- Thalia de GMédiateur
Topic déverrouillé.
L'un des contributeurs du fil étant momentanément indisponible, vous pouvez reprendre la discussion de manière sereine.
Edit : le topic ayant dévié, il a été de nouveau verrouillé.
Il a donc été nettoyé et nous précisons que le sujet du topic n'est pas jérémiemarseille mais le recrutement des profs par les CDE et que toutes les remarques hors sujet seront corbeillées.
L'un des contributeurs du fil étant momentanément indisponible, vous pouvez reprendre la discussion de manière sereine.
Edit : le topic ayant dévié, il a été de nouveau verrouillé.
Il a donc été nettoyé et nous précisons que le sujet du topic n'est pas jérémiemarseille mais le recrutement des profs par les CDE et que toutes les remarques hors sujet seront corbeillées.
- Occitane sur cielNiveau 6
Le système des mutations et de mobilité est tellement désespérant dans l'éducation nationale, que pourquoi pas? Si on travaille avec des chefs d'établissement avec une certaine déontologie, humanité et œuvrant pour un projet d'établissement positif et aussi bien pour le bien être de la communauté éducative que pour celui des élèves. Cela complique lourdement la donne... et risque quand même de créer des embouteillages dans certaines zones et moins dans d'autres; mais après tout, c'est peut être déjà le cas avec le mode de recrutement actuel, non?
Le tout est d'être et de rester dans l'équité, et de respecter le métier. Là est le cœur du problème. A l'heure actuelle la pratique n'est pas fondamentalement équitable, et je pense qu'il faut la changer et la réformer. D'autres ministères me semblent nettement plus humains au niveau des RH.
Le tout est d'être et de rester dans l'équité, et de respecter le métier. Là est le cœur du problème. A l'heure actuelle la pratique n'est pas fondamentalement équitable, et je pense qu'il faut la changer et la réformer. D'autres ministères me semblent nettement plus humains au niveau des RH.
- JPhMMDemi-dieu
Bref, il faut miser sur la vertu naturelle de tous les êtres humains, sans exception.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- pseudo-intelloSage
Avec des "si"...Occitane sur ciel a écrit:Le système des mutations et de mobilité est tellement désespérant dans l'éducation nationale, que pourquoi pas? Si on travaille avec des chefs d'établissement avec une certaine déontologie, humanité
Mon projet c'est de faire mon métier, donc d'apprendre d'enseigner le programme aux élèves, et de les préparer au mieux pour la suite de leurs études, et je pense que ça devrait suffire (car c'et déjà pas mal !). Je me méfie très fort du concept de "projet d'établissement".Occitane sur ciel a écrit: projet d'établissement positif
Occitane sur ciel a écrit: Cela complique lourdement la donne... et risque quand même de créer des embouteillages dans certaines zones et moins dans d'autres; mais après tout, c'est peut être déjà le cas avec le mode de recrutement actuel, non?
C'est vrai, sauf que le compte de points augmente au fil du temps, et qu'à partir de là, quand tu es mal loti(s), tu te dis que ça ira mieux après. C'est plus encourageant que de voir sa mutation dépendre d'un feeling qui passe ou non avec la manière d'être ou de faire d'un chef d'établissement. Surtout que les chefs d'établissements changent souvent...
Occitane sur ciel a écrit: Le tout est d'être et de rester dans l'équité, et de respecter le métier. Là est le cœur du problème. A l'heure actuelle la pratique n'est pas fondamentalement équitable, et je pense qu'il faut la changer et la réformer. D'autres ministères me semblent nettement plus humains au niveau des RH.
Je ne comprends pas du tout la phrase que j'ai graissée. Tu peux expliquer ?
- JaneBNeoprof expérimenté
Et pour ceux qui refusent de se vendre et ne trouvent pas de poste, que se passe -t'il? On reste chez soi?
