- BabaretteDoyen
Wahlou a écrit:Babarette a écrit:De toutes façons, je n'ai pas le pouvoir de me venger. C'est ma vie que ça pourrit, pas la leur... Le principal me reprochait d'avoir fait perdre une année à mes élèves: oui, et moi, j'en perdrais combien à m'en remettre?
Et si tu avais ce pouvoir, t'en servirais-tu ? c'est là qu'est la question, me semble-t-il.
Le pouvoir de les virer de leur lycée professionnel où ils n'ont aucunement leur place? Oui, si je l'avais, je m'en servirai.
Je les ai vus dégouliner de la jouissance de m'avoir fait du mal (et d'avoir fait du mal à d'autres élèves), il serait temps qu'ils pleurent.
Mais que ce soit pour les harceleurs de mon adolescence ou pour mes anciens élèves, en réalité, ceux à qui j'en veux le plus, ce sont les adultes qui ont laissé faire, voire ont encouragé et qui m'ont fait payer le fait d'être une victime.
Bref, les profs, ces feignants? Même avec seulement neuf heures de cours payées plein temps et en ayant cessé de préparer mes cours vers la fin de l'année, je voulais fuir; c'était neuf heures infernales, qui me pourrissaient durablement la semaine. Les quatre mois de vacances (qui servent à préparer ses cours et corriger ses copies...), merci, mais non merci en fait. Même payée 4000€ par mois.
- CatherineDeneuveNiveau 4
Personnellement, j'ai trouvé la recette pour que mon travail n'affecte en rien ma santé et ma vie personnelle : être détachée et ne me sentir concernée par rien. Déjà, je ne crie pas et ne m'énerve pas car je mets direct une sanction sans passer par la phase engueulade.
Sinon, côté préparation et correction, je fais le minimum et rien que le minimum.
Et sinon, je ne m'implique dans aucun projet, voyage ou sortie.
Résultat : deux ans que j'enseigne, deux ans passés agréablement.
Courage à Barbarette ! Tes élèves ont été ignobles et tes collègues aussi. Concentre-toi sur les choses que tu aimes faire. Ces gesn-là ne valent pas la peine que tu te tortures pour eux.
Sinon, côté préparation et correction, je fais le minimum et rien que le minimum.
Et sinon, je ne m'implique dans aucun projet, voyage ou sortie.
Résultat : deux ans que j'enseigne, deux ans passés agréablement.
Courage à Barbarette ! Tes élèves ont été ignobles et tes collègues aussi. Concentre-toi sur les choses que tu aimes faire. Ces gesn-là ne valent pas la peine que tu te tortures pour eux.
- LefterisEsprit sacré
Le vrai problème de ce dénigrement, ce n'est pas l'opinion de quelques crétins qu'on peut envoyer balader et avec lesquels on peut couper les ponts. Pour ma part, je ne fréquente pas les gens dont l'idée fixe est de cracher en permanence sur les fonctionnaires, les enseignants, etc. Le temps est la chose la plus précieuse dans la vie, je n'en ai pas à perdre. Il m'est arrivé de couper brutalement les ponts avec des gens pour cette raison ( j'étais fonctionnaire ailleurs , pas enseignant, mais on y a droit aussi ). On ne les revoit plus, et basta...
Ce qui est gênant donc, c'est que ce dénigrement est organisé, distillé savamment à coup de "petites phrases" au plus haut niveau par ceux qui dirigent, pour faire passer des réformes toujours plus nuisibles, aggraver toujours plus les conditions de travail, en sapant par avance toute revendication, en la rendant caduque car portée par des gens disqualifiés.
Sans remonter à Allègre, champion toutes catégories, qui n'a en mémoire nos derniers ministres ? Peillon ayant ouvert le bal en sous-entendant que les opposants à la réforme des rythmes étaient des égoïstes refusant un "effort" ? Et les insultes quasi quotidiennes ("immobiles" "professeurs éducables" "pseudozintellectuels" et j'en oublie...) par la suite dans les luttes contre la réforme ?
Après coup, le public se rend compte du désastre, mais sur le moment, il est favorable au pire du moment que ça nuit aux enseignants. Un dénigrement si constant et si organisé n'est pas dû au hasard, il répond à des intérêts qui dépassent largement la question intrinsèque de l'enseignement. Il faut faire des "économies d'échelle", donc réformer à la hache, et tous les coups sont permis...
Ce qui est gênant donc, c'est que ce dénigrement est organisé, distillé savamment à coup de "petites phrases" au plus haut niveau par ceux qui dirigent, pour faire passer des réformes toujours plus nuisibles, aggraver toujours plus les conditions de travail, en sapant par avance toute revendication, en la rendant caduque car portée par des gens disqualifiés.
Sans remonter à Allègre, champion toutes catégories, qui n'a en mémoire nos derniers ministres ? Peillon ayant ouvert le bal en sous-entendant que les opposants à la réforme des rythmes étaient des égoïstes refusant un "effort" ? Et les insultes quasi quotidiennes ("immobiles" "professeurs éducables" "pseudozintellectuels" et j'en oublie...) par la suite dans les luttes contre la réforme ?
Après coup, le public se rend compte du désastre, mais sur le moment, il est favorable au pire du moment que ça nuit aux enseignants. Un dénigrement si constant et si organisé n'est pas dû au hasard, il répond à des intérêts qui dépassent largement la question intrinsèque de l'enseignement. Il faut faire des "économies d'échelle", donc réformer à la hache, et tous les coups sont permis...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CarabasVénérable
Les fonctionnaires s'en prennent plein la tronche, mais curieusement, ce ne sont pas les derniers à cracher sur les profs.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- CatherineDeneuveNiveau 4
Récemment, j'ai répondu à quelqu'un qui dénigrait les profs que "au train où va le dénigrement des profs par la société, il n'y aura plus beaucoup de monde pour faire cours à leurs enfants puisque les jeunes ne veulent plus être profs, les concours peinent à recruter et les profs déjà en place cherchent à partir à force de s'en prendre plein la gueule par tout le monde".
La personne est restée interdite devant ma phrase. Elle ne s'attendait pas du tout à cette réponse. Elle m'a même dit : "C'est vrai, ils n'arrivent plus à recruter ?"
J'ai répondu : "Bah, faut se renseigner ma chère au lieu d'asséner vos certitudes"
Du coup, maintenant j'adopte cette attitude. Parce que même si les parents d'élèves ne nous aiment pas, ils ont tout de même conscience qu'ils ont besoin de nous mine de rien...
La personne est restée interdite devant ma phrase. Elle ne s'attendait pas du tout à cette réponse. Elle m'a même dit : "C'est vrai, ils n'arrivent plus à recruter ?"
J'ai répondu : "Bah, faut se renseigner ma chère au lieu d'asséner vos certitudes"
Du coup, maintenant j'adopte cette attitude. Parce que même si les parents d'élèves ne nous aiment pas, ils ont tout de même conscience qu'ils ont besoin de nous mine de rien...
- ElaïnaDevin
Carabas a écrit:Les fonctionnaires s'en prennent plein la tronche, mais curieusement, ce ne sont pas les derniers à cracher sur les profs.
c'est un peu le principe de la cascade des mépris - on est toujours le feignant de quelqu'un
par exemple j'ai des collègues profs qui m'ont dit "pourquoi tu n'as pas fait comme tes confrères chartistes, bosser en archives ou en bibliothèque, le rêve, c'est la planque absolue" ?
Sauf que c'est très loin d'être la planque mêmes'il y a de grosses disparités entre les statuts : un conservateur qui dirige des archives départementales n'a pas la même vie qu'un conservateur à la BNF, un responsable de BU ou autres
Certains ont de fait de meilleurs salaires et beaucoup plus de vacances que les autres (à la BNF par ex) et chez certains, qui seront de toute façon toujours aigris, il est de bon ton de cracher sur la planque des autres forcément toujours mieux lotis
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- IphigénieProphète
Bien sûr.Lefteris a écrit:Le vrai problème de ce dénigrement, ce n'est pas l'opinion de quelques crétins qu'on peut envoyer balader et avec lesquels on peut couper les ponts. Pour ma part, je ne fréquente pas les gens dont l'idée fixe est de cracher en permanence sur les fonctionnaires, les enseignants, etc. Le temps est la chose la plus précieuse dans la vie, je n'en ai pas à perdre. Il m'est arrivé de couper brutalement les ponts avec des gens pour cette raison ( j'étais fonctionnaire ailleurs , pas enseignant, mais on y a droit aussi ). On ne les revoit plus, et basta...
Ce qui est gênant donc, c'est que ce dénigrement est organisé, distillé savamment à coup de "petites phrases" au plus haut niveau par ceux qui dirigent, pour faire passer des réformes toujours plus nuisibles, aggraver toujours plus les conditions de travail, en sapant par avance toute revendication, en la rendant caduque car portée par des gens disqualifiés.
Sans remonter à Allègre, champion toutes catégories, qui n'a en mémoire nos derniers ministres ? Peillon ayant ouvert le bal en sous-entendant que les opposants à la réforme des rythmes étaient des égoïstes refusant un "effort" ? Et les insultes quasi quotidiennes ("immobiles" "professeurs éducables" "pseudozintellectuels" et j'en oublie...) par la suite dans les luttes contre la réforme ?
Après coup, le public se rend compte du désastre, mais sur le moment, il est favorable au pire du moment que ça nuit aux enseignants. Un dénigrement si constant et si organisé n'est pas dû au hasard, il répond à des intérêts qui dépassent largement la question intrinsèque de l'enseignement. Il faut faire des "économies d'échelle", donc réformer à la hache, et tous les coups sont permis...
Et d'ailleurs entrer, comme on le fait, y compris les syndicats, dans le jeu de justifier nos heures est à mon avis une grosse erreur.
Non, nous ne faisons pas 35 heures officielles, oui nous avons du temps libre (de moins en moins d'ailleurs) des vacances, cela fait partie ET des nécessités ET des avantages de notre métier. Le dénigrement organisé, effectivement par le haut de notre hiérarchie a une fin très évidente: changer notre métier pour en faire un travail de simple exécutant, moins cher, plus corvéable, pour éduquer les enfants du peuple, et qui doivent rester peuple.
Un métier n'est pas fait que de désagréments et de contraintes. C'est parce qu'on l'oublie et le nie nous-mêmes que l'on est sans cesse accusés d'être des fainéants, y compris de façon martelante dans les malheureuses petites séries télé (l'avez-vous remarqué? l'été permet une aléatoire information de ces c...es distillées au public) où le type"prof inadapté fainéant" est devenu une sorte de type, comme le valet de comédie.
Qui reproche à un Pujadas de n'exercer qu'une demi-heure par jour? (on lui reproche plein de choses, mais pas ça, à ma connaissance.)
A qui reproche aux professeurs ses vacances, il n'y a en effet qu'une chose à dire: passe le concours, on recrute.
- DaphnéDemi-dieu
CatherineDeneuve a écrit:Récemment, j'ai répondu à quelqu'un qui dénigrait les profs que "au train où va le dénigrement des profs par la société, il n'y aura plus beaucoup de monde pour faire cours à leurs enfants puisque les jeunes ne veulent plus être profs, les concours peinent à recruter et les profs déjà en place cherchent à partir à force de s'en prendre plein la gueule par tout le monde".
La personne est restée interdite devant ma phrase. Elle ne s'attendait pas du tout à cette réponse. Elle m'a même dit : "C'est vrai, ils n'arrivent plus à recruter ?"
J'ai répondu : "Bah, faut se renseigner ma chère au lieu d'asséner vos certitudes"
Du coup, maintenant j'adopte cette attitude. Parce que même si les parents d'élèves ne nous aiment pas, ils ont tout de même conscience qu'ils ont besoin de nous mine de rien...
C'est pour ça aussi que quand je vois un reportage sur des parents qui se plaignent qu'il n'y a pas de remplaçant pour compenser ce qu'ils appellent l'absentéisme des profs, ça me fait plaisir et à ceux que je connais je leur réponds que si la société ne crachait pas tant sur eux ils en trouveraient.
C'est bien fait pour eux, na
- LefterisEsprit sacré
Pas tous loin de là. D'ailleurs beaucoup ont préféré leur travail à celui d'enseignant, notamment en catégorie A, ils avaient le choix. Et les départs de la catégorie A sont bien plus rares vers l'EN que dans l'autre sens. Je suis une exception, et encore pressé par une situation très difficile j'ai fait une erreur dont je mords les doigts.Carabas a écrit:Les fonctionnaires s'en prennent plein la tronche, mais curieusement, ce ne sont pas les derniers à cracher sur les profs.
J'ai plus remarqué de la jalousie anti-prof dans les catégories au-dessous, et étonnamment dans les rectorats. Etant reconverti, j'ai dû affronter l'administration pendant fort longtemps pour mon reclassement (là j'ai découvert que le bras-de-fer systématique contre les agents est le mode de fonctionnement "normal", qu'il faut vraiment savoir se défendre, fin de la parenthèse) et j'ai entendu des réflexions plus que désobligeantes, de l'obstruction... Tout le monde n'est pas comme ça bien entendu, mais en nombre suffisant pour pourrir la vie. Et pour avoir eu des "oreilles" , y compris un CDE ayant bossé au rectorat j'ai eu confirmation que cette malveillance était hélas assez répandue. De plus, ces personnels entendent des gens plus haut qu'eux baver sur les enseignants, donc il leur paraît naturel de reproduire ça. Le syndrome du valet qui épouse les opinions du maître.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- elenajalanNiveau 4
C'est pour ça aussi que quand je vois un reportage sur des parents qui se plaignent qu'il n'y a pas de remplaçant pour compenser ce qu'ils appellent l'absentéisme des profs, ça me fait plaisir et à ceux que je connais je leur réponds que[b] si la société ne crachait pas tant sur eux ils en trouveraient.
Mon frère qui a bossé 4 ans en Corée (pas prof, lui) m'a dit qu'il y avait une fête des professeurs, chaque élève arrive avec des petits cadeaux, les parents avec des fleurs... Notre système..."Il y a quelque chose de pourri en ce royaume"... :fifi2:
Mon frère qui a bossé 4 ans en Corée (pas prof, lui) m'a dit qu'il y avait une fête des professeurs, chaque élève arrive avec des petits cadeaux, les parents avec des fleurs... Notre système..."Il y a quelque chose de pourri en ce royaume"... :fifi2:
- CatherineDeneuveNiveau 4
Lefteris a écrit: J'ai plus remarqué de la jalousie anti-prof dans les catégories au-dessous, et étonnamment dans les rectorats. Etant reconverti, j'ai dû affronter l'administration pendant fort longtemps pour mon reclassement (là j'ai découvert que le bras-de-fer systématique contre les agents est le mode de fonctionnement "normal", qu'il faut vraiment savoir se défendre, fin de la parenthèse) et j'ai entendu des réflexions plus que désobligeantes, de l'obstruction... Tout le monde n'est pas comme ça bien entendu, mais en nombre suffisant pour pourrir la vie. Et pour avoir eu des "oreilles" , y compris un CDE ayant bossé au rectorat j'ai eu confirmation que cette malveillance était hélas assez répandue. De plus, ces personnels entendent des gens plus haut qu'eux baver sur les enseignants, donc il leur paraît naturel de reproduire ça. Le syndrome du valet qui épouse les opinions du maître.
Effectivement, tu ne dois pas avoir tort. Il y a deux ans, quand j'ai obtenu mon concours, j'étais la seule de mon académie à être reçue dans ma matière. Comme je n'avais jamais bossé pour l'EN, je n'avais pas de NUMEN ni de compte I-Prof. Du coup, vers fin juin, j'appelle le rectorat pour savoir si je devais émettre des voeux pour mon année de stage et par quel moyen je devais le faire. La charmante dame m'a répondu : "Faut vous bouger un peu pour avoir les renseignements, secouez-vous !" et elle a raccroché au nez !
Charmant premier contact avec l'administration de notre si beau métier. Inutile de dire que ça m'a tout de suite refroidie...
- CarabasVénérable
Problème de balises, ce n'est pas moi qui dis ça.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- CatherineDeneuveNiveau 4
Carabas a écrit:Problème de balises, ce n'est pas moi qui dis ça.
Voilà, réparé !
- BabaretteDoyen
CatherineDeneuve a écrit:Personnellement, j'ai trouvé la recette pour que mon travail n'affecte en rien ma santé et ma vie personnelle : être détachée et ne me sentir concernée par rien. Déjà, je ne crie pas et ne m'énerve pas car je mets direct une sanction sans passer par la phase engueulade.
Sinon, côté préparation et correction, je fais le minimum et rien que le minimum.
Et sinon, je ne m'implique dans aucun projet, voyage ou sortie.
Résultat : deux ans que j'enseigne, deux ans passés agréablement.
Courage à Barbarette ! Tes élèves ont été ignobles et tes collègues aussi. Concentre-toi sur les choses que tu aimes faire. Ces gesn-là ne valent pas la peine que tu te tortures pour eux.
Non, pas les collègues. Les formateurs et IPR. Avec les collègues, ça se passait bien la première année, très bien la seconde.
- ZagaraGuide spirituel
C'est une fête assez récente d'ailleurs : la Corée du sud a fondé son développement économique sur les hautes technologies. Or, pour développer ce secteur, il faut des gens bien formés. Et donc de bon professeurs, respectés, bien payés. Le gouvernement a alors mis en place une politique volontaire de lustre du métier de prof, à la fois par l'investissement réel (bons salaires) et par la communication, pour y attirer les meilleurs éléments. Il y a même des "profs stars", qui passent à la télé et sont des modèles pour les jeunes.elenajalan a écrit:C'est pour ça aussi que quand je vois un reportage sur des parents qui se plaignent qu'il n'y a pas de remplaçant pour compenser ce qu'ils appellent l'absentéisme des profs, ça me fait plaisir et à ceux que je connais je leur réponds que[b] si la société ne crachait pas tant sur eux ils en trouveraient.
