Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

celinesud a écrit:Ceci dit, les 4.5 jours ont été cadrés nationalement au nom de l'intérêt de l'enfant. On voit ce que ça donne.

Tu plaisantes?! Rien que dans mon département: 35 rythmes différents, 35 horaires différents, 35 organisations différentes! Des enfants qui vont à l'école le mercredi, d'autres le samedi, d'autres ont le vendredi après midi off, d'autres le jeudi ou le mardi après midi...

Paru le 28 juin, le décret autorisant les communes qui le souhaitent à revenir à la semaine de quatre jours n'a pas laissé les communes du pays de Morlaix indifférentes. Dix d'entre elles ont déjà acté le retour aux anciens rythmes scolaires, pratiqués avant 2013. Trois l'étudient sérieusement. Les autres renvoient la décision finale à la rentrée 2018.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Soit les communes annoncent qu'elles repassent à 4 jours en 2017, soit qu'elles réfléchissent pour 2018. Aucune ne s'engage à poursuivre vaille que vaille. Ce qui est la preuve que cette réforme est insoutenable financièrement.

lene75 a écrit:C'est toute l'absurdité des réflexions sur les rythmes des enfants que de ne pas tenir compte du fait que, la majorité des enfants ayant leurs deux parents qui travaillent, les rythmes des enfants dépendent de facto de ceux des adultes et que les journées des enfants sont toujours plus grosses que celles de leurs parents, surtout dans les régions - comme en IDF - où les trajets pour aller travailler peuvent être longs.

:serge:

C'est clair. De manière générale, les rythmes choisis pour les élèves tiennent compte des intérêts des parents, des entreprises, de bison futé, des professionnels du tourisme, bref, de tout le monde sauf des principaux intéressés.

Et j'ai vu aussi des parents rentrer tranquillement chez eux, faire des courses, et aller chercher leurs enfants à la fermeture de la garderie pour ne pas avoir à les supporter.

Verdurette a écrit:C'est clair. De manière générale, les rythmes choisis pour les élèves tiennent compte des intérêts des parents, des entreprises, de bison futé, des professionnels du tourisme, bref, de tout le monde sauf des principaux intéressés.

Et j'ai vu aussi des parents rentrer tranquillement chez eux, faire des courses, et aller chercher leurs enfants à la fermeture de la garderie pour ne pas avoir à les supporter.

L'intérêt des enfants, c'est qu'on prenne les décisions en fonction de leurs conditions de vie réelles et pas en fonction d'une utopie dans laquelle la mère au foyer épanouie ou la gouvernante pourrait déposer les gamins 30 sec avant le début de la classe et les récupérer à la sonnerie tout en ayant pris soin de leur permettre de profiter de la pause méridienne allongée et portée à 2h15 et tout en ayant effectué toutes les tâches ménagères pendant les heures d'école.

Faire ses courses après le boulot, ça fait aussi partie de la vraie vie, sauf pour les gens qui vivent d'amour et d'eau fraîche ou les font faire par leur gouvernante, et traîner les gamins dans les magasins n'est pas forcément épanouissant pour eux. Quand on parle de fatigue nerveuse, les magasins le soir ou le samedi c'est le pompon !

Figure-toi qu'il y a même pire, y compris sur ce forum, y compris dans les rangs des PE : des mères qui font garder leurs enfants pendant des jours de vacances pour souffler (ou bosser) un peu et ainsi pouvoir être disponibles pour eux quand elles les récupèrent plutôt que de faire un burn out maternel. Mauvaises mères !

D'autres encore qui laissent leurs gamins à la garderie le temps d'aller chercher leurs frères et soeurs plutôt que de leur faire subir les trajets (à la vitesse d'un escargot asthmatique, pour reprendre la super expression d'Elaïna).
Et enfin, mais là je suis la seule à pousser le bouchon aussi loin : d'horribles mères qui ne récupèrent que l'un de leurs enfants pour l'emmener à une activité et laissent l'autre à la garderie plutôt que de le faire patienter 45 min sur un banc public en attendant l'heure de l'activité (calquée sur les rythmes du privé, merci la semaine de 4,5 jours) puis de lui faire subir un trajet d'une heure au pas de course pour aller récupérer le bébé pendant l'activité. J'imagine à peine ce que pense la maîtresse : elle récupère la grande à 16h pour passer une soirée tranquille sans avoir à supporter l'autre, qu'elle ne vient rechercher qu'à 18h !!!