- Occitane sur cielNiveau 6
On ne parle pas de supprimer le concours et le statut de fonctionnaire ou aurais je mal compris? Que fait à l'heure actuelle un enseignant non affecté? Pour que le système tourne économiquement, on ne va payer un maximum de collègues à rien faire, si???
- RendashBon génie
Occitane sur ciel a écrit: Que fait à l'heure actuelle un enseignant non affecté?
Ben, si tu fais allusion aux TZR qui sont entre deux remplacements, ils sont affectés. Ils sont titulaires d'un poste, qui se trouve être une zone de remplacement.
Pour que le système tourne économiquement
... il suffit de monter les ORS à 22h, et voilà :lol:
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- slynopHabitué du forum
Je n'ai pas le courage de parcourir les 26 pages du sujet, mais j'ai une petite question, si les CDE recrutent les enseignants, en toute logique ils devraient avoir aussi la possibilité de dire à ceux qui ne feraient pas l'affaire pour eux d'aller enseigner ailleurs, non ? Que deviendraient alors ces enseignants ? Ils devraient aller postuler auprès d'autres EPLE comme dans le privé ? Ou se retrouveraient-ils au chômage ? Bénéficieraient-ils toujours du statut de fonctionnaire ? comme actuellement, ou le statut se rapprocherait-il plus de celui de la fonction territoriale ? A moins que l'on en vienne à la situation que connaissent d'autres pays dans lesquels l'enseignant est un comme un mouchoir que l'on peut jeter, et, de plus, payé au lance-pierre...
Désolé d'avance si toutes les réponses ont déjà été dites.
Désolé d'avance si toutes les réponses ont déjà été dites.
- Occitane sur cielNiveau 6
Nous sommes donc d'accord sur le fait que chaque enseignant sera affecté. :-)
- VicomteDeValmontGrand sage
Le mouvement n'est entièrement bloqué que pour certaines petites disciplines et certaines académies très demandées.
Seul un barème national est garant d'une équité entre collègues sur le territoire. Sinon, ce sera comme pour les PE, au bon vouloir du rectorat pour quitter son département. C'est la porte ouverte à tous les excès.
Bien sûr, certains s'imaginent plus brillants et méritants que les autres et pensent qu'un recrutement par les chefs d'établissement les mettra au-dessus du lot, gare aux désillusions.
Seul un barème national est garant d'une équité entre collègues sur le territoire. Sinon, ce sera comme pour les PE, au bon vouloir du rectorat pour quitter son département. C'est la porte ouverte à tous les excès.
Bien sûr, certains s'imaginent plus brillants et méritants que les autres et pensent qu'un recrutement par les chefs d'établissement les mettra au-dessus du lot, gare aux désillusions.
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- RendashBon génie
Occitane sur ciel a écrit:Nous sommes donc d'accord sur le fait que chaque enseignant sera affecté. :-)
Donc, tu ne réponds toujours pas à la question soulevée par JaneB :
JaneB a écrit:Et pour ceux qui refusent de se vendre et ne trouvent pas de poste, que se passe -t'il? On reste chez soi?
ni à celle de slynop. Un CDE reste quatre à neuf ans, on fait quoi des gens en poste quand le CDE mute ?
Ni à la question de l'attractivité de certaines zones qui peinent déjà à conserver leurs titulaires, qui se taillent dès que possible, et tournent avec un fort pourcentage de contractuels débutants qui sont parachutés là et en bavent faute de pouvoir s'appuyer sur une expérience inexistante et sur une équipe stable.
Ni à la question de la transparence du recrutement. Le barème, si discutable puisse-t-il être, garantit au moins une équité de traitement, et interdit les abus de pouvoir et le copinage.
Enfin, bref, ces questions ont déjà été débattues à maintes reprises das les 26 pages précédentes, il suffit à tous ceux qui croient avoir inventé l'eau chaude et apporté un argument décisif de les parcourir.
VdV a écrit:Bien sûr, certains s'imaginent plus brillants et méritants que les autres et pensent qu'un recrutement par les chefs d'établissement les mettra au-dessus du lot, gare aux désillusions.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ElyasEsprit sacré
Je crois que dans ce débat, certains interlocuteurs oublient un fait : le fait que les gens puissent être recrutés par le chef d'établissement est un changement de paradigme. L'idée est d'offrir un vivier de recrutement suffisamment large pour pouvoir choisir. La conséquence est donc la fin des concours (qui limite la taille du vivier) et le fait de pouvoir postuler grâce à un diplôme. Cela sous-entend aussi qu'une partie du vivier n'aura pas de postes et servira d'arrière-ban pour couvrir les absences. Si on prend le principe de réalité, on sait que certaines régions (les zones rurales, certaines Académies) n'auront pas un vivier suffisant ET de qualité alors que d'autres verront un vivier si important que la tension sur le salaire/le service réel pourra jouer pour la sélection.
Ce choix de recrutement par le chef d'établissement, c'est la fin de la notion de service public à la française puisqu'il y aura rupture d'égalité dans le traitement des différents espaces constituant le territoire national.
Evidemment, de nombreux jeunes collègues n'aiment pas l'idée d'aller servir n'importe où sur le territoire national afin d'assurer l'égalité de traitement. C'est une vraie sirène pour le gouvernement qui pourrait faire passer une telle réforme pour un acquis social majeur pour les enseignants.
Ce choix de recrutement par le chef d'établissement, c'est la fin de la notion de service public à la française puisqu'il y aura rupture d'égalité dans le traitement des différents espaces constituant le territoire national.
Evidemment, de nombreux jeunes collègues n'aiment pas l'idée d'aller servir n'importe où sur le territoire national afin d'assurer l'égalité de traitement. C'est une vraie sirène pour le gouvernement qui pourrait faire passer une telle réforme pour un acquis social majeur pour les enseignants.
- pseudo-intelloSage
Occitane sur ciel a écrit:Nous sommes donc d'accord sur le fait que chaque enseignant sera affecté. :-)
Mais dans quelle mesure l'enseignant qui déplairait au CDE aurait-il la garantie de ne pas être muté trop loin de chez lui ?
Un enseignant mois "attractif" (vieillissant, et/ou en mauvaise santé, et/ou à un stade difficile de sa vie - décès, divorce et/ou en dépression et/ou moins disponible car parent d'enfant à pathologie lourde et/ou jeune femme qui risque de faire ch*er à tomber enceinte et après il faudra la remplacer pendant 4 mois minimum) serait donc puni : il serait envoyé dans des postes dont personne ne veut, don, au choix : loin de chez lui, avec des élèves pourris, 3 établissements distants... idéal pour remettre le dépressif sur les rails, ou pour un jeune parent réveillé chaque nuit par son bébé.
Formidable.
- JPhMMDemi-dieu
Et la naissance de déserts éducatifs.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- RendashBon génie
JPhMM a écrit:Et la naissance de déserts éducatifs.
La croissance, dirais-je même. Parce que dans mon secteur, c'est déjà le désert dans certaines disciplines : il est quasi impossible de trouver un enseignant en technologie ou en sciences physiques, ces derniers comblant fréquemment les trous en mathématiques lorsqu'ils sont contractuels. Et comme ce sont des pièces rares, on charge volontiers la mule, quitte à leur filer cinq ou six HSA et à les voir exploser en cours d'année.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- pseudo-intelloSage
VicomteDeValmont a écrit:Bien sûr, certains s'imaginent plus brillants et méritants que les autres et pensent qu'un recrutement par les chefs d'établissement les mettra au-dessus du lot, gare aux désillusions..Occitane sur ciel a écrit:Nous sommes donc d'accord sur le fait que chaque enseignant sera affecté. :-)
Exactement. jusqu'à Reine tu seras, jusqu'à ce qu'en survienne un(e) autre, plus jeune et plus belle (beau), pour te jeter à bas et s'emparer de tout ce qui t'es cher.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Elyas a écrit:Je crois que dans ce débat, certains interlocuteurs oublient un fait : le fait que les gens puissent être recrutés par le chef d'établissement est un changement de paradigme. L'idée est d'offrir un vivier de recrutement suffisamment large pour pouvoir choisir. La conséquence est donc la fin des concours (qui limite la taille du vivier) et le fait de pouvoir postuler grâce à un diplôme. Cela sous-entend aussi qu'une partie du vivier n'aura pas de postes et servira d'arrière-ban pour couvrir les absences. Si on prend le principe de réalité, on sait que certaines régions (les zones rurales, certaines Académies) n'auront pas un vivier suffisant ET de qualité alors que d'autres verront un vivier si important que la tension sur le salaire/le service réel pourra jouer pour la sélection.
