Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

L'Académie de médecine a toujours préconisé 4.5 jours avec le samedi matin travaillé.
Mais très de peu de parents ou de PE le souhaitent.

Deux des principaux problèmes des 4.5 jours de la réforme, sont
1 le coût
2 la désorganisation, notamment des locaux, avec souvent des PE virés des classes.

Au moins ayons la décence de ne pas dire qu'on le fait "pour les enfants", alors ...
(D'ailleurs, qu'est-ce qui est fait "pour les enfants" ? Ah si, les dates de vacances, pour que tous (ben voyons!) puissent profiter de la neige à Pâques ...

Très sincèrement, le samedi matin, avec le nombre croissant de parents divorcés, je n'y crois pas une seconde.

Verdurette a écrit:Très sincèrement, le samedi matin, avec le nombre croissant de parents divorcés, je n'y crois pas une seconde.

Pour le coup ce ne serait pas dans l'intérêt des enfants de parents divorcés.

Cela dit on notera que le tourisme a plus de poids que les parents divorcés parce que le zonage des petites vacances est un vrai problème pour ceux qui n'habitent pas dans les mêmes zones.

lene75 a écrit:

Verdurette a écrit:Très sincèrement, le samedi matin, avec le nombre croissant de parents divorcés, je n'y crois pas une seconde.

Pour le coup ce ne serait pas dans l'intérêt des enfants de parents divorcés.

Cela dit on notera que le tourisme a plus de poids que les parents divorcés parce que le zonage des petites vacances est un vrai problème pour ceux qui n'habitent pas dans les mêmes zones.

CQFD : les mêmes qui diront qu'il faut absolument adapter l'école aux rythmes des élèves en tenant compte des études menées sur le sujet (la FCPE par exemple), hurleront si on applique la préconisation de l'Académie de médecine en remettant l'école le samedi matin.

On ne peut pas toucher aux vacances à cause du tourisme, du weekend pour le tourisme et les parents divorcés, on ne peut pas toucher non plus au volume horaire d'enseignement annuel etc.

Il faut avoir le courage de l'admettre et chercher le moins mauvais compromis.

Cinq jours raccourcis en laissant le week-end libre -notamment pour retrouver un parent dont on est séparé- me parait un de ces moins mauvais compromis. Les ruptures de rythme font partie de ce qui fatigue les enfants.

Rythmes scolaires : la semaine de quatre jours est-elle une exception française ?

«Le débat se concentre exclusivement sur la quantité, c’est-à-dire les jours de classe par semaine, et empêche de parler de l’essentiel. A savoir que nous avons un vrai problème de qualité des enseignements en classe, regrette-t-elle. La dernière enquête internationale TIMMS sur les sciences en CM1 place la France en dernière position pour les mathématiques parmi l’ensemble des pays de l’OCDE. D’ailleurs, l’évaluation produite par la direction de l’évaluation du ministère de l’Education ainsi que celle de l’inspection générale montrent que les effets pédagogiques de l’ajout d’une matinée sont limités, à la fois sur les apprentissages des élèves et sur les pratiques des enseignants. Donc réfléchir sur du quantitatif pourquoi pas, mais cela doit venir dans un second temps.»

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Des villes qui souhaitent rester à 4.5 jours :

Toulouse, pionnière en matière de rythmes scolaires et de la semaine de quatre jours et demi, ne modifiera pas un système en vigueur depuis 2008 dans les 202 écoles de la ville.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

A Villeurbanne, les rythmes scolaires ont coûté 1,5 millions d’euros à la Ville. Pourtant, pas question de revenir dessus

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

A bas la semaine de 4 jours !

Les maires de petites communes qui expliquent que la réforme Peillon leur coûtait cher en animateurs pour organiser le temps périscolaire sont sans doute de bonne foi. On a dû mal à être convaincu par d’autres arguments, comme celui de la difficulté à recruter du personnel qualifié ! La France, aujourd’hui, ne serait pas capable de former des éducateurs sportifs, artistiques ou que sais-je encore ? Foutaise.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Quel mépris pour ces professions et quelle méconnaissance du terrain.

