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- gauvain31Empereur
Le Monde a écrit:Trouver une école, « c’est stress », raconte Cheyenne, néo-bachelière. Titulaire d’un bac professionnel action commerciale, mais recalée par le système d’Admission post bac (APB), la jeune fille recherche un établissement qui lui ouvrira ses portes en parcourant les allées du Salon Studyrama de la rentrée étudiante, vendredi 8 septembre, à la Cité universitaire, à Paris. Comme elle, ils sont encore 3 000 naufragés d’APB, titulaires d’un bac technologique ou professionnel pour la plupart, sans orientation, alors que l’heure de la rentrée a, pour beaucoup, déjà sonné. Comme elle, ils sont des centaines à devoir examiner les solutions proposées par l’enseignement privé et payant, quitte à mettre à contribution leur famille ou à s’endetter.
La suite :
http://www.lemonde.fr/bac-lycee/article/2017/09/11/les-bacheliers-professionnels-et-technologiques-naufrages-d-apb_5183935_4401499.html
- OlympiasProphète
Entendu ce matin à la radio. C'est navrant.
- JEMSGrand Maître
3000... ce chiffre pour moi est minimisé. J'ai au moins 8 élèves bacheliers sans affectation.
- CatalunyaExpert spécialisé
J'aimerais bien voir les livrets scolaires d'une majorité de ces personnes. Pour rigoler.
- SulfolobusÉrudit
Ce qui me navre le plus c'est que ces jeunes n'ont pas beaucoup de bonnes solutions : dans beaucoup de pays, ils chercheraient du travail et trouveraient quitte à recandidater l'année prochaine ou dans plusieurs années avec plus de maturité et d'expérience. Mais là, ils en sont à chercher tout et n'importe quoi pour trouver une formation et ne pas passer une année à ne rien faire . Sans compter tout ceux qui ont certes eu une formation, mais qui y vont avec tellement peu d'envie que ça présage mal de la suite.
- archebocEsprit éclairé
Et le pire, c'est qu'une parti d'entre eux vont revenir l'an prochain. L'engorgement du système va augmenter.
- jaybeNiveau 9
Sulfolobus a écrit:Sans compter tout ceux qui ont certes eu une formation, mais qui y vont avec tellement peu d'envie que ça présage mal de la suite.
Oui, à lire les médias, on a vraiment l'impression que si tout le monde était placé quelque part, il n'y aurait pas de problème ; beaucoup de gens ne prennent pas la vraie mesure des conséquences qu'auront inévitablement les orientations par défaut (mais le réel est terrible : quand on le cache sous le tapis, il finit toujours pas remontrer le bout de son nez...).
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Les mathématiciens ne sont pas des gens qui trouvent les mathématiques faciles ; comme tout le monde, ils savent qu'elles sont difficiles, mais ça ne leur fait pas peur !
- SulfolobusÉrudit
Bah pourquoi tu veux que ça les travaille : un étudiant inscrit est un étudiant qui ne râle pas. Le fait qu'il réussisse ou pas, qu'il s'épanouisse ou pas une fois diplômé ne fait pas bonne presse.
Mais c'est aussi une limite du système français : dans la plupart des pays, aller à l'université est un choix.
En France, c'est un droit une fois bachelier, donc simultanément un choix par défaut (puisqu'on ne peut te le refuser), le seul choix possible (il faut voir le niveau du bac actuel) et à partir du moment où tu as une inscription, il est respecté.
Et après on s'étonne que beaucoup de diplômés ne s'épanouissent pas dans leur carrière et font très jeunes de lourdes réorientations...
Mais c'est aussi une limite du système français : dans la plupart des pays, aller à l'université est un choix.
En France, c'est un droit une fois bachelier, donc simultanément un choix par défaut (puisqu'on ne peut te le refuser), le seul choix possible (il faut voir le niveau du bac actuel) et à partir du moment où tu as une inscription, il est respecté.
Et après on s'étonne que beaucoup de diplômés ne s'épanouissent pas dans leur carrière et font très jeunes de lourdes réorientations...
- frecheGrand sage
Le problème est aussi que ces bac pro ne sont pas adaptés à un enseignement supérieur, généraliste qui plus est. Il faudrait peut-être revoir les conditions d'accès au supérieur (année de transition pour les bac pro par exemple). A l'IUT de mon fils, les bac techno ne font pas leur rentrée en même temps que les bac généraux.
- BoubouleDoyen
Et pendant ce temps-là, d'autres formations ne font pas le plein.
On retrouve la même analogie que pour l'emploi.
On retrouve la même analogie que pour l'emploi.
- muonNiveau 6
Dans mon lycée, comme tous les ans, places vacantes à gogo en BTS agroalimentaire. Avec pourtant du boulot à la clé, si bien que certains qui échouent à l'examen ne le repassent même pas car ils sont embauchés même sans diplôme.
- ycombeMonarque
L'article mélange un peu tout: il parle des 3000 annoncés comme n'ayant rien eu, mais dans les exemples il y a des gens qui ont eu satisfaction:
Du coup s'il elle l'avait bien demandé, elle ne fait pas partie des 3000 sans propositions. Elle a eu une affectation, c'est elle qui a changé d'avis.
Bref un article a charge contre APB qui manque singulièrement d'objectivité et de recul.
C'est tendancieux, comme présentation: ils ne « se rabattent » pas, ils ont mis ces vœux là en sécurité dans le cas où ils n'auraient pas leurs premiers vœux (et ils ont bien fait, la preuve). Et j'y crois moyen, il y a des quotas dans les filières type BTS, non?
Nous ne sommes pas retenus dans les formations que nous demandons car des bacs S et ES, qui eux-mêmes n’ont pas été retenus dans des filières plus sélectives lors de leurs premiers vœux, se rabattent sur les filières courtes et sont sélectionnés, analyse Alexis. Nous, nous arrivons derrière et on a les miettes. Maintenant il n’y a plus de miettes.
Le BTS à Coulomiers, APB a vraiment pu le proposer sans qu'il fasse partie de ses vœux ? Si APB le propose, c'est qu'elle l'a demandé, non? Il aurait peut-être fallu se poser la question de l'éloignement plus tôt, et envisager prendre un logement étudiant.
Maeva, 18 ans, a obtenu un bac sciences et technologies de la santé et du social (STSS) au lycée Rabelais à Paris (18e). APB lui propose de poursuivre en BTS à Coulommiers, en Seine-et-Marne, soit trois heures de transport quotidien. « Ce n’est pas gérable », a tranché sa mère.
Du coup s'il elle l'avait bien demandé, elle ne fait pas partie des 3000 sans propositions. Elle a eu une affectation, c'est elle qui a changé d'avis.
La demande de licence n'était pas obligatoire? J'avais cru. Pareil, elle a eu un de ses vœux, elle ne fait pas partie des 3000 sans rien.
Enfin, il y a ceux qui savent que le choix que l’algorithme a fait les conduit à l’échec. Sonya, 18 ans, a obtenu son bac sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) au lycée Camille-Claudel de Pontault-Combault (Seine-et-Marne). Rencontrée samedi 9 septembre au Salon de l’étudiant de la rentrée, porte de Champerret, à Paris, elle ne cache pas sa colère : « En seconde, j’ai suivi l’avis de mes professeurs pour le choix de mon bac. J’ai logiquement demandé une inscription en BTS MUC et NRC. J’ai encore suivi leurs conseils en inscrivant parmi mes vœux une licence. Je n’ai pas eu de BTS, mais une place à la fac en langue étrangère appliquée (LEA) dont je n’ai jamais vraiment voulu. » Isabelle, sa maman BCBG, ne peut s’empêcher de lâcher : « Ce système est merdique. »
Alors, monsieur le journaliste, Walid a fait ce vœux. "Le système" le lui a donné non pas parce que "le système" a pensé quoi que ce soit, mais parce que Walid en a fait la demande. On pourrait penser qu'une demande de fac de sciences aurait été plus logique, mais Walid a préféré demander une fac de lettres. Qu'il dise: « On sait que cela ne va pas marcher », c'est réaliste peut-être, mais c'est surtout du foutage de gueule.
Wedji, 18 ans, bac STL à Saint-Denis, n’a obtenu aucun des BTS chimie qu’il a sollicités. Il est admis dans un voeu qu’il a formulé par défaut, une fac de lettres. « On sait que cela ne va pas marcher », s’inquiète-t-il, plus clairvoyant que le système qui lui a fait cette offre.
Bref un article a charge contre APB qui manque singulièrement d'objectivité et de recul.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- User17706Bon génie
Je ne suis pas d'accord avec tous tes commentaires. Certes, tous les candidats qui se retrouvent en licence sont supposés avoir demandé la licence en question, mais dans ceux-ci, il y en a une partie qui ne l'ont demandée que parce qu'il était obligatoire d'en demander une.
Cela dit, je m'interroge également sur l'intérêt du choix d'une fac de lettres plutôt que de sciences pour quelqu'un dont le voeu est d'abord un BTS chimie.
(Et je suis d'accord sur autre chose: quelqu'un qui lirait cet article pour s'informer de la situation réelle y trouverait toutes les raisons de douter que le journaliste la connaisse même vaguement.)
Cela dit, je m'interroge également sur l'intérêt du choix d'une fac de lettres plutôt que de sciences pour quelqu'un dont le voeu est d'abord un BTS chimie.
(Et je suis d'accord sur autre chose: quelqu'un qui lirait cet article pour s'informer de la situation réelle y trouverait toutes les raisons de douter que le journaliste la connaisse même vaguement.)
- LaotziSage
Les bacheliers généraux sont aussi pour une partie d'entre eux, des naufragés d'APB. Beaucoup choisissent en premier voeu des filières courtes, DUT d'abord et dans une moindre mesure BTS, et ne sont pas tous, loin de là, admis. J'ai, tous les ans et cela se renforce d'année en année, de nombreux élèves qui n'obtiennent pas satisfaction sur leur voeu de DUT, dont certains ont pourtant des dossiers tout à fait honorables (et subissent les quotas qui font que l'on voit des dossiers nettement moins bons en filières technos être admis dans ces même IUT). D'autres sont aussi refusés dans certains BTS avec des dossiers corrects, notamment en raison des quotas (et de la sélectivité assez forte de certains BTS aussi).
La conséquence, c'est que beaucoup de bacheliers généraux, sérieux mais assez fragiles (le profil très courant chez moi), qui ne peuvent accéder en filières courtes (et n'ont pas le niveau pour une prépa) se rabattent effectivement sur des voeux de licence qui n'étaient pas du tout leur premier choix (rappelons aussi qu'ils sont obligés de faire au moins un voeu de licence) et, de plus en plus, dans des écoles postbac (typiquement les ES en école de commerce postbac privée plus ou moins douteuse) pour lesquels les familles se saignent, même dans des milieux peu favorisés.
Sur l'article précisément, je m'interroge un peu car les BTS MUC et NRC sont, chez nous en tout cas (la même académie que l'exemple de l'article), bien peu sélectifs (mais elle a peut-être été victime de quotas de bac pro). Le BTS chimie, en revanche, peut être très sélectif et est beaucoup plus rare.
La conséquence, c'est que beaucoup de bacheliers généraux, sérieux mais assez fragiles (le profil très courant chez moi), qui ne peuvent accéder en filières courtes (et n'ont pas le niveau pour une prépa) se rabattent effectivement sur des voeux de licence qui n'étaient pas du tout leur premier choix (rappelons aussi qu'ils sont obligés de faire au moins un voeu de licence) et, de plus en plus, dans des écoles postbac (typiquement les ES en école de commerce postbac privée plus ou moins douteuse) pour lesquels les familles se saignent, même dans des milieux peu favorisés.
Sur l'article précisément, je m'interroge un peu car les BTS MUC et NRC sont, chez nous en tout cas (la même académie que l'exemple de l'article), bien peu sélectifs (mais elle a peut-être été victime de quotas de bac pro). Le BTS chimie, en revanche, peut être très sélectif et est beaucoup plus rare.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- frecheGrand sage
ycombe a écrit:
Le BTS à Coulomiers, APB a vraiment pu le proposer sans qu'il fasse partie de ses vœux ? Si APB le propose, c'est qu'elle l'a demandé, non? Il aurait peut-être fallu se poser la question de l'éloignement plus tôt, et envisager prendre un logement étudiant.
Maeva, 18 ans, a obtenu un bac sciences et technologies de la santé et du social (STSS) au lycée Rabelais à Paris (18e). APB lui propose de poursuivre en BTS à Coulommiers, en Seine-et-Marne, soit trois heures de transport quotidien. « Ce n’est pas gérable », a tranché sa mère.
Ça, ce sont vraiment des réflexions d'étudiants parisiens, quand on habite en Province, dans une ville qui n'est pas universitaire, ou à la campagne, on ne se pose pas la question de savoir si on va faire le trajet tous les jours, on loge ailleurs que chez papa maman. J'ai 3 enfants étudiants, dans trois villes différentes entre 80 et 800 km de la maison.
- User20401Vénérable
Je suis d'accord en tous points avec ton analyse Ycombe.
- MatheodHabitué du forum
C'est facile de dire : "ils ne peuvent pas se plaindre ils ont fait ce voeux". Oui mais non, ce sont des voeux par défaut, des voeux de sécurité. Au moins ils ont quelque chose, ce qui est mieux que rien, mais ça ne leur enlève pas le droit de se pleindre de la bêtise qu'est le système d'admission.
- skindiverÉrudit
Quand je vois les dossiers de mes élèves qui sont recalés en BTS (je suis PLP) il ne faut pas bien s'étonner....
C'est étrange mais ils n'ont pas la mention bien qui leur permet de rentrer de droit en BTS....
A un moment il faut arrêter de pleurer sur leur sort. Quand on ne fou rien on se fait recaler des BTS ce qui est bien normal....
C'est étrange mais ils n'ont pas la mention bien qui leur permet de rentrer de droit en BTS....
A un moment il faut arrêter de pleurer sur leur sort. Quand on ne fou rien on se fait recaler des BTS ce qui est bien normal....
- RuthvenGuide spirituel
ycombe a écrit:
La demande de licence n'était pas obligatoire? J'avais cru. Pareil, elle a eu un de ses vœux, elle ne fait pas partie des 3000 sans rien.
En ST et en pro, le voeu licence n'est pas obligatoire pour saisir les autres voeux ; il n'est nécessaire que pour les séries géné.
- User17706Bon génie
Ah mais oui, suis-je bête !
- CatalunyaExpert spécialisé
+100skindiver a écrit:Quand je vois les dossiers de mes élèves qui sont recalés en BTS (je suis PLP) il ne faut pas bien s'étonner....
C'est étrange mais ils n'ont pas la mention bien qui leur permet de rentrer de droit en BTS....
A un moment il faut arrêter de pleurer sur leur sort. Quand on ne fou rien on se fait recaler des BTS ce qui est bien normal....
- archebocEsprit éclairé
C'est vrai que le contenu du papier n'est pas en phase avec son titre, ni avec les cas les plus problématiques. Mais à partir du moment où on tire au sort, il y a statistiquement des gamins avec un bon niveau et qui se mange des refus partout.
Il est possible que le journaliste n'en ait pas trouvé un seul. Il est possible aussi que pour construire son papier, il ait eu besoin de profils plus typés, permettant de montrer des aberrations d'orientation plus corsées, et quelques guignols pour rendre le spectacle léger (le gamin qui confond "sabbatique avec "sympathique" et qui part en fac de lettres, avouez que c'est farce).
Tiens, cela me rappelle que cette année, avec Affelnet, il y a des collégiens avec mentions TB qui se sont retrouvés sans lycée, et qu'on va envoyer dans des établissements de troisième zone. C'est la même idéologie anti-élitaire.
- Ramanujan974Érudit
Pour les bacs généraux refusés en BTS, je suis bien content.
Si les parents en 2de nous écoutaient un peu plus et arrêtaient de vouloir que leurs gamins fassent tous 1re S, on aurait moins de problèmes.
On a beau leur répéter que les BTS sont et seront réservés aux bacs techno et pro, ils ne veulent rien entendre. Qu'ils ne viennent pas se plaindre maintenant.
Si les parents en 2de nous écoutaient un peu plus et arrêtaient de vouloir que leurs gamins fassent tous 1re S, on aurait moins de problèmes.
On a beau leur répéter que les BTS sont et seront réservés aux bacs techno et pro, ils ne veulent rien entendre. Qu'ils ne viennent pas se plaindre maintenant.
- fifi51Fidèle du forum
freche a écrit:ycombe a écrit:
Le BTS à Coulomiers, APB a vraiment pu le proposer sans qu'il fasse partie de ses vœux ? Si APB le propose, c'est qu'elle l'a demandé, non? Il aurait peut-être fallu se poser la question de l'éloignement plus tôt, et envisager prendre un logement étudiant.
Maeva, 18 ans, a obtenu un bac sciences et technologies de la santé et du social (STSS) au lycée Rabelais à Paris (18e). APB lui propose de poursuivre en BTS à Coulommiers, en Seine-et-Marne, soit trois heures de transport quotidien. « Ce n’est pas gérable », a tranché sa mère.
Ça, ce sont vraiment des réflexions d'étudiants parisiens, quand on habite en Province, dans une ville qui n'est pas universitaire, ou à la campagne, on ne se pose pas la question de savoir si on va faire le trajet tous les jours, on loge ailleurs que chez papa maman. J'ai 3 enfants étudiants, dans trois villes différentes entre 80 et 800 km de la maison.
C'est aussi une question de budget.
Après, il y avait un peu plus de 60 000 bacheliers sans affectation vers fin juillet et je ne ferai pas le pari que tous ceux à qui il a été proposé une affectation aient fait une demande dans la filière obtenue.
- Dame JouanneÉrudit
Mouais peut-être... Mais c'est d'études à Coulommiers dont on parle, pas Paris! Je ne connais pas le marché du logement et le prix d'une chambre sur Coulommiers mais je ne pense pas qu'on ait les mêmes prix qu'à Paris ou même une grande ville de province.fifi51 a écrit:freche a écrit:ycombe a écrit:
Le BTS à Coulomiers, APB a vraiment pu le proposer sans qu'il fasse partie de ses vœux ? Si APB le propose, c'est qu'elle l'a demandé, non? Il aurait peut-être fallu se poser la question de l'éloignement plus tôt, et envisager prendre un logement étudiant.
Maeva, 18 ans, a obtenu un bac sciences et technologies de la santé et du social (STSS) au lycée Rabelais à Paris (18e). APB lui propose de poursuivre en BTS à Coulommiers, en Seine-et-Marne, soit trois heures de transport quotidien. « Ce n’est pas gérable », a tranché sa mère.
Ça, ce sont vraiment des réflexions d'étudiants parisiens, quand on habite en Province, dans une ville qui n'est pas universitaire, ou à la campagne, on ne se pose pas la question de savoir si on va faire le trajet tous les jours, on loge ailleurs que chez papa maman. J'ai 3 enfants étudiants, dans trois villes différentes entre 80 et 800 km de la maison.
C'est aussi une question de budget.
Après, il y avait un peu plus de 60 000 bacheliers sans affectation vers fin juillet et je ne ferai pas le pari que tous ceux à qui il a été proposé une affectation aient fait une demande dans la filière obtenue.
Je me suis faite la même réflexion que Freche : ce sont des raisonnements de parisiens. Quand on habite en province, on part souvent après le bac de chez papa maman pour étudier...
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