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- IphigénieProphète
Voui, c'est ce qu'on fait tous...Lombalgia a écrit:J'ai jeté mon avis comme ça, ça peut donner idée des réflexions d'élève ...
- marjoDoyen
Iphigénie a écrit:Oui, on dirait un peu du Vallès tout ca.
"On nous a donné l'autre jour comme sujet: "Themistocle haranguant les Grecs. Je n'ai rien trouvé, rien!"
Les inventions argumentatives, c'est collector finalement....
Et si on faisait comme Delia, simplement: croyez vous que Rousseau a menti? Justifiez votre point de vue en vous appuyant sur le texte?
Sauf que j'ai peur que ça fasse des travaux hyper courts.
Edit : Finalement, je crois que je vais changer d'idée et faire ce que suggérait l'un(e) d'entre vous : demander aux élèves d'imaginer la lettre de Mlle Lambercier à l'oncle Bernard. Ca permettra de revoir les codes de lettres en début d'année ce qui est bien aussi, et la dimension argumentative sera moins présente que ce que je voulais au départ, mais tant pis. Je travaillerai ce point autrement.
- PetraPortoNiveau 10
marjolie.june a écrit:Iphigénie a écrit:Oui, on dirait un peu du Vallès tout ca.
"On nous a donné l'autre jour comme sujet: "Themistocle haranguant les Grecs. Je n'ai rien trouvé, rien!"
Les inventions argumentatives, c'est collector finalement....
Et si on faisait comme Delia, simplement: croyez vous que Rousseau a menti? Justifiez votre point de vue en vous appuyant sur le texte?
Sauf que j'ai peur que ça fasse des travaux hyper courts.
Edit : Finalement, je crois que je vais changer d'idée et faire ce que suggérait l'un(e) d'entre vous : demander aux élèves d'imaginer la lettre de Mlle Lambercier à l'oncle Bernard. Ca permettra de revoir les codes de lettres en début d'année ce qui est bien aussi, et la dimension argumentative sera moins présente que ce que je voulais au départ, mais tant pis. Je travaillerai ce point autrement.
Sinon une année j'avais proposé en m'inspirant de Rousseau " Vous avez été victime d'une injustice durant votre enfance et votre adolescence. Vous en raconterez les circonstances, vous evoquerez vos sentiments face à cette injustice et votre perception du monde depuis l'incident ".
- DeliaEsprit éclairé
marjolie.june a écrit:
Sauf que j'ai peur que ça fasse des travaux hyper courts.
Edit : Finalement, je crois que je vais changer d'idée et faire ce que suggérait l'un(e) d'entre vous : demander aux élèves d'imaginer la lettre de Mlle Lambercier à l'oncle Bernard. Ca permettra de revoir les codes de lettres en début d'année ce qui est bien aussi, et la dimension argumentative sera moins présente que ce que je voulais au départ, mais tant pis. Je travaillerai ce point autrement.
Sauf... que ce n'est pas à Mademoiselle Lambercier de le faire. Les deux cousins ont été confiés au pasteur, c'est le pasteur qui est responsable, c'est au pasteur d'avertir la famille.
Autre difficulté :
On écrivit à mon oncle Bernard : il vint. Mon pauvre cousin était chargé d’un autre délit non moins grave ; nous fûmes enveloppés dans la même exécution.
Pour écrire la lettre, il faut imaginer le délit commis par le cousin Bernard : Mon cousin, dans un cas à peu près semblable, et qu’on avait puni d’une faute involontaire comme d’un acte prémédité, se mettait en fureur à mon exemple, et se montait, pour ainsi dire, à mon unisson.
Oui, qu'est-ce qu'il a donc fait, le cousin Bernard ?
Autre difficulté :
On écrivit à mon oncle Bernard : il vint. Mon pauvre cousin était chargé d’un autre délit non moins grave ; nous fûmes enveloppés dans la même exécution.
Pour écrire la lettre, il faut imaginer le délit commis par le cousin Bernard : Mon cousin, dans un cas à peu près semblable, et qu’on avait puni d’une faute involontaire comme d’un acte prémédité, se mettait en fureur à mon exemple, et se montait, pour ainsi dire, à mon unisson.
Oui, qu'est-ce qu'il a donc fait, le cousin Bernard ?
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- IphigénieProphète
C'est bien le problème avec ces inventions: il y a toujours un côté par où elles pèchent.
Sinon, dans cette histoire, je n'ai jamais bien compris de quel type de peigne il s'agissait et pourquoi les met-on à sécher sur une plaque, c'est bizarre, non? Il y a des chances que c'est pour cela (corne ou bois) qu'ils se sont fendus, non?: si quelqu'un a une idée.
edit: je m'aperçois qu'on s'est déjà posé la question sur Néo, je ne l'ai pas imprimée...
https://www.neoprofs.org/t42654-pourquoi-secher-a-la-plaque-des-peignes
Sinon, dans cette histoire, je n'ai jamais bien compris de quel type de peigne il s'agissait et pourquoi les met-on à sécher sur une plaque, c'est bizarre, non? Il y a des chances que c'est pour cela (corne ou bois) qu'ils se sont fendus, non?: si quelqu'un a une idée.
edit: je m'aperçois qu'on s'est déjà posé la question sur Néo, je ne l'ai pas imprimée...
https://www.neoprofs.org/t42654-pourquoi-secher-a-la-plaque-des-peignes
- DeliaEsprit éclairé
AMHA, il s'agit de peignes à coiffer, à deux rangées de dents disposées symétriquement de part et d'autre d'un axe central, les petites dents (pour épouiller) d'un côté, les grosses dents (pour coiffer) de l'autre. La chaleur a pu casser les petites dents, moins résistantes.
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Amadou Hampaté Ba
- marjoDoyen
Tout ça pour ça... Je redoute cette réaction de la part des élèves.
- DeliaEsprit éclairé
Je puis me tromper, mais le crime de Jean-Jacques n'est pas dans la chose (le bris du peigne) mais dans le procédé : son obstination à nier l'évidence. Aux yeux des adultes, sa culpabilité ne fait aucune doute.
On m’interroge : je nie d’avoir touché le peigne. M. et mademoiselle Lambercier se réunissent, m’exhortent, me pressent, me menacent : je persiste avec opiniâtreté ; mais la conviction était trop forte, elle l’emporta sur toutes mes protestations, quoique ce fût la première fois qu’on m’eût trouvé tant d’audace à mentir. La chose fut prise au sérieux ; elle méritait de l’être. La méchanceté, le mensonge, l’obstination, parurent également dignes de punition.
Il fallut que la force même cédât au diabolique entêtement d’un enfant ; car on n’appela pas autrement ma constance.
Le pasteur, homme de Dieu, rencontre ici le diable. Il y a de l'exorcisme dans cette punition.
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Amadou Hampaté Ba
- BabaretteDoyen
Oui, c'est pour cela que j'imaginais plutôt une lettre expliquant que Rousseau mérite sanction plutôt que "il est coupable -non -si -non -si". Il y a plus matière à développer.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- LombalgiaNiveau 10
Certes.
Mais alors les élèves auront à exposer des arguments d'ordre moral et éducatif qui n'ont vraiment plus cours, fondés sur une conception religieuse particulière dont ils ont rarement idée. L'exercice me paraît extrêmement difficile.
Mais alors les élèves auront à exposer des arguments d'ordre moral et éducatif qui n'ont vraiment plus cours, fondés sur une conception religieuse particulière dont ils ont rarement idée. L'exercice me paraît extrêmement difficile.
- BabaretteDoyen
Il reste toujours le mensonge, mais tu n'as pas tort. Cela dit, cela fait parti du travail préparatoire, en lecture analytique, de le comprendre.
Les rédactions, ce n'est jamais simple.
Les rédactions, ce n'est jamais simple.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- IphigénieProphète
Il y a surtout un tabassage en règle...Delia a écrit:Je puis me tromper, mais le crime de Jean-Jacques n'est pas dans la chose (le bris du peigne) mais dans le procédé : son obstination à nier l'évidence. Aux yeux des adultes, sa culpabilité ne fait aucune doute.On m’interroge : je nie d’avoir touché le peigne. M. et mademoiselle Lambercier se réunissent, m’exhortent, me pressent, me menacent : je persiste avec opiniâtreté ; mais la conviction était trop forte, elle l’emporta sur toutes mes protestations, quoique ce fût la première fois qu’on m’eût trouvé tant d’audace à mentir. La chose fut prise au sérieux ; elle méritait de l’être. La méchanceté, le mensonge, l’obstination, parurent également dignes de punition.Il fallut que la force même cédât au diabolique entêtement d’un enfant ; car on n’appela pas autrement ma constance.Le pasteur, homme de Dieu, rencontre ici le diable. Il y a de l'exorcisme dans cette punition.
Bref, est-ce bien un texte à faire approfondir par des collégiens? Si on creuse trop, entre sévices encaissés et fessée détournée, on en doute... :blague:
Et rebref, je ne ferais pas identifier les élèves à Jean-Jacques, je garderais un aspect débat, et j'éviterais l'écueil de faire parler un pasteur du XVIIIe siècle en me "rabattant" sur la sœur, brave vieille fille qui n'a pas inventé la poudre (nos élèves, pas souvent non plus - ou alors ils pourront s'amuser à forcer le trait vieille bigote, qui sait? ), et qui raconterait la scène de son point de vue, avec son jugement mais aussi ses doutes rétrospectifs...
Comment ça, je l'ai déjà dit? :lol:
Ou alors très neutre: Comment jugez-vous l'attitude de JJ? Quels éléments montrent sa culpabilité ou son innocence réelle?
Et c'est mon dernier mot, Jean-Pierre.
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