Travail : avez-vous un jour songé au suicide ?

Barbarette a écrit:C'est à cette occasion que mon IPR m'a dit: "Mais démissionnez! Vous vous rendez compte de ce que vous coûtez à la société? De toutes façons, ça va vous revenir cher en frais de psy".

Déjà que j'hallucinais avec le CDE pervers, là, je n'ai même plus de mots. J'aurais tendance à demander si on ne peut pas signaler ce genre de propos mais je suppose que c'est parole contre parole et que, quand bien même, pour le dire poliment : tout le monde s'en fout.

J'ai pensé à signaler cela. Pas pour moi, qui ai quitté le navire, mais parce que je crains qu'un stagiaire, ou même un titulaire plus faible ne passe à l'acte sans que le rectorat ne soit au courant des agissements de cette dame. Au moins, d'avoir fait ce qu'il fallait pour qu'ils le soient.

Cette IPR a vraiment la réputation d'être toxique. Même des collègues qui sont dans ses petits papiers le disent, ce n'est pas un pur délire de ma part. Dans ses rapports d'inspection, elle sait jouer finement avec les mots pour que le rapport fasse l'effet d'une gifle.

Je suis devenue alcoolique et un jour j'ai essayé un nouveau cocktail, benzodiazépine et alcool, je voulais que ça s'arrête. Quelque part ça s'est arrêté, depuis je suis abstinente et je n'enseigne plus .
Bon, à éviter quand même, il y a plein d'autres moyens et notamment la démission. Mais les idées noires sont rarement cartésiennes.

Zenyxia:

Jamais, et si c'était le cas, je ferais autre chose je pense.

Jamais MAIS il y a eu une année où j'étais sur plusieurs établissements avec des classes infectes et où j'ai passé l'année à accumuler les insomnies et les cauchemars et j'ai envisagé très sérieusement de démissionner en cours d'année, y compris pour faire n'importe quoi d'autre. Ce qui accentuait cela, c'est que j'habitais le même village que la plupart des élèves et c'était très difficile à gérer, y compris le week-end et les vacances.

Ce qui m'a "sauvée" c'est qu'au mois de janvier quand la DGH a été reçue, ma CDE de l'époque m'avait informée qu'on récupérait des heures sur l'établissement auquel j'étais rattachée (celui que je préférais) et que je ne serais plus sur un autre établissement l'année suivante, ni celles d'après. A partir de là, tout a été plus facile et cela m'a aidée à tenir psychologiquement de me dire que c'était temporaire et que ce ne serait plus le cas pour plusieurs années (et j'ai eu quelques arrêts maladie aussi, ça a pas mal joué car il fallait tenir sur la durée). Cette année m'a beaucoup abîmée.