- PiliGrand sage
Caspar Goodwood a écrit:Carioca a écrit:Sinon, pour les répartitions, je pense de plus en plus au tirage au sort: toutes les classes dans un chapeau, et, à tour de rôle, chacun tire une classe, et on s'arrange avec le quota horaire à la fin.
Quoi ? Ce ne serait pas si absurde et au moins, c'est au hasard que l'on s'en prendrait si on n'a pas ce que l'on veut.
Ah oui, bonne idée, comme ça tu peux te retrouver avec quatre classe de Troisième, ou quatre Terminales STMG. Tu en as d'autres des idées comme ça ?
Je ne trouve pas l'idée si saugrenue moi...on ne peut pas faire une répartition complète par tirage au sort, mais à la fin quand tout devient plus tendu , si la situation est bloquée , ça peut être une solution .
- ButterNiveau 5
Là, c'est décidé, on mute ! Moi, c'est bon, c'est passé. Lui, il faut qu'il tienne encore un an pour le rapprochement conjoint. Heureusement qu'il est plus cool que moi parce que je n'aurais jamais pu retourner faire cours dans l'établissement si j'avais été à sa place (et pour info, ce n'est pas non plus le pire lycée du coin).Marcelle Duchamp a écrit:Incroyable!!
Les bras m'en tombent...!
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Remarque, la 1ère année où je suis arrivée ds le collège tout mignon où mes eleves me souhaitaient mon anniversaire (évoqué plus haut), un 4ème a failli me tuer aussi! J'étais encore jeune et innocente (non le vrai mot est inconsciente!), et je me suis contentée de ses "excuses" ordonnées par le Principal.
Aujourd'hui, je déposerai plainte, demanderai un conseil de discipline...
Mais ce qui est arrivé à ton mari... J'en suis estomaquée!
Aujourd'hui, je déposerai plainte, demanderai un conseil de discipline...
Mais ce qui est arrivé à ton mari... J'en suis estomaquée!
_________________
Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- CasparProphète
Pili a écrit:Caspar Goodwood a écrit:Carioca a écrit:Sinon, pour les répartitions, je pense de plus en plus au tirage au sort: toutes les classes dans un chapeau, et, à tour de rôle, chacun tire une classe, et on s'arrange avec le quota horaire à la fin.
Quoi ? Ce ne serait pas si absurde et au moins, c'est au hasard que l'on s'en prendrait si on n'a pas ce que l'on veut.
Ah oui, bonne idée, comme ça tu peux te retrouver avec quatre classe de Troisième, ou quatre Terminales STMG. Tu en as d'autres des idées comme ça ?
Je ne trouve pas l'idée si saugrenue moi...on ne peut pas faire une répartition complète par tirage au sort, mais à la fin quand tout devient plus tendu , si la situation est bloquée , ça peut être une solution .
Désolé, mais je trouve cette idée
- Sophie38Fidèle du forum
Lizdarcy a écrit:Je vous ai dit que toutes mes classes sont au grand complet ? :shock: (C'est sûr qu'on se tient chaud...)
Et que plus personne n'a envie de bosser? Trois semaines... Les mouches volent, les corps sont avachis...mais que c'est long...
Idem.
Hier j'ai apporté un ventilateur : élèves médusés et séduits. Moi, plus de voix avec les tentatives de courant d'air. Il faut que j'y retourne cette après-midi : 37° prévus. Et dire que chez moi, j'arrive à maintenir 22-23° !!! Marre ...
- PiliGrand sage
Oui Caspar, tu as certainement raison, ce n'est que la 3eme année que je suis confrontée à ces répartitions , je n'ai pas forcément assez de recul , ce qui explique mes "idées idiotes" , désolée !
- ButterNiveau 5
Thalia de G a écrit:Marcelle, peux-tu éditer ton message ? Tu cites en partie butter qui va supprimer les spoilers.
Oui, je ne préfère pas...je ne tarderai pas à éditer d'ailleurs.
Cette mut était vraiment vitale. Un jour, il faudra aussi que je vous raconte la fin de l'année dernière où, avec une autre collègue, nous avons été désignées volontaires pour un stage anti terrorisme. Planquée sur le toit (enfin, une sorte de terrasse) du collège voisin, poursuivie par des élèves en treillis et cagoules armés de fausses kalachnikovs, je me disais : "Là, il faut vraiment que j'aie ma mut !!!", tout en attendant que les tirs cessent (je hais les bruits de pétards maintenant).
Edit : Merci Marcelle !
- CasparProphète
Pili a écrit:Oui Caspar, tu as certainement raison, ce n'est que la 3eme année que je suis confrontée à ces répartitions , je n'ai pas forcément assez de recul , ce qui explique mes "idées idiotes" , désolée !
Je ne pensais pas que l'idée venait de toi et quoi qu'il en soit je ne voulais vexer personne, malgré le choix de mes mots...Je trouve que s'en remettre au hasard est très riqué et peut créer tensions et jalousies si un collègue se retrouve avec un service pourri quand son voici aura un super service, le hasard faisant parfois mal les choses. Il faut aussi compter avec les goûts et les susceptibilités de chacun, les "chasses gardées" qui existent souvent...
J'adore la littérature alors qu'un de mes collègues ne veut pas en entendre parler et dit n'y rein connaître, j'imagine sa tête si elle se retrouvait avec la LELE à cause du tirage au sort, elle en ferait une maladie je crois.
- PiliGrand sage
Ok, mais si vous êtes deux à souhaiter absolument la LELE car vous adorez la littérature,
Comment fera le chef pour vous départager ? Au plus méritant ? Au plus investi dans l'établissement ? C'est également source à embrouilles, à tensions et à jalousies non?
Celui qui dit : " bon Mme X, vous allez prendre les L car vous avez organisé un voyage cette année , Mme Y n'a pas lancé de projet donc..." je trouve ça très très désagréable, et je préférerais un tirage au sort !
Comment fera le chef pour vous départager ? Au plus méritant ? Au plus investi dans l'établissement ? C'est également source à embrouilles, à tensions et à jalousies non?
Celui qui dit : " bon Mme X, vous allez prendre les L car vous avez organisé un voyage cette année , Mme Y n'a pas lancé de projet donc..." je trouve ça très très désagréable, et je préférerais un tirage au sort !
- roxanneOracle
Ca aussi, ça me gonfle un peu. A un moment, il faut savoir : soit les gens sont incompétents et donc ne peuvent avoir aucune classe, soit ils enseignent et ce dans toutes les classes possibles. Et puis qui décide qui est tricard? Je vois dans mon lycée comment quelques coups de fils de parents peuvent décider qu'untel est bon ou pas. Et des collègues s'en délectent sans penser qu'un jour ce pourrait être eux.Danska a écrit:Ca me paraît très utopique, l'idée du tirage au sort. D'abord, "service équilibré" n'a pas le même sens pour chacun - typiquement, certains veulent bien accepter des HSA, d'autres en souhaitent absolument, d'autres les refusent catégoriquement. Certains ont des niveaux qu'ils préfèrent, avec lesquels ils sont plus à l'aise, et ces niveaux ne sont pas forcément les mêmes pour tous.
Et qu'est-ce qu'on fait du cas des collègues qui posent de gros problèmes, de discipline ou de respect du programme, et qui sont interdits de prendre des classes à examen ? On pourrait difficilement les exclure du tirage au sort...
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Butter a écrit:Thalia de G a écrit:Marcelle, peux-tu éditer ton message ? Tu cites en partie butter qui va supprimer les spoilers.
Oui, je ne préfère pas...je ne tarderai pas à éditer d'ailleurs.
Cette mut était vraiment vitale. Un jour, il faudra aussi que je vous raconte la fin de l'année dernière où, avec une autre collègue, nous avons été désignées volontaires pour un stage anti terrorisme. Planquée sur le toit (enfin, une sorte de terrasse) du collège voisin, poursuivie par des élèves en treillis et cagoules armés de fausses kalachnikovs, je me disais : "Là, il faut vraiment que j'aie ma mut !!!", tout en attendant que les tirs cessent (je hais les bruits de pétards maintenant).
Edit : Merci Marcelle !
Pardon mais là, imaginer la scène m'a fait rire!
Vous aviez fait une grosse bêtise ou quoi pour être punies de la sorte?!
_________________
Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- Lord StevenExpert
Pili a écrit:Ok, mais si vous êtes deux à souhaiter absolument la LELE car vous adorez la littérature,
Comment fera le chef pour vous départager ? Au plus méritant ? Au plus investi dans l'établissement ? C'est également source à embrouilles, à tensions et à jalousies non?
Celui qui dit : " bon Mme X, vous allez prendre les L car vous avez organisé un voyage cette année , Mme Y n'a pas lancé de projet donc..." je trouve ça très très désagréable, et je préférerais un tirage au sort !
Chez nous aussi nous sommes plusieurs à vouloir enseigner la LELE donc nous tournons. Quoi que, cette année, j'ai proposé autre chose: renoncer à mon quota d'heures euro au profit des L. On verra bien mais c'est clair, les répartitions de service sont souvent source de conflit, donc cette année nous avons innové: chacun a choisi 2 classes - entre les euros, abibac, séries littéraires, il y avait le moyen de contenter tout le monde sans problème - à charge pour la direction de répartir le reste. Maintenant vont ils respecter ceci, mystère. ....
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- roxanneOracle
enfin, bon, a aussi, ça va 5 minutes. Ok, autant faire selon les goûts mais à un moment on est fonctionnaires, nommés dans un établissement et donc oui on peut enseigner à tous les niveaux . On peut en faire une maladie., pleurer, faire une crise, c'est comme ça.Caspar Goodwood a écrit:Pili a écrit:Oui Caspar, tu as certainement raison, ce n'est que la 3eme année que je suis confrontée à ces répartitions , je n'ai pas forcément assez de recul , ce qui explique mes "idées idiotes" , désolée !
Je ne pensais pas que l'idée venait de toi et quoi qu'il en soit je ne voulais vexer personne, malgré le choix de mes mots...Je trouve que s'en remettre au hasard est très riqué et peut créer tensions et jalousies si un collègue se retrouve avec un service pourri quand son voici aura un super service, le hasard faisant parfois mal les choses. Il faut aussi compter avec les goûts et les susceptibilités de chacun, les "chasses gardées" qui existent souvent...
J'adore la littérature alors qu'un de mes collègues ne veut pas en entendre parler et dit n'y rein connaître, j'imagine sa tête si elle se retrouvait avec la LELE à cause du tirage au sort, elle en ferait une maladie je crois.
- ButterNiveau 5
Marcelle Duchamp a écrit:Butter a écrit:Thalia de G a écrit:Marcelle, peux-tu éditer ton message ? Tu cites en partie butter qui va supprimer les spoilers.
Oui, je ne préfère pas...je ne tarderai pas à éditer d'ailleurs.
Cette mut était vraiment vitale. Un jour, il faudra aussi que je vous raconte la fin de l'année dernière où, avec une autre collègue, nous avons été désignées volontaires pour un stage anti terrorisme. Planquée sur le toit (enfin, une sorte de terrasse) du collège voisin, poursuivie par des élèves en treillis et cagoules armés de fausses kalachnikovs, je me disais : "Là, il faut vraiment que j'aie ma mut !!!", tout en attendant que les tirs cessent (je hais les bruits de pétards maintenant).
Edit : Merci Marcelle !
Pardon mais là, imaginer la scène m'a fait rire!
Vous aviez fait une grosse bêtise ou quoi pour être punies de la sorte?!
Une collègue d'anglais (directive et capricieuse à mort) s'était autoproclamée coordo auprès de la Direction sans demander ce que l'équipe des langues en pensait. Même si on était plus nombreux en anglais, on préférait que ce soit la collègue d'espagnol. On a demandé à faire une réunion et pour éviter tout conflit (notre précédent CDE détestait les conflits, pour le meilleur et pour le pire parfois), tout a été tenté pour que la réunion n'ait jamais lieu. Le CDE partait en retraite, il a joué la montre mais on a tout de même fait la réunion la dernière heure du vendredi avant les vacances. La collègue d'espagnol est finalement devenue coordo, à notre grand soulagement. Mais nous, on a fini en stage. Quand j'y repense, c'est rocambolesque.
- DanskaProphète
En pratique, certains sont incompétents (et ce serait sérieusement hypocrites de prétendre l'inverse), mais comme il est impossible pour un CDE d'écarter totalement un enseignant, eh bien on leur confie les classes pour qui ça pose le moins de problème. Ce qui n'est qu'un pis-aller, bien sûr.roxanne a écrit:Ca aussi, ça me gonfle un peu. A un moment, il faut savoir : soit les gens sont incompétents et donc ne peuvent avoir aucune classe, soit ils enseignent et ce dans toutes les classes possibles. Et puis qui décide qui est tricard? Je vois dans mon lycée comment quelques coups de fils de parents peuvent décider qu'untel est bon ou pas. Et des collègues s'en délectent sans penser qu'un jour ce pourrait être eux.Danska a écrit:Ca me paraît très utopique, l'idée du tirage au sort. D'abord, "service équilibré" n'a pas le même sens pour chacun - typiquement, certains veulent bien accepter des HSA, d'autres en souhaitent absolument, d'autres les refusent catégoriquement. Certains ont des niveaux qu'ils préfèrent, avec lesquels ils sont plus à l'aise, et ces niveaux ne sont pas forcément les mêmes pour tous.
Et qu'est-ce qu'on fait du cas des collègues qui posent de gros problèmes, de discipline ou de respect du programme, et qui sont interdits de prendre des classes à examen ? On pourrait difficilement les exclure du tirage au sort...
Qui décide ? Les IPR, entre autres. Et un collègue qui s'en délecterait manque sérieusement de bon sens : quand on récupère les classes après un collègue qui ne respecte pas le programme, on galère pour rattraper le niveau... Sans compter que pour travailler avec les collègues en question, c'est tout autant la galère !
- roxanneOracle
Quand tu as fait 4ans contractuelle puis 8 ans TZR, 27 bahuts à prendre ce qui restait les caprices des uns et des autres me paraissent toujours hallucinants. Et pis cette année, je suis vénère: à cause d'un collègue odieux, nous n'avons toujours pas de répartition officielle. J'ai appelé l'adjointe qui m'a donné ma répartition mais je ne sais pas trop ce qu'il en est ni ce que savent les autres.Pili a écrit:J'aime ton franc-parler Roxanne
- roxanneOracle
Disons que le degré d'incompétence est à vérifier. Et puis, c'est pervers aussi. Parce que du coup, le collègue est catalogué, n'a que des classes difficiles ou des services bidon et donc se retrouve plus en difficultés. Et c'est un cercle vicieux. Dans mon lycée, il y a un collègue qui n'a du coup que des enseignements d'exploration ou des TPE; super, ça l'aide bien.Danska a écrit:En pratique, certains sont incompétents (et ce serait sérieusement hypocrites de prétendre l'inverse), mais comme il est impossible pour un CDE d'écarter totalement un enseignant, eh bien on leur confie les classes pour qui ça pose le moins de problème. Ce qui n'est qu'un pis-aller, bien sûr.roxanne a écrit:Ca aussi, ça me gonfle un peu. A un moment, il faut savoir : soit les gens sont incompétents et donc ne peuvent avoir aucune classe, soit ils enseignent et ce dans toutes les classes possibles. Et puis qui décide qui est tricard? Je vois dans mon lycée comment quelques coups de fils de parents peuvent décider qu'untel est bon ou pas. Et des collègues s'en délectent sans penser qu'un jour ce pourrait être eux.Danska a écrit:Ca me paraît très utopique, l'idée du tirage au sort. D'abord, "service équilibré" n'a pas le même sens pour chacun - typiquement, certains veulent bien accepter des HSA, d'autres en souhaitent absolument, d'autres les refusent catégoriquement. Certains ont des niveaux qu'ils préfèrent, avec lesquels ils sont plus à l'aise, et ces niveaux ne sont pas forcément les mêmes pour tous.
Et qu'est-ce qu'on fait du cas des collègues qui posent de gros problèmes, de discipline ou de respect du programme, et qui sont interdits de prendre des classes à examen ? On pourrait difficilement les exclure du tirage au sort...
Qui décide ? Les IPR, entre autres. Et un collègue qui s'en délecterait manque sérieusement de bon sens : quand on récupère les classes après un collègue qui ne respecte pas le programme, on galère pour rattraper le niveau... Sans compter que pour travailler avec les collègues en question, c'est tout autant la galère !
- OrlandaFidèle du forum
Pili a écrit:Ok, mais si vous êtes deux à souhaiter absolument la LELE car vous adorez la littérature,
Comment fera le chef pour vous départager ? Au plus méritant ? Au plus investi dans l'établissement ? C'est également source à embrouilles, à tensions et à jalousies non?
Celui qui dit : " bon Mme X, vous allez prendre les L car vous avez organisé un voyage cette année , Mme Y n'a pas lancé de projet donc..." je trouve ça très très désagréable, et je préférerais un tirage au sort !
Imaginez alors un peu le casse-tête ici.
- Spoiler:
- Une équipe presque exclusivement composée d'agrégés qui ont demandé ce lycée pour y être enfin tranquille et y enseigner vraiment la littérature, ne souhaitent pas d'HSA sauf si le service est tranquille, qui veulent tous les mêmes classes - qui sont au nombre de 7 sur 25 - et pour certaines, s'estiment lésées tant qu'elles n'ont pas un service composé exclusivement de classes parmi ces 7 - euros, latinistes, hellénistes, 1S -.
Chacun estime le mériter. Chacun a de bonnes raisons et des ambitions. Chacun fait chaque année valoir le fait qu'il a eu - mais comme tout le monde! - une classe "pourrie" l'an passé...
Quand la nouvelle arrivante a encore été une agrégée, je ne vous dis pas la tête de certaines. Elle n'allait pas vouloir servir de poubelle de table...Ce n'est pas ce que je pense.
La répartition proposée permettait à chacun d'avoir une classe voulue, au prix d'une pas voulue. Mais certaines ne veulent pas l'égalité, elles veulent être préférées à d'autres.
C'est sale ce qui se passe. Au lycée, le défilé des pleureuses a déjà commencé dans le bureau du PA, qui me demande des nouvelles du dernier tableau, me faisant confiance. Marre!
_________________
"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- Petit poisNiveau 9
Je rebondis sur votre discussion pour vous raconter comment ça se passe chez nous ...
Les profs d'histoire-géo du Collège, LEG et Lycée Pro sont conviés à une"réunion de concertation". Cela représente 6 profs en tout. Nous somme un TPE (Très Petit Établissement -privé sous contrat).
En guise de concertation où chacun pourrait exposer ses souhaits , il s'agit en fait d'une réunion d'information où chacun reçoit ce que la Direction a prévu pour chacun, sans latitude de discussion ... Nous ne "serions pas capables de comprendre tous les paramètres qui entrent en compte" dixit la Direction ...
On reçoit donc une prévision de classes en juin, qui explose généralement fin août ... A cause des fameux" paramètres" dont on connait le nom et le prénom et surtout ses incapacités devant une classe ... La prolongation ou pas de son temps partiel déterminera tout le reste ... Bizarrement celle-ci échappe à tout calendrier ...
Bref, je boycotte et attends patiemment d'être renseignée sur mon année à venir. Mes collègues ont peur de représailles en suivant mon refus d'assister à cette réunion. Mes vieux os ne craignent plus rien mais ils sont jeunes et craintifs ... :sourcils:
Zénitude totale !
Les profs d'histoire-géo du Collège, LEG et Lycée Pro sont conviés à une"réunion de concertation". Cela représente 6 profs en tout. Nous somme un TPE (Très Petit Établissement -privé sous contrat).
En guise de concertation où chacun pourrait exposer ses souhaits , il s'agit en fait d'une réunion d'information où chacun reçoit ce que la Direction a prévu pour chacun, sans latitude de discussion ... Nous ne "serions pas capables de comprendre tous les paramètres qui entrent en compte" dixit la Direction ...
On reçoit donc une prévision de classes en juin, qui explose généralement fin août ... A cause des fameux" paramètres" dont on connait le nom et le prénom et surtout ses incapacités devant une classe ... La prolongation ou pas de son temps partiel déterminera tout le reste ... Bizarrement celle-ci échappe à tout calendrier ...
Bref, je boycotte et attends patiemment d'être renseignée sur mon année à venir. Mes collègues ont peur de représailles en suivant mon refus d'assister à cette réunion. Mes vieux os ne craignent plus rien mais ils sont jeunes et craintifs ... :sourcils:
Zénitude totale !
- RendashBon génie
roxanne a écrit:Ca aussi, ça me gonfle un peu. A un moment, il faut savoir : soit les gens sont incompétents et donc ne peuvent avoir aucune classe, soit ils enseignent et ce dans toutes les classes possibles. Et puis qui décide qui est tricard? Je vois dans mon lycée comment quelques coups de fils de parents peuvent décider qu'untel est bon ou pas. Et des collègues s'en délectent sans penser qu'un jour ce pourrait être eux.Danska a écrit:Ca me paraît très utopique, l'idée du tirage au sort. D'abord, "service équilibré" n'a pas le même sens pour chacun - typiquement, certains veulent bien accepter des HSA, d'autres en souhaitent absolument, d'autres les refusent catégoriquement. Certains ont des niveaux qu'ils préfèrent, avec lesquels ils sont plus à l'aise, et ces niveaux ne sont pas forcément les mêmes pour tous.
Et qu'est-ce qu'on fait du cas des collègues qui posent de gros problèmes, de discipline ou de respect du programme, et qui sont interdits de prendre des classes à examen ? On pourrait difficilement les exclure du tirage au sort...
+1. C'est déjà ahurissant que l'on se permette de juger si un collègue est incompétent ou pas pour telle ou telle classe ; et surtout, si l'institution juge qu'UnTel est incompétent, elle n'a qu'à prendre ses responsabilités plutôt que de coller la poussière sous le tapis avec la complicité béate de collègues qui y voient leur propre intérêt.
"Des collègues qui posent de gros problèmes de discipline", mais quelle foutue bêtise, je n'en reviens pas de lire quelque chose comme ça. Il faudrait mettre le collègue en retenue et écrire un mot dans son carnet, voire convoquer ses parents, peut-être ?
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ElaïnaDevin
Rendash, ne nous voilons pas la face, il y a des collègues qui posent un vrai problème (le collègue qui laisse les élèves entrer et sortir de son cours et courir partout dans les couloirs, qui est systématiquement un quart d'heure en retard donc laisse les élèves s'exciter dans le couloir le temps qu'il arrive, qui vient te poser des questions qui te laissent :abb: :abb: , qui bénéficie de toute l'aide possible et imaginable mise en place par l'inspection mais persistent à se croire persécutés, il y en a, oui
Après bah non on ne peut rien faire mais c'est difficile aussi de dire "je m'en lave les mains, s'pas mon problème", quand tu vois ledit collègue en souffrance, ses élèves en souffrance, ses collègues hallucinés qui doivent bien parfois travailler avec lui et n'en peuvent plus
Après bah non on ne peut rien faire mais c'est difficile aussi de dire "je m'en lave les mains, s'pas mon problème", quand tu vois ledit collègue en souffrance, ses élèves en souffrance, ses collègues hallucinés qui doivent bien parfois travailler avec lui et n'en peuvent plus
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- RendashBon génie
Elaïna a écrit:Rendash, ne nous voilons pas la face, il y a des collègues qui posent un vrai problème (le collègue qui laisse les élèves entrer et sortir de son cours et courir partout dans les couloirs, qui est systématiquement un quart d'heure en retard donc laisse les élèves s'exciter dans le couloir le temps qu'il arrive, qui vient te poser des questions qui te laissent :abb: :abb: , qui bénéficie de toute l'aide possible et imaginable mise en place par l'inspection mais persistent à se croire persécutés, il y en a, oui
Après bah non on ne peut rien faire mais c'est difficile aussi de dire "je m'en lave les mains, s'pas mon problème", quand tu vois ledit collègue en souffrance, ses élèves en souffrance, ses collègues hallucinés qui doivent bien parfois travailler avec lui et n'en peuvent plus
Pour les premiers points, c'est au chef d'établissement de se remuer les miches, et je ne vois pas bien le rapport avec la qualité de l'enseignement dispensé. Si le collègue est un branleur, il doit se faire poudrer par sa hiérarchie, pas par ses collègues. Et lorsqu'un collègue fait n'importe quoi ou est en souffrance avec ses classes, ce n'est certainement pas pour l'aider qu'on ne lui colle plus de classe à examen, il faut arrêter l'hypocrisie cinq minutes. Au mieux, on pense "préserver les élèves" ; c'est dire l'état d'esprit des autres. Le collègue se retrouve ainsi avec les classes pourries dont personne ne veut, et c'est comme ça qu'on nourrit le cercle vicieux. Et, évidemment, en cas de souci, les collègues bienveillants continueront à réagir de la même façon, à savoir lui en faire endosser la pleine responsabilité, consciemment ou pas. C'est un mécanisme connu : lorsqu'on pointe quelqu'un du doigt comme ça, on se sent soi-même au-dessus, c'est bon pour l'estime de soi, toussah. On a ensuite le front de s'étonner que le collègue ne demande pas d'aide, ne parle pas de ses problèmes, voire qu'il se "sente persécuté" ? Je souhaite sincèrement que vous ne vous retrouviez pas à votre tour dans la situation d'être le canard boiteux de l'équipe, ou que, si ça vous arrive, quelle qu'en soit la raison, vos collègues réagiront en collègues et pas en petits caporaux wannabe IPR sauce UNSA.
Enfin, si "toute l'aide possible et imaginable" a été apportée au collègue par l'institution - et permets moi d'émettre quelques doutes à ce sujet - et qu'il ne s'en sort toujours pas, alors l'institution doit prendre ses responsabilités jusqu'au bout et engager une procédure de licenciement pour insuffisance professionnelle. L'institution, pas trois collègues qui se sentent au-dessus d'un quatrième.
Quant aux "questions qui te laissent :abb: :abb: ", ma foi, hein ...
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CasparProphète
roxanne a écrit:enfin, bon, a aussi, ça va 5 minutes. Ok, autant faire selon les goûts mais à un moment on est fonctionnaires, nommés dans un établissement et donc oui on peut enseigner à tous les niveaux . On peut en faire une maladie., pleurer, faire une crise, c'est comme ça.Caspar Goodwood a écrit:Pili a écrit:Oui Caspar, tu as certainement raison, ce n'est que la 3eme année que je suis confrontée à ces répartitions , je n'ai pas forcément assez de recul , ce qui explique mes "idées idiotes" , désolée !
Je ne pensais pas que l'idée venait de toi et quoi qu'il en soit je ne voulais vexer personne, malgré le choix de mes mots...Je trouve que s'en remettre au hasard est très riqué et peut créer tensions et jalousies si un collègue se retrouve avec un service pourri quand son voici aura un super service, le hasard faisant parfois mal les choses. Il faut aussi compter avec les goûts et les susceptibilités de chacun, les "chasses gardées" qui existent souvent...
J'adore la littérature alors qu'un de mes collègues ne veut pas en entendre parler et dit n'y rein connaître, j'imagine sa tête si elle se retrouvait avec la LELE à cause du tirage au sort, elle en ferait une maladie je crois.
En l'occurrence c'est une collègue que j'aime bien et qui ne se sent pas compétente pour enseigner la littérature, tous les linguistes ne sont pas des littéraires, c'est dommage mais c'est comme ça. S'il y un coordo diplomate et des collègues pas trop pénibles on n'arrive toujours à s'arranger à peu près.
- DanskaProphète
Je réponds juste à ce passage, pas le temps de réagir pour le reste... mais je n'ai jamais dit que c'était pour aider le collègue ! L'objectif, dans ce type de situation, c'est avant tout de permettre aux élèves qui passent des examens en fin d'année d'avoir fait le programme, voilà tout.Rendash a écrit:Elaïna a écrit:Rendash, ne nous voilons pas la face, il y a des collègues qui posent un vrai problème (le collègue qui laisse les élèves entrer et sortir de son cours et courir partout dans les couloirs, qui est systématiquement un quart d'heure en retard donc laisse les élèves s'exciter dans le couloir le temps qu'il arrive, qui vient te poser des questions qui te laissent :abb: :abb: , qui bénéficie de toute l'aide possible et imaginable mise en place par l'inspection mais persistent à se croire persécutés, il y en a, oui
Après bah non on ne peut rien faire mais c'est difficile aussi de dire "je m'en lave les mains, s'pas mon problème", quand tu vois ledit collègue en souffrance, ses élèves en souffrance, ses collègues hallucinés qui doivent bien parfois travailler avec lui et n'en peuvent plus
Pour les premiers points, c'est au chef d'établissement de se remuer les miches, et je ne vois pas bien le rapport avec la qualité de l'enseignement dispensé. Si le collègue est un branleur, il doit se faire poudrer par sa hiérarchie, pas par ses collègues. Et lorsqu'un collègue fait n'importe quoi ou est en souffrance avec ses classes, ce n'est certainement pas pour l'aider qu'on ne lui colle plus de classe à examen, il faut arrêter l'hypocrisie cinq minutes. Au mieux, on pense "préserver les élèves" ; c'est dire l'état d'esprit des autres. Le collègue se retrouve ainsi avec les classes pourries dont personne ne veut, et c'est comme ça qu'on nourrit le cercle vicieux. Et, évidemment, en cas de souci, les collègues bienveillants continueront à réagir de la même façon, à savoir lui en faire endosser la pleine responsabilité, consciemment ou pas. C'est un mécanisme connu : lorsqu'on pointe quelqu'un du doigt comme ça, on se sent soi-même au-dessus, c'est bon pour l'estime de soi, toussah. On a ensuite le front de s'étonner que le collègue ne demande pas d'aide, ne parle pas de ses problèmes, voire qu'il se "sente persécuté" ? Je souhaite sincèrement que vous ne vous retrouviez pas à votre tour dans la situation d'être le canard boiteux de l'équipe, ou que, si ça vous arrive, quelle qu'en soit la raison, vos collègues réagiront en collègues et pas en petits caporaux wannabe IPR sauce UNSA.
Enfin, si "toute l'aide possible et imaginable" a été apportée au collègue par l'institution - et permets moi d'émettre quelques doutes à ce sujet - et qu'il ne s'en sort toujours pas, alors l'institution doit prendre ses responsabilités jusqu'au bout et engager une procédure de licenciement pour insuffisance professionnelle. L'institution, pas trois collègues qui se sentent au-dessus d'un quatrième.
Quant aux "questions qui te laissent :abb: :abb: ", ma foi, hein ...
Et il faudrait peut-être arrêter aussi avec une autre forme d'hypocrisie qui consiste à dire que tous les enseignants sont parfaits ou en tout cas peuvent s'améliorer, que tout n'est pas de leur faute, etc. C'est souvent vrai, mais comme partout, il y a des bons et des mauvais enseignants. Et pour les élèves qui ont la malchance de tomber sur la deuxième catégorie, ça devient vite problématique, surtout en période d'examen !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum