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- RendashBon génie
Ilse a écrit:
Le département offrait un dictionnaire aux élèves de 6ème. Depuis cette année, c'est remplacé par un service en ligne d'aide aux devoirs en ligne.
Quelle tristesse ...
- CathEnchanteur
Je trouve que ce n'est pas une mauvaise idée (pas de déplacer La Fontaine au XVIIIe, hein !) mais l'idée d'offrir un classique aux élèves de cm2, et mieux qu'un PC car il ne le mettront pas sur leboncoin et avec un peu de chance, un jour de pluie, il se peut même qu'ils le lisent par hasard.
Après, on peut ergoter sur le choix du livre, mais bon. Je verrais bien une pseudo édition classique rouge, grand format et le titre en caractères dorés avec des illustrations de Gustave Doré... Ça doit bien exister.
Après, on peut ergoter sur le choix du livre, mais bon. Je verrais bien une pseudo édition classique rouge, grand format et le titre en caractères dorés avec des illustrations de Gustave Doré... Ça doit bien exister.
- DalvaVénérable
Ilse, je préfère vraiment un dictionnaire !
Il est vrai que je préfèrerais un bon Robert, voire un Larousse, plutôt que le Auzou qui est choisi tous les ans, mais au moins les enfants ont un dico. Il est vrai aussi qu'au troisième enfant, on se dit que les dicos, on en a assez, et que des classiques, ce serait pas mal.
Il est vrai que je préfèrerais un bon Robert, voire un Larousse, plutôt que le Auzou qui est choisi tous les ans, mais au moins les enfants ont un dico. Il est vrai aussi qu'au troisième enfant, on se dit que les dicos, on en a assez, et que des classiques, ce serait pas mal.
- OudemiaBon génie
Mais comment ?DesolationRow a écrit:Et le plus drôle, c'est qu'il essaie de défendre sa datation ; ce n'est donc pas une faute de frappe, il situait vraiment La Fontaine au XVIIIe. En fait je ne sais pas si c'est drôle.
On peut reprocher ce que l'on veut à Blanquer, symboliquement, c'est quand même autre chose que les niaiseries à base de numérique qui composaient la base de la com' du précédent gouvernement.
- RendashBon génie
Oudemia a écrit:Mais comment ?DesolationRow a écrit:Et le plus drôle, c'est qu'il essaie de défendre sa datation ; ce n'est donc pas une faute de frappe, il situait vraiment La Fontaine au XVIIIe. En fait je ne sais pas si c'est drôle.
On peut reprocher ce que l'on veut à Blanquer, symboliquement, c'est quand même autre chose que les niaiseries à base de numérique qui composaient la base de la com' du précédent gouvernement.
En disant que les dernières étant publiées en 1696, finalement à quatre ans près on est bien dans le langage du XVIIIe siècle :mdr3:
Toute cette énergie pour dire n'importe quoi plutôt que, simplement, "ha, oui, j'ai dit une bêtise, mea culpa, la chaleur, toussah ", c'est fascinant.
- DesolationRowEmpereur
Il faut que j'assimile l'idée qu'on laisse les enfants devant des professeurs qui situent La Fontaine au XVIIIe, laissez-moi cinq minutes et je reviens.
- RendashBon génie
DesolationRow a écrit:Il faut que j'assimile l'idée qu'on laisse les enfants devant des professeurs qui situent La Fontaine au XVIIIe, laissez-moi cinq minutes et je reviens.
Bon, il le sait, sans doute, quand même. C'est plutôt cette espèce d'incapacité à reconnaître simplement s'être planté, comme s'il était criminel de dire des âneries, qui pose question.
Il y a sans doute une fable sur ce sujet
- IphigénieProphète
Bon sinon je viens de raconter cette idée du jour à mon mari et v!a qu'il me dit: " faudrait quand même d'abord leur apprendre à lire"
C'est pas faux...
C'est pas faux...
- DalvaVénérable
C'est vrai, on oublie trop souvent les p'tits détails qui tuent un projet, comme ça...
- ysabelDevin
Iphigénie a écrit:Bon sinon je viens de raconter cette idée du jour à mon mari et v!a qu'il me dit: " faudrait quand même d'abord leur apprendre à lire"
C'est pas faux...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User17706Bon génie
Oui, mais même comme ça, ça ne fonctionne pas : la date de 1696 est une pure invention. Les dernières fables (livre XII) sont publiées fin 1693, avec la date de 1694. Donc, même si l'on tenait absolument, pour quelque obscure raison, à retenir la date de parution du livre XII plutôt que des six livres initiaux que tout le monde connaît et retient (1668 donc), et même si l'on voulait se livrer à ces calculs d'apothicaires pour justifier son erreur initiale plutôt que de la reconnaître, on tomberait sur un peu plus de sept ans, et non quatre... il n'y a vraiment rien qui tourne rond, là.Rendash a écrit:Oudemia a écrit:Mais comment ?DesolationRow a écrit:Et le plus drôle, c'est qu'il essaie de défendre sa datation ; ce n'est donc pas une faute de frappe, il situait vraiment La Fontaine au XVIIIe. En fait je ne sais pas si c'est drôle.
On peut reprocher ce que l'on veut à Blanquer, symboliquement, c'est quand même autre chose que les niaiseries à base de numérique qui composaient la base de la com' du précédent gouvernement.
En disant que les dernières étant publiées en 1696, finalement à quatre ans près on est bien dans le langage du XVIIIe siècle :mdr3:
Toute cette énergie pour dire n'importe quoi plutôt que, simplement, "ha, oui, j'ai dit une bêtise, mea culpa, la chaleur, toussah ", c'est fascinant.
D'autant moins, d'ailleurs, que « langue du XVIIe » et « langue du XVIIIe » ne sont pas deux phénomènes qui se succèdent brutalement l'un à l'autre dans la nuit du 31 décembre 1700 au 1er janvier 1701. Bref... une greffe urgente s'impose...
- DesolationRowEmpereur
Rendash a écrit:DesolationRow a écrit:Il faut que j'assimile l'idée qu'on laisse les enfants devant des professeurs qui situent La Fontaine au XVIIIe, laissez-moi cinq minutes et je reviens.
Bon, il le sait, sans doute, quand même. C'est plutôt cette espèce d'incapacité à reconnaître simplement s'être planté, comme s'il était criminel de dire des âneries, qui pose question.
Il y a sans doute une fable sur ce sujet
Ta bienveillance te perdra.
- RendashBon génie
PauvreYorick a écrit:Oui, mais même comme ça, ça ne fonctionne pas : la date de 1696 est une pure invention. Les dernières fables (livre XII) sont publiées fin 1693, avec la date de 1694. Donc, même si l'on tenait absolument, pour quelque obscure raison, à retenir la date de parution du livre XII plutôt que des six livres initiaux que tout le monde connaît et retient (1668 donc), et même si l'on voulait se livrer à ces calculs d'apothicaires pour justifier son erreur initiale plutôt que de la reconnaître, on tomberait sur un peu plus de sept ans, et non quatre... il n'y a vraiment rien qui tourne rond, là.Rendash a écrit:Oudemia a écrit:Mais comment ?DesolationRow a écrit:Et le plus drôle, c'est qu'il essaie de défendre sa datation ; ce n'est donc pas une faute de frappe, il situait vraiment La Fontaine au XVIIIe. En fait je ne sais pas si c'est drôle.
On peut reprocher ce que l'on veut à Blanquer, symboliquement, c'est quand même autre chose que les niaiseries à base de numérique qui composaient la base de la com' du précédent gouvernement.
En disant que les dernières étant publiées en 1696, finalement à quatre ans près on est bien dans le langage du XVIIIe siècle :mdr3:
Toute cette énergie pour dire n'importe quoi plutôt que, simplement, "ha, oui, j'ai dit une bêtise, mea culpa, la chaleur, toussah ", c'est fascinant.
D'autant moins, d'ailleurs, que « langue du XVIIe » et « langue du XVIIIe » ne sont pas deux phénomènes qui se succèdent brutalement l'un à l'autre dans la nuit du 31 décembre 1700 au 1er janvier 1701. Bref... une greffe urgente s'impose...
Ha, mais on est bien d'accord Je préfère y voir sa mauvaise foi habituelle plutôt qu'une grave ignorance de choses assez basiques.
DesolationRow a écrit:Rendash a écrit:DesolationRow a écrit:Il faut que j'assimile l'idée qu'on laisse les enfants devant des professeurs qui situent La Fontaine au XVIIIe, laissez-moi cinq minutes et je reviens.
Bon, il le sait, sans doute, quand même. C'est plutôt cette espèce d'incapacité à reconnaître simplement s'être planté, comme s'il était criminel de dire des âneries, qui pose question.
Il y a sans doute une fable sur ce sujet
Ta bienveillance te perdra.
Sesquidistus, comme dirait Cicéron
- User17706Bon génie
En tout cas, et pour recentrer, si grâce à ce cadeau les élèves pouvaient avoir l'occasion de situer La Fontaine au XVIIe siècle, ça serait un bénéfice net.
- VicomteDeValmontGrand sage
Un homme vit une Couleuvre.
Ah ! méchante, dit-il, je m’en vais faire une œuvre
Agréable à tout l’univers.
À ces mots l’animal pervers
(C’est le serpent que je veux dire,
Et non l’homme, on pourrait aisément s’y tromper.)
À ces mots le serpent se laissant attraper
Est pris, mis en un sac , et ce qui fut le pire,
On résolut sa mort, fût-il coupable ou non.
Afin de le payer toutefois de raison,
L’autre lui fit cette harangue
Symbole des ingrats, être bon aux méchants,
C’est être sot, meurs donc : ta colère et tes dents
Ne me nuiront jamais. Le Serpent en sa langue,
Reprit du mieux qu’il put : S’il fallait condamner
Tous les ingrats qui sont au monde,
À qui pourrait-on pardonner ?
Toi-même tu te fais ton procès. Je me fonde
Sur tes propres leçons ; jette les yeux sur toi.
Mes jours sont en tes mains, tranche-les : ta justice
C’est ton utilité, ton plaisir, ton caprice ;
Selon ces lois, condamne-moi :
Mais trouve bon qu’avec franchise
En mourant au moins je te dise,
Que le symbole des ingrats
Ce n’est point le serpent, c’est l’homme. Ces paroles
Firent arrêter l’autre ; il recula d’un pas.
Enfin il repartit. Tes raisons sont frivoles :
Je pourrais décider ; car ce droit m’appartient :
Mais rapportons nous en. Soit fait, dit le reptile.
Une vache était là, l’on l’appelle, elle vient,
Le cas est proposé, c’était chose facile.
Fallait-il pour cela, dit-elle, m’appeler ?
La Couleuvre a raison, pourquoi dissimuler ?
Je nourris celui-ci depuis longues années ;
Il n’a sans mes bienfaits passé nulles journées ;
Tout n’est que pour lui seul ; mon lait et mes enfants,
Le font à la maison revenir les mains pleines ;
Même j’ai rétabli sa santé que les ans
Avaient altérée, et mes peines
Ont pour but son plaisir ainsi que son besoin.
Enfin me voilà vieille ; il me laisse en un coin
Sans herbe ; s’il voulait encor me laisser paître !
Mais je suis attachée ; et si j’eusse eu pour maître
Un serpent, eût-il su jamais pousser si loin
L’ingratitude ? Adieu. J’ai dit ce que je pense.
L’homme tout étonné d’une telle sentence
Dit au serpent : Faut-il croire ce qu’elle dit ?
C’est une radoteuse, elle a perdu l’esprit.
Croyons ce Bœuf. Croyons, dit la rampante bête.
Ainsi dit, ainsi fait. Le Bœuf vient à pas lents.
Quand il eut ruminé tout le cas en sa tête,
Il dit que du labeur des ans
Pour nous seuls il portait les soins les plus pesants,
Parcourant sans cesser ce long cercle de peines
Qui revenant sur soi ramenait dans nos plaines
Ce que Cérès nous donne, et vend aux animaux.
Que cette suite de travaux
Pour récompense avait de tous tant que nous sommes,
Force coups, peu de gré ; puis quand il était vieux,
On croyait l’honorer chaque fois que les hommes
Achetaient de son sang l’indulgence des Dieux.
Ainsi parla le Bœuf. L’homme dit : Faisons taire
Cet ennuyeux déclamateur.
Il cherche de grands mots, et vient ici se faire,
Au lieu d’arbitre, accusateur.
Je le récuse aussi. L’arbre étant pris pour juge,
Ce fut bien pis encor. Il servait de refuge
Contre le chaud, la pluie, et la fureur des vents :
Pour nous seuls il ornait les jardins et les champs.
L’ombrage n’était pas le seul bien qu’il sût faire ;
Il courbait sous les fruits ; cependant pour salaire
Un rustre l’abattait, c’était là son loyer ;
Quoi que pendant tout l’an libéral il nous donne
Ou des fleurs au Printemps ; ou du fruit en Automne ;
L’ombre, l’Été ; l’Hiver, les plaisirs du foyer.
Que ne l’émondait-on sans prendre la cognée ?
De son tempérament il eût encor vécu.
L’homme trouvant mauvais que l’on l’eût convaincu,
Voulut à toute force avoir cause gagnée.
Je suis bien bon, dit-il, d’écouter ces gens-là.
Du sac et du serpent aussi-tôt il donna
Contre les murs, tant qu’il tua la bête.
On en use ainsi chez les grands.
La raison les offense : ils se mettent en tête
Que tout est né pour eux, quadrupèdes, et gens,
Et serpents.
Si quelqu’un desserre les dents,
C’est un sot. J’en conviens. Mais que faut-il donc faire ?
Parler de loin ; ou bien se taire.
Ah ! méchante, dit-il, je m’en vais faire une œuvre
Agréable à tout l’univers.
À ces mots l’animal pervers
(C’est le serpent que je veux dire,
Et non l’homme, on pourrait aisément s’y tromper.)
À ces mots le serpent se laissant attraper
Est pris, mis en un sac , et ce qui fut le pire,
On résolut sa mort, fût-il coupable ou non.
Afin de le payer toutefois de raison,
L’autre lui fit cette harangue
Symbole des ingrats, être bon aux méchants,
C’est être sot, meurs donc : ta colère et tes dents
Ne me nuiront jamais. Le Serpent en sa langue,
Reprit du mieux qu’il put : S’il fallait condamner
Tous les ingrats qui sont au monde,
À qui pourrait-on pardonner ?
Toi-même tu te fais ton procès. Je me fonde
Sur tes propres leçons ; jette les yeux sur toi.
Mes jours sont en tes mains, tranche-les : ta justice
C’est ton utilité, ton plaisir, ton caprice ;
Selon ces lois, condamne-moi :
Mais trouve bon qu’avec franchise
En mourant au moins je te dise,
Que le symbole des ingrats
Ce n’est point le serpent, c’est l’homme. Ces paroles
Firent arrêter l’autre ; il recula d’un pas.
Enfin il repartit. Tes raisons sont frivoles :
Je pourrais décider ; car ce droit m’appartient :
Mais rapportons nous en. Soit fait, dit le reptile.
Une vache était là, l’on l’appelle, elle vient,
Le cas est proposé, c’était chose facile.
Fallait-il pour cela, dit-elle, m’appeler ?
La Couleuvre a raison, pourquoi dissimuler ?
Je nourris celui-ci depuis longues années ;
Il n’a sans mes bienfaits passé nulles journées ;
Tout n’est que pour lui seul ; mon lait et mes enfants,
Le font à la maison revenir les mains pleines ;
Même j’ai rétabli sa santé que les ans
Avaient altérée, et mes peines
Ont pour but son plaisir ainsi que son besoin.
Enfin me voilà vieille ; il me laisse en un coin
Sans herbe ; s’il voulait encor me laisser paître !
Mais je suis attachée ; et si j’eusse eu pour maître
Un serpent, eût-il su jamais pousser si loin
L’ingratitude ? Adieu. J’ai dit ce que je pense.
L’homme tout étonné d’une telle sentence
Dit au serpent : Faut-il croire ce qu’elle dit ?
C’est une radoteuse, elle a perdu l’esprit.
Croyons ce Bœuf. Croyons, dit la rampante bête.
Ainsi dit, ainsi fait. Le Bœuf vient à pas lents.
Quand il eut ruminé tout le cas en sa tête,
Il dit que du labeur des ans
Pour nous seuls il portait les soins les plus pesants,
Parcourant sans cesser ce long cercle de peines
Qui revenant sur soi ramenait dans nos plaines
Ce que Cérès nous donne, et vend aux animaux.
Que cette suite de travaux
Pour récompense avait de tous tant que nous sommes,
Force coups, peu de gré ; puis quand il était vieux,
On croyait l’honorer chaque fois que les hommes
Achetaient de son sang l’indulgence des Dieux.
Ainsi parla le Bœuf. L’homme dit : Faisons taire
Cet ennuyeux déclamateur.
Il cherche de grands mots, et vient ici se faire,
Au lieu d’arbitre, accusateur.
Je le récuse aussi. L’arbre étant pris pour juge,
Ce fut bien pis encor. Il servait de refuge
Contre le chaud, la pluie, et la fureur des vents :
Pour nous seuls il ornait les jardins et les champs.
L’ombrage n’était pas le seul bien qu’il sût faire ;
Il courbait sous les fruits ; cependant pour salaire
Un rustre l’abattait, c’était là son loyer ;
Quoi que pendant tout l’an libéral il nous donne
Ou des fleurs au Printemps ; ou du fruit en Automne ;
L’ombre, l’Été ; l’Hiver, les plaisirs du foyer.
Que ne l’émondait-on sans prendre la cognée ?
De son tempérament il eût encor vécu.
L’homme trouvant mauvais que l’on l’eût convaincu,
Voulut à toute force avoir cause gagnée.
Je suis bien bon, dit-il, d’écouter ces gens-là.
Du sac et du serpent aussi-tôt il donna
Contre les murs, tant qu’il tua la bête.
On en use ainsi chez les grands.
La raison les offense : ils se mettent en tête
Que tout est né pour eux, quadrupèdes, et gens,
Et serpents.
Si quelqu’un desserre les dents,
C’est un sot. J’en conviens. Mais que faut-il donc faire ?
Parler de loin ; ou bien se taire.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
L'idée est plutôt bonne, un peu "symbolique", mais ça fait du bien, après des années à entendre que la culture est "élitiste" et "trop exigeante" et qu'il vaut mieux nourrir ces enfants aux écrans.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- slynopHabitué du forum
L'idée est intéressante.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- Isis39Enchanteur
Moi j'aurais bien vu "Le temps des secrets" de Pagnol pour des CM2.
- Dr RaynalHabitué du forum
L'idée parait interessante, mais soudain, un doute affreux m'étreint : par le plus grand des hasards, l'éditeur choisi pour fournir les bouquins (du domaine public) ne serait pas actes Sud ? Non parce que... Vu la collaboration avec la ministre de la culture... :diable: :diable:
- BoubouleDoyen
Dalva a écrit:Merci d'avoir rectifié.Franck059 a écrit:Euh, oui, 150 000 élèves de CM2, ça me paraît un chiffre tout à fait plausible, puisqu'on en est à environ 150 000 candidats au bac cette année alors qu'il s'agit du boom de 2000 (qui a couru de 1999 à 2001 voire 2002).Bouboule a écrit:Il n'y a que 150 000 élèves en CM2 ? Je crois que le journaliste a confondu "à" et "aux".
J'aime bien les fables.
Il y en a au moins 5 fois plus.
http://www.education.gouv.fr/cid53111/previsions-d-effectifs-d-eleves-du-premier-degre-apres-la-stabilisation-de-2016-les-effectifs-devraient-baisser-en-2017-et-2018.html
Prévision de 4 210 600 élèves en élémentaire à la prochaine rentrée 2017, soit grosso modo 840 000 élèves de CM2 (dont 720 000 dans le public)
Maintenant, si l'on ne prenait en compte que les REP et REP+, on s'approche des 150 000...
Pour info, il y a environ 720 000 candidats au bac cette année, toutes filières confondues.
http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/bac-2017-les-chiffres-cles-des-epreuves.html
Effectivement, je me basais sur les chiffres du bac, mais mal !
Désolée, Bouboule.
Pas à être désolée, je sais qu'il y a aux alentours de 800000 naissances donc 150000 ce n'était pas possible. Depuis, j'ai lu et le journaliste a effectivement glissé de "à 150000" à "aux 150000".
Sur ce coup, je préfère critiquer le journaliste que critiquer le ministre ;-)
- User14996Niveau 10
Je n'aurai pas la dent dure non plus : c'est une excellente initiative !
- doubledeckerSage
mathmax a écrit:Ce n'est pas une mauvaise idée, mais, il est obligé d'avoir une idée par jour?
Il doit avoir sur son bureau un petit calendrier éphéméride avec une idée par jour...
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- dandelionVénérable
Ben quoi, c'est pas sa faute s'il a pas internet?PauvreYorick a écrit:Orlanda a écrit:Rendash a écrit:DesolationRow a écrit:Bon, au moins ça m'a offert mon fou rire du jour :
https://mobile.twitter.com/laurentfillion/status/878218163460222976?p=v
:mdr3: :mdr3: :mdr3:
Pauvre garçon.
Aïe.
Je ne sais pas ce qui est le plus incroyable, l'énormité de la bourde (1668 c'est quand même le beau milieu du XVIIe, ce n'est pas comme si on parlait des oeuvres de la maturité de Leibniz), ou l'absence pure et simple du simple réflexe qui consiste à se relire ou à vérifier ce qu'on raconte. Les deux me paraissent impossibles dans un monde normal.
- William FosterExpert
Ascagne a écrit:@William Foster : Le problème, avec l'aigreur, c'est qu'on finit par ne plus repérer à leur juste valeur les petits éléments qui, mis bout à bout, pourraient améliorer la situation.
Je pense que c'est déjà un bon point, si les ministères de l'EN et de la culture font preuve d'une réelle bonne volonté en ce qui concerne la volonté de mettre en avant le goût de la lecture et des arts. Forcément, du point de vue pratique et organisationnel, il y aura toujours des maladresses, des choix contestables, des débats, mais c'est déjà préférable à une situation où l'on irait dans une mauvaise direction générale.
Mais je suis bien d'accord avec toi ! Ceci dit, si l'aigreur empêche de voir les petites améliorations, un pragmatisme exacerbé pourrait nous focaliser sur des petites avancées apparemment indépendamment bénéfiques mais qui en fin de compte constitueraient un chemin bien hasardeux. D'où ma méfiance à mon encontre dans mes tentatives d'optimiser mon niveau d'aigreur
Ascagne a écrit:Pour le reste, la difficulté réside du côté des pratiques culturelles générales, de la vie des familles et des choix parentaux.
Là encore, je plussoie. Mais comment mesurer l'impact de la mesure en question face à l'inertie des pratiques / vie / choix dont tu parles ?
Ce qui me gêne en général, c'est cette impression, hélas tenace, que l'argent (ou l'énergie, ou le temps) dépensé ne l'est pas de façon optimisée.
Que même si c'est du gagnant/gagnant pour le ministre (en termes d'image) et pour les élèves (en termes de culture), le premier gagne plus que les seconds.
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- LaotziSage
En fait, le ministre Blanquer reprend une ancienne idée du DGESCO Blanquer : http://www.education.gouv.fr/cid56426/-un-livre-pour-l-ete-pour-tous-les-eleves-de-cm1.html
On voit qu'en 2010, les élèves (tous visiblement) avaient reçu déjà les Fables de la Fontaine, puis les contes de Perrault en 2011 et les Lettres de mon moulin en 2012.
Quelques différences cependant : cela concernait visiblement tous les élèves (la page parle bien de 800 000 élèves) et non pas de CM2 mais de CM1.
Faut-il y voir le double signe de notre époque : les caisses sont vides et le niveau baisse :lol:
On voit qu'en 2010, les élèves (tous visiblement) avaient reçu déjà les Fables de la Fontaine, puis les contes de Perrault en 2011 et les Lettres de mon moulin en 2012.
Quelques différences cependant : cela concernait visiblement tous les élèves (la page parle bien de 800 000 élèves) et non pas de CM2 mais de CM1.
Faut-il y voir le double signe de notre époque : les caisses sont vides et le niveau baisse :lol:
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
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