- PaleoprofFidèle du forum
Dimka a écrit:Cela dit, ce n’est pas que l’on se fait soi-même entuber que c’est une bonne chose, et que les autres devraient subir pareil. Dire que l’on doit payer pour trouver un emploi, de faire le larbin, ça sous-entend que c’est nous qui avons besoin des entreprises, que ce sont nous qui sommes à leur service, et pas l’inverse. Qu’il y ait un état de fait, et en particulier dans les entreprises, soit… mais de là à le justifier, à le considérer comme normal et à en faire la référence pour tout… bof.Paleoprof a écrit:Toute recherche d'emploi coûte de l'argent, et passer des concours est assimilable à une recherche d'emploi!
Je n'ai jamais écrit que je cautionnais.
J'ai recherché mon premier emploi en 1996-1997, au moment où le chômage battait des records, et tout le monde n'a pas la chance de pouvoir continuer à vivre chez pôpô-môman.
A un moment, ce premier job, il faut bien le trouver, et si ça passe par 5 entretiens, et bien j'étais prête à y aller et à me faire "entuber", puisque c'est l'image que ma pugnacité donne.
Cela ne signifie en aucun cas que je suis en accord avec ces méthodes.
Cependant, c'est à chacun de trouver où il place l'équilibre entre ce qu'on est prêt à donner pour avoir ce qu'on veut, et ce qu'on attend de voir tomber du ciel dans le bec grand ouvert.
- User20401Vénérable
Mes collègues de promo et moi avons loué un AirBnb. J'en garde un super souvenir !! Ca limite les coûts et ça détend le soir entre deux épreuves.
- Dame JouanneÉrudit
Et il ne faut pas oublier que tout le monde n'a pas la chance d'habiter dans une région riche en offre d'emploi. Pour certains, trouver un emploi qui correspond à sa formation, c'est se déplacer à l'autre bout de la France, donc engager des frais de transports, de logement,... Après on peut appeler ça "se faire entuber", mais j'appellerai plutôt cela se prendre en main et se donner les moyens d'obtenir ce que l'on veut.Paleoprof a écrit:Dimka a écrit:Cela dit, ce n’est pas que l’on se fait soi-même entuber que c’est une bonne chose, et que les autres devraient subir pareil. Dire que l’on doit payer pour trouver un emploi, de faire le larbin, ça sous-entend que c’est nous qui avons besoin des entreprises, que ce sont nous qui sommes à leur service, et pas l’inverse. Qu’il y ait un état de fait, et en particulier dans les entreprises, soit… mais de là à le justifier, à le considérer comme normal et à en faire la référence pour tout… bof.Paleoprof a écrit:Toute recherche d'emploi coûte de l'argent, et passer des concours est assimilable à une recherche d'emploi!
Je n'ai jamais écrit que je cautionnais.
J'ai recherché mon premier emploi en 1996-1997, au moment où le chômage battait des records, et tout le monde n'a pas la chance de pouvoir continuer à vivre chez pôpô-môman.
A un moment, ce premier job, il faut bien le trouver, et si ça passe par 5 entretiens, et bien j'étais prête à y aller et à me faire "entuber", puisque c'est l'image que ma pugnacité donne.
Cela ne signifie en aucun cas que je suis en accord avec ces méthodes.
Cependant, c'est à chacun de trouver où il place l'équilibre entre ce qu'on est prêt à donner pour avoir ce qu'on veut, et ce qu'on attend de voir tomber du ciel dans le bec grand ouvert.
Après on peut toujours regretter que les entreprises ne se soient pas installées au bout de notre rue et dire que c'st moche qu'elles ne soient pas à notre service...
Pareil pour le CAPES.
- User21929Expert
Mon cousin, artisan pécheur en haute mer, qui habite Grenoble s'en plaint tout le temps.
- DimkaVénérable
Je ne disais pas ça contre toi en particulier, mais sur une partie de l’état d’esprit de ce topic.
Disons qu’il y a deux choses.
De façon générale, je trouve qu’on rembarre trop les discours qui veulent faire changer les choses (ou qui se plaignent), qu’on contribue trop à fixer des états de fait qui devraient évoluer, avec des arguments du type « je l’ai fait, donc les nouveaux doivent le faire, et s’ils se plaignent, c’est que ce sont des petits capricieux qui ne supportent rien, et pis d’abord dans le privé/en Somalie/durant la préhistoire, les conditions sont bien pires », dont l’accumulation dans un même topic finit par sonner comme un « ferme-là et souffre en silence ». On pourrait avoir un discours complètement différent, sur « les jeunes », du genre « c’est super cool, ils ne se laissent plus faire » (au lieu de « tous des pourris-gâtés capricieux »).
