- LefterisEsprit sacré
Ca pourrait. Ou alors : "Une jeune enseignante s'est donné la mort dans des circonstances non élucidées. Il semblait toutefois qu'elle souffrait depuis quelque temps de problèmes personnels".cmc6 a écrit:" Après enquête, l'enseignante aurait décidé de se suicider après avoir vu qu'elle avait une tâche de café alors qu'elle attendait sur le quai. La pénibilité de la profession n'est donc pas remise en cause. Signé : l'EN"
Ce genre de communiqué?
Dans les métiers à suicides fréquents, France Télécom, Eaux et Forêts, Police, E.N, on ne parle jamais de ce qui a été un événement professionnel récent : mutation refusée ou annulée/ déplacement forcé/ suppression du poste/ inspection / menace de sanction ou autre menu détail.
- cmc6Niveau 4
C'est bien aussi, ca! Je ne suis que stagiaire, je ne maîtrise pas encore...
En même temps, son métier fait parti de sa vie personnelle...
En même temps, son métier fait parti de sa vie personnelle...
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<2016 : maître auxiliaire EMCC calvados et manche
16-17 : Stagiaire dans l’Essonne. 5x 6emes, 5x 5emes
17-18 : neotit dans la Manche. 4x6e, 7x5e, 3x4e, 5x3e, 2x chorales
18-19 : prévu 4x6e, 4x5e, 4x4e, 3x3e, 1x chorale, 1 orchestre à l’ecole, formateur.
- BalthamosDoyen
J'ai vu passer un communiqué de l'unsa de cette teneur.
Refus d'instrumentaliser, enquête ouverte dans l'administration, etc.
Refus d'instrumentaliser, enquête ouverte dans l'administration, etc.
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- Spoiler:
- BalthamosDoyen
J'imagine la souffrance des collègues de ces collègues. La culpabilité (illégitime, autant le préciser) qu'ils doivent ressentir de ne pas avoir vu, su ou agi ....
Cela doit être horrible comme sentiment.
Cela doit être horrible comme sentiment.
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- Spoiler:
- User21929Expert
Balthamos a écrit:J'imagine la souffrance des collègues de ces collègues. La culpabilité (illégitime, autant le préciser) qu'ils doivent ressentir de ne pas avoir vu, su ou agi ....
Cela doit être horrible comme sentiment.
Je ne vais pas jusqu'à me vanter d'avoir sauver une collègue, mais que serait-il arrivé si elle n'avait pas craqué devant quelqu'un. Si elle n'avait pas accepté l'accompagnement pour se sortir de cette mauvaise passe dont elle ne voyait pas l'issue... ?
J'avoue que je préfère me poser les questions dans ce sens que dans l'autre. Et l'air de rien et sans intrusion je garde une oreille et un œil attentifs sur elle.
Car j'ai vécu le suicide d'un collègue il y a un dizaine d'années, c'était le meilleur ami d'un autre collègue qui lui a plongé dans une très longue dépression par culpabilité. Ces dernières paroles était "J'ai pas le temps, on voit ça ce soir".
- CeladonDemi-dieu
Aïe. Vivre avec ça... il me semble que la dépression est la réaction a minima.
La "bienveillance" mot tellement galvaudé dans le n'importe quoi s'imposerait pourtant entre collègues.
La "bienveillance" mot tellement galvaudé dans le n'importe quoi s'imposerait pourtant entre collègues.
- amourExpert
Whypee: . Je suis triste pour tes collègues. Mais merci de nous rappeler que la vigilance peut servir, c'est cool ce que tu fais pour la collègue.
- CeladonDemi-dieu
http://www.leparisien.fr/bobigny-93000/education-malaise-chez-les-enseignants-apres-le-suicide-d-une-collegue-07-06-2017-7028004.php
Cette pression insupportable n'a jamais atteint un tel niveau. Il y a donc eu des ordres pour qu'elle se généralise à ce point ?
No comment.Des enseignants stagiaires « sous pression »
« Le rêve de Martine était de devenir enseignante, elle a tout quitté pour ça : sa région, ses proches… », a témoigné une de ses collègues de l’Espé, insistant sur « la pression » exercée sur les professeurs stagiaires qui ont « le sentiment d’être constamment évalués » et débordés par leur charge de travail. « Elle savait que les conditions seraient difficiles, mais elle s’efforçait de bien faire. Malgré son bac + 5, elle s’était inscrite en master des métiers de l’enseignement pour avoir le meilleur niveau possible », a-t-elle rappelé.
Le parcours de Martine n’a en effet pas été facile. Après sa première année de formation en tant qu’étudiante fonctionnaire stagiaire (EFS), elle n’avait pas été titularisée mais renouvelée (l’équivalent d’un redoublement). Elle enseignait actuellement à mi-temps dans une classe de CE1 à l’école Jacques-Bethinger de Bondy. « Elle finissait cette deuxième année et venait d’être inspectée. Et c’est après cette inspection que ses collègues n’ont plus eu de ses nouvelles », décrit Geoffrey Gilbert.
Il serait temps, sinon, combien de nos collègues vont encore choisir d'échapper de cette façon au sort qui leur est fait ?A l’issue du rassemblement, une délégation a été reçue par la DSDEN. « Nous avons mis en avant la responsabilité de l’Education nationale dans ce drame et ils nous ont écoutés sans contester. C’est déjà un premier pas », estime Louise, déléguée Sud Education. D’après le syndicat, la DSDEN leur a promis que le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) académique serait saisi pour évaluer la situation. Une information confirmée par la Direction des services départementaux, qui n’a pas souhaité faire de commentaires supplémentaires.
Cette pression insupportable n'a jamais atteint un tel niveau. Il y a donc eu des ordres pour qu'elle se généralise à ce point ?
- La YoyeNiveau 2
Encore une triste affaire qui ne provoquera aucune prise de conscience, malheureusement...
- clemsEsprit éclairé
Mon frère est T1 en RP, il était stagiaire l'année dernière, même promo que cette malheureuse collègue.
Ma mère et sa conjointe ( qui vit à 400km de là) l'appellent tous les soirs depuis l'année dernière pour être sûres qu'il n'a pas fait une conn**** à cause du boulot. Et ce mal être ne vient pas forcément des élèves...
Ma mère et sa conjointe ( qui vit à 400km de là) l'appellent tous les soirs depuis l'année dernière pour être sûres qu'il n'a pas fait une conn**** à cause du boulot. Et ce mal être ne vient pas forcément des élèves...
- JaneBNeoprof expérimenté
Deux tristes affaires à quelques jours d'intervalle qui ne provoqueront aucune prise de conscience , hélas ...La Yoye a écrit:Encore une triste affaire qui ne provoquera aucune prise de conscience, malheureusement...
- RikkiMonarque
Ces drames réactivent le souvenir de mon horrible inspection de janvier 2010.
Après avoir organisé une humiliation publique, l'inspecteur s'affole et téléphone à la directrice : "J'ai peur que Mme P. ne soit fragile. Elle a mal vécu son inspection. Il faudrait peut-être contacter la cellule du rectorat pour les personnels en difficulté, je ne voudrais pas qu'il lui arrive quelque chose".
Préoccupation numéro 1 : ouvrir le parapluie et se protéger des conséquences de ses propres saloperies.
Sinon, j'ai demandé un RV pour qu'il s'explique. Refus de me recevoir. Malgré un mél et une demande orale. Vous en connaissez beaucoup, vous, des boulots où votre supérieur hiérarchique direct refuse purement et simplement de vous recevoir ?
Tout cela remue de bien douloureux souvenirs.
Alors, oui, forcément, si à côté on n'a pas une vie familiale au top, une vie sentimentale idyllique, une santé de fer et un moral d'acier, on risque d'être fragilisé. C'est un peu le principe de "je te tape dessus de toutes mes forces et après je te dis que tu as l'air un peu groggy, tu te sens bien ?"
Après avoir organisé une humiliation publique, l'inspecteur s'affole et téléphone à la directrice : "J'ai peur que Mme P. ne soit fragile. Elle a mal vécu son inspection. Il faudrait peut-être contacter la cellule du rectorat pour les personnels en difficulté, je ne voudrais pas qu'il lui arrive quelque chose".
Préoccupation numéro 1 : ouvrir le parapluie et se protéger des conséquences de ses propres saloperies.
Sinon, j'ai demandé un RV pour qu'il s'explique. Refus de me recevoir. Malgré un mél et une demande orale. Vous en connaissez beaucoup, vous, des boulots où votre supérieur hiérarchique direct refuse purement et simplement de vous recevoir ?
Tout cela remue de bien douloureux souvenirs.
Alors, oui, forcément, si à côté on n'a pas une vie familiale au top, une vie sentimentale idyllique, une santé de fer et un moral d'acier, on risque d'être fragilisé. C'est un peu le principe de "je te tape dessus de toutes mes forces et après je te dis que tu as l'air un peu groggy, tu te sens bien ?"
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- DeliaEsprit éclairé
Cela me rappelle le drame vécu par un collègue. Son fils était contractuel, enseignait les maths, ses élèves avaient de super notes au bac, son contrat était renouvelé tous les ans. La cinquième année, l'inspecteur lui a dit qu'il était le dernier des derniers, un prof nul de chez nul et que son contrat ne serait pas renouvelé.
Rentré chez lui, il a décroché son fusil de chasse...
Pas d'excuses, pas de reconnaissance de culpabilité, mais la rentrée suivante, son frère cadet a obtenu un contrat dans un bon lycée...
Notre IPR de lettres a fini par avouer que le Rectorat leur demandait de dégraisser les effectifs des contractuels, pour des motifs budgétaires.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- RendashBon génie
Delia a écrit:[
Notre IPR de lettres a fini par avouer que le Rectorat leur demandait de dégraisser les effectifs des contractuels, pour des motifs budgétaires.
C'est étrange, dans la mesure où les contractuels sont payés s'ils ont un contrat, donc lorsqu'ils sont devant élèves, et qu'ils coûtent nettement moins cher que des titulaires puisqu'ils sont payés au lance-pierres.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- DeliaEsprit éclairé
Pas étrange du tout : il faut qu'il y ait une enveloppe budgétaire pour les contractuels. Quand elle est vide, on fait le ménage.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- RendashBon génie
"Faire le ménage", c'est ne pas renouveler le contrat, il n'y a pas besoin de "dégraisser les effectifs de contractuels" : l'expression elle-même est un non-sens, puisque les contractuels sont là précisément pour combler les trous dans les effectifs quand il n'y a plus de TZR. Ce non-renouvellement, dans les conditions que tu décris, est sans doute très violent, je ne discute pas ça ; mais la confession supposée de l'IPR de lettres me semble complètement absurde. Il faut de toute façon quelqu'un devant les élèves, et d'un point de vue strictement budgétaire, un contractuel est la meilleure solution, de loin la moins onéreuse.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JaneBNeoprof expérimenté
Oui, c'est tout à fait ça ....c'est d'une violence sans nom mais qui ne laisse pas de traces!Rikki a écrit:Ces drames réactivent le souvenir de mon horrible inspection de janvier 2010.
Après avoir organisé une humiliation publique, l'inspecteur s'affole et téléphone à la directrice : "J'ai peur que Mme P. ne soit fragile. Elle a mal vécu son inspection. Il faudrait peut-être contacter la cellule du rectorat pour les personnels en difficulté, je ne voudrais pas qu'il lui arrive quelque chose".
Préoccupation numéro 1 : ouvrir le parapluie et se protéger des conséquences de ses propres saloperies.
Sinon, j'ai demandé un RV pour qu'il s'explique. Refus de me recevoir. Malgré un mél et une demande orale. Vous en connaissez beaucoup, vous, des boulots où votre supérieur hiérarchique direct refuse purement et simplement de vous recevoir ?
Tout cela remue de bien douloureux souvenirs.
Alors, oui, forcément, si à côté on n'a pas une vie familiale au top, une vie sentimentale idyllique, une santé de fer et un moral d'acier, on risque d'être fragilisé. C'est un peu le principe de "je te tape dessus de toutes mes forces et après je te dis que tu as l'air un peu groggy, tu te sens bien ?"
- ZenxyaGrand sage
Officiel prévention a écrit:L'enseignement évolue dans un environnement social et technique en constante et rapide évolution et la capacité d'anticipation et d’adaptation de l’Ecole, de ses objectifs, de son organisation et de ses méthodes pédagogiques, est médiocre, entrainant de nombreux dysfonctionnements dont les conséquences détériorent les conditions de travail des enseignants.
De multiples réformes partielles et générales sont bien lancées, sans s’attaquer aux causes systémiques et organisationnelles profondes, et avec un excès qui mène inévitablement à une saturation dans la capacité des enseignants à s'approprier les nouveaux schémas proposés et avec un manque d’adaptation aux réalités locales, ce qui mène à un taux d'échec élevé dans leur mise en œuvre effective, avec une décrédibilisation des dirigeants et la détérioration du climat organisationnel qui affecte l'implication effective des enseignants dans leur mission.
Elles sont pourtant connues les causes de la détresse morale qui mènent à la l'autodestruction physique.
C'est ici
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Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- VerduretteModérateur
Delia a écrit:Cela me rappelle le drame vécu par un collègue. Son fils était contractuel, enseignait les maths, ses élèves avaient de super notes au bac, son contrat était renouvelé tous les ans. La cinquième année, l'inspecteur lui a dit qu'il était le dernier des derniers, un prof nul de chez nul et que son contrat ne serait pas renouvelé.Rentré chez lui, il a décroché son fusil de chasse...Pas d'excuses, pas de reconnaissance de culpabilité, mais la rentrée suivante, son frère cadet a obtenu un contrat dans un bon lycée...Notre IPR de lettres a fini par avouer que le Rectorat leur demandait de dégraisser les effectifs des contractuels, pour des motifs budgétaires.
Mais pourquoi procéder de la sorte ? C'est immonde. Quand on est contractuel, on sait qu'on a une certaine fragilité statutaire, s'entendre dire que pour des raisons financières, extérieures à soi en tout cas, on va perdre son poste, ce n'est déjà pas simple, mais ça reste analogue à un licenciement économique.
Se faire virer comme un malpropre, soi-disant pour incompétence, c'est d'une violence inouïe.
Je suis atterrée.
Et ce que dit Rikki réactive aussi ce que j'ai vécu en février 2008. J'ai mis des années à m'en remettre. Je ne supporte pas l'injustice.
- gelsomina31Grand Maître
JaneB a écrit:Oui, c'est tout à fait ça ....c'est d'une violence sans nom mais qui ne laisse pas de traces!Rikki a écrit:Ces drames réactivent le souvenir de mon horrible inspection de janvier 2010.
Après avoir organisé une humiliation publique, l'inspecteur s'affole et téléphone à la directrice : "J'ai peur que Mme P. ne soit fragile. Elle a mal vécu son inspection. Il faudrait peut-être contacter la cellule du rectorat pour les personnels en difficulté, je ne voudrais pas qu'il lui arrive quelque chose".
Préoccupation numéro 1 : ouvrir le parapluie et se protéger des conséquences de ses propres saloperies.
Sinon, j'ai demandé un RV pour qu'il s'explique. Refus de me recevoir. Malgré un mél et une demande orale. Vous en connaissez beaucoup, vous, des boulots où votre supérieur hiérarchique direct refuse purement et simplement de vous recevoir ?
Tout cela remue de bien douloureux souvenirs.
Alors, oui, forcément, si à côté on n'a pas une vie familiale au top, une vie sentimentale idyllique, une santé de fer et un moral d'acier, on risque d'être fragilisé. C'est un peu le principe de "je te tape dessus de toutes mes forces et après je te dis que tu as l'air un peu groggy, tu te sens bien ?"
Curieuse comme je me sens moins seule en lisant ces deux interventions...
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- RikkiMonarque
Moi, je m'en suis bien sortie : j'ai la chance d'avoir eu du soutien à la maison, et d'avoir eu le réflexe de chercher la porte et de la trouver. C'est un peu grâce à cet inspecteur que je me suis reconvertie et que j'ai démissionné quelques années après.
Mais s'il était passé 3 ans avant, en plein dans la maladie de mon mari, quand on devait déjà faire face à la fois au cancer et à l'adolescence des enfants, à l'impression qu'on ne s'en sortirait pas et que tout partait à vau l'eau ? Je ne sais pas comment je m'en serais sortie.
Alors, vraiment, quand j'entends dire "ce sont des problèmes personnels", "les gens sont fragiles, comprenez-vous", "elle avait des difficultés relationnelles", bla bla bla, ça me rend dingue. C'est tuer les gens une seconde fois que de leur opposer ce mépris posthume.
Mais s'il était passé 3 ans avant, en plein dans la maladie de mon mari, quand on devait déjà faire face à la fois au cancer et à l'adolescence des enfants, à l'impression qu'on ne s'en sortirait pas et que tout partait à vau l'eau ? Je ne sais pas comment je m'en serais sortie.
Alors, vraiment, quand j'entends dire "ce sont des problèmes personnels", "les gens sont fragiles, comprenez-vous", "elle avait des difficultés relationnelles", bla bla bla, ça me rend dingue. C'est tuer les gens une seconde fois que de leur opposer ce mépris posthume.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- JaneBNeoprof expérimenté
Moi aussi ce genre de commentaires me rendent folle!Rikki a écrit:Moi, je m'en suis bien sortie : j'ai la chance d'avoir eu du soutien à la maison, et d'avoir eu le réflexe de chercher la porte et de la trouver. C'est un peu grâce à cet inspecteur que je me suis reconvertie et que j'ai démissionné quelques années après.
Mais s'il était passé 3 ans avant, en plein dans la maladie de mon mari, quand on devait déjà faire face à la fois au cancer et à l'adolescence des enfants, à l'impression qu'on ne s'en sortirait pas et que tout partait à vau l'eau ? Je ne sais pas comment je m'en serais sortie.
Alors, vraiment, quand j'entends dire "ce sont des problèmes personnels", "les gens sont fragiles, comprenez-vous", "elle avait des difficultés relationnelles", bla bla bla, ça me rend dingue. C'est tuer les gens une seconde fois que de leur opposer ce mépris posthume.
Contente de savoir que tout va bien pour toi maintenant.
- gelsomina31Grand Maître
+ 1!
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- CeladonDemi-dieu
Justement, on ne sait jamais la vie perso et familiale que les gens vivent. Là où il conviendrait d'observer une grande prudence dans les propos, certains se permettent de se montrer abjects. En toute bonne conscience.
De toute façon, jamais poursuivis, jamais punis.
Rikki, Verdurette
De toute façon, jamais poursuivis, jamais punis.
Rikki, Verdurette
- DeliaEsprit éclairé
La moins onéreuse, c'est le vacataire : ses 300 heures faites, il prend la porte et puis voilà.Rendash a écrit:"Faire le ménage", c'est ne pas renouveler le contrat, il n'y a pas besoin de "dégraisser les effectifs de contractuels" : l'expression elle-même est un non-sens, puisque les contractuels sont là précisément pour combler les trous dans les effectifs quand il n'y a plus de TZR. Ce non-renouvellement, dans les conditions que tu décris, est sans doute très violent, je ne discute pas ça ; mais la confession supposée de l'IPR de lettres me semble complètement absurde. Il faut de toute façon quelqu'un devant les élèves, et d'un point de vue strictement budgétaire, un contractuel est la meilleure solution, de loin la moins onéreuse.
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Amadou Hampaté Ba
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