Mon frère qui a bossé 4 ans en Corée (pas prof, lui) m'a dit qu'il y avait une fête des professeurs, chaque élève arrive avec des petits cadeaux, les parents avec des fleurs... Notre système..."Il y a quelque chose de pourri en ce royaume"... :fifi2:
Bref, c'est exactement l'inverse de chez nous. Nous on se gargarise avec "la société de la connaissance :V" tout en paupérisant les profs et en coupant le budget de la recherche, afin de s'assurer qu'on n'aura aucun moyen de la mettre en place. Les Coréens, eux, ont identifié les besoins pour atteindre cet objectif et se sont donné les moyens de leurs ambitions.
- User21929Expert
La secrétaire rattachée à notre CdE ne va pas se gêner pour nous dire, qu'elle, elle est là depuis plus d'une semaine à travailler pour nous les profs alors que nous...
- Spoiler:
- "Bah, j'étais à la plage jusqu'à hier, fallait mieux travailler à l'école. Bonne rentrée.".
- DaphnéDemi-dieu
Whypee a écrit:La secrétaire rattachée à notre CdE ne va pas se gêner pour nous dire, qu'elle, elle est là depuis plus d'une semaine à travailler pour nous les profs alors que nous...
...tandis que nous les profs on bosse chez nous depuis plus longtemps que ça pour remettre à jour nos cours connaissances...
- IphigénieProphète
Je préfère la réponse, politiquement incorrecte, de Whypee
- DaphnéDemi-dieu
J'allais rajouter que si elle veut aussi buller comme les profs elle n'a qu'à passer le concours...
- Isis39Enchanteur
Whypee a écrit:La secrétaire rattachée à notre CdE ne va pas se gêner pour nous dire, qu'elle, elle est là depuis plus d'une semaine à travailler pour nous les profs alors que nous...
- Spoiler:
"Bah, j'étais à la plage jusqu'à hier, fallait mieux travailler à l'école. Bonne rentrée.".
On a la même !
- BabaretteDoyen
Le seul enseignant fainéant que j'ai connu... était adulé de ses élèves... et de l'IPR.
Arrêtez de vous embêter à bosser, vous aurez plus de reconnaissance.
Arrêtez de vous embêter à bosser, vous aurez plus de reconnaissance.
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- ZagaraGuide spirituel
J'en ai connu un, avec une décharge d'inspection, que les élèves et l'inspection adoraient parce qu'il avait abandonné les notes avant tout le monde et faisait moitié séances vidéos (1h de magnéto...), moitié ateliers autonomes.
- scot69Modérateur
Je pense qu'il y en a dans tous les secteurs.
J'ai aussi eu des collègues dont la paresse nuisait beaucoup à l'équipe. (qu'ils ne fassent rien avec les élèves me laisse indifférent, mais qu'ils soient toujours en retard, qu'ils n'assurent pas les surveillances, ne fournissent pas les sujets de DST, ne remettent pas le magnéto à sa place, ça me gonfle!!!)
J'ai aussi eu des collègues dont la paresse nuisait beaucoup à l'équipe. (qu'ils ne fassent rien avec les élèves me laisse indifférent, mais qu'ils soient toujours en retard, qu'ils n'assurent pas les surveillances, ne fournissent pas les sujets de DST, ne remettent pas le magnéto à sa place, ça me gonfle!!!)
- BabaretteDoyen
Ah, mon collègue mettait des notes, et pas des bonnes. C'était un phénomène, il décidait de ce qu'il allait faire faire aux élève au plus tard en faisant l'appel, au plus tôt en arrivant devant la machine à café. J'ai assisté à deux de ses cours, c'était un joyeux foutoir. Il s'amusait beaucoup.
En revanche, il arrivait à l'heure et faisait les surveillances.
En revanche, il arrivait à l'heure et faisait les surveillances.
- DaphnéDemi-dieu
Iphigénie a écrit:Je préfère la réponse, politiquement incorrecte, de Whypee
Pour l'avoir faite, je ne recommencerai plus : j'ai eu droit à l'incompétence de ses profs qui n'avaient pas pris conscience de sa valeur ou de son haut potentiel et à cause de qui elle avait été mal orientée gnagnagna...
Donc je préfère "le concours vous n'avez qu'à vous y mettre" surtout si en plus elle a trois enfants
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