Par contre, du point de vue particulier de ce topic, je ne suis pas d’accord avec les arguments qui demandent un changement (un concours qui ne serait plus national). Ça n’empêche que je reste gêné par les continuels discours du type « moi je l’ai fait » ou « dans le privé, c’est pire » : qu’est-ce que ça apporte ? Ce ne sont pas des arguments (avoir fait quelque chose soi-même ne rend pas cette chose bonne ou légitime pour maintenant, et les dysfonctionnements d’un endroit ne justifient pas ceux dont il est question dans un autre), mais ça contribue à créer une sorte de pression sociale pour que « les nouveaux » se soumettent à leur tour, sans trop se poser de questions.
Disons qu’il y a deux choses.
De façon générale, je trouve qu’on rembarre trop les discours qui veulent faire changer les choses (ou qui se plaignent), qu’on contribue trop à fixer des états de fait qui devraient évoluer, avec des arguments du type « je l’ai fait, donc les nouveaux doivent le faire, et s’ils se plaignent, c’est que ce sont des petits capricieux qui ne supportent rien, et pis d’abord dans le privé/en Somalie/durant la préhistoire, les conditions sont bien pires », dont l’accumulation dans un même topic finit par sonner comme un « ferme-là et souffre en silence ». On pourrait avoir un discours complètement différent, sur « les jeunes », du genre « c’est super cool, ils ne se laissent plus faire » (au lieu de « tous des pourris-gâtés capricieux »).
Par contre, du point de vue particulier de ce topic, je ne suis pas d’accord avec les arguments qui demandent un changement (un concours qui ne serait plus national). Ça n’empêche que je reste gêné par les continuels discours du type « moi je l’ai fait » ou « dans le privé, c’est pire » : qu’est-ce que ça apporte ? Ce ne sont pas des arguments (avoir fait quelque chose soi-même ne rend pas cette chose bonne ou légitime pour maintenant, et les dysfonctionnements d’un endroit ne justifient pas ceux dont il est question dans un autre), mais ça contribue à créer une sorte de pression sociale pour que « les nouveaux » se soumettent à leur tour, sans trop se poser de questions.
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- Spoiler:
- Dame JouanneÉrudit
C'est vrai, le discours est souvent "moi je l'ai fait, donc c'est comme ça".Dimka a écrit:Je ne disais pas ça contre toi en particulier, mais sur une partie de l’état d’esprit de ce topic.
Disons qu’il y a deux choses.
De façon générale, je trouve qu’on rembarre trop les discours qui veulent faire changer les choses (ou qui se plaignent), qu’on contribue trop à fixer des états de fait qui devraient évoluer, avec des arguments du type « je l’ai fait, donc les nouveaux doivent le faire, et s’ils se plaignent, c’est que ce sont des petits capricieux qui ne supportent rien, et pis d’abord dans le privé/en Somalie/durant la préhistoire, les conditions sont bien pires », dont l’accumulation dans un même topic finit par sonner comme un « ferme-là et souffre en silence ». On pourrait avoir un discours complètement différent, sur « les jeunes », du genre « c’est super cool, ils ne se laissent plus faire » (au lieu de « tous des pourris-gâtés capricieux »).
Par contre, du point de vue particulier de ce topic, je ne suis pas d’accord avec les arguments qui demandent un changement (un concours qui ne serait plus national). Ça n’empêche que je reste gêné par les continuels discours du type « moi je l’ai fait » ou « dans le privé, c’est pire » : qu’est-ce que ça apporte ? Ce ne sont pas des arguments (avoir fait quelque chose soi-même ne rend pas cette chose bonne ou légitime pour maintenant, et les dysfonctionnements d’un endroit ne justifient pas ceux dont il est question dans un autre), mais ça contribue à créer une sorte de pression sociale pour que « les nouveaux » se soumettent à leur tour, sans trop se poser de questions.
Je ne pense pas non plus que c'est bien, qu'il faut forcément faire des sacrifices, et que, puisque nous on en a bavé, les petits jeunes doivent aussi y passer. Simplement je ne vois vraiment pas comment on peut avoir autre chose si on espère un concours national avec un recrutement national. De même que je ne vois pas comment on peut espérer trouver un emploi d'ingénieur sans déménager s'il n'y a pas d'industrie correspondante dans la région où on habite. Ou espérer pouvoir se passer de voiture si on est nommé au fin fond des Deux-Sèvres.
