi progresser quand ils aident et ils reçoivent de leur côté une aide des meilleurs, il n'y a que pour ces derniers que ça ne doit pas changer grand chose.
Alors évidemment ceux qui sont à l'opposé de la classe par rapport à moi je ne peux pas entendre s'ils parlent maths ou autre chose, mais ça demeure marginal. Là oui je tolère les bavardages, je ne peux pas les empêcher.
Ils ont même le droit de se lever pour s'entraider sans demander d'autorisation, ça ne pose aucun problème non plus.
Quand je parle, qu'on copie du cours ou qu'on corrige un exercice au tableau là par contre ça doit être silence absolu.
Ça paraît idéal comme fonctionnement, mais personnellement je ne pense pas pouvoir mettre ça en place directement dans mon établissement, à part avec quelques rares classes, et encore parfois on a des surprises... Pour les autres, il y a de tels problèmes de concentration et de dispersion chez de nombreux élèves que ça partirait rapidement dans tous les sens. Pas sûr d'ailleurs qu'ils seraient capables de distinguer les différents "temps", sauf à batailler dur et longtemps. Cela dit, je me dis que, peut-être, en l'intégrant progressivement pendant l'année, une fois le cadre bien posé, avec par exemple la possibilité pour ceux qui ont fini une activité d'aller aider des camarades dans un cadre très précis et défini, ça pourrait peut-être le faire. En attendant, ils apprennent déjà à se calmer et à se concentrer.
Petite anecdote cependant, il m'est arrivé de tomber sur une classe dans laquelle un groupe d'élèves très travailleurs ne supportait absolument pas le moindre bruit, y compris pendant les activités. Je n'ai pas lutté
- livieFidèle du forum
D'accord avec toi. Cela m'épuise car l'énergie pour redresser la situation est énorme. J'ai des sixièmes à 29 qui arrivent toujours d'un cours de maths bruyant, je n'en peux plus. Ils ne comprennent pas l'écart entre les deux cours et je mets bien 15 minutes à les récupérer.
Au secours. Je trouve que c'est de plus en plus fréquent ce genre de situation.
Au secours. Je trouve que c'est de plus en plus fréquent ce genre de situation.
- ElyasEsprit sacré
faer a écrit:ylm a écrit:Que veut dire bavarder?
Dans mon cours une bonne moitié du temps les élèves ont le droit de parler, c'est quand ils sont à faire des exercices, où ils ont le droit, et je les encourage à le faire, d'échanger avec leurs voisins. Tant que le volume sonore ne monte pas je ne vois pas où est le problème. D'après les études les échanges entre élèves sont l'un des premiers facteurs de réussite, ça me parait impensable de les interdire.
Mes tables sont par 3 et j'ai constaté qu'ainsi les élèves faibles restaient beaucoup plus rarement bloqués ou à rien faire, ils sont plus motivés à demander de l'aide, que d'autres leur apportent volontiers. C'est bénéfique pour tous, les moins bons reçoivent d'avantage d'aide que si j'étais le seul à le faire, les moyens ça les forcent à expliciter ce qu'ils ont compris et ça les fait aussi progresser quand ils aident et ils reçoivent de leur côté une aide des meilleurs, il n'y a que pour ces derniers que ça ne doit pas changer grand chose.
Alors évidemment ceux qui sont à l'opposé de la classe par rapport à moi je ne peux pas entendre s'ils parlent maths ou autre chose, mais ça demeure marginal. Là oui je tolère les bavardages, je ne peux pas les empêcher.
Ils ont même le droit de se lever pour s'entraider sans demander d'autorisation, ça ne pose aucun problème non plus.
Quand je parle, qu'on copie du cours ou qu'on corrige un exercice au tableau là par contre ça doit être silence absolu.
Ça paraît idéal comme fonctionnement, mais personnellement je ne pense pas pouvoir mettre ça en place directement dans mon établissement, à part avec quelques rares classes, et encore parfois on a des surprises... Pour les autres, il y a de tels problèmes de concentration et de dispersion chez de nombreux élèves que ça partirait rapidement dans tous les sens. Pas sûr d'ailleurs qu'ils seraient capables de distinguer les différents "temps", sauf à batailler dur et longtemps. Cela dit, je me dis que, peut-être, en l'intégrant progressivement pendant l'année, une fois le cadre bien posé, avec par exemple la possibilité pour ceux qui ont fini une activité d'aller aider des camarades dans un cadre très précis et défini, ça pourrait peut-être le faire. En attendant, ils apprennent déjà à se calmer et à se concentrer.
