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Travail : avez-vous un jour songé au suicide dans votre carrière ?
- trompettemarineMonarque
J'étais cet après-midi avec des amis. Nous avons discuté souffrance au travail, CHSCT, suicide, ce qui s'était passé à Orange ou des effets du management, notre capacité (ou notre possibilité) à prendre ou non du recul par rapport au travail, nos frustrations, déceptions, bref un sujet digne de remonter le moral avant la rentrée...
Impossible en cette rentrée aussi de ne pas songer aux gestes désespérés de collègues, que ces gestes aient été médiatisés ou pas.
Aussi, je lance ce sondage un peu noir et j'espère ne blesser personne.
Je sais que sur un forum, on parle plus de ce qui ne va pas que de ce qui va bien, et que les résultats sont à prendre avec de grandes pincettes.
La question est : avez-vous songé au suicide à cause du travail, ou en grande partie à cause de lui ?
Ne racontez pas dans le détail vos expériences personnelles (ou celles d'autrui) pour ne pas être éventuellement reconnus. Restez assez vagues, voire ne justifiez pas votre réponse si vous le jugez nécessaire. La réponse anonyme au sondage, sans que le pseudo soit connu, suffit.
Il s'agit juste d'avoir une petite idée, de prendre le pouls chez nous, à Néoprofs, en 2017, sachant que l'EN ne communique jamais sur ce sujet.
EDIT : je ferai remonter le sujet quelques jours.
Impossible en cette rentrée aussi de ne pas songer aux gestes désespérés de collègues, que ces gestes aient été médiatisés ou pas.
Aussi, je lance ce sondage un peu noir et j'espère ne blesser personne.
Je sais que sur un forum, on parle plus de ce qui ne va pas que de ce qui va bien, et que les résultats sont à prendre avec de grandes pincettes.
La question est : avez-vous songé au suicide à cause du travail, ou en grande partie à cause de lui ?
Ne racontez pas dans le détail vos expériences personnelles (ou celles d'autrui) pour ne pas être éventuellement reconnus. Restez assez vagues, voire ne justifiez pas votre réponse si vous le jugez nécessaire. La réponse anonyme au sondage, sans que le pseudo soit connu, suffit.
Il s'agit juste d'avoir une petite idée, de prendre le pouls chez nous, à Néoprofs, en 2017, sachant que l'EN ne communique jamais sur ce sujet.
EDIT : je ferai remonter le sujet quelques jours.
- trompettemarineMonarque
Je n'intègre ici que le travail ou une part majoritaire du travail. Tout le reste appartient à la vie privée.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
J'y ai vraiment pensé il y a plus de 13 ans. Seule ma lâcheté m'en a empêchée.
- RabelaisVénérable
Pas à cause du travail, je dirais même que malgré la rage qu'il provoque en moi parfois, c'est plutôt le contraire. Il me donne envie de me battre.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- IlonaHabitué du forum
Jamais, plutôt mourir que de me suicider ! (désolée :plusla:)
Pour redevenir sérieuse, j'ai un instinct de conservation bien trop développé.
Je m'efforce de faire mon travail du mieux possible, et si cela ne plait pas à mes supérieurs, tant pis.
Pour survivre dans l'univers EN, la seule conduite à tenir est d'ignorer les reproches et de faire selon sa conscience.
Les c..s, quelle que soit leur position, ne doivent pas avoir d' impact sur ma vie psychique.
Pour redevenir sérieuse, j'ai un instinct de conservation bien trop développé.
Je m'efforce de faire mon travail du mieux possible, et si cela ne plait pas à mes supérieurs, tant pis.
Pour survivre dans l'univers EN, la seule conduite à tenir est d'ignorer les reproches et de faire selon sa conscience.
Les c..s, quelle que soit leur position, ne doivent pas avoir d' impact sur ma vie psychique.
- trompettemarineMonarque
Bon, des nouvelles rassurantes donc.
- olive-in-oilSage
Le boulot n'en vaut pas la peine. Démissionner est bien plus jouissif !
- PoupoutchModérateur
J'ai mis jamais, car jamais plus depuis que je suis devenue prof de lycée je n'y ai pensé. D'autres emplois ou milieux professionnels m'y ont en revanche presque poussée.
Ça me paraissait limpide en répondant, à présent je doute : Le but de ce sondage est bien d'avoir une vue d'ensemble des risques psychosociaux au sein de l'EN, Trompettemarine, et pas toutes professions confondues?