Lene75! Je connais aussi une marâtre qui laisse ses enfants à l'étude pour aller faire... du tennis! (le reste de la semaine c'est impossible). Et habitant un petit village, elle rase les murs au retour avec sa jupette et sa raquette pour ne pas croiser une PE qui traînerait dans les parages et pourrait cafter!

XIII a écrit:

celinesud a écrit:Ceci dit, les 4.5 jours ont été cadrés nationalement au nom de l'intérêt de l'enfant. On voit ce que ça donne.

Tu plaisantes?! Rien que dans mon département: 35 rythmes différents, 35 horaires différents, 35 organisations différentes! Des enfants qui vont à l'école le mercredi, d'autres le samedi, d'autres ont le vendredi après midi off, d'autres le jeudi ou le mardi après midi...

non

musa a écrit:Et habitant un petit village, elle rase les murs au retour avec sa jupette et sa raquette pour ne pas croiser une PE qui traînerait dans les parages et pourrait cafter!

celinesud a écrit:

XIII a écrit:

celinesud a écrit:Ceci dit, les 4.5 jours ont été cadrés nationalement au nom de l'intérêt de l'enfant. On voit ce que ça donne.

Tu plaisantes?! Rien que dans mon département: 35 rythmes différents, 35 horaires différents, 35 organisations différentes! Des enfants qui vont à l'école le mercredi, d'autres le samedi, d'autres ont le vendredi après midi off, d'autres le jeudi ou le mardi après midi...

non

Peillon et Hamon ont fait exploser le cadre national, Blanquer poursuit dans cette logique. Prochaine étape: création de l'Agence Régionale de l'Education, pour une territorialisation totale de l'école. Dans un contexte de diminution des dotations on comprend assez vite quelle sera l'étape suivante. Et là on souhaitera bonne chance aux collègues qui enseignent à Bézier ou à Fréjus...

Oui, mais ce que je veux dire, c'est que même quand on souhaite un cadre national, si celui-ci est décidé au nom du bien-être de l'enfant, on aboutit à du n'importe quoi. Il ne suffit pas d'un cadre national. Si le cadre est national, mais que le prétexte est bidon, c'est le fiasco. Ce qui compte, c'est la vraie raison du pourquoi et du comment. Si en plus le cadre est national, tant mieux.

Finalement, je me demande si je vais me reproduire un jour quand je vois que devenir parent d'élève comporte un risque énorme de contracter une paranoia aïgue et une hypersensibilité insupportable...

Quand est ce qu'on (les profs et les parents d'élève) arrête de se jeter des invectives à la figure et qu'on se met à bosser ensemble?

Non parce qu'à force de se taper les uns sur les autres, on laisse les politiques et les clients des nombreux cafés du commerce détruire notre emploi et bousiller l'instruction de nos élèves...

gelsomina31 a écrit:Finalement, je me demande si je vais me reproduire un jour quand je vois que devenir parent d'élève comporte un risque énorme de contracter une paranoia aïgue et une hypersensibilité insupportable...

Quand est ce qu'on (les profs et les parents d'élève) arrête de se jeter des invectives à la figure et qu'on se met à bosser ensemble?

Non parce qu'à force de se taper les uns sur les autres, on laisse les politiques et les clients des nombreux cafés du commerce détruire notre emploi et bousiller l'instruction de nos élèves...

:missT2:

Pas aujourd'hui, apparemment.

et le second degré?