Petite anecdote cependant, il m'est arrivé de tomber sur une classe dans laquelle un groupe d'élèves très travailleurs ne supportait absolument pas le moindre bruit, y compris pendant les activités. Je n'ai pas lutté
La concentration, ça se travaille. Si on n'apprend pas aux élèves à se concentrer et à savoir travailler intelligemment, ils ne le feront pas pour beaucoup d'entre eux. Au début, c'est pénible mais les gains obtenus font gagner facilement 6 mois à 1 an et demi d'apprentissage supplémentaire aux élèves.
- ylmExpert spécialisé
Je n'y arrive pas toujours (voire de temps en temps, ça m'est arrivé avec une classe de 3ème l'année dernière, une classe de fous, pour rester poli, pas du tout). Avec certaines classes ça n'est pas simple et il faut parfois dire stop et travail en silence. Mais s'ils ne sont pas trop idiots ils comprennent vite où est leur intérêt.faer a écrit:Ça paraît idéal comme fonctionnement, mais personnellement je ne pense pas pouvoir mettre ça en place directement dans mon établissement
- mafalda16Modérateur
Ce qui me pose problème en fait c'est d'apprendre à des lycéens à chuchoter. Hier j'ai fait faire un travail de groupe à mes Tles STMG, ils ont objectivement vraiment bien bossé, j'ai eu très peu de bavardages (entendus comme "blablabla qui n'a rien à voir avec le cours) à recadrer, mais une classe de 35 STMG au boulot ça fait du bruit. Et j'ai eu beau leur demander de baisser le volume, de chuchoter... rien à faire ! Je viens de corriger ce qu'ils ont produit pendant ce travail de groupe, je ne regrette pas. S'ils l'avaient fait individuellement je suis quasiment certaine que ça aurait été moins bon. Mais moi je ressors de ce genre de cours épuisée à minima et le plus souvent avec une migraine.
L'an dernier avec les 2des je mettais un fond musical (du flamenco ) et je leur disais que je ne voulais pas que leurs échanges soient plus fort que le fond musical, ça fonctionnait un peu. Mais ce n'était pas miraculeux non plus.
Si vous avez des astuces pour les obliger à chuchoter, je prends !
L'an dernier avec les 2des je mettais un fond musical (du flamenco ) et je leur disais que je ne voulais pas que leurs échanges soient plus fort que le fond musical, ça fonctionnait un peu. Mais ce n'était pas miraculeux non plus.
Si vous avez des astuces pour les obliger à chuchoter, je prends !
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- faerNiveau 6
Elyas a écrit:faer a écrit:ylm a écrit:Que veut dire bavarder?
Dans mon cours une bonne moitié du temps les élèves ont le droit de parler, c'est quand ils sont à faire des exercices, où ils ont le droit, et je les encourage à le faire, d'échanger avec leurs voisins. Tant que le volume sonore ne monte pas je ne vois pas où est le problème. D'après les études les échanges entre élèves sont l'un des premiers facteurs de réussite, ça me parait impensable de les interdire.
Mes tables sont par 3 et j'ai constaté qu'ainsi les élèves faibles restaient beaucoup plus rarement bloqués ou à rien faire, ils sont plus motivés à demander de l'aide, que d'autres leur apportent volontiers. C'est bénéfique pour tous, les moins bons reçoivent d'avantage d'aide que si j'étais le seul à le faire, les moyens ça les forcent à expliciter ce qu'ils ont compris et ça les fait aussi progresser quand ils aident et ils reçoivent de leur côté une aide des meilleurs, il n'y a que pour ces derniers que ça ne doit pas changer grand chose.
Alors évidemment ceux qui sont à l'opposé de la classe par rapport à moi je ne peux pas entendre s'ils parlent maths ou autre chose, mais ça demeure marginal. Là oui je tolère les bavardages, je ne peux pas les empêcher.
Ils ont même le droit de se lever pour s'entraider sans demander d'autorisation, ça ne pose aucun problème non plus.