Ça me paraissait limpide en répondant, à présent je doute : Le but de ce sondage est bien d'avoir une vue d'ensemble des risques psychosociaux au sein de l'EN, Trompettemarine, et pas toutes professions confondues?
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- fullmetalchemistNiveau 6
olive-in-oil a écrit:Le boulot n'en vaut pas la peine. Démissionner est bien plus jouissif !
Pareil. Je pense que -enfin ce n'est que mon avis, je n'ai pas été dans cette situation- quand on en vient à penser au suicide, c'est qu'on aurait dû arrêter le métier depuis longtemps déjà! Moi j'ai bien pensé à arrêter (en stage, puis la première année de titularisation) mais ça s'améliore, enfin, je crois... La rentrée me stresse toujours... :/
- BabaretteDoyen
Il est rassurant de voir que la réponse la plus souvent donnée est "jamais".
Pour ma part, souvent, tant que je voulais encore faire ce métier. Après chaque entretien avec mon tuteur la première année. Plusieurs fois, en sortant de l'ESPE. Je ne l'ai pas fait par lâcheté et parce que j'ai pensé à mes parents, à qui je ne voulais pas faire de peine.
Mais oui, souvent, surtout parce que j'avais peur, si je n'étais pas titularisée, de rater ma vie.
Finalement, ça a été quand ça se passait le plus mal en classe que j'ai le moins pensé à me tuer: je me disais juste "fini, c'est fini, ça va finir, ça va peut-être finir". Et ça a fini.
Pour ma part, souvent, tant que je voulais encore faire ce métier. Après chaque entretien avec mon tuteur la première année. Plusieurs fois, en sortant de l'ESPE. Je ne l'ai pas fait par lâcheté et parce que j'ai pensé à mes parents, à qui je ne voulais pas faire de peine.
Mais oui, souvent, surtout parce que j'avais peur, si je n'étais pas titularisée, de rater ma vie.
Finalement, ça a été quand ça se passait le plus mal en classe que j'ai le moins pensé à me tuer: je me disais juste "fini, c'est fini, ça va finir, ça va peut-être finir". Et ça a fini.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- mamieprofExpert spécialisé
Jamais. Mais mon fils a appris pendant les vacances qu'un de ses profs du lycée s'était suicidé cet été et la fille du prof a été dans sa classe du coup il a été doublement affecté, pour le prof et sa pauvre gamine.
- stanleymilgramNiveau 9
Babarette a écrit:Il est rassurant de voir que la réponse la plus souvent donnée est "jamais".
Pour ma part, souvent, tant que je voulais encore faire ce métier. Après chaque entretien avec mon tuteur la première année. Plusieurs fois, en sortant de l'ESPE. Je ne l'ai pas fait par lâcheté et parce que j'ai pensé à mes parents, à qui je ne voulais pas faire de peine.
Mais oui, souvent, surtout parce que j'avais peur, si je n'étais pas titularisée, de rater ma vie.
Finalement, ça a été quand ça se passait le plus mal en classe que j'ai le moins pensé à me tuer: je me disais juste "fini, c'est fini, ça va finir, ça va peut-être finir". Et ça a fini.
Tout à fait mais il serait intéressant de connaître les âges des uns et des autres.
- BabaretteDoyen
stanleymilgram a écrit:Babarette a écrit:Il est rassurant de voir que la réponse la plus souvent donnée est "jamais".
Pour ma part, souvent, tant que je voulais encore faire ce métier. Après chaque entretien avec mon tuteur la première année. Plusieurs fois, en sortant de l'ESPE. Je ne l'ai pas fait par lâcheté et parce que j'ai pensé à mes parents, à qui je ne voulais pas faire de peine.
Mais oui, souvent, surtout parce que j'avais peur, si je n'étais pas titularisée, de rater ma vie.
Finalement, ça a été quand ça se passait le plus mal en classe que j'ai le moins pensé à me tuer: je me disais juste "fini, c'est fini, ça va finir, ça va peut-être finir". Et ça a fini.
Tout à fait mais il serait intéressant de connaître les âges des uns et des autres.
24 ans pour moi.
Edit : j'ai aussi, lors de ma première année de stage, appris le suicide d'une enseignante du collège où j'étais, gamine. Mais son nom n'était pas donné dans la presse, donc je ne sais pas si je la connaissais.
- PuckVénérable
- Spoiler:
Plutôt à la kalach ... mais pas pour moi !
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- trompettemarineMonarque
Poupoutch a écrit:J'ai mis jamais, car jamais plus depuis que je suis devenue prof de lycée je n'y ai pensé. D'autres emplois ou milieux professionnels m'y ont en revanche presque poussée.
Ça me paraissait limpide en répondant, à présent je doute : Le but de ce sondage est bien d'avoir une vue d'ensemble des risques psychosociaux au sein de l'EN, Trompettemarine, et pas toutes professions confondues?
Non seulement, l'EN.
- PoupoutchModérateur
Alors mon vote est bon : Jamais. Pour le moment, je suis très heureuse dans mon travail, mais je ne le pratique pas depuis longtemps... Cela joue sans doute pour certains.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- scot69Modérateur
J'ai vécu des moments très difficiles à cause du harcèlement que je subissais de la part d'une ignoble collègue (qui avait réussi à manipuler la direction et d'autres collègues contre moi). Je ne sais pas si je peux parler de volonté de suicide, mais j'étais vraiment très mal. Les élèves ne me prenaient pas du tout au sérieux, la direction me méprisait et me pourrissait la vie, les collègues m'évitaient, j'avais des classes vraiment difficile et je n'étais ni soutenu, ni aidé (au contraire même)... j'étais le bouffon de service et je finissais par me détester. Et ce qui m'a fait tenir, c'est vraiment la présence et le soutien de mon copain et de mes parents. S'ils n'avaient pas été là, j'aurais certainement eu des idées suicidaires (je ne peux pas dire si je serais passé à l'acte) tellement je ne savais plus vers où me retourner. Mon copain (prof aussi) a été formidable et m'a aidé à prendre du recul et à reprendre un peu de confiance en moi (ce qu'ils avaient démoli). Finalement, la roue a tourné en ma faveur de façon incroyable et les choses ont considérablement changé. Mes harceleurs ont été punis sans que j'ai à me venger et je m'épanouis désormais totalement dans mon travail. Mais je ne peux m'empêcher de repenser à ces moments très durs que j'ai traversés, et je me dis que quelqu'un d'isolé, face aux mêmes soucis peut très vite avoir envie d'en finir tellement certaines personnes vous dégoûtent de la vie.
- BabaretteDoyen
scot :
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- scot69Modérateur
Merci Babarette!
Mais tout va super bien maintenant! La collègue qui me pourrissait la vie est partie, d'autres choses ont changé entre temps et tout va désormais pour le mieux.
Mais comme quoi, une seule personne peut réussir à te pourrir une équipe...
Mais tout va super bien maintenant! La collègue qui me pourrissait la vie est partie, d'autres choses ont changé entre temps et tout va désormais pour le mieux.
Mais comme quoi, une seule personne peut réussir à te pourrir une équipe...
- stephanelNiveau 6
Oui assez souvent dans le passé à cause des problèmes de gestion de classe et de harcèlement de différents CDE et à cause de mon mal être dans un métier que je n'aime pas vraiment.
- BabaretteDoyen
scot69 a écrit:Merci Babarette!
Mais tout va super bien maintenant! La collègue qui me pourrissait la vie est partie, d'autres choses ont changé entre temps et tout va désormais pour le mieux.
Mais comme quoi, une seule personne peut réussir à te pourrir une équipe...
Ou la vie...
Je suis contente que ça aille mieux pour toi!
- Philomène87Grand sage
Cela m'est arrivé d'y penser, en tout début de carrière, pendant l'année 2013-2014 (c'était ma 1ère année, j'étais contractuelle à 6h/semaine et c'était l'année où je passais l'oral du concours).
Cette année avait été atroce, c'est un peu (en moins pire je pense quand même) ce qu'a vécu Babarette du point de vue "bordel en classe", "élèves irrespectueux". Chez moi c'était le foutoir et il m'était impossible de faire cours correctement. Je mettais 10 à 15 retenues par semaine (sur un total de 6h, c'est dire...), la vie scolaire ne pouvait plus me voir, les 2 cpe étaient méprisants à mon égard et me traitaient comme une élève. Je crois que la pire personne dans tout ça était ma tutrice. Elle aurait voulu une stagiaire (enfin j'étais contractuelle admissible, j'avais juste réussi les écrits) qui connaisse déjà le métier. Elle ne comprenait pas que je puisse me faire bordéliser. Dès le mois de septembre elle m'a dit que je m'étais trompée de métier. Elle et ses copines faisaient tout remonter à la cde (qui ne me disait rien, au contraire, elle essayait de m'aider), mais le truc, c'est que je ne me méfiais de personne car tout le monde parmi les profs paraissait sympa (c'est 2 ans plus tard, lorsque j'ai consulté mon dossier au Rectorat, que j'ai trouvé un rapport dans lequel était mentionné un réseau de flicage à mon encontre, mis en place par ma tutrice, car mes paroles précises étaient rapportées avec l'heure et le jour, y compris des choses qu'elle n'avait pas entendues/vues).
