- pistorNiveau 5
En cette rentrée,je me demandais si noter,valoriser la participation.
Un système de bonus +1 +2 par trimestre et -1 si bavardages
C'est pas révolutionnaire ,ça ne demande pas trop de travail mais on peut sans doute trouver mieux ou ne rien faire.........
Qu'en pensez vous , notez vous l'attitude en classe?
P.S 1)cela peut sans doute s'évaluer dans une compétence mais je n'ai pas trop envie
2)pénaliser le comportement(bavardages) par une note n'est pas irréprochable moralement et me retient quelque peu.
Un système de bonus +1 +2 par trimestre et -1 si bavardages
C'est pas révolutionnaire ,ça ne demande pas trop de travail mais on peut sans doute trouver mieux ou ne rien faire.........
Qu'en pensez vous , notez vous l'attitude en classe?
P.S 1)cela peut sans doute s'évaluer dans une compétence mais je n'ai pas trop envie
2)pénaliser le comportement(bavardages) par une note n'est pas irréprochable moralement et me retient quelque peu.
- CatherineDeneuveNiveau 4
Moi aussi je compte instaurer une note trimestrielle pour l'attitude et la participation. J'ai envie de pénaliser les fauteurs de trouble car en arts plastiques c'est pas toujours évident d'avoir des élèves attentifs. Je suis également à l'affût de conseils...
- ElyasEsprit sacré
Je comprends bien les difficultés mais cela pose plusieurs problèmes de faire cela :
- vous évaluez autre chose que le travail effectif et produit lié aux objets d'enseignement.
- il existe des dispositifs de punition et d'évaluation pour ce genre de choses et donc, jouer sur la note relève de la double-peine si en plus on punit.
- on s'est battu contre la note de vie scolaire (enfin, on était nombreux contre), ce n'est pas pour la réintroduire hypocritement dans nos moyennes disciplinaires.
- le bavardage est-il un objet disciplinaire ?
- vous évaluez autre chose que le travail effectif et produit lié aux objets d'enseignement.
- il existe des dispositifs de punition et d'évaluation pour ce genre de choses et donc, jouer sur la note relève de la double-peine si en plus on punit.
- on s'est battu contre la note de vie scolaire (enfin, on était nombreux contre), ce n'est pas pour la réintroduire hypocritement dans nos moyennes disciplinaires.
- le bavardage est-il un objet disciplinaire ?
- pistorNiveau 5
On peut mettre à part le bavardage et ne que garder que la valorisation mais avez vous mieux que ce système de bonus(sans le malus) ?
Je ne souhaiterais pas que ce fil dérive sur un débat " noter le comportement " même si j'en comprends les enjeux et regrette aussi que malgré la suppression de la note de vie scolaire, le comportement soit parfois noté par l'intermédiaire de l'évaluation par compétences.(cela peut faire l'objet d'un autre fil)
Je ne souhaiterais pas que ce fil dérive sur un débat " noter le comportement " même si j'en comprends les enjeux et regrette aussi que malgré la suppression de la note de vie scolaire, le comportement soit parfois noté par l'intermédiaire de l'évaluation par compétences.(cela peut faire l'objet d'un autre fil)
- ElyasEsprit sacré
En même temps, le titre dit "Evaluer l'attitude en classe de mathématiques" et parle de malus/bonus sur une note.
Pour valoriser la participation, c'est toi qui vois Après, uniquement la participation orale ? Les élèves timides sont obligés de participer en cours de langue et de français où l'oral prend (moins pour le français) une importance de plus en plus importante. On peut leur ficher la paix un petit peu ailleurs et valoriser une autre participation à moins qu'on ne soit que dans une procédure de cours dialogué en cours.
Pour valoriser la participation, c'est toi qui vois Après, uniquement la participation orale ? Les élèves timides sont obligés de participer en cours de langue et de français où l'oral prend (moins pour le français) une importance de plus en plus importante. On peut leur ficher la paix un petit peu ailleurs et valoriser une autre participation à moins qu'on ne soit que dans une procédure de cours dialogué en cours.
- ylmExpert spécialisé
J'en pense qu'en maths on évalue des maths et rien d'autre. Comme l'a dit Elyas pour pénaliser un comportement inadéquat il y a d'autres moyens, et pour la participation il suffit d'interroger/faire passer au tableau tout le monde si tu veux entendre tous les élèves.
En plus je ne vois pas en quoi participer volontairement devrait être une obligation. Si un élève travaille sérieusement et ne participe jamais, en quoi est-ce un problème?
En plus je ne vois pas en quoi participer volontairement devrait être une obligation. Si un élève travaille sérieusement et ne participe jamais, en quoi est-ce un problème?
_________________
The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- HélipsProphète
Dans mes bras ! Autant je comprends le problème en cours de langue, autant, en maths, le "cet élève n'est pas moteur dans la classe, il pourrait participer" me gave au plus haut point.ylm a écrit:J'en pense qu'en maths on évalue des maths et rien d'autre. Comme l'a dit Elyas pour pénaliser un comportement inadéquat il y a d'autres moyens, et pour la participation il suffit d'interroger/faire passer au tableau tout le monde si tu veux entendre tous les élèves.
En plus je ne vois pas en quoi participer volontairement devrait être une obligation. Si un élève travaille sérieusement et ne participe jamais, en quoi est-ce un problème?
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- buttersNiveau 4
pistor a écrit:En cette rentrée,je me demandais si noter,valoriser la participation.
Un système de bonus +1 +2 par trimestre et -1 si bavardages
C'est pas révolutionnaire ,ça ne demande pas trop de travail mais on peut sans doute trouver mieux ou ne rien faire.........
Qu'en pensez vous , notez vous l'attitude en classe?
P.S 1)cela peut sans doute s'évaluer dans une compétence mais je n'ai pas trop envie
2)pénaliser le comportement(bavardages) par une note n'est pas irréprochable moralement et me retient quelque peu.
Je crois que tu ne peux pas impacter la moyenne générale directement avec +1 ou -1pt.
Soit il y a une note à part de participation, coefficientée et avec sa colonne dédiée dans pronote soit il n'y a rien.
Des fois tu peux rappeler que la "participation négative" peut impacter "la participation positive" mais c'est plus un épouvantail, il vaut mieux ne pas le faire . Car tu ne peux pas annuler le fait de participer au cours par le bavardage. Pour le bavardage c'est observation ou DS et voilà. Après comme l'a dit un intervenant il y a déjà des notes de participation en langues, qui sont compliquées pour les élèves réservés donc ça peut faire beaucoup..
- jonjon71Fidèle du forum
Je trouve dangereux d'évaluer l'attitude en classe surtout en mettant -1 pour bavardages car cela est interdit et pourrait se retourner contre nous. Voir la circulaire de juillet 2000 ("il n’est pas permis de baisser la note d’un devoir en raison du comportement d’un élève ou d’une absence injustifiée").
En revanche, évaluer la participation orale, pas de souci je pense. Personnellement pour les raisons évoquées (élèves timides) et parce que je trouve ça très chronophage, je ne le fais pas non plus.
En revanche, évaluer la participation orale, pas de souci je pense. Personnellement pour les raisons évoquées (élèves timides) et parce que je trouve ça très chronophage, je ne le fais pas non plus.
- pistorNiveau 5
je suis entièrement d'accord sur le fait de ne pas pénaliser un élève réservé ou timide mais l'idée(dont je ne suis pas sur) est de valoriser les élèves actifs.
Et les deux sont ils compatibles ?
P.S 1)ce système bonus n'a pas de répercussion sur la moyenne, c'est plus psychologique qu'autre chose et est peu chronophage)
2) Oublions le -1 pour le bavardage, la messe est dite même si l'évaluation par compétences conduit à noter le comportement parfois
Et les deux sont ils compatibles ?
P.S 1)ce système bonus n'a pas de répercussion sur la moyenne, c'est plus psychologique qu'autre chose et est peu chronophage)
2) Oublions le -1 pour le bavardage, la messe est dite même si l'évaluation par compétences conduit à noter le comportement parfois
- frecheGrand sage
butters a écrit:pistor a écrit:En cette rentrée,je me demandais si noter,valoriser la participation.
Un système de bonus +1 +2 par trimestre et -1 si bavardages
C'est pas révolutionnaire ,ça ne demande pas trop de travail mais on peut sans doute trouver mieux ou ne rien faire.........
Qu'en pensez vous , notez vous l'attitude en classe?