Quand je parle, qu'on copie du cours ou qu'on corrige un exercice au tableau là par contre ça doit être silence absolu.
Ça paraît idéal comme fonctionnement, mais personnellement je ne pense pas pouvoir mettre ça en place directement dans mon établissement, à part avec quelques rares classes, et encore parfois on a des surprises... Pour les autres, il y a de tels problèmes de concentration et de dispersion chez de nombreux élèves que ça partirait rapidement dans tous les sens. Pas sûr d'ailleurs qu'ils seraient capables de distinguer les différents "temps", sauf à batailler dur et longtemps. Cela dit, je me dis que, peut-être, en l'intégrant progressivement pendant l'année, une fois le cadre bien posé, avec par exemple la possibilité pour ceux qui ont fini une activité d'aller aider des camarades dans un cadre très précis et défini, ça pourrait peut-être le faire. En attendant, ils apprennent déjà à se calmer et à se concentrer.
Petite anecdote cependant, il m'est arrivé de tomber sur une classe dans laquelle un groupe d'élèves très travailleurs ne supportait absolument pas le moindre bruit, y compris pendant les activités. Je n'ai pas lutté
La concentration, ça se travaille. Si on n'apprend pas aux élèves à se concentrer et à savoir travailler intelligemment, ils ne le feront pas pour beaucoup d'entre eux. Au début, c'est pénible mais les gains obtenus font gagner facilement 6 mois à 1 an et demi d'apprentissage supplémentaire aux élèves.
Je sais bien. Je ne vois simplement pas comment le faire en donnant directement autant de liberté que Ylm. Du moins avec mes élèves actuels, parce qu'en lycée pendant mon année de stage, ça ne posait aucun problème en effet, et c'était plutôt efficace, à quelques exceptions près.
D'ailleurs, si tu as des conseils pour travailler la concentration avec des collégiens, je suis preneur.
- pseudo-intelloSage
Idem.
Le chuchotement a disparu dans mon collège, à se demander s'ils savent encore chuchoter, après des années à parler (pas fort, mais parler) sans vergogne...
Le chuchotement a disparu dans mon collège, à se demander s'ils savent encore chuchoter, après des années à parler (pas fort, mais parler) sans vergogne...
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- Panta RheiExpert
Quand je suis en train de chercher un document sur une clef USB ou un autre truc (suis très bordélique!), je leur dis "OK, break jusqu'à je dise on repart". Ils aiment bien. Certaines classes ont cours non-stop et puis les élèves sont humains. Ils ont aussi besoin de se détendre un peu. (bon après, cette année, j'ai des classes de rêve! Les autres années, il y a toujours un ou 3 cas lourd avec quelques suiveurs pas méchants).
Et puis de toutes façons, c'est plus fort que moi, au moment où j'ai un silence total, je ne peux pas m'empêcher de faire un blagounette débile. J'aime bien me sentir à l'aise avec mes élèves. Je dis toujours, on peut travailler dans la bonne humeur mais l'on doit travailler avant tout.
Et puis de toutes façons, c'est plus fort que moi, au moment où j'ai un silence total, je ne peux pas m'empêcher de faire un blagounette débile. J'aime bien me sentir à l'aise avec mes élèves. Je dis toujours, on peut travailler dans la bonne humeur mais l'on doit travailler avant tout.
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- keroGrand sage
je leur dis "OK, break jusqu'à je dise on repart". Ils aiment bien. Certaines classes ont cours non-stop et puis les élèves sont humains. Ils ont aussi besoin de se détendre un peu.
Ça m'arrive aussi de laisser s'installer de (brefs) moments de détente - genre en milieu d'heure, lorsqu'on a bien bossé. Et parfois, comme toi, je ne peux m'empêcher de sortir une grosse connerie, et ça part en sucette un petit moment. C'est cool, ça met une bonne ambiance.
Mais pour l'essentiel, mon cours se fait dans le silence. Ce n'est pas si difficile que ça à obtenir, il faut simplement être très carré au niveau de la gestion de classe et - entre autres - ne pas hésiter à sanctionner (rapidement).
Par contre, j'aimerais aussi installer des moments de travail entre élèves comme Elyas ou ylm. Ça reste un chantier à venir.