Ce choix de recrutement par le chef d'établissement, c'est la fin de la notion de service public à la française puisqu'il y aura rupture d'égalité dans le traitement des différents espaces constituant le territoire national.
Evidemment, de nombreux jeunes collègues n'aiment pas l'idée d'aller servir n'importe où sur le territoire national afin d'assurer l'égalité de traitement. C'est une vraie sirène pour le gouvernement qui pourrait faire passer une telle réforme pour un acquis social majeur pour les enseignants.
Voilà.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- User20401Vénérable
Je subis le système actuel de plein fouet et j'aurais été recrutée depuis longtemps par un CDE (faute de mieux, hein, je ne me prétends pas meilleure que les autres mais disons que certains CDE sont trèèèès heureux quand quelqu'un veut venir dans leur coin paumé).
Mais comme les collègues ici, je suis totalement opposée à cette idée, pour toutes les raisons avancées (celle indiquée par Elyas me semble la plus inquiétante car la plus profonde en terme d'idéologie).
La seule solution pour améliorer le mouvement, notamment dans les "petites" disciplines serait le retour à un mouvement en un temps. Ça ne règlerait pas tout mais permettrait de débloquer et d'améliorer bien des situations.
Sur ce, je retourne au boulot : j'ai une reconversion à préparer, faute de mut', moi…
Mais comme les collègues ici, je suis totalement opposée à cette idée, pour toutes les raisons avancées (celle indiquée par Elyas me semble la plus inquiétante car la plus profonde en terme d'idéologie).
La seule solution pour améliorer le mouvement, notamment dans les "petites" disciplines serait le retour à un mouvement en un temps. Ça ne règlerait pas tout mais permettrait de débloquer et d'améliorer bien des situations.
Sur ce, je retourne au boulot : j'ai une reconversion à préparer, faute de mut', moi…
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je trouve aussi qu'un mouvement à un tour serait la solution la plus valable. ça débloquerait carrément les choses : combien de collègues ne mutent pas pour ne pas prendre le risque de retrouver je-ne-sais-quoi (et on peut les comprendre) ?
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- JPhMMDemi-dieu
C'est vrai.Rendash a écrit:JPhMM a écrit:Et la naissance de déserts éducatifs.
La croissance, dirais-je même. Parce que dans mon secteur, c'est déjà le désert dans certaines disciplines : il est quasi impossible de trouver un enseignant en technologie ou en sciences physiques, ces derniers comblant fréquemment les trous en mathématiques lorsqu'ils sont contractuels. Et comme ce sont des pièces rares, on charge volontiers la mule, quitte à leur filer cinq ou six HSA et à les voir exploser en cours d'année.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- slynopHabitué du forum
Pour recruter dans des zones désertées et/ou bien peu attractives, les candidats ne vont pas se bousculer pour postuler avec le salaire actuel. Soit ils sont payés plus, soit ces établissements feront sans, ou avec ceux qui restent, et ce ne seront peut-être pas forcément les meilleurs. Bref, tout ça va aller en s'améliorant, c'est bien.
