Ce que le numérique change à ma façon d’évaluer les élèves

Le Monde a écrit:
Jean-Pierre Costille est professeur d’histoire et géographie au lycée Jules-Haag, à Besançon. Il utilise depuis plusieurs années les outils numériques en classe, comme expliqué dans cet article. Il raconte ici, concrètement, comment ils lui permettent de mesurer régulièrement les progrès ou difficultés de ses élèves.

Alors qu’une nouvelle année scolaire commence et que mes élèves de seconde sont en train de réviser – du moins, je l’espère ! –, le chapitre de géographie « Du développement au développement durable », je me suis demandé ce que le numérique avait changé depuis cinq ans à ma façon d’évaluer. Trop souvent l’évaluation n’a lieu qu’à la fin du chapitre, et toute erreur est définitive. Or, le numérique peut changer cela en partant d’abord du principe qu’évaluer, ce n’est pas forcément noter.

l'article.

C'est pas inintéressant globalement (certains points me paraissent tout de même un peu démago, mais bon), je veux bien m'y mettre le jour où on double mon salaire (vu la somme de boulot).

Je note, cependant, qu'au vu de l'extrait de devoir final, vu l'unique faute de grammaire et la syntaxe tout à faire correcte, le collègue a un public qui n'est pas le mien.

Je dois dire que je me méfie toujours des généralisations, de toutes natures (étendre à toutes les disciplines un système qui ne fonctionnera pas forcément dans toutes les disciplines, étendre à tout type de public un fonctionnement qui roule pour une classe, quand on sait que même au sein d'un bahut, parfois, d'une classe à l'autre, on ne pratique pas la même pédagogie). Et puis bon, ne peut-on pas penser que le temps d'exposition à l'écran des élèves étant ce qu'il est, si l'école peut les en sortir un peu, ce n'est pas plus mal ?