- DeliaEsprit éclairé
Hélas non, on les faisait à la main, en se disputant les Kalamazoo que certains emportaient chez eux pour plus de sûreté.
On calculait aussi les moyennes à la main...
Bravo les ordinateurs !
- CathEnchanteur
lectiole a écrit:Au début des années 90, j'étais dans le même collège privé jésuite qu'Emmanuel Macron et dans la même classe de 4e.
Ça n'avait rien à voir avec les établissements où j'ai enseigné par la suite.
Les cours finissaient à 16h30 le vendredi, sauf pour les élèves en retenue jusqu'à 17h30 ou 18h30.
Comme l'établissement disposait d'un internat, il y avait aussi des retenues de 8 h à midi le samedi matin (j'y ai eu droit une fois, 4 h à recopier le règlement intérieur, parce qu'un élève de ma classe avait lancé une craie par la fenêtre, que ça aurait pu blesser un élève, et que personne ne s'étant dénoncé, le CPE a mis en retenue toute la classe...), mais aussi de 24 h (un élève avait été mis en retenue 24 h pour un pet en classe, d'où un mot de ses parents pour qu'il la fasse en plusieurs fois sans dormir à l'internat, mais ça avait été refusé : 24 h avec pyjama) et de 48 h.
Je n'ai jamais connu les retenues de 24 h et de 48 h, mais j'étais souvent en retenue le vendredi soir. Il faut dire que la plupart des filles portaient un diadème et des vêtements Jacadi, surtout dans ma classe de 3e, d'après mes souvenirs.
Bah au final, j'aime plus les collèges où j'enseigne.
Heu, tu es sûre ? Pas un serre-tête plutôt ?
Ou alors, ton école, c'était celle de Princesse Sarah et du petit lord Fauntleroy ?
- CathEnchanteur
Sinon, au début des années 90, je faisais de la littérature et des dissertations en bac pro.
Et mes élèves de 4è Techno m'avaient suppliée de leur faire faire du latin après m'avoir entendu dire une expression latine et en avaient appris plusieurs qu'ils utilisaient avec délectation (et pourtant ils étaient disons agités).
Et mes élèves de 4è Techno m'avaient suppliée de leur faire faire du latin après m'avoir entendu dire une expression latine et en avaient appris plusieurs qu'ils utilisaient avec délectation (et pourtant ils étaient disons agités).
- lectioleHabitué du forum
Cath a écrit:lectiole a écrit:Au début des années 90, j'étais dans le même collège privé jésuite qu'Emmanuel Macron et dans la même classe de 4e.
Ça n'avait rien à voir avec les établissements où j'ai enseigné par la suite.
Les cours finissaient à 16h30 le vendredi, sauf pour les élèves en retenue jusqu'à 17h30 ou 18h30.
Comme l'établissement disposait d'un internat, il y avait aussi des retenues de 8 h à midi le samedi matin (j'y ai eu droit une fois, 4 h à recopier le règlement intérieur, parce qu'un élève de ma classe avait lancé une craie par la fenêtre, que ça aurait pu blesser un élève, et que personne ne s'étant dénoncé, le CPE a mis en retenue toute la classe...), mais aussi de 24 h (un élève avait été mis en retenue 24 h pour un pet en classe, d'où un mot de ses parents pour qu'il la fasse en plusieurs fois sans dormir à l'internat, mais ça avait été refusé : 24 h avec pyjama) et de 48 h.
Je n'ai jamais connu les retenues de 24 h et de 48 h, mais j'étais souvent en retenue le vendredi soir. Il faut dire que la plupart des filles portaient un diadème et des vêtements Jacadi, surtout dans ma classe de 3e, d'après mes souvenirs.
Bah au final, j'aime plus les collèges où j'enseigne.
Heu, tu es sûre ? Pas un serre-tête plutôt ?
Ou alors, ton école, c'était celle de Princesse Sarah et du petit lord Fauntleroy ?
J'ai employé le mot "diadème" à la place de "serre-tête" comme tu as employé "école" à la place de "collège".
- CathEnchanteur
Ah oui ? Tu savais déjà que j'allais intervenir ?
Mais à par ça, ta comparaison me parait peu valide. Inutile de te froisser pour si peu.
Mais à par ça, ta comparaison me parait peu valide. Inutile de te froisser pour si peu.
- lectioleHabitué du forum
Je ne me froisse pas. Mes parents étaient ouvriers, donc ma mère employait le terme "diadème". Je viens d'aller vérifier : ce n'est pas la même chose qu'un serre-tête, mais j'ai toujours employé indifféremment les deux termes.
C'est comme le "tout qu'est-ce qu'il..." ou "tout qu'est-ce qui" que j'ai eu du mal à gommer parce qu'il y a le langage qu'on apprend chez soi et celui qui vient des études, ou des livres.
Sinon, il y a la même différence entre un diadème et un serre-tête qu'entre une école et un collège. Tu me reproches une confusion tout en faisant une confusion.
Mais je ne me suis pas froissée. Je le souligne, simplement.
C'est comme le "tout qu'est-ce qu'il..." ou "tout qu'est-ce qui" que j'ai eu du mal à gommer parce qu'il y a le langage qu'on apprend chez soi et celui qui vient des études, ou des livres.
Sinon, il y a la même différence entre un diadème et un serre-tête qu'entre une école et un collège. Tu me reproches une confusion tout en faisant une confusion.
Mais je ne me suis pas froissée. Je le souligne, simplement.
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Vivre dans l'instant me semble une mort constante.
- lectioleHabitué du forum
Quand je tape sur "Google images", la différence est bien visible entre le serre-tête et le diadème, mais quand je consulte le TLF, ce n'est pas si simple :
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=1186541775;
https://www.feter-recevoir.com/diademe-minnie.html?utm_medium=cpc&utm_campaign=Shopping-flux&utm_term=Home&utm_source=LeGuide+%28via+Shopping+Flux%29
Mais c'est le sens par extension.
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=1186541775;
DIADÈME. n. m. Sorte de bandeau qui était la marque de la royauté chez les anciens et dont les rois et les reines se ceignaient le front. Porter un diadème. Ceindre sa tête, son front d'un diadème. Orné d'un diadème.
Il se dit souvent, en parlant de la Royauté même, dans certaines phrases figurées du style élevé ou poétique. L'éclat du diadème. Ceindre le diadème, Devenir roi ou reine.
Par extension, il se dit d'une Parure féminine qui se place sur la tête et qui a la forme du bandeau royal.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935
En savoir plus: http://www.synonymeur.com/synonyme/diademe/#ixzz4tEa6Xz74
https://www.feter-recevoir.com/diademe-minnie.html?utm_medium=cpc&utm_campaign=Shopping-flux&utm_term=Home&utm_source=LeGuide+%28via+Shopping+Flux%29
Mais c'est le sens par extension.
- AphrodissiaMonarque
J'ai commencé en 98 et c'était le même système. J'avais une 2de en latin et une TL en lettres: à l'époque, il y avait 4 œuvres au programme pour 2 heures de cours.palomita a écrit:J'ai démarré comme stagiaire en 96 , à l'époque où on avait 6 heures de cours à donner , l'IUFM toutes les semaines , le mémoire professionnel ,et au 2ème trimestre, le stage en collège en parallèle si on était affecté au lycée ( l'inverse si on était au collège ) . Je me souviens d'une année épuisante , où il fallait apprendre à vitesse grand V , tout en étant sur plusieurs fronts à la fois . La situation des stagiaires d'aujourd'hui est encore pire, je compatis .
J'ai donc débuté pendant les années Allègre , au moment des grandes manifs dans l'E.N pour le faire " dégager" . Et malheureusement pour moi, au moment où les règles du jeu ont changé pour les mutations . L'année d'après, j'étais mutée dans le Nord .
J'ai connu le luxe de n'avoir que 6 classes ( au lieu de 7 à 9 aujourd'hui) , donc des classes à 3 heures au lieu de 2 en première et terminale aujourd'hui et je peux garantir que ça fait une différence .
Cette année, j'ai à nouveau des TL et je me rends compte à quel point j'étais nulle à l'époque, pas préparée, dépassée et sans vision d'ensemble ni recul, sans aide non plus pour cette TL où le plus vieux avait 3 ans de moins que moi. Ouf! J'ai progressé.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- lectioleHabitué du forum
Annie Ernaux exprime très bien ça dans les Armoires vides.
En tout cas, le mot qu'on employait chez moi était un diadème, pas un serre-tête, et me rappelant de mes années au collège, c'est le mot diadème qui m'est revenu.
En tout cas, le mot qu'on employait chez moi était un diadème, pas un serre-tête, et me rappelant de mes années au collège, c'est le mot diadème qui m'est revenu.
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Vivre dans l'instant me semble une mort constante.
- stanleymilgramNiveau 9
Cath a écrit:Sinon, au début des années 90, je faisais de la littérature et des dissertations en bac pro.
Et mes élèves de 4è Techno m'avaient suppliée de leur faire faire du latin après m'avoir entendu dire une expression latine et en avaient appris plusieurs qu'ils utilisaient avec délectation (et pourtant ils étaient disons agités).
Pareil!!!
- MaminoHabitué du forum
Daphné a écrit:Delia a écrit:Un topic de jeunots de mon point de vue, à moi qui suis née pendant le septennat de Vincent Auriol !Tamerlan a écrit:Tiens un topic de vieux... Les années 90 c'était quand même pas forcément terrible (sauf les horaires). Pour moi la ZEP avec quelques classes de très chauds. Et pas vraiment l'impression que les élèves aient beaucoup changé.
Pareil... Sous la 4e république ...
- BabaretteDoyen
lectiole a écrit:Au début des années 90, j'étais dans le même collège privé jésuite qu'Emmanuel Macron et dans la même classe de 4e.
Ça n'avait rien à voir avec les établissements où j'ai enseigné par la suite.
Les cours finissaient à 16h30 le vendredi, sauf pour les élèves en retenue jusqu'à 17h30 ou 18h30.
Comme l'établissement disposait d'un internat, il y avait aussi des retenues de 8 h à midi le samedi matin (j'y ai eu droit une fois, 4 h à recopier le règlement intérieur, parce qu'un élève de ma classe avait lancé une craie par la fenêtre, que ça aurait pu blesser un élève, et que personne ne s'étant dénoncé, le CPE a mis en retenue toute la classe...), mais aussi de 24 h (un élève avait été mis en retenue 24 h pour un pet en classe, d'où un mot de ses parents pour qu'il la fasse en plusieurs fois sans dormir à l'internat, mais ça avait été refusé : 24 h avec pyjama) et de 48 h.
Je n'ai jamais connu les retenues de 24 h et de 48 h, mais j'étais souvent en retenue le vendredi soir. Il faut dire que la plupart des filles portaient un diadème et des vêtements Jacadi, surtout dans ma classe de 3e, d'après mes souvenirs.
Bah au final, j'aime plus les collèges où j'enseigne.
Une retenue de 24h??? Pour un motif aussi bête en plus...
- LilypimsGrand sage
C'était la même chose chez moi. J'avais complètement oublié.lectiole a écrit:Annie Ernaux exprime très bien ça dans les Armoires vides.
En tout cas, le mot qu'on employait chez moi était un diadème, pas un serre-tête, et me rappelant de mes années au collège, c'est le mot diadème qui m'est revenu.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- claire18Niveau 1
Guermantes729 a écrit:En fait, ce qui, de mon point de vue, a le plus changé depuis ces années-là, ce ne sont pas tant les élèves, que la "machine" éduc nat
en 1995, nos priorités étaient (ordre indifférent)
1°) le programme à faire
2°) la gestion de classe
maintenant nos priorités sont (ordre indifférent)
1°) les élèves en PAI (j'en ai qd même 3 en terminale ES cette année, officiellement, en gros retard de lecture :/)
2°) les sorties (au cinéma, au théâtre, au ski, à Londres, à Rome, ...)
3°) le contrat d'objectif (dont je n'ai toujours pas compris le fonctionnement)
4°) travailler avec les autres disciplines, autres classes, autres collègues, voire, autres établissements
5°) s'investir dans la citoyenneté à l'école, le mérite pour tous (ou pour personne), les parcours différents, ...
6°) s'occuper des surdoués ( tout d'un coup, prolifiques)
7°) s'occuper de créer, installer, faire vivre, des "ateliers" pour les élèves
etc
et une fois tout ceci fait, on regarde si on a le temps de faire le programme ou/et si on peut gérer la classe (à condition de pas de cours magistral, les surdoués, les pai, etc...)
d'ailleurs il suffit de lire les nouvelles grilles d'évaluation des fameux rdv carrière pour comprendre que le "est-ce que les élèves apprennent qque chose?" est vraiment le dernier souci de l'EN actuelle !
Complètement d'accord avec toi... Quand on allait en sortie, on ne faisait pas un dossier pour le faire, on ne nous demandait pas les compétences visées ni les objectifs (je pense qu'à l'époque j'aurai mis "découverte du métro parisien" même si on allait voir un musée...).
On s'occupait un peu plus de la de ce que l'on devait faire en classe et de la gestion de la classe, moins de concertations, de bla bla, plus d'actions, plus de solidarité entre instits si on avait besoin d'aide ( j'étais dans de grosses écoles en ZEP dans les années 1990 et débutante avec 29 élèves par classe et ça allait).
J'ai l'impression d'être aussi nostalgique de cette époque où les parents venaient nous voir pour nous demander de l'aide. Les enfants même difficiles étaient finalement souvent plus gérables qu'en ce moment.
- TarpodNiveau 1
Au début des années 90, les professeurs de technologie étaient prérecrutés à Bac+2 dans trois domaines, mécanique, électronique et gestion. Ils étaient rémunérés en tant qu'élève professeur ensuite en année 0 d'IUFM/CFPET pour préparer leur licence.
En 2017, il n'est plus rare de croiser de jeunes professeurs de technologie contractuels, ingénieurs ou architectes diplomés heureux de leur sort.
En 2017, il n'est plus rare de croiser de jeunes professeurs de technologie contractuels, ingénieurs ou architectes diplomés heureux de leur sort.
- FurbyNiveau 9
Ben t'avais de drôles de fréquentationslectiole a écrit:Au début des années 90, j'étais dans le même collège privé jésuite qu'Emmanuel Macron et dans la même classe de 4e.
...
Sinon, on faisait de beaux documents tracés sur des transparents qu'on projetait à plat sur un projecteur dont le ventilateur faisait un bruit d'enfer, on faisait les moyennes à la main mais aussi les appels, les bulletins, les livrets scolaires... Mais surtout, on sortait dans la rue contre Allègre, contre Juppé, contre la 1ère guerre du Golfe, avec des vraies grèves pas comme aujourd'hui ! :colere:
- Fesseur ProGuide spirituel
Ni portables, ni internet.
Inimaginable !
Inimaginable !
_________________
Pourvu que ça dure...
- Fesseur ProGuide spirituel
Celui de ma salle ne démarrait qu'avec une bonne claque.Furby a écrit:Sinon, on faisait de beaux documents tracés sur des transparents qu'on projetait à plat sur un projecteur dont le ventilateur faisait un bruit d'enfer,
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Pourvu que ça dure...
- Kan-gourouFidèle du forum
Personne ne parle du look flashy des années 90, c'est étrange... :dehors2:
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Travaux en cours...
- lectioleHabitué du forum
Furby a écrit:Ben t'avais de drôles de fréquentationslectiole a écrit:Au début des années 90, j'étais dans le même collège privé jésuite qu'Emmanuel Macron et dans la même classe de 4e.
...
On a joué le premier acte de Topaze de Marcel Pagnol : je jouais le rôle de l'élève, lui, celui du professeur.
Il reste peut-être quelque part en France une vidéo amateur tournée par un parent d'élève.
C'était une 4e option théâtre et il avait obtenu le rôle principal.
Du coup, j'ai été étonnée de le revoir à la télé : Topaze président.
Je ne l'ai plus revu après la 3e, quand j'ai quitté le collège privé jésuite où j'étais pour le lycée public voisin.
"Les moutons... les moutons étaient en sûreté dans un parc."
- lectioleHabitué du forum
Lilypims a écrit:C'était la même chose chez moi. J'avais complètement oublié.lectiole a écrit:Annie Ernaux exprime très bien ça dans les Armoires vides.
En tout cas, le mot qu'on employait chez moi était un diadème, pas un serre-tête, et me rappelant de mes années au collège, c'est le mot diadème qui m'est revenu.
Merci ! Je me sens moins seule.
- BabaretteDoyen
lectiole a écrit:Furby a écrit:Ben t'avais de drôles de fréquentationslectiole a écrit:Au début des années 90, j'étais dans le même collège privé jésuite qu'Emmanuel Macron et dans la même classe de 4e.
...
On a joué le premier acte de Topaze de Marcel Pagnol : je jouais le rôle de l'élève, lui, celui du professeur.
Il reste peut-être quelque part en France une vidéo amateur tournée par un parent d'élève.
C'était une 4e option théâtre et il avait obtenu le rôle principal.
Du coup, j'ai été étonnée de le revoir à la télé : Topaze président.
Je ne l'ai plus revu après la 3e, quand j'ai quitté le collège privé jésuite où j'étais pour le lycée public voisin.
"Les moutons... les moutons étaient en sûreté dans un parc."
T'as des ragots à nous raconter?
Comment avez-vous vécu, de votre point de vue de professeur, l'avènement de ce super jouet: une sorte de yoyo mou, plein d'eau savonneuse? Bon, c'était au début des années 2000, mais ça a eu son petit succès.
- DeliaEsprit éclairé
Il a aussi obtenu le prof !On a joué le premier acte de Topaze de Marcel Pagnol : je jouais le rôle de l'élève, lui, celui du professeur.
Il reste peut-être quelque part en France une vidéo amateur tournée par un parent d'élève.
C'était une 4e option théâtre et il avait obtenu le rôle principal.
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- CathEnchanteur
Fesseur Pro a écrit:Celui de ma salle ne démarrait qu'avec une bonne claque.Furby a écrit:Sinon, on faisait de beaux documents tracés sur des transparents qu'on projetait à plat sur un projecteur dont le ventilateur faisait un bruit d'enfer,
J'ai toujours le mien ! Je préfère le garder en cas de panne du tbi...
- lectioleHabitué du forum
Delia a écrit:Il a aussi obtenu le prof !On a joué le premier acte de Topaze de Marcel Pagnol : je jouais le rôle de l'élève, lui, celui du professeur.
Il reste peut-être quelque part en France une vidéo amateur tournée par un parent d'élève.
C'était une 4e option théâtre et il avait obtenu le rôle principal.
Oh non ! Notre professeur de 4e, en français et en théâtre (le mercredi après-midi), était un monsieur moustachu qui ressemblait à Gérard Hernandez.
Donc Emmanuel Macron n'a pas cherché à l'obtenir. D'ailleurs, j'ai lu dans certains journaux qu'il avait commencé le théâtre pour aborder Brigitte... Faux ! Il a rencontré Brigitte Trogneux au lycée (je ne peux rien raconter à ce sujet, vu que je n'étais pas dans le même lycée, ayant rejoint le lycée public voisin. Le seul truc rigolo, c'est que la spécialité de la maison Trogneux, depuis des décennies, est le macaron...).
En 4e, il faisait déjà partie du club théâtre. Il faisait du théâtre parce qu'il adorait lire. J'adorais lire aussi, avec une passion pour le 19e siècle (Baudelaire, Zola...), mais pas seulement. Or je me souviens bien d'Emmanuel Macron parce que d'une part, c'était le 1er de la classe, et, d'autre part, c'était un élève avec qui je pouvais parler de littérature : il adorait Gide, surtout les Nourritures terrestres (sa Bible, disait-il), Jonathan le Goéland de Richard Bach, des Souris et des Hommes qu'il voulait monter en pièce de théâtre (il en avait interprété un bout, dans le rôle de George), l'Enéide de Virgile...
Je n'ai pas été surprise qu'il ait épousé sa professeur de français ou qu'il soit allé à Henri IV : c'était dans l'ordre des choses. En 4e, il avait une culture littéraire impressionnante. En revanche, sa bifurcation vers le monde des finances, l'économie puis la politique était moins dans l'ordre des choses : il était 100% littéraire, se voyait acteur, mais bon, entre le jeu d'acteur et celui de l'homme politique, après tout...
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