Je suis d'accord avec Lene

C'est en effet difficile de juger, et moi j'ai déjà pris dans les dents (et plusieurs fois, et de plusieurs personnes différentes) : "ah mais comment ça se fait que tu les mettes à la garderie le mercredi ? ah c'est pour des colles ? mais t'as pas envie de garder tes enfants avec toi ?" Le sous-entendu était clair, j'étais une infâme carriériste
Il y a peu, de la part d'une collègue de mon mari : "ah mais tes enfants vont beaucoup à la garderie ? [ben oui, y'a deux fois dans la semaine où je finis à 17h45] Mais alors, s'ils y vont, c'est quoi l'intérêt d'être prof alors ?"
J'en suis restée comme deux ronds de flan

Après j'essaie de faire au mieux pour eux, de les mettre le moins possible à la garderie surtout cette année où la maternelle de mes fils est en travaux donc quasi sans cour de récréation, mais force est de constater que ça n'est pas toujours évident et qu'on se sent très vite jugé, non pas tellement par les maîtresses d'ailleurs, mais par les autres parents, surtout nous profs qui sommes censées avoir du temps [vous ne l'avez jamais entendu, vous, le "c'est bien, prof, ça te laisse du temps pour les gamins" ? moi si, et pas qu'une fois]

Allez Lene, je vais te surpasser dans l'échelle des mères indignes :

Cet après-midi, mes fils sont allés à la garderie alors que je n'avais pas de colles, mais j'en ai profité pour aller au restaurant et au cinéma avec mon mari
Le cinéma, c'était la première fois qu'on y allait en couple depuis janvier 2016 (un mercredi où on les avait aussi mis à la garderie pour la même raison)

Elaïna a écrit:Je suis d'accord avec Lene

C'est en effet difficile de juger, et moi j'ai déjà pris dans les dents (et plusieurs fois, et de plusieurs personnes différentes) : "ah mais comment ça se fait que tu les mettes à la garderie le mercredi ? ah c'est pour des colles ? mais t'as pas envie de garder tes enfants avec toi ?" Le sous-entendu était clair, j'étais une infâme carriériste
Il y a peu, de la part d'une collègue de mon mari : "ah mais tes enfants vont beaucoup à la garderie ?  [ben oui, y'a deux fois dans la semaine où je finis à 17h45] Mais alors, s'ils y vont, c'est quoi l'intérêt d'être prof alors ?"
J'en suis restée comme deux ronds de flan

Après j'essaie de faire au mieux pour eux, de les mettre le moins possible à la garderie surtout cette année où la maternelle de mes fils est en travaux donc quasi sans cour de récréation, mais force est de constater que ça n'est pas toujours évident et qu'on se sent très vite jugé, non pas tellement par les maîtresses d'ailleurs, mais par les autres parents, surtout nous profs qui sommes censées avoir du temps [vous ne l'avez jamais entendu, vous, le "c'est bien, prof, ça te laisse du temps pour les gamins" ? moi si, et pas qu'une fois]

Oh si! Avec mes semaines de 45 h (semaine classique) quand je suis à plein temps, j'ai du mal à prendre le temps pour mes filles. Cette année et l'an prochain: mi-temps. Et ça fait un bien fou.

Elaïna a écrit:Je suis d'accord avec Lene

C'est en effet difficile de juger, et moi j'ai déjà pris dans les dents (et plusieurs fois, et de plusieurs personnes différentes) : "ah mais comment ça se fait que tu les mettes à la garderie le mercredi ? ah c'est pour des colles ? mais t'as pas envie de garder tes enfants avec toi ?" Le sous-entendu était clair, j'étais une infâme carriériste
Il y a peu, de la part d'une collègue de mon mari : "ah mais tes enfants vont beaucoup à la garderie ?  [ben oui, y'a deux fois dans la semaine où je finis à 17h45] Mais alors, s'ils y vont, c'est quoi l'intérêt d'être prof alors ?"
J'en suis restée comme deux ronds de flan

Après j'essaie de faire au mieux pour eux, de les mettre le moins possible à la garderie surtout cette année où la maternelle de mes fils est en travaux donc quasi sans cour de récréation, mais force est de constater que ça n'est pas toujours évident et qu'on se sent très vite jugé, non pas tellement par les maîtresses d'ailleurs, mais par les autres parents, surtout nous profs qui sommes censées avoir du temps [vous ne l'avez jamais entendu, vous, le "c'est bien, prof, ça te laisse du temps pour les gamins" ? moi si, et pas qu'une fois]

D'accord avec vous malgré mon message au second degré qui semble vouloir dire autre chose. J'imagine aisément combien ce doit être pénible d'être jugé constamment. Je comprend très bien qu'on mette ses enfants à la garderie en cas de besoin, qu'on soit prof ou pas.

J'ai trois enfants, grands maintenant mais ils ont été petits, donc ce n'était pas cela que je mettais en cause, mais des mères qui ne travaillent pas et qui nous colleraient leurs gosses H24 si elles pouvaient parce qu'ils sont insupportables.

J'ai connu ça quand mes enfants étaient petits et allaient à la crèche. La crèche avaient fini par exiger une période de "vacances" dans l'année (2 semaines min par an, je crois), parce qu'ils s'étaient rendus compte que certains enfants venaient tous les jours, toute l'année, alors que la mère et/ou le père ne travaillaient pas.

Verdurette a écrit:J'ai trois enfants, grands maintenant mais ils ont été petits, donc ce n'était pas cela que je mettais en cause, mais des mères qui ne travaillent pas et qui nous colleraient leurs gosses H24 si elles pouvaient parce qu'ils sont insupportables.

Exactement. Et celles qui poussent des soupirs de désespoir quand les vacances arrivent, et de soulagement à la veille de la rentrée .... (je précise, j'ai 4 enfants)

Education : 14 villes du 93 optent pour la semaine de 4 jours dès la rentrée prochaine

C’est désormais officiel. Quatorze communes* du département reviendront à la semaine de quatre jours dans les écoles primaires à la rentrée prochaine, comme l’autorise depuis jeudi un décret du gouvernement. Ce retour en arrière, soutenu par le syndicat d’enseignants SNUipp-FSU 93, a été entériné lors du Conseil départemental de l’Education nationale (CDEN) sur les rythmes scolaires, organisé mardi à Bobigny.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Dans le café pédagogique :

4 jours ou 4 jours et demi c'est pareil...
Le ministre a été interrogé sur les rythmes scolaires. Régis Juanico (PS) l'a mis face à ses déclarations de 2010 où il disait que la semaine de 4 jours montrait la victoire des adultes sur les enfants. G Pau-Langevin a marqué sa surprise devant la rapidité de la décision avant toute évaluation et posé la question de l'avenir des personnels intervenant dans le périscolaire.
"J'ai toujours pensé qu'il faut être pragmatique... J'observe ce qui se passe. Ma pensée est plus aboutie aujourd'hui", a répondu JM Blanquer. Il a maintenu que "la semaine de 4 jours ou 4 jours et demi c'est assez neutre sur les résultats". Dans un autre événement il avait justifié cette affirmation à tort par la dernière étude de la Depp. Interrogé sur l'avenir des Tap il a affirmé qu'il travaillerait avec les communes à approfondir les PEDT et à améliorer le périscolaire... du mercredi.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Remarques :
On ne peut pas vivre en étant seulement animateur périscolaire, donc les emplois concernés sont surtout des emplois précaires, d'une durée max d'un an dans la plupart des cas.
Le périscolaire du mercredi : dans le Rhône on avait avant la réforme, les mercredis de Lyon et l'USEP du mercredi à Villeurbanne, par exemple ...

J'ai bien compris Gelsomina et Verdurette, simplement je crois qu'il est très difficile de juger sans avoir tous les paramètres (nous ne les avons pas tous à moins d'être extrêmement proches de ces familles)

Comme nous sommes souvent jugés, sur nos présumées vacances perpétuelles notamment, nous sommes bien placés pour savoir que porter un jugement sur les familles a vite fait d'être injuste

Même si oui, il est évident que certains abusent

Après je vois par exemple certains camarades de mes fils qui sont à l'école jusqu'à 19h et généralement au centre de loisirs pendant les vacances
Connaissant les parents de ces enfants, ils n'ont pas l'air de vouloir s'en débarrasser, c'est juste qu'ils travaillent assez loin (même en finissant à 18h, et ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir partir à 18h) et n'ont que 5 semaines de congés payés par an : du coup ça ne leur laisse pas tellement le choix
Je propose de temps à autres de prendre tel copain pendant les vacances (comme j'ai souvent gardé mes neveux petits quand ma soeur bossait) mais je ne peux pas leur donner les RTT en abondance ou le job la porte à côté

C'est un HS sur le fil mais d'accord avec Elaïna sur le fait qu'il ne faut pas juger. Je comprends les PE agacés (et c'est pour ça que je rase les murs quand je reviens du tennis, pour ne pas faire de provoc inutile bien que je sois persuadée que je ne suis pas coupable de me ménager cet unique loisir dans la semaine) mais en même temps (coucou Macron) je comprends les parents. Même si je n'ai pas les moyens de rester au foyer (alors que je préférerais plutôt que de courir tout le temps), je ne juge pas les mères au foyer qui soupirent en voyant arriver les vacances. Ce n'est pas parce qu'on ne bosse pas qu'on doit être en extase à la perspective de s'occuper de ses mômes H24.
Ma soeur qui a cinq enfants et les a élevés essentiellement en Afrique me disait que ce n'était pas facile d'élever des enfants en France. On est très seul et jugé en permanence. En Côte d'Ivoire, il y a un dicton qui dit que les enfants appartiennent à la mère pendant la grossesse et à tout le monde après. Ce qui veut dire que les enfants circulent, sont pris en charge par la famille élargie,jouent entre eux, sont engueulés par des inconnus dans la rue quand ils font des conneries. Le fardeau semble plus léger aux parents. Ici, on se sent jugé en permanence. Si un enfant fait une colère dans un supermarché, la mère a toujours tort: elle l'engueule, elle paraît hystérique, elle lui fout une fessée, c'est un bourreau, elle est trop molle c'est qu'elle n'a aucune autorité... etc

Et dans mon exemple sur le supermarché, j'ai mis "la mère" à dessein, car le jugement est moins sévère pour les pères. On les trouve déjà trop mignons de s'occuper tout seuls de leur progéniture souvent. D'ailleurs, quand il m'arrive de m'absenter un week-end et de laisser mes enfants à mon mari, il est souvent invité en mode "oh le pauvre gentil papa tout seul avec ses enfants". Dans le cas inverse, je peux toujours crever.

Musa, mon beau-frère me disait un peu la même chose sur son enfance dans un village en Corse : beaucoup d'aide et de solidarités pour aider les mères à gérer leurs enfants

Pour ma part même si je suis très contente d'être là où je suis et là où nous avons fait notre vie, je me dis parfois que ça serait plus simple si, comme pas mal de connaissances, nous avions nos parents à proximité pour garder les enfants, prendre le relais, vnir aider en cas de nounou absente-école fermée-maladie etc
Mais bon il se trouve que mes parents sont à 800 km et que mon mari est orphelin depuis longtemps donc voilà c'est comme ça, mais parfois ça me pèse cette solitude dans la gestion de la famille : hier encore mon mari me disait "tiens, Machine [une collègue] elle me dit qu'on devrait faire plus souvent des week-ends en amoureux, des sorties etc", oui mais Machine, elle a ses parents ET ses beaux-parents à côté, qui leur prennent les enfants deux fois par semaine et un we par mois, donc oui il est probable que Machine ait la vie plus simple pour ça, nous soit on prévoit longtemps à l'avance pour que mes parents viennent, soit on ne peut pas, c'est tout bête

Et encore, maintenant, j'ai moins de mal avec les vacances seule à la maison, mais lors de mon premier congé maternité, je ne connaissais pas encore grand monde dans notre coin, j'ai été seule à gérer pendant trois mois et demie : ça va que je m'entends très bien avec moi-même mais c'est pas terrible ! Heureusement, maintenant, notamment grâce à Néo, je connais plus de monde, j'ai des copines avec enfants à aller voir, ça permet d'alléger la charge



Maintenant pour en revenir au fil, chez nous c'est acté, retour aux 4 jours avec fin de l'école à 16h30, et la plupart de mes connaissances voisines commencent à faire des demandes de 4/5e à leur patron (et moi je croise les doigts pour ne pas bosser le mercredi matin et ne les mettre à la garderie que le mercredi aprem)