P.S 1)cela peut sans doute s'évaluer dans une compétence mais je n'ai pas trop envie
2)pénaliser le comportement(bavardages) par une note n'est pas irréprochable moralement et me retient quelque peu.
Je crois que tu ne peux pas impacter la moyenne générale directement avec +1 ou -1pt.
Soit il y a une note à part de participation, coefficientée et avec sa colonne dédiée dans pronote soit il n'y a rien.
Des fois tu peux rappeler que la "participation négative" peut impacter "la participation positive" mais c'est plus un épouvantail, il vaut mieux ne pas le faire . Car tu ne peux pas annuler le fait de participer au cours par le bavardage. Pour le bavardage c'est observation ou DS et voilà. Après comme l'a dit un intervenant il y a déjà des notes de participation en langues, qui sont compliquées pour les élèves réservés donc ça peut faire beaucoup..
On peut ajouter des bonus/malus à la moyenne d'une matière sur pronote.
- chmarmottineGuide spirituel
ylm a écrit:J'en pense qu'en maths on évalue des maths et rien d'autre. Comme l'a dit Elyas pour pénaliser un comportement inadéquat il y a d'autres moyens, et pour la participation il suffit d'interroger/faire passer au tableau tout le monde si tu veux entendre tous les élèves.
En plus je ne vois pas en quoi participer volontairement devrait être une obligation. Si un élève travaille sérieusement et ne participe jamais, en quoi est-ce un problème?
C'est la question que je me pose !
Ma fille en 4e l'an dernier, n'a jamais vu l'intérêt de se mettre en avant en permanence comme le font certains de façon un peu envahissante. Elle préfère rester discrète, mais est capable de participer quand il le faut. Certains profs ont compris cela et cela ne posait pas de problème. Mais d'autre ont répété "il faudrait plus de participation". J'ai donc dit à ma fille : participe plus !
Mais ma fille a depuis bien longtemps compris les règles de vie en groupe, donc elle lève la main discrètement sans en faire des tonnes ... et n'est pas interrogée ! Donc ne participe pas ! Bref, j'ai fini par lui dire : tu es sérieuse, tu réussis, laisse tomber.
- buttersNiveau 4
freche a écrit:butters a écrit:pistor a écrit:En cette rentrée,je me demandais si noter,valoriser la participation.
Un système de bonus +1 +2 par trimestre et -1 si bavardages
C'est pas révolutionnaire ,ça ne demande pas trop de travail mais on peut sans doute trouver mieux ou ne rien faire.........
Qu'en pensez vous , notez vous l'attitude en classe?
P.S 1)cela peut sans doute s'évaluer dans une compétence mais je n'ai pas trop envie
2)pénaliser le comportement(bavardages) par une note n'est pas irréprochable moralement et me retient quelque peu.
Je crois que tu ne peux pas impacter la moyenne générale directement avec +1 ou -1pt.
Soit il y a une note à part de participation, coefficientée et avec sa colonne dédiée dans pronote soit il n'y a rien.
Des fois tu peux rappeler que la "participation négative" peut impacter "la participation positive" mais c'est plus un épouvantail, il vaut mieux ne pas le faire . Car tu ne peux pas annuler le fait de participer au cours par le bavardage. Pour le bavardage c'est observation ou DS et voilà. Après comme l'a dit un intervenant il y a déjà des notes de participation en langues, qui sont compliquées pour les élèves réservés donc ça peut faire beaucoup..
On peut ajouter des bonus/malus à la moyenne d'une matière sur pronote.
Oui on ne peux pas dans le sens où ce n'est pas autorisé. On nous a dit à l'ESPE que de changer la valeur d'une moyenne calculée sur plusieurs devoirs n'est pas possible si je me souviens bien. En tout cas ce serait un nid à problèmes car comment justifier les bonus/malus aux parents.
- AnaxagoreGuide spirituel
"Évaluer une attitude" ne me dit rien de bon à la base.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- pistorNiveau 5
Changeons la manière de le dire:
récompenser la participation sans pénaliser la discrétion (qui peut-être de la pertinence), est -ce la quadrature du cercle ?
(d'un bonus quasi symbolique en terme de moyenne)
récompenser la participation sans pénaliser la discrétion (qui peut-être de la pertinence), est -ce la quadrature du cercle ?
(d'un bonus quasi symbolique en terme de moyenne)
- ElyasEsprit sacré
pistor a écrit:Changeons la manière de le dire:
récompenser la participation sans pénaliser la discrétion (qui peut-être de la pertinence), est -ce la quadrature du cercle ?
(d'un bonus quasi symbolique en terme de moyenne)
Cela appelle plusieurs remarques et constats :
- en appliquant un "bonus", tu crées un effet de renforcement positif (c'est la base du behaviourisme) et tu enclenches des comportements les élèves qui vont associer "participation" à "être un bon élève" avec tout ce que cela peut provoquer comme quiproquos et tensions.
- si tu évalues la participation, ce n'est pas évaluer la participation qui donne la bonne réponse mais la participation constructive, l'élève qui réfléchit ou essaie. Dès lors, tu ne dois pas écarter la question du traitement de l'erreur sous peine de ne créer qu'une participation de pacotille pour faire semblant que la classe est active et fait vivre le cours.
- en valorisant la participation orale, tu crées chez les élèves qui ont le plus de mal à décoder les attendus implicites scolaires l'idée que l'essentiel du travail passe par l'écrit dans notre système. Ils penseront donc remplir le contrat didactique en participant mais pas en travaillant. De facto, si tu veux valoriser la participation orale, il faut aussi trouver un moyen pour valoriser le travail écrit.
- Comment font les gens qui n'ont pas de moyenne ? (ok, je prêche pour ma paroisse ).
On sait par de nombreuses études que l'injonction à la participation (implicitement orale) crée des quiproquos défavorables aux enfants des classes populaires (mais pas seulement) et pose des problèmes de sécurité d'apprentissage aux élèves réservés et timides.
- AnaxagoreGuide spirituel
J'aurais tendance à valoriser l'implication dans le cours et les efforts pour surmonter d'éventuelles difficultés, que ce soit silencieux ou pas.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- CelebornEsprit sacré
Cas perso (mais en fait inspiré de 2 collègues) : j'avais une note d'attitude/travail quand j'étais en collège, avec un barème communiqué dès le début de l'année. Je ne récompensais pas la participation, car je considère qu'on a le droit de ne pas participer spontanément en classe (surtout si c'est pour dire n'importe quoi), mais je partais de 20 chaque trimestre et je décomptais des points pour travail non fait, matériel oublié, bavardages (après un 1er avertissement oral, toujours), chewing-gum, « ça se fait pas »… C'était mon seul système de gestion de classe (donc pas d'heure de colle avant d'avoir atteint zéro, pas de punition ou de mot à signer, sauf pour prévenir les parents que c'était la Xème fois que l'élève n'avait pas ses affaires), ce qui ne faisait pas de double sanction.
Eh bien j'ai adoré ce système. C'était simple (1 feuille par élève avec un tableau par trimestre, une pochette par classe, et hop !), compris de tous, s'appliquant de la même façon pour tous, ça m'évitait d'avoir à vérifier le mot de machin, la punition de truc ou si bidule avait bien fait son heure de colle. À l'arrivée, ça n'avait pas un impact énorme dans la moyenne, mais pour le coup ça valorisait les élèves fragiles mais sérieux, ce qui m'a toujours paru une bonne idée.
Pour le cadre règlementaire, il y a au moins deux domaines du socle qui sont concernés si on veut le justifier (le méthodes et outils pour apprendre et la citoyenneté), et on ne touche pas à la notation dans les devoirs.
Bonus supplémentaire : en entretien avec les parents, ce tableau était toujours le bienvenu, et évitait énormément d'incompréhensions, car j'avais la trace précise des divers manquements (ou de leur absence).
Eh bien j'ai adoré ce système. C'était simple (1 feuille par élève avec un tableau par trimestre, une pochette par classe, et hop !), compris de tous, s'appliquant de la même façon pour tous, ça m'évitait d'avoir à vérifier le mot de machin, la punition de truc ou si bidule avait bien fait son heure de colle. À l'arrivée, ça n'avait pas un impact énorme dans la moyenne, mais pour le coup ça valorisait les élèves fragiles mais sérieux, ce qui m'a toujours paru une bonne idée.
Pour le cadre règlementaire, il y a au moins deux domaines du socle qui sont concernés si on veut le justifier (le méthodes et outils pour apprendre et la citoyenneté), et on ne touche pas à la notation dans les devoirs.
Bonus supplémentaire : en entretien avec les parents, ce tableau était toujours le bienvenu, et évitait énormément d'incompréhensions, car j'avais la trace précise des divers manquements (ou de leur absence).
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Fesseur ProGuide spirituel
Tu mets à l'élève une pastille rouge ou un smiley qui pleure.Elyas a écrit:- Comment font les gens qui n'ont pas de moyenne ?
_________________
Pourvu que ça dure...
- AndréCNiveau 9
Jamais, cela n'a aucun sens.pistor a écrit:En cette rentrée,je me demandais si noter,valoriser la participation.
Un système de bonus +1 +2 par trimestre et -1 si bavardages
C'est pas révolutionnaire ,ça ne demande pas trop de travail mais on peut sans doute trouver mieux ou ne rien faire.........
Qu'en pensez vous , notez vous l'attitude en classe?
Comme le dit Roland Gori, « ce n'est pas leurs actes que vous évaluez, c'est leur conformité a des manières de penser, de résultats immédiats et quantifiables, purement gestionnaires ... ».
https://blogs.mediapart.fr/edition/de-la-parole-aux-actes/article/170316/levaluation-comme-seul-critere-de-la-valeur-roland-gori
Voir aussi : ROLAND GORI – De quoi l'évaluation est-elle le nom dans un monde sans esprit ?
- hyperboleNiveau 5
Pour sanctionner les bavardages, il y a les punitions, les heures de colles, ça me parait bien plus adapté qu'un -1 sur la moyenne de maths qui devrait refléter le niveau de maths...
Pour récompenser les élèves qui fournissent des efforts et s'impliquent mais ont des difficultés en maths, je leur permets de refaire les évaluations ratées sous plusieurs conditions :
1/ seuls les tests sont refaisables, pas les contrôles (car je donne le contenu du test à l'avance, ils savent exactement sur quoi ça portera, et donc le refaire en ayant juste changé quelques valeurs au sujet permet à l'élève qui croyait - à tort - avoir compris, de retravailler et "valider" cette notion. Mais en contrôle, je propose davantage de problèmes, c'est à l'élève de déterminer que pour le résoudre il doit utiliser telle ou telle notion, et donc le laisser le refaire après coup même en changeant des valeurs, ça serait biaisé...)
2/ un test refait est bridé : l'élève ne pourra obtenir plus de 7/10 même s'il a tout juste (mais l'élève qui a eu 2 et qui a retravaillé et tout compris est déjà bien content que son 2 disparaisse au profit d'un 7 !)
3/ l'élève doit me montrer une copie double de travail sur le sujet du test avant de réclamer une date pour le repasser (me garantit un minimum que l'élève a réellement rebossé)
4/ quand l'élève repasse le test, il vient en plus, ce n'est évidemment pas pris sur ses cours (me garantit aussi un minimum que l'élève est prêt à fournir un effort)
5/ le tout ne doit pas attendre la fin du trimestre, car après je remplis les bulletins.
Sans que cela évalue le comportement, je trouve que ça récompense le sérieux.
Quant à récompenser la participation orale, le souci c'est que ça dépend beaucoup du groupe : dans certaines classes on a déjà presque trop de participation (et pas toujours réfléchie, comme d'autres le soulignaient)...
En revanche, je mets souvent une note de sérieux quand je fais des séances un peu spéciales : travaux de groupe et salle info, en particulier.
Je mets une note sur 5 coefficient 0,1 (elle compte 40 fois moins qu'un DST sur 20 coeff 1 mais les parents la voient sur Pronote, et les gamins sérieux sont contents d'avoir un 5/5 ), je la mets pendant la séance, et modifie éventuellement rapidement en fin de séance, je compte aussi le fait d'avoir bien rangé son poste de travail, bref ce n'est pas du tout une note de performance mais bien d'investissement, de sérieux, de non-pénibilité, mais elle impacte très très peu la moyenne
Pour récompenser les élèves qui fournissent des efforts et s'impliquent mais ont des difficultés en maths, je leur permets de refaire les évaluations ratées sous plusieurs conditions :
1/ seuls les tests sont refaisables, pas les contrôles (car je donne le contenu du test à l'avance, ils savent exactement sur quoi ça portera, et donc le refaire en ayant juste changé quelques valeurs au sujet permet à l'élève qui croyait - à tort - avoir compris, de retravailler et "valider" cette notion. Mais en contrôle, je propose davantage de problèmes, c'est à l'élève de déterminer que pour le résoudre il doit utiliser telle ou telle notion, et donc le laisser le refaire après coup même en changeant des valeurs, ça serait biaisé...)
2/ un test refait est bridé : l'élève ne pourra obtenir plus de 7/10 même s'il a tout juste (mais l'élève qui a eu 2 et qui a retravaillé et tout compris est déjà bien content que son 2 disparaisse au profit d'un 7 !)
3/ l'élève doit me montrer une copie double de travail sur le sujet du test avant de réclamer une date pour le repasser (me garantit un minimum que l'élève a réellement rebossé)
4/ quand l'élève repasse le test, il vient en plus, ce n'est évidemment pas pris sur ses cours (me garantit aussi un minimum que l'élève est prêt à fournir un effort)
5/ le tout ne doit pas attendre la fin du trimestre, car après je remplis les bulletins.
Sans que cela évalue le comportement, je trouve que ça récompense le sérieux.
Quant à récompenser la participation orale, le souci c'est que ça dépend beaucoup du groupe : dans certaines classes on a déjà presque trop de participation (et pas toujours réfléchie, comme d'autres le soulignaient)...
En revanche, je mets souvent une note de sérieux quand je fais des séances un peu spéciales : travaux de groupe et salle info, en particulier.
Je mets une note sur 5 coefficient 0,1 (elle compte 40 fois moins qu'un DST sur 20 coeff 1 mais les parents la voient sur Pronote, et les gamins sérieux sont contents d'avoir un 5/5 ), je la mets pendant la séance, et modifie éventuellement rapidement en fin de séance, je compte aussi le fait d'avoir bien rangé son poste de travail, bref ce n'est pas du tout une note de performance mais bien d'investissement, de sérieux, de non-pénibilité, mais elle impacte très très peu la moyenne
_________________
Karine, maths, collège
- PrezboGrand Maître
Noter la participation en classe de mathématiques, je suis contre, entre autres pour les raisons qu'à exposées Elyas...J'ajouterai que les mathématiques sont une activité qui s'évaluent mal à l'oral, sans passage à l'écrit -fût-il au tableau-, et qu'en évaluant la participation, on évalue surtout la capacité à prendre la parole de façon claire devant un auditoire. Capacité, qui, si on y a pas été d'abord préparée, me semble surtout valoriser certains tempérament, et être très sélective socialement.
Depuis quelques années, je cherche une méthode pour rendre actif et faire chercher en classe les élèves (de plus en plus passifs, à tout niveau). L'année dernière, j'avais une seconde très hétérogène, incluant des éléments réellement brillants, des plutôt sérieux mais qui pour certains avaient du mal, et un groupe de huit-neuf complètement largués scolairement, qui s'étaient isolés du reste de la classe d’emblée dès le début d'année, et tentaient surtout de trouver tous les moyens de couper au travail.
Ajoutons que les élèves venaient en majorité de deux collèges différents, avec fort profilage scolaire et social selon le collège d'origine et peu de mélange entre les deux groupes. (Mais, pour ce qui est de cette classe précisément, pas de conflits visibles non plus.)
J'avais la classe trois heures en classe pleine, et une heure trente consécutive en demi-groupe en utilisant les heures d'AP. Lors des séances en demi-groupe, je prévoyais une liste d'exos de difficulté croissante à faire, avec obligation de faire les exercices de base puis parfois choix possibles du type d'exercice selon le niveau du groupe. Je notais ce qui avait été fait pour chaque élève et mettait une note sur cinq. Observations en vrac.
1) Dans un premier temps, les élèves, même faibles, se sont mis effectivement plus au travail et ont presque tous été actifs à chaque séance.
2) Les groupes se sont formés par affinités et cela n'a pas résolu les problèmes d'hétérogénéité. Il y a toujours eu le groupe qui avait fini les cinq ou six exos de la fiche et celui qui dans le même temps faisait la moité du premier.
3) Les élèves ont parfois développé une attitude assez gagne-petit. Des élèves qui avaient fini la fiche, et à qui j'avais donné du travail supplémentaire non noté, ont réclamé que je leur donne un bonus sur une autre note. Inversement, des groupes faibles m'ont montré un travail bâclé sans rien écouter aux consignes et corrections en insistant pour grappiller un point.
4) C'est franchement éprouvant : les groupes sollicitaient beaucoup, et souvent pour faire la chasse au point.
Bilan : mieux pour rendre actif des élèves, et pourtant je n'ai pas envie de remettre le couvert sous cette forme.
Cette année, en seconde toujours (mais la classe, après premier contact, ne semble pas avoir le même profil), je noterai par groupe pour me simplifier la vie (en veillant à ce que tous les élèves du groupes aient pris la correction) et notant l'investissement et les progrès plus que la résolution d'une liste d'exercices.
Depuis quelques années, je cherche une méthode pour rendre actif et faire chercher en classe les élèves (de plus en plus passifs, à tout niveau). L'année dernière, j'avais une seconde très hétérogène, incluant des éléments réellement brillants, des plutôt sérieux mais qui pour certains avaient du mal, et un groupe de huit-neuf complètement largués scolairement, qui s'étaient isolés du reste de la classe d’emblée dès le début d'année, et tentaient surtout de trouver tous les moyens de couper au travail.
Ajoutons que les élèves venaient en majorité de deux collèges différents, avec fort profilage scolaire et social selon le collège d'origine et peu de mélange entre les deux groupes. (Mais, pour ce qui est de cette classe précisément, pas de conflits visibles non plus.)
J'avais la classe trois heures en classe pleine, et une heure trente consécutive en demi-groupe en utilisant les heures d'AP. Lors des séances en demi-groupe, je prévoyais une liste d'exos de difficulté croissante à faire, avec obligation de faire les exercices de base puis parfois choix possibles du type d'exercice selon le niveau du groupe. Je notais ce qui avait été fait pour chaque élève et mettait une note sur cinq. Observations en vrac.
1) Dans un premier temps, les élèves, même faibles, se sont mis effectivement plus au travail et ont presque tous été actifs à chaque séance.
2) Les groupes se sont formés par affinités et cela n'a pas résolu les problèmes d'hétérogénéité. Il y a toujours eu le groupe qui avait fini les cinq ou six exos de la fiche et celui qui dans le même temps faisait la moité du premier.
3) Les élèves ont parfois développé une attitude assez gagne-petit. Des élèves qui avaient fini la fiche, et à qui j'avais donné du travail supplémentaire non noté, ont réclamé que je leur donne un bonus sur une autre note. Inversement, des groupes faibles m'ont montré un travail bâclé sans rien écouter aux consignes et corrections en insistant pour grappiller un point.
4) C'est franchement éprouvant : les groupes sollicitaient beaucoup, et souvent pour faire la chasse au point.
Bilan : mieux pour rendre actif des élèves, et pourtant je n'ai pas envie de remettre le couvert sous cette forme.
Cette année, en seconde toujours (mais la classe, après premier contact, ne semble pas avoir le même profil), je noterai par groupe pour me simplifier la vie (en veillant à ce que tous les élèves du groupes aient pris la correction) et notant l'investissement et les progrès plus que la résolution d'une liste d'exercices.
- scot69Modérateur
Vu que notre CPE annule régulièrement les sanctions (rapports, retenues...), j'ai mis en place un système de "note de comportement", les élèves ont un crédit de 20 points en début de trimestre.
Je leur explique que tout élève mature, respectueux et poli peut garder un 20 dans sa moyenne. Ils perdent 2 points (irrécupérables) si jamais ils oublient leur matériel, ne font pas leur travail, coupent la parole, sont insolents, sortent leur téléphone, bavardent... Quand ils me voient sortir mon cahier avec mon crayon, ça les calme rapidement. Ça n'empêche pas que je mets également des sanctions en cas de soucis grave ou répété. L'effet est plutôt positif dans l'ensemble.
Je mets également une note de participation, je valorise surtout la bonne volonté et les efforts.
Je leur explique que tout élève mature, respectueux et poli peut garder un 20 dans sa moyenne. Ils perdent 2 points (irrécupérables) si jamais ils oublient leur matériel, ne font pas leur travail, coupent la parole, sont insolents, sortent leur téléphone, bavardent... Quand ils me voient sortir mon cahier avec mon crayon, ça les calme rapidement. Ça n'empêche pas que je mets également des sanctions en cas de soucis grave ou répété. L'effet est plutôt positif dans l'ensemble.
Je mets également une note de participation, je valorise surtout la bonne volonté et les efforts.
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