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- Lord StevenExpert
Le fait que vous souhaitiez voir si vous êtes fait pour cette profe9est des plus louables, mais n'oubliez pas que vous aurez des élèves devant vous et que ce sont toujours eux qui importent. J'espère que vous aurez un minimum de formation avant de vous lancer, je ne connais pas le processus de recrutement des contractuels ni leur formation. Mais encore une fois je ne cherche pas à décourager une vocation bien au contraire!!!! Sachez simplement que la somme de travail qui vous attend enntant que néophyte est immense, sinon si notre travail se limitait à dicter des connaissances, n'importe qui pourrait enseigner n'importe quoi....
- User7570Niveau 6
raph123 a écrit:Lord Steven j'évoquais le privé aussi et surtout car je pense que les processus sont peut-être moins formalisés que dans le public et que j'aurais plus de chance d'y trouver un poste sans Capes, Agreg ni formation (mais là aussi je me fourre peut être le doigt dans l'oeil).
Dans ma situation financière, je ne peux me permettre de m'arrêter de travailler une année pour préparer le CAPES ou l'Agreg j'aimerais donc un peu tout concilier : gagner ma vie (enfin comme un enseignant), voir si ça me plaît et me former en même temps. Mais en lisant les différentes réponses ça semble compliqué.
À ta place, je tenterais les différentes pistes : contacter les académies de Paris, Créteil & Versailles (les plus gros besoins sont à Créteil et il y a peut-être des postes pourvus fin août / à la rentrée) + envoyer des dossiers dans tous les lycées privés. De plus, même si je n'enseigne pas dans le privé, au-delà des questions pratiques, je comprends qu'un jeune prof y songe quand on voit les conditions de travail pour néotitulaire certifié du public (même si tout n'est pas rose dans le privé, mais quand même). Donc je ne vois pas pourquoi on te jetterait la pierre quand bien même... Quand au mantra "enseignant, un métier qui s'apprend", pour ma part, je n'ai que des "savoirs" en poche (et des méthodes de réflexion, bien sûr), je n'ai jamais mis les pieds dans un IUFM/ESPE, et ça ne m'empêche pas d'enseigner... Je ne crois pas que le blabla pédagogique soit si indispensable. On apprend efficacement sur le tas. À la guerre comme à la guerre.
Sur l'impossibilité de concilier CAPES et contractuel, je crois aussi qu'il faut relativiser certaines réponses de personnes qui ne mesurent pas forcément ce que représente ton parcours. Tu parles de "trou noir" mais je pense que celui-ci demeure relatif à l'exigence que tu te fixes. N'écoute pas trop un discours de Cassandre, qui te dirait que c'est impossible. On parle juste d'un CAPES, là, pas du concours de l'ENA ou de l'ENM, quoi... Certes, en SES, c'est plus difficile qu'en Maths, lettres classiques, lettres modernes, anglais... Mais tout de même... Faut pas pousser Au pire, tu peux prendre une première année pour t'installer dans ton poste de contractuel et faire tes cours et une deuxième année pour préparer le concours (tout en enseignant).
Juste un point par contre, avais-tu emprunté pour HEC ? Car dans ce cas, je te conseille vraiment de tenir encore quelques années dans en entreprise. Ce n'est pas avec un salaire de certifié ou de contractuel ou de certifié débutant que tu pourras rembourser. On a déjà bien du mal à payer son loyer en RP avec cette piteuse solde chèrement payée.
Bref, je trouve que ton projet a du sens, et je tiens à l'encourager plutôt que de te décourager, sans masquer bien évidemment les nombreuses difficultés du métier. Mais tout métier en contient. Il faut savoir quels compromis nous sommes capables de faire.
- DanskaProphète
Tout faire en même temps, honnêtement, ça me semble tout bonnement impossible. Par contre, exercer comme contractuel quelques années, en profiter pour acquérir les bases et les notions à connaître pour après approfondir en vue de passer les concours, ça, oui, c'est faisable. Pas forcément facile, mais faisable.raph123 a écrit:Lord Steven j'évoquais le privé aussi et surtout car je pense que les processus sont peut-être moins formalisés que dans le public et que j'aurais plus de chance d'y trouver un poste sans Capes, Agreg ni formation (mais là aussi je me fourre peut être le doigt dans l'oeil).
Dans ma situation financière, je ne peux me permettre de m'arrêter de travailler une année pour préparer le CAPES ou l'Agreg j'aimerais donc un peu tout concilier : gagner ma vie (enfin comme un enseignant), voir si ça me plaît et me former en même temps. Mais en lisant les différentes réponses ça semble compliqué.
- alanneFidèle du forum
LordSteven a écrit:J'espère que vous aurez un minimum de formation avant de vous lancer
Aucune ! Mais cela aide énomament d'avoir été un peu contractuel avant de devenir stagiaire. Cette remarque rejoint la remarque d'un stagiaire dans un autre topic. Pour ceux (les stagiaires) qui n'ont jamais enseigné , comment font-ils entre le 1 er et le 15 septembre ? A la rentrée , ils devront avoir une posture professionnelle .....
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Wait and see
- DanskaProphète
Les stagiaires sont à mi-temps, avec 9h de cours par semaine. Ca ne suffit pas toujours, mais ça laisse un peu de temps pour se mettre dans le bain...
- User7570Niveau 6
Danska a écrit:Tout faire en même temps, honnêtement, ça me semble tout bonnement impossible. Par contre, exercer comme contractuel quelques années, en profiter pour acquérir les bases et les notions à connaître pour après approfondir en vue de passer les concours, ça, oui, c'est faisable. Pas forcément facile, mais faisable.raph123 a écrit:Lord Steven j'évoquais le privé aussi et surtout car je pense que les processus sont peut-être moins formalisés que dans le public et que j'aurais plus de chance d'y trouver un poste sans Capes, Agreg ni formation (mais là aussi je me fourre peut être le doigt dans l'oeil).
Dans ma situation financière, je ne peux me permettre de m'arrêter de travailler une année pour préparer le CAPES ou l'Agreg j'aimerais donc un peu tout concilier : gagner ma vie (enfin comme un enseignant), voir si ça me plaît et me former en même temps. Mais en lisant les différentes réponses ça semble compliqué.
Si, ça se fait... J'ai un copain venant de Sciences Po qui a eu ce parcours. C'est possible... Pas gagné d'avance, c'est clair, mais ça ne coûte rien de s'inscrire au concours dès la première année...
- raph123Niveau 1
LordSteven évidemment je ne nie pas la difficulté de ce que j'envisage de faire. Je prends en tout cas bonne note de vos conseils
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Sunn a écrit:@Swurm : J'ai suivi mes études en me laissant un peu porter par le flot. J'étais bon au lycée, mon prof de SES m'a dit : "pourquoi pas faire une prépa ?" J'aimais le challenge intellectuel que ça représentait, donc je suis parti dans cette direction. La prépa s'est bien passée, et j'ai atterri en école, sans avoir jamais vraiment réfléchi vers quelle vie ça me mènerait. Je me suis aussi mis une certaine pression pour ma réussite, car je viens d'une famille monoparentale où on a toujours galéré et je voulais pouvoir aider ma famille avec ma future vie. Ca tombait bien, en école on t'accueille avec Christine Lagarde en amphithéâtre pour la cérémonie de bienvenue, des petits fours, du champagne, et on te répète à l'envi que tu es l'avenir de la nation. Tu fais parti des 10 élèves de ta promo issus d'un milieu ouvrier (sur 400), tu te sens pas forcément à ta place, mais le décor résonne avec tes envies de grandeur et d'ascension sociale.
Comme il fallait choisir sa spécialisation j'ai pris les ressources humaines, et je me suis lancé dans le monde de l'entreprise. J'ai travaillé pendant 4 ans dans différents pays, avec différents niveaux de responsabilité, mais toujours cette sensation de vide, qui s'est renforcée quand je me suis rendu compte que les entreprises t'embauchent pour tes capacités intellectuelles, puis une fois embauché, te demandent de sourire, de la fermer et de suivre les consignes sans faire de vague. C'était une source de frustration immense, j'ai un tempérament très franc et honnête, et j'ai besoin d'exprimer ma créativité, ce qui était impossible sans bousculer l'ordre établi et se battre contre des moulins à vent.
Après une dépression, et une remise en cause globale de ma manière de vivre, j'ai décidé de revenir en France, de supprimer mon compte Linked In et mon carnet d'adresses, de m'éloigner de mes anciens camarades d'école qui représentent un monde qui n'était, n'est et ne sera jamais le mien (coucou Bourdieu ^^). Je me suis alors raccroché à une envie que j'avais, dormante depuis la primaire, de devenir professeur. Et je crois que j'aurais dû écouter ma petite voix plus tôt, car j'ai passé une année géniale, à me donner à fond pour des élèves parfois ingrats certes, mais dont les quelques remerciements suffisent pour donner du sens au fait de me lever tous les matins.
Au passage, j'ai divisé mon salaire par 6. J'y pense parfois en fin de mois, mais je me sens heureux, et c'est le principal
Merci pour ce post incroyablement vivifiant, !
Bravo et surtout, belle et longue route !
- SunnNiveau 5
Chomp a écrit:Pourtant les ESPE méprisent les Grandes Ecoles !
J'avais demandé à rentrer en MEEF 1 après avoir fait une Ecole Centrale et on m'a gentiment mis à la porte en prétextant que mon parcours était inadapté au CAPES de Mathématiques... Ça ne m'a pas empêché de l'avoir en candidat libre... Qu'ils ne viennent pas se plaindre qu'ils manquent de candidats après !
En SES on a pas ce problème, car il n'y a pas d'études "reines" pour préparer un capes qui regroupe trois disciplines (éco , socio, sciences po) et du coup, les master MEEF, qui sont généralement à moitié en dehors des ESPE (à la Sorbonne on était quasiment jamais dans l'ESPE Paris, et les formateurs de l'ESPE étaient généralement des professeurs qui continuent d'exercer en lycée, à mi temps, et à mi temps avec l'ESPE, donc qui connaissent la réalité du terrain), sélectionnent de manière plus "rationnelle". Dans ma promo, on était deux de grandes écoles de commerce, 3 doctorants en sociologie, des élèves qui venaient de master de socio, sciences po, éco, quelques élèves d'IEP (dont un élève de sciences po Paris), c'était un beau mélange
@CarmenLR : Merci c'est gentil ! La route s'annonce sympathique en tout cas
- skindiverÉrudit
raph123 a écrit:Lord Steven j'évoquais le privé aussi et surtout car je pense que les processus sont peut-être moins formalisés que dans le public et que j'aurais plus de chance d'y trouver un poste sans Capes, Agreg ni formation (mais là aussi je me fourre peut être le doigt dans l'oeil).
Dans ma situation financière, je ne peux me permettre de m'arrêter de travailler une année pour préparer le CAPES ou l'Agreg j'aimerais donc un peu tout concilier : gagner ma vie (enfin comme un enseignant), voir si ça me plaît et me former en même temps. Mais en lisant les différentes réponses ça semble compliqué.
Je vois que tu es en Ile de France, tu n'auras je pense pas trop de difficultés à trouver un poste de contractuel en particulier dans l'académie de Créteil.
- User7570Niveau 6
Sunn a écrit:Chomp a écrit:@CarmenLR : Merci c'est gentil ! La route s'annonce sympathique en tout cas
Oui, je partage l'enthousiasme de Carmen. J'ai bien fait de poser la question :p
En revanche, ton avatar, c'est un oiseau mort :| ?
- MarximusNiveau 4
Entre mes années de contractuel à 18h puis 9h pour préparer le concours (exercice plutôt solitaire du métier), mon master MEEF et l'année de stage (évaluations à tous les niveaux, pléthore de jugements plus ou moins faciles à encaisser accepter), l'année de T1 puis T2 (plus de liberté et d'autonomie, mais aussi légitimité vis-à-vis des collègues)...que d'évolutions et de changements ! Quand j'ai demandé conseil à un ami qui était dans le milieu depuis quelques années déjà, il m'a incité à patienter minimum 4/5 ans avant d'avoir une vision assez complète du métier.
Il faut se rendre compte qu'on peut exercer de manière très différente et évolutive surtout en début de carrière.
A titre d’exemple, prenez un cours identique pour deux classes de même niveau et essayez d'analyser votre façon d'interagir ex post avec le groupe 1 puis le groupe 2 et la manière dont certaines choses passent, d'autres moins, les sollicitations, etc. C'est très instructif.
Parfois vous avez tout planifié, tout anticipé au mot près et la séance est un fiasco innommable. Un autre jour, vous arrivez presque les mains dans les poches et tout passe comme une lettre à la poste. C'est parfois très déconcertant mais on finit par aimer ça au fond.
Sinon pour le côté pratique et la recherche d'un poste dès la rentrée, le plus efficace c'est de postuler sur les plateformes dédiées à cela et préparer quelques cours au cas où le Rectorat vous appelle un vendredi de novembre pour assurer un remplacement qui débute le lundi avec une semaine de 18h... S'il y a un aspect que je ne regrette plus en tant que titulaire c'est bien celui-là, même si cela a été le passage obligé pour un certain nombre d'entre nous pour basculer vers les insiders ;-)
Bon courage pour cette éventuelle nouvelle carrière !
Il faut se rendre compte qu'on peut exercer de manière très différente et évolutive surtout en début de carrière.
A titre d’exemple, prenez un cours identique pour deux classes de même niveau et essayez d'analyser votre façon d'interagir ex post avec le groupe 1 puis le groupe 2 et la manière dont certaines choses passent, d'autres moins, les sollicitations, etc. C'est très instructif.
Parfois vous avez tout planifié, tout anticipé au mot près et la séance est un fiasco innommable. Un autre jour, vous arrivez presque les mains dans les poches et tout passe comme une lettre à la poste. C'est parfois très déconcertant mais on finit par aimer ça au fond.
Sinon pour le côté pratique et la recherche d'un poste dès la rentrée, le plus efficace c'est de postuler sur les plateformes dédiées à cela et préparer quelques cours au cas où le Rectorat vous appelle un vendredi de novembre pour assurer un remplacement qui débute le lundi avec une semaine de 18h... S'il y a un aspect que je ne regrette plus en tant que titulaire c'est bien celui-là, même si cela a été le passage obligé pour un certain nombre d'entre nous pour basculer vers les insiders ;-)
Bon courage pour cette éventuelle nouvelle carrière !
- SunnNiveau 5
swurm a écrit:En revanche, ton avatar, c'est un oiseau mort :| ?
C'est un dessin réalisé par un ami graphiste à la suite des évènements d'Orlando.
- LaverdureEmpereur
swurm a écrit:raph123 a écrit:Lord Steven j'évoquais le privé aussi et surtout car je pense que les processus sont peut-être moins formalisés que dans le public et que j'aurais plus de chance d'y trouver un poste sans Capes, Agreg ni formation (mais là aussi je me fourre peut être le doigt dans l'oeil).
Dans ma situation financière, je ne peux me permettre de m'arrêter de travailler une année pour préparer le CAPES ou l'Agreg j'aimerais donc un peu tout concilier : gagner ma vie (enfin comme un enseignant), voir si ça me plaît et me former en même temps. Mais en lisant les différentes réponses ça semble compliqué.
À ta place, je tenterais les différentes pistes : contacter les académies de Paris, Créteil & Versailles (les plus gros besoins sont à Créteil et il y a peut-être des postes pourvus fin août / à la rentrée) + envoyer des dossiers dans tous les lycées privés. De plus, même si je n'enseigne pas dans le privé, au-delà des questions pratiques, je comprends qu'un jeune prof y songe quand on voit les conditions de travail pour néotitulaire certifié du public (même si tout n'est pas rose dans le privé, mais quand même). Donc je ne vois pas pourquoi on te jetterait la pierre quand bien même... Quand au mantra "enseignant, un métier qui s'apprend", pour ma part, je n'ai que des "savoirs" en poche (et des méthodes de réflexion, bien sûr), je n'ai jamais mis les pieds dans un IUFM/ESPE, et ça ne m'empêche pas d'enseigner... Je ne crois pas que le blabla pédagogique soit si indispensable. On apprend efficacement sur le tas. À la guerre comme à la guerre.
Certes mais la réflexion de LordSteven ne portait pas nécessairement sur l'ESPE (et sans doute pas du tout) mais sur la façon d'enseigner en général : il a simplement rappelé ce qu'on oublie assez facilement quand on regarde le métier de l'extérieur, à savoir que notre métier ne se résume pas à la simple dictée d'un dictionnaire de SES. C'est un métier qui s'apprend (éventuellement) à l'ESPE ou sur le tas mais il faut être conscient que la construction des séances de cours prend du temps, surtout quand on ne l'a jamais fait. Personnellement j'ai fait partie des stagiaires à 18h (première réforme de 2010) et mes soirées se terminaient quasi-systématiquement à 2h du matin, au début comme à la fin de l'année.
swurm a écrit:Sur l'impossibilité de concilier CAPES et contractuel, je crois aussi qu'il faut relativiser certaines réponses de personnes qui ne mesurent pas forcément ce que représente ton parcours. Tu parles de "trou noir" mais je pense que celui-ci demeure relatif à l'exigence que tu te fixes. N'écoute pas trop un discours de Cassandre, qui te dirait que c'est impossible. On parle juste d'un CAPES, là, pas du concours de l'ENA ou de l'ENM, quoi... Certes, en SES, c'est plus difficile qu'en Maths, lettres classiques, lettres modernes, anglais... Mais tout de même... Faut pas pousser Au pire, tu peux prendre une première année pour t'installer dans ton poste de contractuel et faire tes cours et une deuxième année pour préparer le concours (tout en enseignant).
Le CAPES n'est certes pas le concours de l'ENM mais préparer des cours pour la première fois et un concours exigeant (tout de même) en même temps est loin d'être facile. C'est notamment le cas si ses propres études datent un tout petit peu, si on a perdu l'habitude de rédiger des dissertations convenables en temps limité ou de travailler comme un étudiant. Ce n'est pas impossible mais l'année ne sera pas une partie de plaisir. Pour ce qui concerne la socio, raph123, si tu as fait une prépa ECE, il me semble que tu en as fait un peu en ESH (ou AEHSC si tu es plus "ancien") et les habitudes prises en prépa te permettront de te (re)mettre au niveau. Regarde bien les rapports de jury, les fiches eduscol, les manuels type Beitone, précis de socio (Riutort) puis les "repères" (La découverte), cahiers français, etc.
Cela dit je rejoins les avis précédents : ce n'est pas impossible et il est toujours intéressant de se présenter au concours dès la première année, ne serait-ce que pour se forger une expérience. Et enfin, ton parcours, raph123, montre qu'en effet, si tu es capable d'entrer à HEC, tu as les moyens de réussir le CAPES
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- raph123Niveau 1
En fait je que je trouve assez incroyable c'est qu'on est en train de discuter d'une éventuelle embauche par l'EN sans qu'à aucun moment je ne sois formé. Et sans qu'à aucun moment non plus je ne sois obligé de passer le moindre concours. En gros je peux devenir prof et le rester ad vitam eternam sans aucun contrôle extérieur ??
- LaverdureEmpereur
Attention : des contrôles extérieurs tu en auras (des inspections) mais c'est vrai que question formation... cela dépend beaucoup des académies. Pour ceux qui préparent le master MEEF, la formation commence dès l'année de M1 (et se poursuit tout au long de la carrière au gré des formations inscrites au PAF) pour les contractuels, il y a éventuellement des formations dans le courant de l'année scolaire, prévues dans le PAF (Plan Académique de Formation) mais cela dépend des académies. Tu peux rester contractuel si tu veux mais la situation est tout de même précaire : de mon point de vue, il vaut quand même mieux passer les concours.
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- SunnNiveau 5
Raph : Autre piste, préparer le CAPES sur une formation adaptée et travailler en cours particulier avec un structure pour tenir ton année budgétairement. C'est ce que j'ai fait, et si l'année n'était pas très chouette niveau emploi du temps (cours + 15h à 20h de cours particuliers par semaine en bossant le week end), j'arrivais à toucher un peu moins d'un smic tout en me préparant sereinement au métier.
- DanskaProphète
Swurm, je ne sais pas quel est ton parcours, mais j'évoque là un problème de temps : tout bêtement, préparer des cours (ce qui implique, si on veut faire les choses correctement, s'approprier un minimum le programme et les notions à connaître et à faire connaître, trouver la façon dont on veut les faire passer auprès des élèves, créer un plan de cours, chercher des documents pour appuyer les notions, préparer des sujets d'évaluations, des corrigés, des grilles barèmes, etc.), c'est long.swurm a écrit:Sur l'impossibilité de concilier CAPES et contractuel, je crois aussi qu'il faut relativiser certaines réponses de personnes qui ne mesurent pas forcément ce que représente ton parcours. Tu parles de "trou noir" mais je pense que celui-ci demeure relatif à l'exigence que tu te fixes. N'écoute pas trop un discours de Cassandre, qui te dirait que c'est impossible. On parle juste d'un CAPES, là, pas du concours de l'ENA ou de l'ENM, quoi... Certes, en SES, c'est plus difficile qu'en Maths, lettres classiques, lettres modernes, anglais... Mais tout de même... Faut pas pousser Au pire, tu peux prendre une première année pour t'installer dans ton poste de contractuel et faire tes cours et une deuxième année pour préparer le concours (tout en enseignant).
Le boulot "classique" d'un enseignant, c'est du temps aussi, même en dehors de la préparation des cours.
Préparer le concours, c'est long encore.
Les trois à la fois, ça demande un temps considérable, et les journées n'ont que 24h. Alors oui, c'est possible - mais à quel prix ?
- User7570Niveau 6
Danska a écrit:Swurm, je ne sais pas quel est ton parcours, mais j'évoque là un problème de temps : tout bêtement, préparer des cours (ce qui implique, si on veut faire les choses correctement, s'approprier un minimum le programme et les notions à connaître et à faire connaître, trouver la façon dont on veut les faire passer auprès des élèves, créer un plan de cours, chercher des documents pour appuyer les notions, préparer des sujets d'évaluations, des corrigés, des grilles barèmes, etc.), c'est long.swurm a écrit:Sur l'impossibilité de concilier CAPES et contractuel, je crois aussi qu'il faut relativiser certaines réponses de personnes qui ne mesurent pas forcément ce que représente ton parcours. Tu parles de "trou noir" mais je pense que celui-ci demeure relatif à l'exigence que tu te fixes. N'écoute pas trop un discours de Cassandre, qui te dirait que c'est impossible. On parle juste d'un CAPES, là, pas du concours de l'ENA ou de l'ENM, quoi... Certes, en SES, c'est plus difficile qu'en Maths, lettres classiques, lettres modernes, anglais... Mais tout de même... Faut pas pousser Au pire, tu peux prendre une première année pour t'installer dans ton poste de contractuel et faire tes cours et une deuxième année pour préparer le concours (tout en enseignant).
Le boulot "classique" d'un enseignant, c'est du temps aussi, même en dehors de la préparation des cours.
Préparer le concours, c'est long encore.
Les trois à la fois, ça demande un temps considérable, et les journées n'ont que 24h. Alors oui, c'est possible - mais à quel prix ?
Oui, c'est sûr. Disons que je viens de lettres modernes, d'une discipline où le CAPES est peu sélectif, ce qui peut biaiser mon point de vue. J'ai vu plusieurs anciens potes de prépa obtenir un CAPES sans la moindre préparation, juste en se pointant, parce qu'ils bossaient à côté... J'en connais même qui sont passés en ayant dit de vraies énormités à l'oral, et qui étaient franchement surpris d'être admis. En lettres modernes ou classiques, ils prenaient plus d'un candidat sur 2 (présents). En gros, une chance sur 2 !! Certaines académies sont tellement déficitaires...
D'après ce que je vois, le ratio d'admis CAPES de SES est bien plus proche de celui de philo (du fait du moindre nombre de profs de SES, comme de profs de philo).
- User7570Niveau 6
raph123 a écrit:En fait je que je trouve assez incroyable c'est qu'on est en train de discuter d'une éventuelle embauche par l'EN sans qu'à aucun moment je ne sois formé. Et sans qu'à aucun moment non plus je ne sois obligé de passer le moindre concours. En gros je peux devenir prof et le rester ad vitam eternam sans aucun contrôle extérieur ??
Tu auras bien sûr un entretien préalable avec un inspecteur (ou autre).
Puis des contrôles, si.
Et ce n'est pas ad vitam æternam. Tu auras un statut peu confortable, celui du contractuel. Simplement, si tu donnes satisfaction, et que les besoins de l'académie ne changent pas (cf. Créteil qui est chaque année déficitaire dans bcp de disciplines), souvent on te reconduit. Un peu comme les CDD dans le privé d'ailleurs...
Passer un concours permet une carrière qui évolue, une stabilité, une meilleure reconnaissance. Donc tu n'y seras pas obligé, mais tu en auras envie pour cesser d'être contractuel.
La suggestion de Sunn n'est pas mauvaise du tout si tu penses pouvoir gérer ça. Éventuellement, s'inscrire en prep'agreg. Mais ça devient sport.
- SunnNiveau 5
Sachant que attention, l'académie de Créteil a pour la première fois depuis un certain temps, été obtenue avec plus que 21 points, preuve qu'il y avait une demande des profs plus élevée que les besoins. Certaines connaissances neotit à 21 points (le minimum quand tu commences, Raph) n'ont pas eu Créteil à leur grande surprise. C'est Versailles qui semble en déficit cette année. Orléans-Tours également.
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