A un moment, il ne s'agit pas de dire que c'est merveilleux mais seulement de réalisme. On peut le regretter, c'est vrai que ce n'est financièrement pas confortable, mais que faire d'autre? J’avoue ne pas voir...
- CasparProphète
LordSteven a écrit:Je vous trouve durs avec Monc. Certes nous savons tous à l'avance que les concours engendrent des coûts. Cela dit ça ne rend pas la situation plus simple. Et chaque situation est individuelle. J'ai passé les oraux à une époque où je comptais chaque centime. On m'a prêté de quoi assumer les frais de mes oraux et j'ai remboursé par la suite. Ce qui à rajouté à mon handicap financier initial - ce qui n'aurait pas été le cas si j'avais été un local.
Aujourd'hui tout cela est loin derrière moi même si cela m'a amené à avoir un rapport à l'argent très personnel, mais jamais je ne jetterai la pierre à quelqu'un qui peut avoir des craintes financières dans un tel contexte.
Ce qui est surprenant, c'est qu'il découvre l'organisation du concours une fois admissible....Il aurait peut-être pu réfléchir à ce problème avant ? Et il annonce ça comme un scoop et un scandale sur un forum de professeurs...euh nous sommes au courant merci, et nous sommes tous ou presque passés par là.
- JennyMédiateur
Il pourrait peut être y avoir des aides ou des prêts à 0 % pour aider les étudiants les plus en difficulté à payer leurs frais de transports et d'hébergement. Je me souviens avoir enchaîné les missions d'intérim en fin d'année et être arrivée très fatiguée aux oraux.
Pour le CAPES d'histoire-géo, c'est problématique quand on n'a pas de voiture vu que les deux centres d'examen sont éloignés et qu'on ne sait pas à l'avance dans lequel on passe (Je ne sais pas pour les autres CAPES). Vu l'argent que ça doit rapporter à la ville, je me dis qu'ils pourraient avancer un peu le premier bus du matin pendant la session.
Moi ce qui me fait halluciner, c'est de ne pas s'informer sur les conditions du concours que l'on passe. Pour certains concours de la fonction publique, le centre de formation est dans une ville en particulier et les lauréats doivent y faire leur stage.
Pour le CAPES d'histoire-géo, c'est problématique quand on n'a pas de voiture vu que les deux centres d'examen sont éloignés et qu'on ne sait pas à l'avance dans lequel on passe (Je ne sais pas pour les autres CAPES). Vu l'argent que ça doit rapporter à la ville, je me dis qu'ils pourraient avancer un peu le premier bus du matin pendant la session.
Moi ce qui me fait halluciner, c'est de ne pas s'informer sur les conditions du concours que l'on passe. Pour certains concours de la fonction publique, le centre de formation est dans une ville en particulier et les lauréats doivent y faire leur stage.
- PaleoprofFidèle du forum
En décrivant une expérience vécue, je voulais non pas mettre en avant une forme d'héroïsme ou de masochisme ou de fatalité qui doivent être reproduits auprès de chacun en quête d'un emploi.
Ce que je souhaitais exprimer et pour finir sur cet exemple : s'agissant d'une entreprise multinationale possédant plusieurs usines en France, mais dont le siège social était à Paris, il ne me serait jamais venu à l'idée de crier au scandale et à la rupture d'égalité de traitement face aux candidats 100% parisiens, et d'exiger de rencontrer le recruteur ou le DRH dans l'usine alsacienne du groupe. La multiplication des entretiens sur Paris était la règle du jeu, je l'ai d'autant plus acceptée que le contexte d'emploi était ardu et la concurrence rude, donc j'ai fait en sorte de mettre toutes les chances de mon côté tout en suivant cette règle jusqu'au bout, même si j'ai échoué au final.
Et bien pour le CAPES, à mon sens , c'est pareil. Le concours est national, les postes sont nationaux, sauf que le recrutement se fait "quelque part en métropole". En s'inscrivant aux écrits, on accepte cette règle du jeu jusqu'à l'oral et jusqu'aux résultats, ou alors on n'y va pas.
Pour le CAPES, certes j'étais encore en poste dans l'industrie lorsque je l'ai préparé et passé, ce qui fait que cette fois-ci j'avais un revenu stable, donc certes, cela change la façon de voir les frais du déplacement. Mais mes charges financières mensuelles ont elles aussi beaucoup évolué depuis la recherche de mon premier emploi (famille, crédit immo, crédit voiture étouétouétou). Donc cela ne m'a pas empêchée de chercher un bon plan et de finir par me faire loger quasi gracieusement par des amis d'amis de voisins d'amis de mon conjoint. Et par la même façon de rencontrer des gens formidables prêts à accueillir une inconnue.
Ce que je souhaitais exprimer et pour finir sur cet exemple : s'agissant d'une entreprise multinationale possédant plusieurs usines en France, mais dont le siège social était à Paris, il ne me serait jamais venu à l'idée de crier au scandale et à la rupture d'égalité de traitement face aux candidats 100% parisiens, et d'exiger de rencontrer le recruteur ou le DRH dans l'usine alsacienne du groupe. La multiplication des entretiens sur Paris était la règle du jeu, je l'ai d'autant plus acceptée que le contexte d'emploi était ardu et la concurrence rude, donc j'ai fait en sorte de mettre toutes les chances de mon côté tout en suivant cette règle jusqu'au bout, même si j'ai échoué au final.
Et bien pour le CAPES, à mon sens , c'est pareil. Le concours est national, les postes sont nationaux, sauf que le recrutement se fait "quelque part en métropole". En s'inscrivant aux écrits, on accepte cette règle du jeu jusqu'à l'oral et jusqu'aux résultats, ou alors on n'y va pas.
Pour le CAPES, certes j'étais encore en poste dans l'industrie lorsque je l'ai préparé et passé, ce qui fait que cette fois-ci j'avais un revenu stable, donc certes, cela change la façon de voir les frais du déplacement. Mais mes charges financières mensuelles ont elles aussi beaucoup évolué depuis la recherche de mon premier emploi (famille, crédit immo, crédit voiture étouétouétou). Donc cela ne m'a pas empêchée de chercher un bon plan et de finir par me faire loger quasi gracieusement par des amis d'amis de voisins d'amis de mon conjoint. Et par la même façon de rencontrer des gens formidables prêts à accueillir une inconnue.
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Je construis ma suite......
- olive-in-oilSage
Monc, tu as raison de jeter l'éponge, car si tu décrochais le capes, tu aurais bien trop d'occasions de râler :
- Muté dans une académie à l'autre bout de la France
- En stage à 250 km du centre de formation
- Dans un établissement pourri quand d'autres sont mieux lotis
...
- Muté dans une académie à l'autre bout de la France
- En stage à 250 km du centre de formation
- Dans un établissement pourri quand d'autres sont mieux lotis
...
- Dame JouanneÉrudit
Voilà, c'est surtout ça qui me fait tomber de l'armoire! Comment ne pas ne se renseigner avant ?Jenny a écrit:
Moi ce qui me fait halluciner, c'est de ne pas s'informer sur les conditions du concours que l'on passe. Pour certains concours de la fonction publique, le centre de formation est dans une ville en particulier et les lauréats doivent y faire leur stage.
Et puis renoncer sur "une probabilité estimée de réussite"? La aussi le nombre de postes ouverts est connu d'avance pour peu que l'on prenne la peine de se renseigner.
Bref, ce post ne semble pas très sérieux.
- amourExpert
Sauf que si tu étais dans le même état d'esprit que Monc, tu trouverais cela parfaitement injuste, parce que préparer un concours en étant en plus salarié à plein temps, c'est bien moins confortable que de préparer ce même concours pendant une année universitaire complète. Mais toi tu n'y penses même pas.Paleoprof a écrit:En décrivant une expérience vécue, je voulais non pas mettre en avant une forme d'héroïsme ou de masochisme ou de fatalité qui doivent être reproduits auprès de chacun en quête d'un emploi.
Ce que je souhaitais exprimer et pour finir sur cet exemple : s'agissant d'une entreprise multinationale possédant plusieurs usines en France, mais dont le siège social était à Paris, il ne me serait jamais venu à l'idée de crier au scandale et à la rupture d'égalité de traitement face aux candidats 100% parisiens, et d'exiger de rencontrer le recruteur ou le DRH dans l'usine alsacienne du groupe. La multiplication des entretiens sur Paris était la règle du jeu, je l'ai d'autant plus acceptée que le contexte d'emploi était ardu et la concurrence rude, donc j'ai fait en sorte de mettre toutes les chances de mon côté tout en suivant cette règle jusqu'au bout, même si j'ai échoué au final.
Et bien pour le CAPES, à mon sens , c'est pareil. Le concours est national, les postes sont nationaux, sauf que le recrutement se fait "quelque part en métropole". En s'inscrivant aux écrits, on accepte cette règle du jeu jusqu'à l'oral et jusqu'aux résultats, ou alors on n'y va pas.
Pour le CAPES, certes j'étais encore en poste dans l'industrie lorsque je l'ai préparé et passé, ce qui fait que cette fois-ci j'avais un revenu stable, donc certes, cela change la façon de voir les frais du déplacement. Mais mes charges financières mensuelles ont elles aussi beaucoup évolué depuis la recherche de mon premier emploi (famille, crédit immo, crédit voiture étouétouétou). Donc cela ne m'a pas empêchée de chercher un bon plan et de finir par me faire loger quasi gracieusement par des amis d'amis de voisins d'amis de mon conjoint. Et par la même façon de rencontrer des gens formidables prêts à accueillir une inconnue.
- PaleoprofFidèle du forum
Ce n'est pas faux!!!
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Je construis ma suite......
- Fires of PompeiiGuide spirituel
amour a écrit:Sauf que si tu étais dans le même état d'esprit que Monc, tu trouverais cela parfaitement injuste, parce que préparer un concours en étant en plus salarié à plein temps, c'est bien moins confortable que de préparer ce même concours pendant une année universitaire complète. Mais toi tu n'y penses même pas.Paleoprof a écrit:En décrivant une expérience vécue, je voulais non pas mettre en avant une forme d'héroïsme ou de masochisme ou de fatalité qui doivent être reproduits auprès de chacun en quête d'un emploi.
Ce que je souhaitais exprimer et pour finir sur cet exemple : s'agissant d'une entreprise multinationale possédant plusieurs usines en France, mais dont le siège social était à Paris, il ne me serait jamais venu à l'idée de crier au scandale et à la rupture d'égalité de traitement face aux candidats 100% parisiens, et d'exiger de rencontrer le recruteur ou le DRH dans l'usine alsacienne du groupe. La multiplication des entretiens sur Paris était la règle du jeu, je l'ai d'autant plus acceptée que le contexte d'emploi était ardu et la concurrence rude, donc j'ai fait en sorte de mettre toutes les chances de mon côté tout en suivant cette règle jusqu'au bout, même si j'ai échoué au final.
Et bien pour le CAPES, à mon sens , c'est pareil. Le concours est national, les postes sont nationaux, sauf que le recrutement se fait "quelque part en métropole". En s'inscrivant aux écrits, on accepte cette règle du jeu jusqu'à l'oral et jusqu'aux résultats, ou alors on n'y va pas.
Pour le CAPES, certes j'étais encore en poste dans l'industrie lorsque je l'ai préparé et passé, ce qui fait que cette fois-ci j'avais un revenu stable, donc certes, cela change la façon de voir les frais du déplacement. Mais mes charges financières mensuelles ont elles aussi beaucoup évolué depuis la recherche de mon premier emploi (famille, crédit immo, crédit voiture étouétouétou). Donc cela ne m'a pas empêchée de chercher un bon plan et de finir par me faire loger quasi gracieusement par des amis d'amis de voisins d'amis de mon conjoint. Et par la même façon de rencontrer des gens formidables prêts à accueillir une inconnue.
amour
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- RendashBon génie
Je note quand même que personne ne s'est posé la seule question vraiment importante.
- Spoiler:
- Monc, c'est du poulet ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Non mais finalement :
- Monc ne veut pas investir un peu pour passer un concours
- il avoue lui-même que ses chances de réussite ne valent pas l'investissement (cf. premier message, je n'invente pas.
Donc je ne vois pas pourquoi on s'embête :lol:
- Monc ne veut pas investir un peu pour passer un concours
- il avoue lui-même que ses chances de réussite ne valent pas l'investissement (cf. premier message, je n'invente pas.
Donc je ne vois pas pourquoi on s'embête :lol:
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- GaletteNiveau 7
Pauvre Monc.... Il ne s'est inscrit que pour pousser son coup de gueule. Maintenant ce fil vit sa vie, sans lui, comme une épreuve d'admission à Reims.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Galette a écrit:Pauvre Monc.... Il ne s'est inscrit que pour pousser son coup de gueule. Maintenant ce fil vit sa vie, sans lui, comme une épreuve d'admission à Reims.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- amourExpert
Benoit Ha'ul c'est du poulet= dernier partisan du revenu universel, je vois que ça.
- VinZTDoyen
Allez, un petit chef d'œuvre du seul Monk qui vaille (rien que la pochette est sublime) :
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- NeiléruaNiveau 3
Je n'ai lu que les 3 premières pages mais je voulais quand même donner mon avis.
Je suis dans le même cas que Monc, admissible aux oraux (d'une autre matière), oraux qui se passent pour ma part à Paris soit à plus de 700km de chez moi. Et je trouve ça complètement normal. Pourquoi? Comme cela a déjà été dit, c'est un concours national donc avec une organisation centralisée. Et je préfère cela, nous sommes tous mélangés, peu importe d'où on vient.
Je sais depuis le mois de septembre que ça se passe ainsi, l'Espé nous en a informés mais je me suis également beaucoup renseigné sur l'internet, j'ai essayé de comprendre au mieux le fonctionnement de l'EN, les mutations etc. Bien que je ne puisse tout savoir, j'ai compris grosso-modo le fonctionnement et si je vais aux oraux c'est que je l'accepte car j'en suis conscient. Par ailleurs, dans mon académie nous sommes 13 ou 14 admissibles, ~230 au national, il est évident que ça ne peut se faire localement. Et pour les 10 admissibles de mon Espé, aucun n'a émis la moindre réticence à monter à Paris, pourtant certains ne vivent pas sur l'or. Simplement, ils ont tous prévu, chaque mois, mettre 20 ou 30€ de côté. Ceux qui sont en dom-tom, je comprends tout à fait que cela puisse être problématique car les sommes sont vraiment importantes mais pour nous, en métropole, je trouve que ça reste raisonnable tout de même.
Par ailleurs, j'ai fait des demandes de recrutement BOE, je suis allé dans 5 académies, la plus proche était à 500km de chez moi, j'ai eu beaucoup de frais, d'hôtel, de train etc. mais c'était, comme dit plus haut, un investissement (qui a payé par ailleurs), et c'est bien moi qui ait fait les démarches. Si l'an prochain je dois déménager, ce sera encore à moi de payer et de me débrouiller (je n'ai pas le permis) mais c'est aussi parce qu'on le veut ce travail, non?
Je ne dis pas qu'il ne faut rien critiquer, il ne faut pas tout accepter, néanmoins sur ce point, je ne vois pas trop où est le problème. Bon, je retourne à mes révisions !
Je suis dans le même cas que Monc, admissible aux oraux (d'une autre matière), oraux qui se passent pour ma part à Paris soit à plus de 700km de chez moi. Et je trouve ça complètement normal. Pourquoi? Comme cela a déjà été dit, c'est un concours national donc avec une organisation centralisée. Et je préfère cela, nous sommes tous mélangés, peu importe d'où on vient.
Je sais depuis le mois de septembre que ça se passe ainsi, l'Espé nous en a informés mais je me suis également beaucoup renseigné sur l'internet, j'ai essayé de comprendre au mieux le fonctionnement de l'EN, les mutations etc. Bien que je ne puisse tout savoir, j'ai compris grosso-modo le fonctionnement et si je vais aux oraux c'est que je l'accepte car j'en suis conscient. Par ailleurs, dans mon académie nous sommes 13 ou 14 admissibles, ~230 au national, il est évident que ça ne peut se faire localement. Et pour les 10 admissibles de mon Espé, aucun n'a émis la moindre réticence à monter à Paris, pourtant certains ne vivent pas sur l'or. Simplement, ils ont tous prévu, chaque mois, mettre 20 ou 30€ de côté. Ceux qui sont en dom-tom, je comprends tout à fait que cela puisse être problématique car les sommes sont vraiment importantes mais pour nous, en métropole, je trouve que ça reste raisonnable tout de même.
Par ailleurs, j'ai fait des demandes de recrutement BOE, je suis allé dans 5 académies, la plus proche était à 500km de chez moi, j'ai eu beaucoup de frais, d'hôtel, de train etc. mais c'était, comme dit plus haut, un investissement (qui a payé par ailleurs), et c'est bien moi qui ait fait les démarches. Si l'an prochain je dois déménager, ce sera encore à moi de payer et de me débrouiller (je n'ai pas le permis) mais c'est aussi parce qu'on le veut ce travail, non?
Je ne dis pas qu'il ne faut rien critiquer, il ne faut pas tout accepter, néanmoins sur ce point, je ne vois pas trop où est le problème. Bon, je retourne à mes révisions !
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“On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités.”
Gandhi
- RendashBon génie
Neilérua a écrit:
Je sais depuis le mois de septembre que ça se passe ainsi, l'Espé nous en a informés mais je me suis également beaucoup renseigné sur l'internet, j'ai essayé de comprendre au mieux le fonctionnement de l'EN, les mutations etc. Bien que je ne puisse tout savoir, j'ai compris grosso-modo le fonctionnement
Bravo
Et bon courage pour la dernière ligne droite
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- NeiléruaNiveau 3
Rendash a écrit:Neilérua a écrit:
Je sais depuis le mois de septembre que ça se passe ainsi, l'Espé nous en a informés mais je me suis également beaucoup renseigné sur l'internet, j'ai essayé de comprendre au mieux le fonctionnement de l'EN, les mutations etc. Bien que je ne puisse tout savoir, j'ai compris grosso-modo le fonctionnement
Bravo
Et bon courage pour la dernière ligne droite
Merci
Quand je dis que j'ai compris grosso-modo, ça fait un peu prétentieux... Je voulais simplement dire que lorsqu'on souhaite rentrer dans un système, une institution ou une entreprise, on se doit tout de même d'essayer de comprendre son fonctionnement, de se renseigner, de faire la démarche. Bref, d'être pro-actif et non pas d'attendre qu'on nous explique tout, on est plus à l'école
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“On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités.”
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- blancoNiveau 6
Dimka a écrit:Faudrait nuancer. Je pense que la majorité des gens sont prêts à admettre que la situation est difficile, et dans les faits, elle l’a été pour beaucoup. On peut râler, on peut chercher des combines (covoiturage plutôt que train, logements alternatifs, boules quies, etc.). Après, c’est sûr qu’une fois qu’on en a terminé, on garde plutôt en tête le côté folklo, avec un vague souvenir ému, ce qui amène des discours du type « je l’ai fait, alors les p’tits jeunes peuvent bien le faire », discours assez désagréables à entendre quand on est soi-même dedans jusqu’au cou. Et discours, sur le fond, pas forcément très pertinent (c’est pas que ton grand-père a fait la guerre que ça légitime le fait de faire la guerre).blanco a écrit:Attention je ne jette pas la pierre aux candidats qui ont tout financé mais je pense que certains ont la mémoire courte...
Par contre, dans le cas particulier de ce topic, le discours plein de grands mots est un peu outré, de mon point de vue. Notamment parce qu’il essaye de masquer des motivations de confort personnel (« je voudrais un concours à domicile parce que le train et l’hôtel, c’est cher »), derrière de grands combats révolutionnaires (« biais massif sur le plan du recrutement », « rupture de l’égalité de traitement », « valeurs de la République »).
Et il se trouve que du point de vue de pas mal, la solution proposée (faire des oraux à domicile, comme les écrits) va à l’encontre de ces grandes valeurs, parce que les oraux sont d’une nature différente des écrits (on ne peut pas juste dire « les écrits, c’était cool, plaquons le même schéma sur les oraux ») : faire des jurys régionaux ne serait pas du tout égalitaire, faire déplacer le jury serait compliqué et pas forcément très égalitaire (sans compter que tu le fais bouger dans quelle mesure ? Si tu fais des oraux à Nantes, les gens du Mans auront toujours des frais supplémentaires par rapport à ceux de Nantes, ce sera inégalitaire).
Par ailleurs, la rupture de l’égalité qui met à mal les valeurs de la République… et bien, il faudrait la prouver (ce qui ne serait pas très difficile, à mon avis, mais je n’a jamais vu que l’académie de Reims avait des résultats significativement meilleurs que les autres, en histoire-géo ou en documentation). En plus, pour certains, être éloigné, à l’hôtel, etc. contribue à mettre en condition, pour le concours.
Disons que si tu habites à cinq minutes de ton lieu d’oral, c’est sûr que c’est confortable (c’est juste une question de confort, pas d’égalité). Cela dit, ce n’est pas non plus hyper grave, parce qu’il y aura toujours des micro-inégalités entre les candidats , mais que ce n’est clairement pas là-dessus que se joue le concours.
Ma réponse était pour le financement par la famille et/ ou les parents par rapport à ce que j'avais écrit plus haut.
Après il est vrai qu'en PLP les oraux ne sont pas en région parisienne et tournent dans différentes régions. Pour les internes du plp c'était au Mans et pour l'externe à Rennes cette année là.
- CasparProphète
blanco a écrit:Dimka a écrit:Faudrait nuancer. Je pense que la majorité des gens sont prêts à admettre que la situation est difficile, et dans les faits, elle l’a été pour beaucoup. On peut râler, on peut chercher des combines (covoiturage plutôt que train, logements alternatifs, boules quies, etc.). Après, c’est sûr qu’une fois qu’on en a terminé, on garde plutôt en tête le côté folklo, avec un vague souvenir ému, ce qui amène des discours du type « je l’ai fait, alors les p’tits jeunes peuvent bien le faire », discours assez désagréables à entendre quand on est soi-même dedans jusqu’au cou. Et discours, sur le fond, pas forcément très pertinent (c’est pas que ton grand-père a fait la guerre que ça légitime le fait de faire la guerre).blanco a écrit:Attention je ne jette pas la pierre aux candidats qui ont tout financé mais je pense que certains ont la mémoire courte...
Par contre, dans le cas particulier de ce topic, le discours plein de grands mots est un peu outré, de mon point de vue. Notamment parce qu’il essaye de masquer des motivations de confort personnel (« je voudrais un concours à domicile parce que le train et l’hôtel, c’est cher »), derrière de grands combats révolutionnaires (« biais massif sur le plan du recrutement », « rupture de l’égalité de traitement », « valeurs de la République »).
Et il se trouve que du point de vue de pas mal, la solution proposée (faire des oraux à domicile, comme les écrits) va à l’encontre de ces grandes valeurs, parce que les oraux sont d’une nature différente des écrits (on ne peut pas juste dire « les écrits, c’était cool, plaquons le même schéma sur les oraux ») : faire des jurys régionaux ne serait pas du tout égalitaire, faire déplacer le jury serait compliqué et pas forcément très égalitaire (sans compter que tu le fais bouger dans quelle mesure ? Si tu fais des oraux à Nantes, les gens du Mans auront toujours des frais supplémentaires par rapport à ceux de Nantes, ce sera inégalitaire).
Par ailleurs, la rupture de l’égalité qui met à mal les valeurs de la République… et bien, il faudrait la prouver (ce qui ne serait pas très difficile, à mon avis, mais je n’a jamais vu que l’académie de Reims avait des résultats significativement meilleurs que les autres, en histoire-géo ou en documentation). En plus, pour certains, être éloigné, à l’hôtel, etc. contribue à mettre en condition, pour le concours.
Disons que si tu habites à cinq minutes de ton lieu d’oral, c’est sûr que c’est confortable (c’est juste une question de confort, pas d’égalité). Cela dit, ce n’est pas non plus hyper grave, parce qu’il y aura toujours des micro-inégalités entre les candidats , mais que ce n’est clairement pas là-dessus que se joue le concours.
Ma réponse était pour le financement par la famille et/ ou les parents par rapport à ce que j'avais écrit plus haut.
Après il est vrai qu'en PLP les oraux ne sont pas en région parisienne et tournent dans différentes régions. Pour les internes du plp c'était au Mans et pour l'externe à Rennes cette année là.
C'est aussi le cas pour le CAPES externe et tous les concours internes.
- User21929Expert
Tu traines trop sur Internet à discuter. Hop, au travail !Neilérua a écrit:Rendash a écrit:Neilérua a écrit:
Je sais depuis le mois de septembre que ça se passe ainsi, l'Espé nous en a informés mais je me suis également beaucoup renseigné sur l'internet, j'ai essayé de comprendre au mieux le fonctionnement de l'EN, les mutations etc. Bien que je ne puisse tout savoir, j'ai compris grosso-modo le fonctionnement
Bravo
Et bon courage pour la dernière ligne droite
Merci
Quand je dis que j'ai compris grosso-modo, ça fait un peu prétentieux... Je voulais simplement dire que lorsqu'on souhaite rentrer dans un système, une institution ou une entreprise, on se doit tout de même d'essayer de comprendre son fonctionnement, de se renseigner, de faire la démarche. Bref, d'être pro-actif et non pas d'attendre qu'on nous explique tout, on est plus à l'école
- Spoiler:
- Bon courage
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