- Hardy-LaclosNiveau 9
Le meilleur des guides restera l'expérience. J'étais moi-même stagiaire l'année dernière et je paniquais pour la gestion de classe, la grande inconnue. On apprend sur le tas, avec les conseils des collègues. J'ai parfois l'impression que ces ouvrages sont déconnectés du terrain.. Je suis maintenant T1 et j'ai compris ce que je devrais améliorer, ce qu'il fallait faire ou pas uniquement en analysant ma pratique d'une année. Le meilleur. conseil que je pourrais vous donner c'est de rester vous-mêmes. On parle tout le temps du fameux éthos de l'enseignant, ce masque qui consiste à jouer les dogues ou à paraître sévère pour se faire respecter. En gros, jouer les sans pitié dès le début de l'année puis se montrer plus cool une fois son autorité assise. Je n'y crois pas du tout personnellement et les élèves sont de merveilleux psychologues car ils sentent quand on leur ment ou quand on joue un rôle. Autant composer avec sa nature. Je sais que j'ai pas une autorité "innée" et je ne pleure pas dessus. Je suis un prof assez dans l'empathie, sûrement car je n'ai pas assez de recul encore pour être "blindé" au niveau émotionnel mais j'en ai justement joué. J'avais parfois plus l'impression d'entre grand frère que prof, les élèves aussi sans doute et c'est assez dur de se faire respecter quand l'écart d'âge est faible mais cela aura finalement été une force car on partage plein de références communes, qui permettaient de désamorcer de potentiels conflits par l'humour ou la dérision.
Ce que je voulais vous faire comprendre, c'est que ces bouquins vont donneront peut-être quelques conseils mais votre plus grande aide, ce sera toujours vous-même. Composez avec votre personnalité et ne cherchez pas à jouer les dragons si ce n'est pas votre "nature" !
Ce que je voulais vous faire comprendre, c'est que ces bouquins vont donneront peut-être quelques conseils mais votre plus grande aide, ce sera toujours vous-même. Composez avec votre personnalité et ne cherchez pas à jouer les dragons si ce n'est pas votre "nature" !
- NarvylNiveau 4
ThomCarver a écrit:Le meilleur des guides restera l'expérience. J'étais moi-même stagiaire l'année dernière et je paniquais pour la gestion de classe, la grande inconnue. On apprend sur le tas, avec les conseils des collègues. J'ai parfois l'impression que ces ouvrages sont déconnectés du terrain.. Je suis maintenant T1 et j'ai compris ce que je devrais améliorer, ce qu'il fallait faire ou pas uniquement en analysant ma pratique d'une année. Le meilleur. conseil que je pourrais vous donner c'est de rester vous-mêmes. On parle tout le temps du fameux éthos de l'enseignant, ce masque qui consiste à jouer les dogues ou à paraître sévère pour se faire respecter. En gros, jouer les sans pitié dès le début de l'année puis se montrer plus cool une fois son autorité assise. Je n'y crois pas du tout personnellement et les élèves sont de merveilleux psychologues car ils sentent quand on leur ment ou quand on joue un rôle. Autant composer avec sa nature. Je sais que j'ai pas une autorité "innée" et je ne pleure pas dessus. Je suis un prof assez dans l'empathie, sûrement car je n'ai pas assez de recul encore pour être "blindé" au niveau émotionnel mais j'en ai justement joué. J'avais parfois plus l'impression d'entre grand frère que prof, les élèves aussi sans doute et c'est assez dur de se faire respecter quand l'écart d'âge est faible mais cela aura finalement été une force car on partage plein de références communes, qui permettaient de désamorcer de potentiels conflits par l'humour ou la dérision.
Ce que je voulais vous faire comprendre, c'est que ces bouquins vont donneront peut-être quelques conseils mais votre plus grande aide, ce sera toujours vous-même. Composez avec votre personnalité et ne cherchez pas à jouer les dragons si ce n'est pas votre "nature" !
Oui bien sûr, rien ne remplace la pratique, mais cela n'empêche pas de vouloir se préparer avant le saut dans le grand bain, quand on est un peu anxieux et c'est normal de l'être.
Je voudrais rebondir sur ton expérience pour apporter un autre point de vue d'ailleurs car je me suis positionné comme toi lors de mon année de stage ; plutôt grand frère avec mes élèves, dans l'empathie, en jouant justement sur notre proximité générationnelle.
Je ne vais pas te cacher que ça a effectivement marché pour moi aussi ; bon contact avec mes classes et gestion de classe efficace par ce biais.
Mais cela ne m'a pas empêché de vouloir changer dès l'année suivante pour jouer davantage un rôle, avec plus de distance avec les élèves.
Pourquoi ? Car me laisser à l'empathie non contrôlée avec les élèves m'a totalement éreinté au cours de mon année de stage, émotionnellement, moralement, physiquement.
Au final les élèves se confiaient trop, avaient des réactions trop spontannées, émotives, et moi j'avais l'impression d'être submergé par le pathos et d'avoir une sorte de responsabilité autre qu'éducative envers eux, car ils me prenaient comme un soutien moral trop naturel.
Je me faisais trop de souci en me posant sans arrêt des questions "vais-je ne pas les heurter dans leur sensibilité si je dis/écris/fais ça ?" et j'avais l'impression de trop jouer les psys.
Au final j'ai conclu durant mon année de T1 que je suis bien mieux en m'imposant des rapports plus impersonnels et distanciés avec mes élèves.
Et pourtant cela n'est pas dans ma nature ! Mais si j'avais continué ainsi, je n'aurais pas tenu dans ce boulot, j'ai dû m'imposer un certain comportement.
- Mlle LavandeNiveau 3
Merci encore Narvyl, j'ai passé la référence du bouquin à mes camarades stagiaires et trois l'ont déjà lu et beaucoup apprécié pour les infos et conseils qu'il recense !
- CobbleNiveau 1
J'ai terminé de lire le livre et je dois dire que je l'ai beaucoup apprécié. Les sujets traités sont pertinents pour un nouvel enseignant et les conseils prodigués sont plutôt réalistes. J'aurais aimé l'avoir l'année dernière pour ma première année. Le seul bémol réside dans les fautes d'orthographe et d'accord qui se font de plus en plus fréquentes à mesure qu'on avance dans la lecture. De tête, j'ai vu à plusieurs reprises "peut-être" au lieu de "peut être", mais aussi "un temps assez cours" au lieu de "un temps assez court", ou encore "si vous êtes de cela" au lieu de "si vous êtes de ceux-là". C'est dommage car le contenu semble réfléchi et on ne part pas (trop) dans la naïveté comme dans certains ouvrages. Merci pour le partage en tout cas.
- NarvylNiveau 4
Heureux que ce partage soit utile au plus grand nombre Mlle Lavande !
Avec plaisir Cobble et merci pour ce retour ! Je ferai remonter ces écueils de forme à l'auteur, c'est le revers de l'autopublication ; pas de correcteur qui passe derrière à l'édition ! :lol:
Avec plaisir Cobble et merci pour ce retour ! Je ferai remonter ces écueils de forme à l'auteur, c'est le revers de l'autopublication ; pas de correcteur qui passe derrière à l'édition ! :lol:
- Mlle LavandeNiveau 3
Narvyl a écrit:Heureux que ce partage soit utile au plus grand nombre Mlle Lavande !
Nous nous en sommes bien servis ; on s'est rassemblé avec des amis pour préparer ensemble notre première heure de cours, et nous avons suivi la trame du bouquin comme fil conducteur, car il faut avouer que nous étions tous un peu perdus
- NarvylNiveau 4
Très bonne idée les séances de préparation à plusieurs, c'est utile pendant l'année de stage pour se motiver mutuellement et partager ses soucis/idées/expériences.
Mais attention à l'aspect chronophage que ces moments peuvent prendre, et au risque de diverger sur d'autres sujets et finalement passer des heures à décompresser sans avancer sur les préparations (non non, ceci n'est pas du vécu ! )
Mais attention à l'aspect chronophage que ces moments peuvent prendre, et au risque de diverger sur d'autres sujets et finalement passer des heures à décompresser sans avancer sur les préparations (non non, ceci n'est pas du vécu ! )
- henrietteMédiateur
Je n'ai pas tout suivi, Narvyl : tu as contribué à la rédaction de cet ouvrage que tu présentes ici ?
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Marie LaetitiaBon génie
• L'auteur présente le fait de vouvoyer les élèves comme pouvant être un moyen possible de garder une distance de forme dans le dialogue avec ses élèves, notamment quand on est jeune enseignant. A l'ESPE un de mes formateurs à qui nous avions posé la question nous avait dit que le vouvoiement était à proscrire car donnait une image d'autoritarisme et une vision passéiste du professeur.
Oui, enfin, l'opinion de certains de l'ESPE, on s'en moque éperdument, non? Ce qui est bien avec certains, c'est qu'ils restent constants dans leur stupidité...
Ce n'est pas le choix du vouvoiement ou pas qui va te donner de l'autorité, c'est la confiance que tu as en toi, qui va naître d'abord:Mlle Lavande a écrit:Isis39 a écrit:Pour le vouvoiement, c'est à toi de voir. En collège je trouve cela un peu ridicule. En lycée pourquoi pas, mais je n'ai jamais réussi à vouvoyer les élèves.
Pour les plans de classe, cela dépend des élèves que tu as. Généralement je laisse les élèves se mettrent comme ils veulent, mais, en fonction du comportement, je change parfois très vite certains de place. Et quand la classe semble pénible, plan de classe.
Oui je serai en lycée pour mon stage !
Je considère l'option du vouvoiement sérieusement, car j'ai assez peur que mes élèves jouent sur le fait que notre écart d'âge sera faible pour jouer les copains-copains...
D'autant que je suis assez petite et la plupart des gens me donnent tout juste 18 ans voire moins quand ils ne me connaissent pas...
Cela m'angoisse assez.
- de la conviction que tu as d'être légitime (tu as eu ton concours, tu as fait telles et telles études, reconnues par tels diplômes) et d'être capable d'apporter quelque chose aux élèves. Ce quelque chose, que l'on te demande d'enseigner, précisément.
- de la conscience qu'EUX sont des élèves, ils ont encore beaucoup à apprendre, chacun à sa place et tout ira bien.
Je suis en collège et je vouvoie les élèves ( Isis), parce que c'est un moyen de montrer aux petits 6e comment on vouvoie, parce que je déteste la familiarité qu'implique le tutoiement (déjà élève, ça m'était insupportable) et cela introduit une forme d'élégance et de retenue dans les propos.
Pour le reste, ça m'est arrivée de me faire prendre pour une étudiante quand j'enseignais à la fac, et ça n'a pas été la cause d'une remise en question de mes compétences par les étudiants...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElevenNeoprof expérimenté
Narvyl a écrit:Très bonne idée les séances de préparation à plusieurs, c'est utile pendant l'année de stage pour se motiver mutuellement et partager ses soucis/idées/expériences.
Mais attention à l'aspect chronophage que ces moments peuvent prendre, et au risque de diverger sur d'autres sujets et finalement passer des heures à décompresser sans avancer sur les préparations (non non, ceci n'est pas du vécu ! )
Toujours autant de stress (3ème rentrée pourtant !), les premiers vrais cours Jeudi, j'ai du mal à décompresser ....
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- NarvylNiveau 4
henriette a écrit:Je n'ai pas tout suivi, Narvyl : tu as contribué à la rédaction de cet ouvrage que tu présentes ici ?
Non du tout, mais je connais l'auteur personnellement, pour l'avoir eu comme camarade de promotion de CAPES et de stage.
Ayant jugé pertinent son contenu, j'ai pensé intéressant de vous le partager !
Eleven a écrit:Narvyl a écrit:Très bonne idée les séances de préparation à plusieurs, c'est utile pendant l'année de stage pour se motiver mutuellement et partager ses soucis/idées/expériences.
Mais attention à l'aspect chronophage que ces moments peuvent prendre, et au risque de diverger sur d'autres sujets et finalement passer des heures à décompresser sans avancer sur les préparations (non non, ceci n'est pas du vécu ! )
Toujours autant de stress (3ème rentrée pourtant !), les premiers vrais cours Jeudi, j'ai du mal à décompresser ....
Comme je te comprends... C'est la même pour moi.
On nous dit que ça passe avec les années mais pour l’instant l'angoisse est toujours là pour moi !
Deux possibilités :
- Ça passe avec PLUS d'années...
- ... Ou jamais si l'on est un angoissé au naturel. :lol:
- fabienne7564Niveau 9
Oui, l'ouvrage doit être corrigé (un "malgré que" croisé dans une page m'a, notamment, piqué les yeux) car l'expression y est parfois problématique (prépositions mal choisies par exemple), ce qui gêne la lecture...Cobble a écrit:J'ai terminé de lire le livre et je dois dire que je l'ai beaucoup apprécié. Les sujets traités sont pertinents pour un nouvel enseignant et les conseils prodigués sont plutôt réalistes. J'aurais aimé l'avoir l'année dernière pour ma première année. Le seul bémol réside dans les fautes d'orthographe et d'accord qui se font de plus en plus fréquentes à mesure qu'on avance dans la lecture. De tête, j'ai vu à plusieurs reprises "peut-être" au lieu de "peut être", mais aussi "un temps assez cours" au lieu de "un temps assez court", ou encore "si vous êtes de cela" au lieu de "si vous êtes de ceux-là". C'est dommage car le contenu semble réfléchi et on ne part pas (trop) dans la naïveté comme dans certains ouvrages. Merci pour le partage en tout cas.
Maintenant que j'ai fait ma grincheuse, je ne peux que confirmer que les conseils donnés sont effectivement pratiques et concrets. Ils contribueront grandement à rassurer tout professeur débutant.
Les conseils vestimentaires m'ont paru discutables : l'auteur déconseille de venir en cours en baskets et sac à dos pour ne pas ressembler à un élève. Je crois que porter un cartable en cuir ou une besace pendant quelques années fera changer d'avis certains jeunes collègues qui ne souhaiteront pas sacrifier plus longtemps leur dos à leur métier. Quant à la tenue vestimentaire en général, on revient toujours à cette idée que la posture de prof est un savant équilibre entre ce qu'on est et ce qu'on montre. Il faut se ressembler tout en n'étant pas vraiment soi-même, se sentir à l'aise et donc ne pas forcément se déguiser en prof sous prétexte qu'on en est un si on n'en a pas envie. Avec le temps, on devient peut-être plus naturel et on a moins besoin de se protéger derrière un code vestimentaire contraignant qui nous rassure et on s'habille comme on en a envie.
C'était une remarque tout à fait anecdotique... Tout mon soutien aux stagiaires qui débutent demain et merci à l'auteur de l'ouvrage...
- Mlle LavandeNiveau 3
Marie Laetitia a écrit:• L'auteur présente le fait de vouvoyer les élèves comme pouvant être un moyen possible de garder une distance de forme dans le dialogue avec ses élèves, notamment quand on est jeune enseignant. A l'ESPE un de mes formateurs à qui nous avions posé la question nous avait dit que le vouvoiement était à proscrire car donnait une image d'autoritarisme et une vision passéiste du professeur.
Oui, enfin, l'opinion de certains de l'ESPE, on s'en moque éperdument, non? Ce qui est bien avec certains, c'est qu'ils restent constants dans leur stupidité...Ce n'est pas le choix du vouvoiement ou pas qui va te donner de l'autorité, c'est la confiance que tu as en toi, qui va naître d'abord:Mlle Lavande a écrit:Isis39 a écrit:Pour le vouvoiement, c'est à toi de voir. En collège je trouve cela un peu ridicule. En lycée pourquoi pas, mais je n'ai jamais réussi à vouvoyer les élèves.
Pour les plans de classe, cela dépend des élèves que tu as. Généralement je laisse les élèves se mettrent comme ils veulent, mais, en fonction du comportement, je change parfois très vite certains de place. Et quand la classe semble pénible, plan de classe.
Oui je serai en lycée pour mon stage !
Je considère l'option du vouvoiement sérieusement, car j'ai assez peur que mes élèves jouent sur le fait que notre écart d'âge sera faible pour jouer les copains-copains...
D'autant que je suis assez petite et la plupart des gens me donnent tout juste 18 ans voire moins quand ils ne me connaissent pas...
Cela m'angoisse assez.
- de la conviction que tu as d'être légitime (tu as eu ton concours, tu as fait telles et telles études, reconnues par tels diplômes) et d'être capable d'apporter quelque chose aux élèves. Ce quelque chose, que l'on te demande d'enseigner, précisément.
- de la conscience qu'EUX sont des élèves, ils ont encore beaucoup à apprendre, chacun à sa place et tout ira bien.
Je suis en collège et je vouvoie les élèves ( Isis), parce que c'est un moyen de montrer aux petits 6e comment on vouvoie, parce que je déteste la familiarité qu'implique le tutoiement (déjà élève, ça m'était insupportable) et cela introduit une forme d'élégance et de retenue dans les propos.
Pour le reste, ça m'est arrivée de me faire prendre pour une étudiante quand j'enseignais à la fac, et ça n'a pas été la cause d'une remise en question de mes compétences par les étudiants...
Et bien écoute, rentrée passée, et le vouvoiement s'est imposé de lui-même avec mes classes, ça a été naturel et je me sens plutôt à l'aise ainsi
- NarvylNiveau 4
fabienne7564 a écrit:Oui, l'ouvrage doit être corrigé (un "malgré que" croisé dans une page m'a, notamment, piqué les yeux) car l'expression y est parfois problématique (prépositions mal choisies par exemple), ce qui gêne la lecture...Cobble a écrit:J'ai terminé de lire le livre et je dois dire que je l'ai beaucoup apprécié. Les sujets traités sont pertinents pour un nouvel enseignant et les conseils prodigués sont plutôt réalistes. J'aurais aimé l'avoir l'année dernière pour ma première année. Le seul bémol réside dans les fautes d'orthographe et d'accord qui se font de plus en plus fréquentes à mesure qu'on avance dans la lecture. De tête, j'ai vu à plusieurs reprises "peut-être" au lieu de "peut être", mais aussi "un temps assez cours" au lieu de "un temps assez court", ou encore "si vous êtes de cela" au lieu de "si vous êtes de ceux-là". C'est dommage car le contenu semble réfléchi et on ne part pas (trop) dans la naïveté comme dans certains ouvrages. Merci pour le partage en tout cas.
Maintenant que j'ai fait ma grincheuse, je ne peux que confirmer que les conseils donnés sont effectivement pratiques et concrets. Ils contribueront grandement à rassurer tout professeur débutant.
Les conseils vestimentaires m'ont paru discutables : l'auteur déconseille de venir en cours en baskets et sac à dos pour ne pas ressembler à un élève. Je crois que porter un cartable en cuir ou une besace pendant quelques années fera changer d'avis certains jeunes collègues qui ne souhaiteront pas sacrifier plus longtemps leur dos à leur métier. Quant à la tenue vestimentaire en général, on revient toujours à cette idée que la posture de prof est un savant équilibre entre ce qu'on est et ce qu'on montre. Il faut se ressembler tout en n'étant pas vraiment soi-même, se sentir à l'aise et donc ne pas forcément se déguiser en prof sous prétexte qu'on en est un si on n'en a pas envie. Avec le temps, on devient peut-être plus naturel et on a moins besoin de se protéger derrière un code vestimentaire contraignant qui nous rassure et on s'habille comme on en a envie.
C'était une remarque tout à fait anecdotique... Tout mon soutien aux stagiaires qui débutent demain et merci à l'auteur de l'ouvrage...
J'ai signalé les coquilles que vous aviez remarqué à l'auteur !
Il devrait publier une version corrigée dans le mois.
- fabienne7564Niveau 9
J'espère que ce livre aura du succès car il fourmille de conseils concrets et pratiques qui aideront les collègues débutants à se projeter et à anticiper. Et puis, il prône sans langue de bois une certaine distance vis à vis de la formation fournie aux stagiaires, ce qui permettra à certains d'entre eux de se sentir peut-être moins infantilisés lors de cette année difficile.
- NarvylNiveau 4
Comme promis, pour info, l'auteur a mis à jour l'ouvrage, les coquilles de syntaxe/grammaire ont été corrigées : https://www.amazon.fr/dp/B074RKRDR6
- GontrandNiveau 4
Sympa, le sommaire est alléchant, je vais me laisser tenter. Merci !
- DiplomateNiveau 5
Dans mon collège ,tous les stagiaires se plaignent que pendant leur formation, aucune mention ne soit faite sur la tenue de classe /discipline alors que c'est ce qu'ils ont le plus de mal à gérer et non la pédagogie.
Si cet ouvrage consacre une bonne partie de ses feuilles à la discipline/gestion de classe ,il est à recommander.
Si cet ouvrage consacre une bonne partie de ses feuilles à la discipline/gestion de classe ,il est à recommander.
- catala250Niveau 4
Diplomate a écrit:Dans mon collège ,tous les stagiaires se plaignent que pendant leur formation, aucune mention ne soit faite sur la tenue de classe /discipline alors que c'est ce qu'ils ont le plus de mal à gérer et non la pédagogie.
Si cet ouvrage consacre une bonne partie de ses feuilles à la discipline/gestion de classe ,il est à recommander.
Bonsoir Diplomate,
Dans un des deux collèges où j'enseigne, une stagiaire se plaignait aussi du manque de formation au sujet de la gestion de classe. J'ai eu une réunion avec le principal, principal adjoint, CPE et nouveaux enseignants de l'établissement pour savoir comment s'était passée notre rentrée. J'ai trouvé cela très sympa. De plus, on nous a informés du fonctionnement du collège, de la discipline, règlement du collège et gestion de classe. Il y a des tuteurs pour la majorité des enseignants contractuels. La direction et la CPE nous ont aussi informés qu'il y aurait une autre réunion pour nous former à la gestion de classe justement.
Enfin, j'ai moi-même suivi le M1 du Master MEEF et ce que je peux en dire, c'est que le plus formateur pour la gestion de classe, c'est le terrain et l'expérience. Ma première année a été catastrophique pour la gestion de classe et je l'ai dit sur un autre post, sans le soutien de la direction, vie scolaire et tous mes collègues enseignants, je n'aurais pas tenu.
Aujourd'hui, j'ai beaucoup plus d'assurance pour m'affirmer en classe et je connais mes possibilités et le fonctionnement de telle punition ou sanction demandée. Sur mes 7 classes, j'ai exclu de mon cours pour le moment qu'un seul élève. Je prends des décisions lorsque cela est nécessaire. Je n'hésite plus comme l'année dernière et ça fait la différence.
La première année sur le terrain est très formatrice même si elle est très dure pour les titulaires ou non-titulaires.
_________________
2017/2018: Professeur contractuel 1ere catégorie (6 4e, 1 5e) sur deux établissements
2016/2017: Professeur contractuel 1ere catégorie (1 5e, 1 4e, 2 3e)
- GontrandNiveau 4
Diplomate a écrit:Dans mon collège ,tous les stagiaires se plaignent que pendant leur formation, aucune mention ne soit faite sur la tenue de classe /discipline alors que c'est ce qu'ils ont le plus de mal à gérer et non la pédagogie.
Si cet ouvrage consacre une bonne partie de ses feuilles à la discipline/gestion de classe ,il est à recommander.
Bien d'accord, l'an dernier en stage, beaucoup en ont bavé car on était sur laissés sur le carreau concernant la gestion de classe. Les formateurs étaient à l'ouest à la moindre question sur ce sujet...
- Mlle LavandeNiveau 3
Narvyl a écrit:Comme promis, pour info, l'auteur a mis à jour l'ouvrage, les coquilles de syntaxe/grammaire ont été corrigées : https://www.amazon.fr/dp/B074RKRDR6
Top ! Y a-t-il eu des ajouts en termes de contenu ?
- NarvylNiveau 4
Mlle Lavande a écrit:Narvyl a écrit:Comme promis, pour info, l'auteur a mis à jour l'ouvrage, les coquilles de syntaxe/grammaire ont été corrigées : https://www.amazon.fr/dp/B074RKRDR6
Top ! Y a-t-il eu des ajouts en termes de contenu ?
Seulement des corrections ; ceux ayant déjà lu le livre n'y trouveront rien de nouveau avec cette version.
Je ne crois pas qu'il y ait de mises à jour prévues pour le moment (le collègue est en poste à plein temps et a d'autres projets d'écriture)
- DiplomateNiveau 5
Gontrand a écrit:Diplomate a écrit:Dans mon collège ,tous les stagiaires se plaignent que pendant leur formation, aucune mention ne soit faite sur la tenue de classe /discipline alors que c'est ce qu'ils ont le plus de mal à gérer et non la pédagogie.
Si cet ouvrage consacre une bonne partie de ses feuilles à la discipline/gestion de classe ,il est à recommander.
Bien d'accord, l'an dernier en stage, beaucoup en ont bavé car on était sur laissés sur le carreau concernant la gestion de classe. Les formateurs étaient à l'ouest à la moindre question sur ce sujet...
Pas étonnant car la fameuse "gestion de classe" où comment faire cesser le bruit de ruche chronique,les bavardages constants,le lancer de boulettes et autres perturbations ,est un sujet hautement tabou alors que c'est justement ce problème qui fait jeter l'éponge ou démissionner tant c'est usant et éprouvant .
Où est le plaisir de transmettre et de faire progresser les élèves quand on doit passer 20 minutes à menacer,sanctionner,mettre en retenue,expulser du cours les élèves "fauteurs de troubles"? et comment un prof débutant peut-il tenir le coup?
Question centrale qui devrait être abordée en urgence par l'EN.
- IphigénieProphète
Déjà, le statut de stagiaire est une incitation à l'agitation des élèves, qui ont un sixième sens, le goût du "test" dès qu'ils sentent une fragilité du système ...
C'est pour ca que la mise en responsabilité devant une classe est une idée vicieuse dans la formation ( jadis le tuteur était toujours dans la classe qui etait sa classe) ...
C'est pour ca que la mise en responsabilité devant une classe est une idée vicieuse dans la formation ( jadis le tuteur était toujours dans la classe qui etait sa classe) ...
- AscagneGrand sage
Oui, ils ont l'air bien habiles pour repérer ce genre de choses.
@Diplomate : En effet. Je ne suis pas passé par le stage dans le secondaire mais dans le supérieur, donc je n'ai pas pu voir si c'était tabou dans la formation pour le secondaire (je n'ai pas eu de formation tout court), mais en effet, c'est un gros problème, la "gestion de classe". Les élèves sentent en effet quand l'enseignant est nouveau et s'en donnent à cœur joie. Qu'est-ce qui me motive depuis la rentrée ? L'espoir que je ferai autre chose l'an prochain. La gestion de classe n'est pas étrangère à ce sentiment : cet aspect du métier m'inspire même de la culpabilité (je commence à me dire "le problème est parental" puis à la fin du cours je me dis que "non, c'est moi qui ne suis pas au point, c'est pour ça qu'on perd autant de temps").
@Diplomate : En effet. Je ne suis pas passé par le stage dans le secondaire mais dans le supérieur, donc je n'ai pas pu voir si c'était tabou dans la formation pour le secondaire (je n'ai pas eu de formation tout court), mais en effet, c'est un gros problème, la "gestion de classe". Les élèves sentent en effet quand l'enseignant est nouveau et s'en donnent à cœur joie. Qu'est-ce qui me motive depuis la rentrée ? L'espoir que je ferai autre chose l'an prochain. La gestion de classe n'est pas étrangère à ce sentiment : cet aspect du métier m'inspire même de la culpabilité (je commence à me dire "le problème est parental" puis à la fin du cours je me dis que "non, c'est moi qui ne suis pas au point, c'est pour ça qu'on perd autant de temps").
- VatrouchkaNiveau 9
J’ai réussi à déculpabiliser face à ma gestion de classe l’an dernier en entendant une mère justifier et encourager le comportement de son adorable progéniture. Avec un an d'expérience, ça va mieux (moins peur de punir, moins peur d’expulser quand l’élève va trop loin), mais pour certains, le problème est parental.
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