Rythmes scolaires : les 4 avis scientifiques que personne ne suit

1] Scolariser le samedi matin plutôt que le mercredi

2] Retarder l'heure d'entrée à l'école le matin

3] Alléger la journée scolaire

4] Revoir le découpage des vacances

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Points 1 et 4 : impossible à cause du tourisme
Points 2 et 3 : qui va payer ?

1/ Difficile pour les parents divorcés qui ont maintenant l'habitude de prendre leur(s) enfant(s) le vendredi soir et d'avoir deux jours pleins avec eu.

2/ 3/ comment font les parents qui travaillent ? La garderie est aussi fatigante que l'école, voie plus. On revient à ce qui a été dit plus haut, plus de souplesse pour les mères qui travaillent sans les pénaliser.

4/ C'est faisable ... mais là je pense que ce sont surtout les enseignants qui coincent. Egoïstement, pour moi les vacances sont le seul moment où je peux passer du temps avec mon compagnon, puisque cela fait plusieurs année que l'EN refuse ma demande de mutation. Et ça, je n'ai pas envie d'y renoncer.


Dans le petit village de mon compagnon, (1500 habitants, une école de six classes), ce sont des bénévoles qui s'y sont collés. Les TAP avaient lieu chaque jour de 15 h 45 à 16 h 30, avec découverte du musée d'art populaire, couture, tricot, roller, jardinage...

Recruter des animateurs sportifs, pourquoi pas, mais encore faut-il avoir un lieu, le stade est loin de l'école, rien que d'aller de l'école à la salle polyvalente bouffait la moitié des TAP ... Et la mairie a dû envoyer des courriers à certaines familles en leur disant que si leurs enfants continuaient d'insulter les animateurs des TAP ou de leur cracher dessus, ils seraient exclus.

Former des animateurs, oui, mais il faut aussi les payer ...

1] Scolariser le samedi matin plutôt que le mercredi

2] Retarder l'heure d'entrée à l'école le matin

3] Alléger la journée scolaire

4] Revoir le découpage des vacances

1/: difficile de plaider pour la semaine de 5 jours en argumentant que la régularité pour les élèves est préférable et en s’accommodant d'une coupure de 2 jours le WE mais en rejetant la coupure du mercredi. En tant qu'enseignant, j'ai besoin de la coupure du mercredi.

2/ et 3/:même en etant PE, je suis obligé de mettre ma fille à la garderie du matin, si je veux être prêt pour l'accueil de ma classe. Je m'estime (encore) privilégié quant à mes horaires...comment feraient les autres parents. Pour alléger la journée scolaire, il n'y a pas de secret, il faut que l'un des 2 parents ne travaille pas: ne pas laisser son gosse le matin et le récupérer dès la fin des cours.

4/: pas d'avis sur la question

Fraser a écrit: Pour alléger la journée scolaire, il n'y a pas de secret, il faut que l'un des 2 parents ne travaille pas: ne pas laisser son gosse le matin et le récupérer dès la fin des cours.

Il suffirait que l'un des deux parents puisse travailler à temps partiel sans être trop pénalisé, et que surtout ce temps partiel ne soit pas 3 ou 4 jours sur 5, mais 5 jours plus courts comme à l'école.

Verdurette a écrit:Il suffirait que l'un des deux parents puisse travailler à temps partiel sans être trop pénalisé, et que surtout ce temps partiel ne soit pas 3 ou 4 jours sur 5, mais 5 jours plus courts comme à l'école.

On en est vraiment très loin.
L'un des arguments pour la semaine de 4 jours 1/2 était de diminuer le nombre de temps partiels chez les femmes (je n'ai jamais bien compris comment, d'ailleurs, puisque le problème du mercredi après-midi se posait toujours).

C'est pour ça que je disais que c'était toute la vision de la société qui était en jeu, et que c'était un travail colossal. Pour l'instant, l'idée en vogue, c'est qu'il faut permettre aux parents de bosser le plus possible et trouver le plus possible de relais pour qu'ils n'aient pas à s'occuper de leurs enfants. Les parents sont pris là-dedans sans avoir vraiment le choix, puisque celui qui bosse moins (notamment les femmes à temps partiel) se trouve rapidement éloigné des promotions professionnelles, voire carrément de l'emploi. Pourtant j'en entends pas mal autour de moi qui aimeraient plus profiter de leurs enfants, y compris des hommes, qui sont socialement plus incités à travailler beaucoup.