- Occitane sur cielNiveau 6
Un enseignant mois "attractif" (vieillissant, et/ou en mauvaise santé, et/ou à un stade difficile de sa vie - décès, divorce et/ou en dépression et/ou moins disponible car parent d'enfant à pathologie lourde et/ou jeune femme qui risque de faire ch*er à tomber enceinte et après il faudra la remplacer pendant 4 mois minimum) serait donc puni : il serait envoyé dans des postes dont personne ne veut, don, au choix : loin de chez lui, avec des élèves pourris, 3 établissements distants... idéal pour remettre le dépressif sur les rails, ou pour un jeune parent réveillé chaque nuit par son bébé.
Formidable.
Réponse au collègue que je viens de citer:
<< Enseignante peu attractive, pas si jeune, à un stade difficile de ma vie, suite à des décès, pathologies lourdes des parents, souffrant de l'isolement et du célibat, mais avec la chance de pas risquer à tomber enceinte du coup (trop cool n'est ce pas!) qui a commencé sur un poste dont personne ne voulait, avec des élèves pourris, à l'autre bout du pays et qui ne peut en bouger (donc toujours pas le moral, dur de revenir sur les rails) après plus de dix ans, bientôt 15 ans. C'est déjà l'extase là!!
Heureusement des changements de chef d'établissement, de projets ont amélioré grandement le contexte de travail.
Suis je un cas unique? Non je ne crois pas avoir la poisse. Et j'ai pu noter que pour tous les collègues avec des soucis de santé ou des difficultés, peu est fait (ou faisable?). Seules les situations les plus difficiles sont parfois débloquées ou améliorées.
Le fonctionnement actuel arrange peut être la majorité mais reste inéquitable. Et des attentes de baguettes magiques, il y en a beaucoup!!! Donc pour moi l'argument reste discutable (du moins pour celui qui est déjà mal loti). Effectivement, pour celui qui a déjà tout, il y a lourd à perdre.
Je suis d'accord sur fait de changer le mouvement et peut être le remettre en un temps (peut être ce serait mieux -certainement- que de faire du poste à poste), mais qui le fera revivre ce mouvement en un temps??? quel politique ou ministre? La gauche a dégraissé, le gouvernement actuel ne va pas refaire marche arrière à ce niveau... Notre précédente ministre n'a pas non plus agi à ce niveau... Il aurait été supprimé pour sa lourdeur.
Et le recrutement actuel est basé sur des critères de barème subjectifs et déjà fort inéquitables. Dans ce cas un premier pas pourrait être de régionaliser les concours du secondaire.
- RendashBon génie
Occitane sur ciel a écrit: Dans ce cas un premier pas pourrait être de régionaliser les concours du secondaire.
Ben voyons
Histoire de retrouver la même situation que dans le premier degré, avec des académies ultra-sélectives et des académies où il suffit pratiquement de s'inscrire pour obtenir le machin tant personne ne veut y foutre les pieds ? Et le système inique d'ineat-exeat qui en découle, qui soumet le mouvement entre académie au bon vouloir du rectorat ? La bonne blague.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Occitane sur cielNiveau 6
A Slynop:
ça dépend vraiment des intérêts en jeu pour le collègue. Chacun n'a pas les mêmes aspirations dans la vie ou les mêmes priorités, selon son âge, sa situation, etc...
Tout le monde n'aime pas les grandes villes ou les zones industrielles, la mer, la montagne, la campagne; tout comme chacun a encore le choix de sa pédagogie, du moins dans le secondaire.
Je vous souhaite une belle soirée, avec l'espoir d'un monde plus solidaire POUR TOUS.
ça dépend vraiment des intérêts en jeu pour le collègue. Chacun n'a pas les mêmes aspirations dans la vie ou les mêmes priorités, selon son âge, sa situation, etc...
Tout le monde n'aime pas les grandes villes ou les zones industrielles, la mer, la montagne, la campagne; tout comme chacun a encore le choix de sa pédagogie, du moins dans le secondaire.
Je vous souhaite une belle soirée, avec l'espoir d'un monde plus solidaire POUR TOUS.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Occitane sur ciel a écrit:Un enseignant mois "attractif" (vieillissant, et/ou en mauvaise santé, et/ou à un stade difficile de sa vie - décès, divorce et/ou en dépression et/ou moins disponible car parent d'enfant à pathologie lourde et/ou jeune femme qui risque de faire ch*er à tomber enceinte et après il faudra la remplacer pendant 4 mois minimum) serait donc puni : il serait envoyé dans des postes dont personne ne veut, don, au choix : loin de chez lui, avec des élèves pourris, 3 établissements distants... idéal pour remettre le dépressif sur les rails, ou pour un jeune parent réveillé chaque nuit par son bébé.
Formidable.
Réponse au collègue que je viens de citer:
<< Enseignante peu attractive, pas si jeune, à un stade difficile de ma vie, suite à des décès, pathologies lourdes des parents, souffrant de l'isolement et du célibat, mais avec la chance de pas risquer à tomber enceinte du coup (trop cool n'est ce pas!) qui a commencé sur un poste dont personne ne voulait, avec des élèves pourris, à l'autre bout du pays et qui ne peut en bouger (donc toujours pas le moral, dur de revenir sur les rails) après plus de dix ans, bientôt 15 ans. C'est déjà l'extase là!!
Heureusement des changements de chef d'établissement, de projets ont amélioré grandement le contexte de travail.
Suis je un cas unique? Non je ne crois pas avoir la poisse. Et j'ai pu noter que pour tous les collègues avec des soucis de santé ou des difficultés, peu est fait (ou faisable?). Seules les situations les plus difficiles sont parfois débloquées ou améliorées.
Le fonctionnement actuel arrange peut être la majorité mais reste inéquitable. Et des attentes de baguettes magiques, il y en a beaucoup!!! Donc pour moi l'argument reste discutable (du moins pour celui qui est déjà mal loti). Effectivement, pour celui qui a déjà tout, il y a lourd à perdre.
Je suis d'accord sur fait de changer le mouvement et peut être le remettre en un temps (peut être ce serait mieux -certainement- que de faire du poste à poste), mais qui le fera revivre ce mouvement en un temps??? quel politique ou ministre? La gauche a dégraissé, le gouvernement actuel ne va pas refaire marche arrière à ce niveau... Notre précédente ministre n'a pas non plus agi à ce niveau... Il aurait été supprimé pour sa lourdeur.
Et le recrutement actuel est basé sur des critères de barème subjectifs et déjà fort inéquitables. Dans ce cas un premier pas pourrait être de régionaliser les concours du secondaire.
C'est, comme vous le savez, le cas pour les concours du primaire : résultat, on recrute à 4 de moyenne à Créteil (pas attractif, ce département), mais à 11 à Bordeaux. Je crois que ça permet de déduire quelque chose de la qualité des enseignements reçus - je parle d'un point de vue statistique, pas individuel, avant que certains me sautent dessus.
Je suis désolée, mais si on régionalise, on laisse les gosses de Créteil avoir des enseignants moins forts dans leur discipline que ceux des académies ensoleillées.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- slynopHabitué du forum
Académie de Créteil ou académie de Bretagne ? Le choix est vraiment difficile, où vais-je passer mon concours ?
_________________
"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- Les enseignants recrutés par Pôle Emploi auront "une formation qui accompagne leur exercice".
- Comment sont recrutés les chefs d'établissement dans l'enseignement privé sous contrat ?
- [Le Monde] Augmentation forte des conflits entre enseignants et avec les chefs d’établissements
- Blanquer : "Les portables seront interdits à l'école et au collège à la rentrée 2018"
- Blanquer : il faut augmenter les salaires des enseignants
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum