- Thalia de GMédiateur
En effet, je ne faisais que reprendre rapidement les différentes catégories de l'adverbe.
Merci Véro pour tes explications savantes, je ne faisais que répondre schématiquement à la question d'une maman d'élève désemparée.
Désemparée, la maman ou l'élève ?
Merci Véro pour tes explications savantes, je ne faisais que répondre schématiquement à la question d'une maman d'élève désemparée.
Désemparée, la maman ou l'élève ?
- BrindIfFidèle du forum
Et je t'en remercie !
Désemparée est un peu fort, mais ça n'est pas facile de lui répondre avec mes souvenirs de 6e/5e, et ni son classeur ni son manuel ne contiennent d'indication sur la façon de s'y prendre. L'idéal serait qu'elle ose poser la question en classe
Désemparée est un peu fort, mais ça n'est pas facile de lui répondre avec mes souvenirs de 6e/5e, et ni son classeur ni son manuel ne contiennent d'indication sur la façon de s'y prendre. L'idéal serait qu'elle ose poser la question en classe
- V.MarchaisEmpereur
JPhMM a écrit:Merci pour cette explication.
Le "qui... qui... " peut-il dans, par exemple, "ils s'armèrent qui d'une épée, qui d'un poignard, qui d'une massue", être considéré comme conjonction de coordination comme le "ni ... ni..." ?
Ah ! non : "qui" désigne ici des personnes, c'est un pronom indéfini, l'équivalent de "l'un", "l'autre".
Merci, Thalia, mais mes explications n'ont rien de savant : c'est juste ce qu'on apprend pour les concours. NLM, qui a davantage étudié la grammaire, en plus du grec et du latin, saura sans doute en dire davantage.
- Thalia de GMédiateur
C'était une boutade. et je serais bien en peine de me rappeler tous mes cours de maths.BrindIf a écrit:Et je t'en remercie !
Désemparée est un peu fort, mais ça n'est pas facile de lui répondre avec mes souvenirs de 6e/5e, et ni son classeur ni son manuel ne contiennent d'indication sur la façon de s'y prendre. L'idéal serait qu'elle ose poser la question en classe
Les explications qui t'ont été données ne figurent pas dans les manuels scolaires.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- BrindIfFidèle du forum
Je lui ai fait lire et ta boutade et ma réponse
Son manuel ne contient même pas une liste des classes grammaticales, je lui ai trouvé une fiche sur internet, mais pas très explicite. Dans son classeur il y a des exercices corrigés, je suppose que le professeur explique en plus à voix haute. C'est intéressant de voir les traces de cours (sur le papier et dans la mémoire de l'enfant) depuis l'autre côté de la barrière.
Son manuel ne contient même pas une liste des classes grammaticales, je lui ai trouvé une fiche sur internet, mais pas très explicite. Dans son classeur il y a des exercices corrigés, je suppose que le professeur explique en plus à voix haute. C'est intéressant de voir les traces de cours (sur le papier et dans la mémoire de l'enfant) depuis l'autre côté de la barrière.
- User14996Niveau 10
Il vient du pronom latin quis équivalent de aliquis.V.Marchais a écrit:JPhMM a écrit:Merci pour cette explication.
Le "qui... qui... " peut-il dans, par exemple, "ils s'armèrent qui d'une épée, qui d'un poignard, qui d'une massue", être considéré comme conjonction de coordination comme le "ni ... ni..." ?
Ah ! non : "qui" désigne ici des personnes, c'est un pronom indéfini, l'équivalent de "l'un", "l'autre".
Merci, Thalia, mais mes explications n'ont rien de savant : c'est juste ce qu'on apprend pour les concours. NLM, qui a davantage étudié la grammaire, en plus du grec et du latin, saura sans doute en dire davantage.
- IphigénieProphète
Vous êtes sûrs que ce n'est pas juste un affadissement du relatif?
- V.MarchaisEmpereur
La commutation avec d'autres indéfinis me paraît rendre cette analyse inutilement complexe. Mais je ne suis guère spécialiste de la question.
- NLM76Grand Maître
Il y a sans aucun doute un lien fort entre toutes les formes en qu-. Cependant, il me semble qu'on est plus proche ici de l'interrogatif indirect : "qui" présente ici le trait animé du pronom interrogatif "qui", et non le trait "sujet" du pronom relatif "qui". En outre, on peut bien gloser chacune des propositions par "une réponse à la question «qui... ?»"Iphigénie a écrit:Vous êtes sûrs que ce n'est pas juste un affadissement du relatif?
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
perso j'y vois plus une valeur distributive qu'interrogative, mais on est dans une formulation assez particulière en effet.
- V.MarchaisEmpereur
Je m'étais beaucoup intéressée à ton analyse de qui interrogatif plutôt que relatif sans antécédent, NLM, mais sur cet emploi, je reste dubitative. Je suis d'accord avec Iphigénie : le pronom a ici une valeur distributive, qui le rapproche des indéfinis "l'un", "l'autre".
- NLM76Grand Maître
Je suis d'accord; mais cette valeur d'indéfini peut être vue comme dérivant de la valeur d'interrogatif indirect. "La réponse à la question" est une glose qui marque l'indéfinition de la proposition substantive en cause. Le caractère distributif est impliqué par, justement, la distribution en 2 "qui", le dédoublement du "qui".
Cela dit, je ne prétends pas que c'est l'unique analyse; c'est juste une façon d'éclairer le fonctionnement de ce "qui"-là. En tout cas, s'il est un "affadissement", je pense que c'est plutôt celui de l'interrogatif que celui du relatif.
Cela dit, je ne prétends pas que c'est l'unique analyse; c'est juste une façon d'éclairer le fonctionnement de ce "qui"-là. En tout cas, s'il est un "affadissement", je pense que c'est plutôt celui de l'interrogatif que celui du relatif.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- V.MarchaisEmpereur
D'accord, je comprends mieux le sens de ton intervention, merci.
- JPhMMDemi-dieu
Merci pour vos réponses.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Question qui me fut posée par mon beau-père, qui pensait que j'aurais la réponse : pourquoi dit-on la France, l'Islande, mais Madagascar, Malte ? Pourquoi l'article pour certains pays, et pas pour d'autres ?
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- CeladonDemi-dieu
Il n'y aurait pas une question de "en" et "à" par hasard ?
En France, en Islande, à Mada, à Malte ? Il y a forcément des contre exemples. A moins que la cause en soit l'effet...
En France, en Islande, à Mada, à Malte ? Il y a forcément des contre exemples. A moins que la cause en soit l'effet...
- egometDoyen
Difficile.JPhMM a écrit:Question qui me fut posée par mon beau-père, qui pensait que j'aurais la réponse : pourquoi dit-on la France, l'Islande, mais Madagascar, Malte ? Pourquoi l'article pour certains pays, et pas pour d'autres ?
Déjà on peut remarquer que l'article est présent dans la majorité des nom de pays.
Il apparaît de façon relativement logique là où l'étymologie est claire: Angleterre, terre des Angles; les pays en -land, ceux en -stan. Il y a les pays auxquels on attribue spontanément un genre, l'Italie, la Grèce, souvenir plus ou moins net du latin.
J'imagine que les pays qui n'ont pas d'articles sont un peu tout le reste.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- JPhMMDemi-dieu
Peut-être. Je présumais aussi que cela dépendait de l'âge du capitaine, mais Malte et Chypre semblaient contredire cette idée.
Nous avons présumé ensuite que les îles ne portaient pas d'article, sauf que l'Islande ou l'Australie en portent. Survient alors le problème des îles avec article inclus dans le nom, comme La Barbade ou La Réunion.
Nous avons présumé ensuite que les îles ne portaient pas d'article, sauf que l'Islande ou l'Australie en portent. Survient alors le problème des îles avec article inclus dans le nom, comme La Barbade ou La Réunion.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- IphigénieProphète
Grévisse observe, mais sans l'expliquer que "ne prennent pas d'article les noms de petites îles d'Europe (Elbe, Jersey, mais la Corse, la Sardaigne) et les noms masculins d'îles lointaines: la Nouvelle-Zélande mais Cuba, Madagascar ou Bornéo.
- JPhMMDemi-dieu
Merci Iphigénie.
J'ignorais que Cuba était masculin. D'ailleurs le genre des pays sans article me pose tout le temps problème.
J'ignorais que Cuba était masculin. D'ailleurs le genre des pays sans article me pose tout le temps problème.
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- IphigénieProphète
moi aussi. D'ailleurs, le Cuba, ça le fait moyen.JPhMM a écrit:Merci Iphigénie.
J'ignorais que Cuba était masculin. D'ailleurs le genre des pays sans article me pose tout le temps problème.
- JPhMMDemi-dieu
C'est pas faux.
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- JPhMMDemi-dieu
Du coup, j'ai une autre question (pardon, une réponse m'inspire souvent une question supplémentaire, ce doit être une déformation de prof de maths).
Puisqu'on dit "la France", il serait plus correct de dire "Il vient de la France" plutôt que "Il vient de France", n'est-ce pas ?
Puisqu'on dit "la France", il serait plus correct de dire "Il vient de la France" plutôt que "Il vient de France", n'est-ce pas ?
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- HocamSage
Ces deux liens répondent en partie à tes deux questions, notamment la discussion sur le forum languefrancaise.net qui a eu lieu il y a quelques mois :
http://www.guichetdusavoir.org/viewtopic.php?t=32660
http://languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=8870
Il y a autant de questions que de réponses, mais on remarquera surtout que le sujet est assez complexe et à l'origine de désaccords, comme à peu près tout ce qui concerne la langue. C'est un point qui agace souvent mes correspondants étrangers qui apprennent le français.
http://www.guichetdusavoir.org/viewtopic.php?t=32660
http://languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=8870
Il y a autant de questions que de réponses, mais on remarquera surtout que le sujet est assez complexe et à l'origine de désaccords, comme à peu près tout ce qui concerne la langue. C'est un point qui agace souvent mes correspondants étrangers qui apprennent le français.
- InstantKarmaNiveau 6
Pays sans article ;
Bahreïn, Chypre, Cuba, Djibouti, Haïti, Israël, Kiribati, Madagascar, Malte, Maurice, Monaco, Nauru, Oman, Sainte-Lucie, Saint-Marin, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Sao Tomé-et-Principe, Singapour et Trinité-et-Tobago.
Bahreïn, Chypre, Cuba, Djibouti, Haïti, Israël, Kiribati, Madagascar, Malte, Maurice, Monaco, Nauru, Oman, Sainte-Lucie, Saint-Marin, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Sao Tomé-et-Principe, Singapour et Trinité-et-Tobago.
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Le participe passer c’est tellement compliquer.
Supprimons le subjonctif pour que le français est plus simple à apprendre.
- InstantKarmaNiveau 6
En anglais, les États-Unis sont suivis du singulier.
The United Sates is a great power.
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