C'est bien pour ça que j'ai utilisé le conditionnel. On a parlé du partage du travail, c'est peut-être là que les choses se jouent. Je ne sais pas ce que prévoit la sauce Macron, mais prévoir un temps partiel non pénalisant pour les mères de jeunes enfants, pourquoi pas prévoir des heures "éducatives" qui pourraient être rémunérées ... un peu d'imagination, que diable !! Quelque part les féministes que je qualifie d'enragées ont joué un très mauvais tour à leurs consoeurs en affirmant qu'elles n'avaient pas envie de ménager la chèvre et le chou, d'avoir du temps pour leur travail et du temps pour leurs enfants sans que cela les éloigne de la réussite professionnelle. Actuellement, ou bien on fait carrière en bossant "comme un homme" et adieu les enfants (regardez le nombre de femmes qui se rendent compte à l'approche de la quarantaine qu'elles ont oublié quelque chose...), ou bien on doit cesser de travailler et se faire traiter de bobonne, ou se taper deux journées de travail, celle au bureau et celle à la maison. En étant à cran, fatiguées énervées, et en ne profitant pas de nos enfants.

Compte tenu des heures de travail représentées par les chômeurs, ça devrait laisser des possibilités d'assouplissement intelligent. Si les syndicats de travailleurs traduisent aussi i bien les envies des travailleurs que certains des nôtres représentent les vraies opinions des enseignants, on peut se dire que ce serait bien qu'on fasse tout ça sans eux ...
(Je sens que je vais prendre des tomates, là, mais tant pis; Je dis ce que je pense. )

Je partage ton analyse sur les féministes, ou du moins certaines d'entre elles. À vrai dire j'attends plus des hommes qui commencent à en avoir ras-le-bol de ne pas pouvoir profiter de leurs enfants que des féministes.

La difficulté, c'est que le "non pénalisant" est bien plus complexe qu'un problème d'argent ou de temps partiel de droit. Beaucoup de femmes sont encore placardisées (voire poussées à la démission) pour une grossesse. Pour que ce soit vraiment non pénalisant, il faut aller beaucoup plus loin dans les pratiques des entreprises.
Même à l'EN, l'histoire de la perte de poste au-delà de 6 mois de congé parental empêche de facto beaucoup de parents de prendre un congé parental parce que la perte est bien plus grande que le gain : quand on a des enfants à charge la chance d'avoir un poste fixe pas trop loin de chez soi, on s'y accroche ! Et il y a plein d'autres exemples : les edt donnés le jour de la rentrée, les réunions prévues à la dernière minute, etc., tout ça complique gratuitement la vie des mères.

lene75 a écrit:Je partage ton analyse sur les féministes, ou du moins certaines d'entre elles. À vrai dire j'attends plus des hommes qui commencent à en avoir ras-le-bol de ne pas pouvoir profiter de leurs enfants que des féministes.

La difficulté, c'est que le "non pénalisant" est bien plus complexe qu'un problème d'argent ou de temps partiel de droit. Beaucoup de femmes sont encore placardisées (voire poussées à la démission) pour une grossesse. Pour que ce soit vraiment non pénalisant, il faut aller beaucoup plus loin dans les pratiques des entreprises.
Même à l'EN, l'histoire de la perte de poste au-delà de 6 mois de congé parental empêche de facto beaucoup de parents de prendre un congé parental parce que la perte est bien plus grande que le gain : quand on a des enfants à charge la chance d'avoir un poste fixe pas trop loin de chez soi, on s'y accroche ! Et il y a plein d'autres exemples : les edt donnés le jour de la rentrée, les réunions prévues à la dernière minute, etc., tout ça complique gratuitement la vie des mères.

.......et des pères!

Je dirais : de certains pères !
(comme "certaines féministes". )
Un indice : lorsque les enfants sont malades, dans la plupart des foyers, il est évident que c'est la mère qui doit lâcher son travail et rentrer les chercher et prendre un congé.
C'était en tout cas chez moi où mon ex-mari me disait : tu es fonctionnaire, et vu ton salaire, tu y vas  ... je travaille, MOI ...

Lene a écrit:La difficulté, c'est que le "non pénalisant" est bien plus complexe qu'un problème d'argent ou de temps partiel de droit. Beaucoup de femmes sont encore placardisées (voire poussées à la démission) pour une grossesse. Pour que ce soit vraiment non pénalisant, il faut aller beaucoup plus loin dans les pratiques des entreprises.

C'est toute une conception du travail des femmes qui est à revoir, et surtout du travail à temps partiel, et du fait de mener de front vie parentale et vie professionnelle. On remarquera d'ailleurs que le fait de ne penser à cette harmonisation que pour les femmes , ne jamais y penser pour les hommes, comme on considère de facto que les enfants sont toujours gardés par la mère lors d'un divorce et que les familles monoparentales sont des familles mère-enfants, est très symptomatique de notre conception de la famille et de la société.
Parce que (je fais évidemment abstraction de notre désir d'enfant qui est autre chose), si on se mettait à faire la grève des bébés pour faire bouger la classe politique ça les ferait peut-être réfléchir...

La grève des bébés, c'est beaucoup demander, mais sur le fond tu as raison : les mesures en faveur des mères sont toujours des mesures natalistes, jamais des mesures pour le bien-être des mères.
Et oui, il y a aussi les pères, c'est pour ça que je disais que c'était d'eux que j'attendais le plus. Tant qu'on sera dans un système capitaliste peu régulé et qu'il y aura suffisamment de gens (hommes + femmes sans enfants) pour se consacrer intégralement à leur travail, les mères auront du mal à ne pas être pénalisées.

Rythmes scolaires : les parents divisés sur le retour de la semaine de quatre jours

Enfin, certains se félicitent de ce changement car il devrait permettre à leurs enfants de participer à de meilleures activités périscolaires. "Le mercredi libéré va permettre aux enfants de faire des activités sportives et musicales, car c'est illusoire de vouloir le faire pendant les NAP [nouvelles activités périscolaires], même avec toutes les bonnes volontés", estime ainsi Manon.
Pour de nombreux parents, les activités proposées après des journées d’école raccourcies n’étaient pas à la hauteur de leurs attentes. "Dans notre petite commune rurale, les activités périscolaires qui s'étaient substituées aux heures d'enseignement de 15 à 16 heures étaient inintéressantes par manque de moyens : scoubidous, peinture, motricité... Bref, des activités indistinctes de la garderie et sans ambition ni originalité"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

C'est malheureusement vrai ... et c'est aussi une des raisons pour lesquelles les TAP creusent les inégalités : pendant que certains font des scoubidous ou du ballon dans la cour, les enfants de familles plus aisées sortent à 15 heures avec maman ou la jeune fille au pair et vont au Conservatoire, au tennis, au centre équestre, au rugby ou au hockey sur gazon dans la forêt ...

Et les élèves du privé continuent leurs activités le mercredi matin calmement....

Le Ministre osera-t-il s'attaquer à la durée des vacances ?

"A chaque fois qu'on parle du rythme de l'enfant au 21e siècle, on doit se poser la question des vacances, qu'il s'agisse de l'été ou des vacances intermédiaires, détaille Jean-Michel Blanquer. C'est un sujet plus important que celui du rythme hebdomadaire."

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Selon un sondage Ifop pour le JDD, la question de la réduction du nombre de jours de vacances scolaires divise, puisque 51 % des personnes interrogées y sont favorables, tandis que 49 % d'entre elles souhaitent conserver le rythme actuel. Les élèves français sont ceux de l'Union européenne qui passent le moins de journées en cours, avec 162 jours par an, contre une moyenne européenne de 181 jours. Les longues vacances d'été en France (9 semaines) expliquent moins cette différence que les autres coupures dans l'année, avec deux semaines à la Toussaint, à Noël, en février et à Pâques.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Des vacances plus courtes et 4 jours par semaine c'était l'organisation d'environ 30% des communes avant 2008.

Fraser a écrit:Et les élèves du privé continuent leurs activités le mercredi matin calmement....

D'ailleurs ici, elles ne sont jamais passées à 4.5 jours et ont fait leur pub là-dessus. Maintenant que les écoles publiques repasse,t à 4 jours, elles font grise mine ...

4 jours d’école ou 4 jours et demi ? La (nouvelle) réforme des rythmes scolaires en 5 questions (Le Monde, les Décodeurs)

Le principal reproche émis à l’encontre de la semaine de quatre jours est qu’elle serait néfaste pour les enfants.

Ce consensus ne semble pas si manifeste si l’on s’en réfère à certains rapports, comme celui de l’Inspection générale de l’éducation nationale, daté de juin 2015, qui relève que « de très nombreux enseignants et directeurs indiquent une fatigue accrue des élèves, en particulier en fin de semaine » après la mise en place de la réforme.

Afin de pérenniser et développer ces activités périscolaires, l’Etat a mis en place un fonds d’amorçage, soit une aide financière de 250 millions d’euros.

Mais M. Macron a spécifié que cette aide pourrait être réduite aux communes les plus pauvres à partir de 2019. Une perte de subventions considérables pour les communes qui n’auront peut-être plus les moyens de mettre en place des activités périscolaires pérennes sans les financements de l’Etat.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

The Goon a écrit:Le Ministre osera-t-il s'attaquer à la durée des vacances ?

"A chaque fois qu'on parle du rythme de l'enfant au 21e siècle, on doit se poser la question des vacances, qu'il s'agisse de l'été ou des vacances intermédiaires, détaille Jean-Michel Blanquer. C'est un sujet plus important que celui du rythme hebdomadaire."

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Selon un sondage Ifop pour le JDD, la question de la réduction du nombre de jours de vacances scolaires divise, puisque 51 % des personnes interrogées y sont favorables, tandis que 49 % d'entre elles souhaitent conserver le rythme actuel. Les élèves français sont ceux de l'Union européenne qui passent le moins de journées en cours, avec 162 jours par an, contre une moyenne européenne de 181 jours. Les longues vacances d'été en France (9 semaines) expliquent moins cette différence que les autres coupures dans l'année, avec deux semaines à la Toussaint, à Noël, en février et à Pâques.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Des vacances plus courtes et 4 jours par semaine c'était l'organisation d'environ 30% des communes avant 2008.

C'était celui de ma commune et tout le monde en semblait content.
Le passage aux 4.5 jours fut très difficile pour mes enfants, et même si je ne suis plus concernée que pour une année, c'est avec plaisir que je vois revenir la semaine de 4 jours, tout en ayant conscience qu'il y a des heures perdues depuis 2008 puisqu'il y avait plus de jours d'école dans l'année...

Je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi les vacances de la Toussaint avaient été allongées, cela ne faisait l'objet d'aucune revendication, me semble-t-il, non ?

The Goon a écrit:Le Ministre osera-t-il s'attaquer à la durée des vacances ?

"A chaque fois qu'on parle du rythme de l'enfant au 21e siècle, on doit se poser la question des vacances, qu'il s'agisse de l'été ou des vacances intermédiaires, détaille Jean-Michel Blanquer. C'est un sujet plus important que celui du rythme hebdomadaire."

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Selon un sondage Ifop pour le JDD, la question de la réduction du nombre de jours de vacances scolaires divise, puisque 51 % des personnes interrogées y sont favorables, tandis que 49 % d'entre elles souhaitent conserver le rythme actuel. Les élèves français sont ceux de l'Union européenne qui passent le moins de journées en cours, avec 162 jours par an, contre une moyenne européenne de 181 jours. Les longues vacances d'été en France (9 semaines) expliquent moins cette différence que les autres coupures dans l'année, avec deux semaines à la Toussaint, à Noël, en février et à Pâques.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Des vacances plus courtes et 4 jours par semaine c'était l'organisation d'environ 30% des communes avant 2008.

Déjà, il n'y a que 8 semaines de vacances cet été, pas 9.