Les néotits de la rentrée 2015

Philomène87 a écrit: Dis donc, tu m'as l'air d'avoir des chefs de compet', toi, depuis l'année dernière.

Je ne te le fais pas dire !! J'ai l'impression que c'est dû au statut REP de ces deux établissements. Les chefs se sentent investis d'une mission, comme s'ils étaient les seuls à pouvoir comprendre ces pauvres zenfants. Ils mettent le bazar : c'est normal, ils ont une vie difficile, faut les comprendre, être bienveillant et indulgent.
Dans le fond, je ne suis pas forcément contre, c'est vrai que ce ne doit pas être facile tous les jours pour certains. Mais de là à les laisser faire ce qu'ils veulent à cause de ce prétexte... :|

*Plume* a écrit:

Philomène87 a écrit: Dis donc, tu m'as l'air d'avoir des chefs de compet', toi, depuis l'année dernière.

Je ne te le fais pas dire !! J'ai l'impression que c'est dû au statut REP de ces deux établissements. Les chefs se sentent investis d'une mission, comme s'ils étaient les seuls à pouvoir comprendre ces pauvres zenfants. Ils mettent le bazar : c'est normal, ils ont une vie difficile, faut les comprendre, être bienveillant et indulgent.
Dans le fond, je ne suis pas forcément contre, c'est vrai que ce ne doit pas être facile tous les jours pour certains. Mais de là à les laisser faire ce qu'ils veulent à cause de ce prétexte... :|

Non, c'est dû à leur veulerie. Il y a des CDE qui font le job en REP+, et ils y sont d'autant plus précieux.
Ceux dont tu parles, REP+ ou pas, auront ce même discours prétendument bienveillant qui réduit les élèves à leur milieu d'origine et ne fait rien pour les aider à compenser leurs difficultés sociales et éducatives. Ce sont des nocifs, ces gens-là, même quand ils sont de bonne foi.

La mère d'un 6e qui "veut me voir pour parler du contrôle de chérimoncoeur". J'ai répondu par pronote que blabla il ne faut pas s'inquiéter, petit contrôle de vocabulaire, etc, ça veut juste dire que la leçon n'était pas apprise.
Mais... j'ai tilté après coup que c'était l'élève qui avait tenté de frauder la veille en effaçant ses fautes avec ces horribles stylos qui se gomment. Je l'ai envoyé paître, mais apparemment ça ne suffit pas.

Naoo a écrit:La mère d'un 6e qui "veut me voir pour parler du contrôle de chérimoncoeur". J'ai répondu par pronote que blabla il ne faut pas s'inquiéter, petit contrôle de vocabulaire, etc, ça veut juste dire que la leçon n'était pas apprise.
Mais... j'ai tilté après coup que c'était l'élève qui avait tenté de frauder la veille en effaçant ses fautes avec ces horribles stylos qui se gomment. Je l'ai envoyé paître, mais apparemment ça ne suffit pas.

Je compatis. Je ne sais pas pourquoi, moins j'ai de contact avec les parents, mieux je me porte.
C'est bizarre, hein, parce que je suis parent moi-même.
Tu me diras, en tant que parent, j'évite les profs.
En tant que prof aussi, d'ailleurs.
Bref, je compatis !

*Plume* a écrit:Tiens, je profite de ce message pour demander : les collègues de lettres, vous faites quoi généralement pendant 1h de cours en littérature?

Ça dépend...
Mais je débute très souvent par le vocabulaire avant même de lire le texte et je contextualise beaucoup (notamment sur des faits de société s'ils sont importants pour saisir les textes - les nouvelles "réalistes" par exemple). Je leur laisse parfois quelques minutes pour "apprendre" ces mots avant de les interroger (sans noter hein). Parfois c'est sous forme d'un quiz. Une fois que ces mots leur sont plus familiers, ils comprennent mieux le texte qu'on va lire. Ensuite, ça dépend... Je demande à deux-trois élèves ce qu'ils ont compris, ou alors ils rédigent un résumé ou répondent à des questions très basiques avant d'entrer dans l'analyse. Celle-ci peut se faire par un questionnaire ou sous forme de paragraphes (à partir de grandes idées qu'ils développent, de manière plus ou moins guidée selon les élèves). Parfois je débute par une petite rédaction avant d'entrer dans un texte difficile : ils reconnaissent facilement dans l'extrait des procédés d'écriture qu'ils ont eux-même utilisés (par exemple : raconter une réminiscence à partir d'une sensation avant de lire la scène de la petite madeleine). Parfois, je les laisse travailler sur le texte (questions, petits paragraphes...) puis j'ajoute de manière très magistrale de la matière : ils prennent ces compléments en note puis reprennent leur travail en produisant une synthèse composée de leurs idées affinées par mes précisions. Je ramasse beaucoup (mais ne note pas systématiquement bien sûr). Je prolonge souvent ces séances par un petit exercice de vocabulaire ou d'écriture. Autant te dire que mes chapitres ne durent jamais trois semaines !
De manière générale je passe beaucoup par l'écrit parce qu'ils en ont besoin et je privilégie de plus en plus la rédaction de vrais paragraphes sur les textes étudiés ; l'oral est plus "formalisé" : mise en commun d'analyses sur un texte après qu'ils ont travaillé par écrit, restitution orale de lectures cursives devant des jurys d'élèves avec leurs notes (non rédigées) afin de structurer leur prise de parole, mise en voix d'un texte vu en classe, récitation, un élève porte-parole restitue le travail de son groupe de 2-3 élèves autour d'un texte que les autres groupes n'ont pas étudié et ces derniers prennent des notes, que je complète... Il est très fréquent que mes élèves soient à l'écrit toute une heure (après la phase vocabulaire / contexte) et je crois qu'ils apprécient ces phases de travail, c'est calme et ils constatent très vite des progrès pour peu qu'ils y mettent de la bonne volonté.
(Je n'évoque pas les pures séances de vocabulaire ou d'écriture dans mon message.)

Rholala Naoo… Bon courage…
Ici, j'ai eu des compliments en cours particulier. "Avec toi, je comprends tout, alors que le prof, même quand il m'explique, je ne comprends rien". Le pire c'est que j'ai l'impression qu'on n'a pas assez de temps et que donc j'explique tout très sommairement. J'avoue que ça m'a fait plaisir, même si je compatis avec le collègue qui galère avec la classe.

Spoiler:

Nadejda a écrit:

*Plume* a écrit:Tiens, je profite de ce message pour demander : les collègues de lettres, vous faites quoi généralement pendant 1h de cours en littérature?

Ça dépend...
Mais je débute très souvent par le vocabulaire avant même de lire le texte et je contextualise beaucoup (notamment sur des faits de société s'ils sont importants pour saisir les textes - les nouvelles "réalistes" par exemple). Je leur laisse parfois quelques minutes pour "apprendre" ces mots avant de les interroger (sans noter hein). Parfois c'est sous forme d'un quiz. Une fois que ces mots leur sont plus familiers, ils comprennent mieux le texte qu'on va lire. Ensuite, ça dépend... Je demande à deux-trois élèves ce qu'ils ont compris, ou alors ils rédigent un résumé ou répondent à des questions très basiques avant d'entrer dans l'analyse. Celle-ci peut se faire par un questionnaire ou sous forme de paragraphes (à partir de grandes idées qu'ils développent, de manière plus ou moins guidée selon les élèves). Parfois je débute par une petite rédaction avant d'entrer dans un texte difficile : ils reconnaissent facilement dans l'extrait des procédés d'écriture qu'ils ont eux-même utilisés (par exemple : raconter une réminiscence à partir d'une sensation avant de lire la scène de la petite madeleine). Parfois, je les laisse travailler sur le texte (questions, petits paragraphes...) puis j'ajoute de manière très magistrale de la matière : ils prennent ces compléments en note puis reprennent leur travail en produisant une synthèse composée de leurs idées affinées par mes précisions. Je ramasse beaucoup (mais ne note pas systématiquement bien sûr). Je prolonge souvent ces séances par un petit exercice de vocabulaire ou d'écriture. Autant te dire que mes chapitres ne durent jamais trois semaines !
De manière générale je passe beaucoup par l'écrit parce qu'ils en ont besoin et je privilégie de plus en plus la rédaction de vrais paragraphes sur les textes étudiés ; l'oral est plus "formalisé" : mise en commun d'analyses sur un texte après qu'ils ont travaillé par écrit, restitution orale de lectures cursives devant des jurys d'élèves avec leurs notes (non rédigées) afin de structurer leur prise de parole, mise en voix d'un texte vu en classe, récitation, un élève porte-parole restitue le travail de son groupe de 2-3 élèves autour d'un texte que les autres groupes n'ont pas étudié et ces derniers prennent des notes, que je complète... Il est très fréquent que mes élèves soient à l'écrit toute une heure (après la phase vocabulaire / contexte) et je crois qu'ils apprécient ces phases de travail, c'est calme et ils constatent très vite des progrès pour peu qu'ils y mettent de la bonne volonté.
(Je n'évoque pas les pures séances de vocabulaire ou d'écriture dans mon message.)

:shock:
Ouah ! je suis impressionnée... !

Spoiler:

+10000!!!

Cicyle a écrit:Rholala Naoo… Bon courage…
Ici, j'ai eu des compliments en cours particulier. "Avec toi, je comprends tout, alors que le prof, même quand il m'explique, je ne comprends rien". Le pire c'est que j'ai l'impression qu'on n'a pas assez de temps et que donc j'explique tout très sommairement. J'avoue que ça m'a fait plaisir, même si je compatis avec le collègue qui galère avec la classe.

Spoiler:

Super prof particulière !

Bobby-Cowen a écrit:

Nadejda a écrit:

*Plume* a écrit:Tiens, je profite de ce message pour demander : les collègues de lettres, vous faites quoi généralement pendant 1h de cours en littérature?

Ça dépend...
Mais je débute très souvent par le vocabulaire avant même de lire le texte et je contextualise beaucoup (notamment sur des faits de société s'ils sont importants pour saisir les textes - les nouvelles "réalistes" par exemple). Je leur laisse parfois quelques minutes pour "apprendre" ces mots avant de les interroger (sans noter hein). Parfois c'est sous forme d'un quiz. Une fois que ces mots leur sont plus familiers, ils comprennent mieux le texte qu'on va lire. Ensuite, ça dépend... Je demande à deux-trois élèves ce qu'ils ont compris, ou alors ils rédigent un résumé ou répondent à des questions très basiques avant d'entrer dans l'analyse. Celle-ci peut se faire par un questionnaire ou sous forme de paragraphes (à partir de grandes idées qu'ils développent, de manière plus ou moins guidée selon les élèves). Parfois je débute par une petite rédaction avant d'entrer dans un texte difficile : ils reconnaissent facilement dans l'extrait des procédés d'écriture qu'ils ont eux-même utilisés (par exemple : raconter une réminiscence à partir d'une sensation avant de lire la scène de la petite madeleine). Parfois, je les laisse travailler sur le texte (questions, petits paragraphes...) puis j'ajoute de manière très magistrale de la matière : ils prennent ces compléments en note puis reprennent leur travail en produisant une synthèse composée de leurs idées affinées par mes précisions. Je ramasse beaucoup (mais ne note pas systématiquement bien sûr). Je prolonge souvent ces séances par un petit exercice de vocabulaire ou d'écriture. Autant te dire que mes chapitres ne durent jamais trois semaines !
De manière générale je passe beaucoup par l'écrit parce qu'ils en ont besoin et je privilégie de plus en plus la rédaction de vrais paragraphes sur les textes étudiés ; l'oral est plus "formalisé" : mise en commun d'analyses sur un texte après qu'ils ont travaillé par écrit, restitution orale de lectures cursives devant des jurys d'élèves avec leurs notes (non rédigées) afin de structurer leur prise de parole, mise en voix d'un texte vu en classe, récitation, un élève porte-parole restitue le travail de son groupe de 2-3 élèves autour d'un texte que les autres groupes n'ont pas étudié et ces derniers prennent des notes, que je complète... Il est très fréquent que mes élèves soient à l'écrit toute une heure (après la phase vocabulaire / contexte) et je crois qu'ils apprécient ces phases de travail, c'est calme et ils constatent très vite des progrès pour peu qu'ils y mettent de la bonne volonté.
(Je n'évoque pas les pures séances de vocabulaire ou d'écriture dans mon message.)

:shock:
Ouah ! je suis impressionnée... !

Spoiler:

Désolée, Bobby-Cowen, ce n'était évidemment pas mon intention...
Je voulais simplement proposer des pistes de travail pour éviter à *Plume* les périodes de flottement qu'elle vit parfois avec ses 4e. Quand on passe beaucoup par l'écrit, y compris quand on analyse un texte avec les élèves, ça évite souvent bien des complications.

Ah non mais Nadejda, je ne l'ai pas mal pris, au contraire ! Je vais me permettre de piocher des idées (si tu permets, bien entendu)
Bravo pour ton travail !

Voilà, fin de mon remplacement idyllique dans un bon lycée d'une belle ville. Des élèves supers, un EDT super. Je veux rester en lycée!

Dis nous a qui il faut casser une jambe pour que tu puisses y rester...

  Priez les mannes du rectorat pour un nouveau super remplacement!

corailc a écrit:Voilà, fin de mon remplacement idyllique dans un bon lycée d'une belle ville. Des élèves supers, un EDT super. Je veux rester en lycée!

Tu m'étonnes.
Je te souhaite d'y rester.

Merci Nadejda pour ta réponse très complète et intéressante ! Je me suis servie de tes conseils pour un texte en 3è que je trouve bien mais pour lequel je ne savais pas par quoi commencer. Du coup, j'ai préparé un sujet d'écriture permettant d'amener au texte. Ça a bien fonctionné avec les élèves, merci encore

Corailc : Je croise les doigts pour toi !

Sinon, je passais pour vous souhaiter un bon week-end ! Ouf, plus que 2 semaines... J'ai l'impression que ça fait au moins 3 mois qu'on a repris Dodo de bonne heure pour moi ce soir je crois

Rabelais a écrit:
Je te souhaite d'y rester.

Hors contexte, tu fais peur

Spoiler:

Bobby-Cowen a écrit:

Rabelais a écrit:
Je te souhaite d'y rester.

Hors contexte, tu fais peur



]

T'es grave !
Ceci dit, en lisant ton spoiler, je dirais de ce collègue qu'il faut le snober à son tour.
Je viens de tester avec un Co....de mon bahut, ça fonctionne pas mal.

@ Nadejda, je ne sais pas si tu as été formée au collège à l'espe, mais en tous les cas, on n'a pas du tout vu les choses sous cet angle lors de la formation ( on n'a fait que du lycée...donc ni information sur de quelconques séances de vocabulaire ni information sur le travail de l'écrit ... Pff, le tout pour ne plus jamais y retourner, quelle utilité ) ou si tu t'es auto formée ( et là, je veux tes livres de chevet ou un transfert de neurones :lol: ) mais tes idées sont les plus adaptées et les plus efficaces à vue de nez avec le type de public auquel j'ai affaire. Si un jour tu as le temps, balance nous stp une fiche de prép?

Ton approche est exactement ce qu'il faut à mes nouveaux élèves. Quand je pense qu'on nous a interdit de donner des questionnaires ou des questions, qu'on ne nous a appris que le dialogué avant de le conspuer sans nous donner d'autres solutions, je mesure ma chance d'avoir trouvé ce lieu d'échange et de formation, ici !!!

@ les néos : à part une classe , tout commence à tourner, on a pu bosser avec toutes les classes et mes autres 4e m'ont passé la PSR en une heure et ont réussi TOUS les exercices de la seconde heure. Je commence à les adorer, ceux-là. Et mes troisièmes ont été corrects, c'est juste qu'ils ont un niveau exécrable et qu'ils n'ont aucune confîance en eux. Quant à mes cinquièmes, bon, j'ai envie de pleurer quand je dois leur mettre en dessous de 5 donc c'est fusionnel , ils sont formidables, s'entraident, écoutent, veulent progresser, sont serviables, gentils.
C'est la fatigue qui m'ennuie, je suis TOUJOURS crevée, je ne réussis pas à tenir en me levant tôt et ma seule classe de bizarres m'épuise autant que toutes les autres réunies.

Voilà, bonne soirée à vous !

J'ai appris vendredi que la collègue que je remplace pour les khâgnes souhaite enchaîner avec un congé parental jusqu'en décembre. J'en ai ras-le-bol de ces heures supp en plus de mon service en lycée (de 4 niveaux) et de deux heures de colles pour lesquelles je me suis engagée à l'année. Je ne veux pas continuer. Je déborde de prép et copies en tout genre. On est 5 sur son poste mais deux ont le sens du sacrifice et se disent que peut-être que l'on peut continuer 3 mois de plus. Pourquoiiiiiiii?!
Je suis épuisée. Je voudrais baisser mon rythme et les mois de novembre/ décembre me font déjà peur. :choc:
J'ai l'impression d'être finalement prise au piège et que l'on me laissera peu (pas) le choix. Les élèves sont super, je découvre de nouvelles choses, mais stop! Je n'en veux plus de cette aventure. C'est beaucoup trop de prép, on a quand même passé un été à préparer nos cours avec un de mes collègues. Malheureusement, je ne crois pas que ni la direction ni la collègue ne se rendent compte du truc. Pour le moment, on se débrouille pas trop mal, donc pourquoi ne tiendraient-ils pas trois mois de plus?
En décembre, les élèves ne seront plus qu'à trois mois de leurs concours je ne me sens pas d'avoir les épaules pour supporter la pression que cela va engendrer.
J'ai aussi un voyage à mener, la coordo et tout le tintouin à assumer... et ma vie perso s'ils m'en laissaient l'opportunité.
Désolée, j'avais besoin d'exprimer ce ras-le-bol ce soir avant de me replonger dans les copies.

Bon courage de votre côté!

Manon c'est ubuesque et pas respectueux de votre travail et aussi de votre état de fatigue ! J'espère que la situation va s'arranger. En attendant

Manon, bon courage car ta situation doit vraiment être épuisante. Gérer ses propres cours c'est déjà beaucoup d'énergie mais en plus avoir des heures sup' (en Khâgne qui plus est), c'est vraiment :abb:

Bonne semaine à vous les néos 2015 et bon courage !

Ici, déprime habituelle du dimanche soir. Du boulot à finir mais je bloque par manque d'envie/crainte/crispation de voir le temps qui avance. Je n'arrive pas à me sortir de ce cercle vicieux c'est pénible.

Idem.
Je déteste le dimanche soir.
Toujours l'impression d'être à la ramasse.
J'ai des paquets de copies qui attendent depuis longtemps, je n'ai aucune envie de m'y mettre.
Plein de photocopies à gérer demain matin avant le début des cours.
Et dans une classe, je ne sais même plus où je suis rendue exactement !! (et comme je remplis très mal mon cahier de textes...)
J'ai 2 classes où j'ai l'impression de parler toute seule, je ne sais même pas ce qu'ils ressentent, est-ce qu'ils s'intéressent, est-ce qu'ils s'ennuient... Toujours 1 ou 2 qui participent (toujours les mêmes). Parfois ils rigolent bêtement je ne sais pas s'ils se foutent de moi. Bref je me sens bizarre là ce soir.

C'est vrai que le dimanche ce n'est jamais facile.

Etonnament, je trouve le dimanche plus facile que le lundi

Philomène87 a écrit:Plein de photocopies à gérer demain matin avant le début des cours.

Et dans une classe, je ne sais même plus où je suis rendue exactement !! (et comme je remplis très mal mon cahier de textes...)[/quote]
"Sortez une feuille, interro sur la leçon du cours précédent ?"
En anglais, je fais ça à l'oral, ils doivent réciter (ou improviser) le cours précédent, dans le lot, il y en a toujours un qui sort quelque chose de pertinent !

Philomène87 a écrit:J'ai 2 classes où j'ai l'impression de parler toute seule, je ne sais même pas ce qu'ils ressentent, est-ce qu'ils s'intéressent, est-ce qu'ils s'ennuient... Toujours 1 ou 2 qui participent (toujours les mêmes). Parfois ils rigolent bêtement je ne sais pas s'ils se foutent de moi. Bref je me sens bizarre là ce soir.

J'ai les mêmes (2ndes). Des fois je m'arrête, et je leur pose la question. Est-ce que je vous ennuie ? Est-ce que c'est trop dur ? Quel est le problème ? Niveau très hétérogène, et dynamisme du mollusque à marée basse. C'est dur.

Courage !

Moi je suis à la bourre dans mes prépa de cours (je ne sais pas ce que je fais avec les 6e, j'improviserai demain aprèm sur le trajet entre les deux bahuts...), mais flemme internationale ce week-end. Et un de mes cours a disparu de l'emploi du temps. J'espère pouvoir rattraper les élèves au vol (contrôle prévu...).

Tout pareil Philomène (comme souvent) !
Je suis en train de me secouer pour finir mes cours pour demain (oui, il serait temps). Comme je n'ai pas envie, je les bâcle plus ou moins. Résultat, je ne vais pas gérer face aux classes puisque ce sera du travail bricolé. Et donc, je me plaindrai que mes classes auront été dissipées. Enfin, je me détesterai de ne pas avoir mieux bossé. CQFD.
J'en ai marre de moi