En mai, elle a assisté à l'un de mes cours qui avait été le pire de tous, et à la fin de l'heure elle vient me voir et alors que tous les élèves ne sont pas encore partis, me dit que mon cours est nul, que depuis septembre il n'y a eu aucune amélioration, et que je me suis trompée de métier. C'était à 3 semaines des oraux. Le lendemain elle me remet ça pendant 30 mn, mais, chose, bizarre, à un moment la cde est passée à côté de nous (5 secondes), et pendant ce laps de temps ma tutrice s'est tue, comme si elle n'avait pas envie de montrer qu'elle m'était odieuse. En rentrant chez moi juste après, j'avais 10 mn de route et je pleurais tellement que je ne voyais plus devant moi, et à ce moment m'est venue cette idée que je pourrais m'écraser à 110 contre la barrière de sécurité et que ça réglerait tous mes problèmes. Cette idée m'a poursuivie les 3 jours durant que j'ai passés à pleurer (3 jours que j'avais initialement prévus pour bosser mes oraux).
Voilà voilà.
Epilogue : j'ai réussi les oraux malgré le contexte.
Et je n'ai plus eu d'idée suicidaire.
Cette année avait été atroce, c'est un peu (en moins pire je pense quand même) ce qu'a vécu Babarette du point de vue "bordel en classe", "élèves irrespectueux". Chez moi c'était le foutoir et il m'était impossible de faire cours correctement. Je mettais 10 à 15 retenues par semaine (sur un total de 6h, c'est dire...), la vie scolaire ne pouvait plus me voir, les 2 cpe étaient méprisants à mon égard et me traitaient comme une élève. Je crois que la pire personne dans tout ça était ma tutrice. Elle aurait voulu une stagiaire (enfin j'étais contractuelle admissible, j'avais juste réussi les écrits) qui connaisse déjà le métier. Elle ne comprenait pas que je puisse me faire bordéliser. Dès le mois de septembre elle m'a dit que je m'étais trompée de métier. Elle et ses copines faisaient tout remonter à la cde (qui ne me disait rien, au contraire, elle essayait de m'aider), mais le truc, c'est que je ne me méfiais de personne car tout le monde parmi les profs paraissait sympa (c'est 2 ans plus tard, lorsque j'ai consulté mon dossier au Rectorat, que j'ai trouvé un rapport dans lequel était mentionné un réseau de flicage à mon encontre, mis en place par ma tutrice, car mes paroles précises étaient rapportées avec l'heure et le jour, y compris des choses qu'elle n'avait pas entendues/vues).
En mai, elle a assisté à l'un de mes cours qui avait été le pire de tous, et à la fin de l'heure elle vient me voir et alors que tous les élèves ne sont pas encore partis, me dit que mon cours est nul, que depuis septembre il n'y a eu aucune amélioration, et que je me suis trompée de métier. C'était à 3 semaines des oraux. Le lendemain elle me remet ça pendant 30 mn, mais, chose, bizarre, à un moment la cde est passée à côté de nous (5 secondes), et pendant ce laps de temps ma tutrice s'est tue, comme si elle n'avait pas envie de montrer qu'elle m'était odieuse. En rentrant chez moi juste après, j'avais 10 mn de route et je pleurais tellement que je ne voyais plus devant moi, et à ce moment m'est venue cette idée que je pourrais m'écraser à 110 contre la barrière de sécurité et que ça réglerait tous mes problèmes. Cette idée m'a poursuivie les 3 jours durant que j'ai passés à pleurer (3 jours que j'avais initialement prévus pour bosser mes oraux).
Voilà voilà.
Epilogue : j'ai réussi les oraux malgré le contexte.
Et je n'ai plus eu d'idée suicidaire.
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