- XIIINeoprof expérimenté
Le bruit en classe...C'est aussi une question d'effectif. Ne pas oublié que la France a le taux d'encadrement le plus bas d'Europe...On est encore en train de se diviser sur un sujet qui devrait au contraire nous rassembler. Il est tellement plus facile de taper sur le collègue lambda que sur un système qui broie insidieusement...
Ce lien est d'ailleurs tout à fait intéressant.
https://www.neoprofs.org/t113819p25-c-est-moi-qui-suis-trop-rigide-ou-alors-de-plus-en-plus-de-collegues-tolerent-les-bavardages-en-classe#4216052
Ce lien est d'ailleurs tout à fait intéressant.
https://www.neoprofs.org/t113819p25-c-est-moi-qui-suis-trop-rigide-ou-alors-de-plus-en-plus-de-collegues-tolerent-les-bavardages-en-classe#4216052
- XIIINeoprof expérimenté
Mauvaise manip...Voici le lien:
http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/eps/spip.php?article934
http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/eps/spip.php?article934
Pour l’OCDE, la discipline reste la force principale des écoles Il y a bien un lien entre performance scolaire et ordre dans la classe. C’est ce que rappelle l’OCDE qui ressort, pour l’occasion, une étude de 2009. Elle établit un lien très fort entre les résultats et le calme en classe. Mieux elle montre qu’agir sur l’ordre en classe peut fortement atténuer les inégalités de performance scolaire liées aux inégalités sociales. Enfin, sans le vouloir, elle souligne une particularité du système éducatif français : être un de ceux où les élèves sont les plus gênés par le bruit en classe. a écrit:
- Isis39Enchanteur
kero a écrit:je leur dis "OK, break jusqu'à je dise on repart". Ils aiment bien. Certaines classes ont cours non-stop et puis les élèves sont humains. Ils ont aussi besoin de se détendre un peu.
Ça m'arrive aussi de laisser s'installer de (brefs) moments de détente - genre en milieu d'heure, lorsqu'on a bien bossé. Et parfois, comme toi, je ne peux m'empêcher de sortir une grosse connerie, et ça part en sucette un petit moment. C'est cool, ça met une bonne ambiance.
Mais pour l'essentiel, mon cours se fait dans le silence. Ce n'est pas si difficile que ça à obtenir, il faut simplement être très carré au niveau de la gestion de classe et - entre autres - ne pas hésiter à sanctionner (rapidement).
Par contre, j'aimerais aussi installer des moments de travail entre élèves comme Elyas ou ylm. Ça reste un chantier à venir.
C'est à peu près pareil pour moi.
- fabienne7564Niveau 9
J'alterne des moments de silence respectueux où le travail d'analyse du texte passe par un échange discipliné (lever le doigt, etc...) entre les élèves et moi et des phases de chuchotement pour le travail d'analyse en binôme où un élève plus à l'aise tutore un plus faible : chacun y trouve son compte.
J'arrive à obtenir le silence car je ne le demande pas toute l'heure et intègre un travail à deux dans le cours. Les élève savent qu'ils pourront relâcher la pression à un moment ou à un autre
Quand les élèves travaillent seuls, le silence doit être total. Je trouve très important de leur apprendre à faire silence pour mieux réfléchir. Souvent, le silence les effraie car il les met face à eux mêmes et leur difficulté à organiser leur pensée, voire même à penser tout court. Dans leur vie quotidienne, ils sont entourés de bruit. Beaucoup d'entre eux ont, par exemple, des écouteurs dans les oreilles toute la journée. L'école est là aussi pour leur apprendre le plaisir du silence dans un monde saturé de pollution sonore.
J'arrive à obtenir le silence car je ne le demande pas toute l'heure et intègre un travail à deux dans le cours. Les élève savent qu'ils pourront relâcher la pression à un moment ou à un autre
Quand les élèves travaillent seuls, le silence doit être total. Je trouve très important de leur apprendre à faire silence pour mieux réfléchir. Souvent, le silence les effraie car il les met face à eux mêmes et leur difficulté à organiser leur pensée, voire même à penser tout court. Dans leur vie quotidienne, ils sont entourés de bruit. Beaucoup d'entre eux ont, par exemple, des écouteurs dans les oreilles toute la journée. L'école est là aussi pour leur apprendre le plaisir du silence dans un monde saturé de pollution sonore.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum