- HocamSage
La guerre civile en Syrie affecte grandement les pays voisins. La Turquie abriterait environ 2,5 millions de ressortissants syriens, et parmi eux des centaines de milliers d'enfants en âge d'être scolarisés.
Je mêle ici trois sources différentes pour rendre compte de deux questions distinctes mais liées entre elles : le choix de la langue d'enseignement (turc ou arabe) pour les enfants syriens récemment arrivés, et l'enseignement de l'arabe en tant que langue vivante étrangère.
Un article de Daily Sabah (favorable au gouvernement actuel) du 1er février rappelle la complexité de la situation. Il y a des enfants syriens dans des camps de réfugiés, d'autres qui vivent en dehors et qui doivent compter sur un enseignement privé aux mains d'associations. Il y a des enfants scolarisés dans le système classique, qui suivent le programme national comme leurs camarades turcs, mais qui ont en plus des cours de turc à la fin de la semaine. Il y a aussi des centres destinés expressément aux Syriens, où enseignent en arabe des professeurs syriens jusqu'ici bénévoles. La Turquie a toutefois décidé de faciliter l'obtention de permis de travail temporaires pour ces professeurs arabophones, qui pourraient ainsi officier dans les écoles imam-hatip, qui font la part belle à l'enseignement de l'arabe et de la théologie. La Turquie tient donc beaucoup à l'aide financière promise par l'union européenne (1 milliard d'euros seraient dédiés à l'éducation des réfugiés syriens).
Le journal d'opposition Hürriyet souligne l'absence d'une politique claire en matière de scolarisation des Syriens. Le fait que certains réfugiés aient depuis l'année dernière la possibilité de se retrouver dans des centres temporaires où l'enseignement est en arabe, alors que d'autres suivent les cours en turc, reflèterait un certain désordre. Il faut faire un choix, dit Murat Erdoğan (pas Recep), l'universitaire interrogé : éducation en arabe, en turc ou éventuellement dans les deux langues. Dans le même temps, il faut comprendre que le sujet est controversé, car parler d'enseignement dans la langue maternelle des réfugiés revient à soulever le problème de la langue d'enseignement pour les enfants de la minorité kurde.
Ce débat s'ajoute à un autre, évoqué par la plateforme Al-Monitor il y a quelques mois : il concerne l'introduction de cours d'arabe dès l'école primaire. Les syndicats, traditionnellement attachés à l'héritage laïc d'Atatürk, dénoncent les arrière-pensées religieuses du projet, tandis que le gouvernement rappelle l'importance économique et politique de l'arabe, l'une des six langues officielles des Nations Unies.
Comme écrit plus haut, il y a bien deux questions distinctes dans les articles que je viens de citer, mais je trouvais intéressant de les mettre en parallèle.
Je mêle ici trois sources différentes pour rendre compte de deux questions distinctes mais liées entre elles : le choix de la langue d'enseignement (turc ou arabe) pour les enfants syriens récemment arrivés, et l'enseignement de l'arabe en tant que langue vivante étrangère.
Un article de Daily Sabah (favorable au gouvernement actuel) du 1er février rappelle la complexité de la situation. Il y a des enfants syriens dans des camps de réfugiés, d'autres qui vivent en dehors et qui doivent compter sur un enseignement privé aux mains d'associations. Il y a des enfants scolarisés dans le système classique, qui suivent le programme national comme leurs camarades turcs, mais qui ont en plus des cours de turc à la fin de la semaine. Il y a aussi des centres destinés expressément aux Syriens, où enseignent en arabe des professeurs syriens jusqu'ici bénévoles. La Turquie a toutefois décidé de faciliter l'obtention de permis de travail temporaires pour ces professeurs arabophones, qui pourraient ainsi officier dans les écoles imam-hatip, qui font la part belle à l'enseignement de l'arabe et de la théologie. La Turquie tient donc beaucoup à l'aide financière promise par l'union européenne (1 milliard d'euros seraient dédiés à l'éducation des réfugiés syriens).
Le journal d'opposition Hürriyet souligne l'absence d'une politique claire en matière de scolarisation des Syriens. Le fait que certains réfugiés aient depuis l'année dernière la possibilité de se retrouver dans des centres temporaires où l'enseignement est en arabe, alors que d'autres suivent les cours en turc, reflèterait un certain désordre. Il faut faire un choix, dit Murat Erdoğan (pas Recep), l'universitaire interrogé : éducation en arabe, en turc ou éventuellement dans les deux langues. Dans le même temps, il faut comprendre que le sujet est controversé, car parler d'enseignement dans la langue maternelle des réfugiés revient à soulever le problème de la langue d'enseignement pour les enfants de la minorité kurde.
Ce débat s'ajoute à un autre, évoqué par la plateforme Al-Monitor il y a quelques mois : il concerne l'introduction de cours d'arabe dès l'école primaire. Les syndicats, traditionnellement attachés à l'héritage laïc d'Atatürk, dénoncent les arrière-pensées religieuses du projet, tandis que le gouvernement rappelle l'importance économique et politique de l'arabe, l'une des six langues officielles des Nations Unies.
Comme écrit plus haut, il y a bien deux questions distinctes dans les articles que je viens de citer, mais je trouvais intéressant de les mettre en parallèle.
- HocamSage
Je viens par ailleurs d'entendre sur France Info un reportage sur l'exploitation d'enfants syriens réfugiés en Turquie. Ce phénomène n'a bien entendu rien de surprenant, et il donne encore plus d'importance à la question de la scolarisation de ces jeunes.
- HocamSage
Un billet de l'ONG Human Rights Watch du mois dernier (lien) avancent le nombre de 708 000 Syriens en âge d'être scolarisés en Turquie, parmi lesquels seulement 212 000 officiellement inscrits dans une école en 2014-2015 (relevés assez cohérents avec le nombre de 400 000 enfants syriens non scolarisés qui revient régulièrement dans la presse).
Les auteurs rappellent que les difficultés d'accès à l'éducation font partie des raisons qui poussent les réfugiés syriens à tenter de s'installer en Europe. Les enfants étant plus facilement scolarisés lorsque les parents peuvent travailler légalement, la récente décision de la part de la Turquie d'octroyer des permis de travail temporaires aux réfugiés syriens semble aller dans le bon sens du point de vue de l'UE, qui vient de s'engager à verser, rappelons-le, 3 milliards d'euros à la Turquie.
Les auteurs rappellent que les difficultés d'accès à l'éducation font partie des raisons qui poussent les réfugiés syriens à tenter de s'installer en Europe. Les enfants étant plus facilement scolarisés lorsque les parents peuvent travailler légalement, la récente décision de la part de la Turquie d'octroyer des permis de travail temporaires aux réfugiés syriens semble aller dans le bon sens du point de vue de l'UE, qui vient de s'engager à verser, rappelons-le, 3 milliards d'euros à la Turquie.
- HocamSage
Le bimestriel Foreign Affairs a publié cet article au début du mois : Getting Syrian teens back to school in Turkey.
Je n'ai pas le temps de revenir sur tous les points intéressants qu'il traite, mais c'est l'occasion de rappeler qu'en plus des quelque 400 000 Syriens non scolarisés en Turquie, il y en aurait 3 millions en Syrie même et environ 300 000 dans les autres pays voisins.
Il y a une vidéo, accessible aux non-abonnés, sur une jeune réfugiée syrienne en Turquie.
Je n'ai pas le temps de revenir sur tous les points intéressants qu'il traite, mais c'est l'occasion de rappeler qu'en plus des quelque 400 000 Syriens non scolarisés en Turquie, il y en aurait 3 millions en Syrie même et environ 300 000 dans les autres pays voisins.
Il y a une vidéo, accessible aux non-abonnés, sur une jeune réfugiée syrienne en Turquie.
- HocamSage
J'ai retrouvé un article de novembre 2013 du Humanitarian Practice Network (lien) qui permet de voir le chemin parcouru depuis deux ans. Le caractère temporaire de la présence des réfugiés syriens était évidemment déjà mis en doute. La question de la langue était aussi soulevée de manière assez claire. Il est rappelé dans l'article que l'une des principales difficultés à la fois pour les réfugiés et les autorités turques est le manque de Syriens qui parlent turc et le manque de Turcs qui parlent arabe. Les parents syriens ne voient pas vraiment l'intérêt de faire apprendre à leurs enfants une langue qui ne leur sera pas nécessairement très utile lors d'un éventuel retour en Syrie. L'article évoque aussi les réticences de certains parents syriens à placer leurs enfants dans un système scolaire qui mélange garçons et filles et qui interdit aux jeunes adolescentes de porter le foulard à l'école. Il serait intéressant de savoir comment la situation a évolué de ce point de vue.
- JPhMMDemi-dieu
Merci Beniamino.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- HocamSage
Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Et une pensée, en ce 28 février, pour les confrères syriens directement ou indirectement concernés par les conflits : c'était la « fête des profs » dans un certain nombre de pays arabes aujourd'hui.
Et une pensée, en ce 28 février, pour les confrères syriens directement ou indirectement concernés par les conflits : c'était la « fête des profs » dans un certain nombre de pays arabes aujourd'hui.
- JPhMMDemi-dieu
L'application du droit à l'éducation pour tous les enfants réfugiés va devenir un enjeu majeur pour tous les pays d'accueil, qu'ils soient européens ou non.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- OlympiasProphète
Il y a une génération sacrifiée. Scolariser les enfants est crucial c'est évident.
Après chez les parents, voir comme priorité le port du foulard, la séparation filles/garçons...
Après chez les parents, voir comme priorité le port du foulard, la séparation filles/garçons...
- HocamSage
En effet, c'est un terme qui revient souvent dans la littérature sur le sujet.Olympias a écrit:Il y a une génération sacrifiée.
Pour ce qui est de la mixité et du hijab, j'avoue ne pas avoir souvent trouvé trace de cette question dans les articles que j'ai lus jusqu'ici. Je serais curieux de savoir combien de parents syriens en font une priorité aujourd'hui.
- HocamSage
Le Huffington Post évoque ici un système de roulement entre des classes du matin et des classes de l'après-midi, qui permet de scolariser beaucoup plus d'élèves syriens en Turquie, en Jordanie et au Liban. Ce système semble devenir la norme pour accueillir les nombreux enfants syriens dans les écoles de ces pays.
Par ailleurs, fin mars, l'agence turque en charge des situations d'urgence (AFAD) a annoncé que le pays a l'intention de passer de 330 000 Syriens scolarisés actuellement à 450 000 fin 2016 et à 900 000 à l'horizon 2017 (lien).
Par ailleurs, fin mars, l'agence turque en charge des situations d'urgence (AFAD) a annoncé que le pays a l'intention de passer de 330 000 Syriens scolarisés actuellement à 450 000 fin 2016 et à 900 000 à l'horizon 2017 (lien).
- LeodaganFidèle du forum
JPhMM a écrit:L'application du droit à l'éducation pour tous les enfants réfugiés va devenir un enjeu majeur pour tous les pays d'accueil, qu'ils soient européens ou non.
Dans mon établissement nous scolarisons quelques réfugiés. Que leur est-il proposé ? Néant : pas de cours de français en plus, simplement une présence en touristes dans des cours auxquels ils ne comprennent rien. Le CDE ne se sent pas concerné.
- HocamSage
Oui, l'accueil des réfugiés et plus généralement des primo-arrivants dans nos écoles est une épineuse question qui mérite un fil à part entière.
À lire sur le site du Guardian : un article d'hier sur le travail des enfants syriens en Turquie.
Même parmi les Syriens scolarisés, beaucoup quittent l'école avant la fin des cours pour aller travailler, d'après les témoignages d'enseignants turcs.
À lire sur le site du Guardian : un article d'hier sur le travail des enfants syriens en Turquie.
Malgré les efforts des autorités, des témoignages évoquent pêle-mêle des difficultés administratives pour inscrire les enfants à l'école, des difficultés à trouver un travail pour les parents, l'exploitation par des employeurs peu scrupuleux, des attouchements, etc.Le directeur du Syrian Relief Network a écrit:On a déjà perdu une génération. On essaie de ne pas en perdre une deuxième.
Même parmi les Syriens scolarisés, beaucoup quittent l'école avant la fin des cours pour aller travailler, d'après les témoignages d'enseignants turcs.
- HocamSage
Depuis mon dernier message au mois de mai, le nombre de réfugiés syriens scolarisés en Turquie n'a fait qu'augmenter, naturellement. Ce récent article parle de 420 000 enfants scolarisés d'une manière ou d'une autre dans le pays, dont environ 133 400 dans les écoles publiques gérées par le ministère de l'éducation turc.
L'article rappelle les différents obstacles à une scolarisation efficace de ces enfants. Il y a bien sûr la barrière de la langue, mais aussi d'autres barrières culturelles — vues d'Europe, elles paraissent moindres entre la Syrie et la Turquie qu'entre la Syrie et «l'Occident», mais elles existent bel et bien — et le fait que certains enfants n'aient pas reçu d'enseignement en bonne et due forme depuis 3, 4 ou 5 ans. Il y a de quoi avoir peur.
Hürriyet Daily News a écrit:“The [Turkish] government has put a huge amount of effort into either integrating children into the Turkish system through temporary education systems using the Syrian curriculum and the Arabic language. What they want to do now is to integrate all Syrian children into their government system, which will take a huge amount of effort by everybody,” the ECHO official stated.
L'article rappelle les différents obstacles à une scolarisation efficace de ces enfants. Il y a bien sûr la barrière de la langue, mais aussi d'autres barrières culturelles — vues d'Europe, elles paraissent moindres entre la Syrie et la Turquie qu'entre la Syrie et «l'Occident», mais elles existent bel et bien — et le fait que certains enfants n'aient pas reçu d'enseignement en bonne et due forme depuis 3, 4 ou 5 ans. Il y a de quoi avoir peur.
- Tallulah23Niveau 7
Certains enfants n'ont pas reçu d'instruction depuis des années (voir jamais pour les plus jeunes), mais beaucoup sont certainement profondément traumatisés. On ne peut pas non plus les mettre dans les classes en faisant comme si ce qu'ils avaient vu, entendu, senti n'avait jamais existé. La question de la prise en charge psychologique est certainement un obstacle supplémentaire.
Je me pose d'ailleurs une question à la lecture de ce fil: les enfants kurdes syriens suivent-ils le même enseignement que les enfants syriens arabes, en Syrie? Si oui, alors la question de l'enseignement en arabe ne devrait pas être un problème pour eux.
Je me pose d'ailleurs une question à la lecture de ce fil: les enfants kurdes syriens suivent-ils le même enseignement que les enfants syriens arabes, en Syrie? Si oui, alors la question de l'enseignement en arabe ne devrait pas être un problème pour eux.
- HocamSage
C'est bien l'un des problèmes qui sont soulevés quand on parle de ces enfants de 15 ans qui n'ont pas été à l'école depuis l'âge de 10 ans, par exemple. On ne parle pas que d'acquisition de connaissances, naturellement.Tallulah23 a écrit:Certains enfants n'ont pas reçu d'instruction depuis des années (voir jamais pour les plus jeunes), mais beaucoup sont certainement profondément traumatisés. On ne peut pas non plus les mettre dans les classes en faisant comme si ce qu'ils avaient vu, entendu, senti n'avait jamais existé. La question de la prise en charge psychologique est certainement un obstacle supplémentaire.
Je sais simplement que l'enseignement du kurde dans les écoles syriennes est banni depuis très longtemps par le parti Baas. La langue d'enseignement est l'arabe pour tout le monde.Tallulah23 a écrit:Je me pose d'ailleurs une question à la lecture de ce fil: les enfants kurdes syriens suivent-ils le même enseignement que les enfants syriens arabes, en Syrie? Si oui, alors la question de l'enseignement en arabe ne devrait pas être un problème pour eux.
- OlympiasProphète
Ce conflit est un désastre
http://www.marieclaire.fr/,refugiees-syriennes-vendues-a-16-ans,716529.asp
http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/turquie-ces-enfants-syriens-au-travail-plutot-qu-a-l-ecole_1510903.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20161026.OBS0343/turquie-le-calvaire-des-refugies-syriens-dans-les-ateliers-mango-ou-zara.html
http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/10/25/marks-and-spencer-asos-zara-mango-des-refugies-syriens-exploites-dans-leurs-ateliers-turcs_5020045_4832693.html
http://www.marieclaire.fr/,refugiees-syriennes-vendues-a-16-ans,716529.asp
http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/turquie-ces-enfants-syriens-au-travail-plutot-qu-a-l-ecole_1510903.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20161026.OBS0343/turquie-le-calvaire-des-refugies-syriens-dans-les-ateliers-mango-ou-zara.html
http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/10/25/marks-and-spencer-asos-zara-mango-des-refugies-syriens-exploites-dans-leurs-ateliers-turcs_5020045_4832693.html
- HocamSage
Le point sur les effets des mesures prises l'année dernière : Human Rights Watch: Syrian Refugee Kids Still Out of School in Turkey
Le taux de scolarisation des réfugiés syriens a augmenté de 50% depuis juin dernier, mais il reste au moins 380 000 enfants en dehors du système. Le principal obstacle reste la difficulté qu'ont les parents (arabophones) de trouver un travail légal suffisamment rémunéré pour ne pas avoir à envoyer les enfants dans les ateliers.
Le taux de scolarisation des réfugiés syriens a augmenté de 50% depuis juin dernier, mais il reste au moins 380 000 enfants en dehors du système. Le principal obstacle reste la difficulté qu'ont les parents (arabophones) de trouver un travail légal suffisamment rémunéré pour ne pas avoir à envoyer les enfants dans les ateliers.
- HocamSage
http://www.hurriyetdailynews.com/number-of-syrian-children-at-education-age-reaches-almost-1-million-in-turkey-.aspx?PageID=238&NID=112603&NewsCatID=341
On approche maintenant du million d'enfants syriens en âge d'être scolarisés en Turquie. La guerre civile a commencé il y a plus de 6 ans.
Autre fait notable d'après cet article : environ 200 000 Syriens scolarisés en Turquie reçoivent des cours à la fois en turc et en arabe, que ce soit dans les 22 camps de réfugiés ou dans le système d'éducation classique.
On approche maintenant du million d'enfants syriens en âge d'être scolarisés en Turquie. La guerre civile a commencé il y a plus de 6 ans.
Autre fait notable d'après cet article : environ 200 000 Syriens scolarisés en Turquie reçoivent des cours à la fois en turc et en arabe, que ce soit dans les 22 camps de réfugiés ou dans le système d'éducation classique.
- HocamSage
Sur ReliefWeb (portail qui dépend du bureau des affaires humanitaires de l'ONU) : le passage de solutions temporaires à une scolarisation classique dans les écoles turques se confirme. L'objectif est de fermer les centres d'accueil provisoires. L'inscription en maternelle et en primaire devrait être rendue obligatoire pour tous les Syriens en âge d'y être scolarisés.
ReliefWeb a écrit:Turkey has announced more details about its three-year plan to get all Syrian refugee children into state schools.
Almost 300,000 children currently in temporary education centres will be gradually transferred to official schools. Another 360,000 not currently in education will also start to move into classrooms.
- Liban, Jordanie : les enfants réfugiés syriens exploités, privés d'éducation et traumatisés.
- Gaza : Une école de l'ONU accueillant des réfugiés palestiniens frappée par Israël
- Allemagne : 8.500 enseignants recrutés en 2015 face à l'afflux de réfugiés
- Les écoles se préparent à recevoir entre 8 et 10.000 enfants de réfugiés sur deux ans
- Berlin : une ancienne école transformée en centre d'accueil pour réfugiés après 18 mois de conflits.
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