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- amavJe viens de m'inscrire !
Bonjour
quel sujet avez-vous eu en composition française ?
Merci
amav
quel sujet avez-vous eu en composition française ?
Merci
amav
- banpanNiveau 2
Le sujet était super! Un extrait d une lettre de Gustave Flaubert sur son refus de l ilustration.
- banpanNiveau 2
Après, moi, j ai passé le troisième concours donc je sais pas si on a tous eu le même sujet
- banpanNiveau 2
Illustration je suis sur mon téléphone, j ai du mal à taper
- KirkêNiveau 5
banpan a écrit:Le sujet était super! Un extrait d une lettre de Gustave Flaubert sur son refus de l ilustration.
Super ? Eh bien nous n'avons pas vécu le sujet de la même façon... convoquer à la fois tous les genres littéraires, arts plastiques et cinéma a été très complexe pour ma part sur une citation de Flaubert. Un sujet transversal sur l'air du temps, c'est bien dommage. La littérature aurait suffit.
- banpanNiveau 2
Ah j ai pas dit que c était facile! Je trouve que c était un beau sujet...
- NuageBlancNiveau 1
"Jamais, moi vivant, on ne m'illustrera, pace que : la plus belle description littéraire est dévorée par le plus piètre dessin. Du moment qu'un type est fixé par le crayon, il perd ce caractère de généralité, cette concordance avec mille objets connus qui font dire au lecteur : "J'ai vu cela" ou "Cela doit être". Une femme dessinée ressemble à une femme, tandis qu'une femme écrite fait rêver à mille femmes. Donc, ceci étant une question d'esthétique, je refuse formellement toute espèce d'illustration." Flaubert, Lettre à Ernest Duplan.
Vous commenterez ce propos de Gustave Flaubert en vous appuyant sur des exemples empruntés aux différents genres littéraires, ainsi qu'aux arts plastiques et au cinéma.
Vous commenterez ce propos de Gustave Flaubert en vous appuyant sur des exemples empruntés aux différents genres littéraires, ainsi qu'aux arts plastiques et au cinéma.
- KirkêNiveau 5
banpan a écrit:Ah j ai pas dit que c était facile! Je trouve que c était un beau sujet...
Ce qui me gène c'est le prétexte de la citation flaubertienne pour faire un sujet très général et transversal hors littérature même si la littérature a inévitablement des liens avec l'art.
- NuageBlancNiveau 1
Je rejoins la critique de Kirkê sur la transversalité en vogue... On passe un CAPES de lettres, pas d'histoire de l'art! Sinon, qui veut partager sa problématique et son plan?
- banpanNiveau 2
J ai fait l école des beaux arts, histoire de l art et esthétique donc moi ça m arrangeait...
et en même temps je ne pense pas que c était nécessaire pour le sujet étant donné,qu'en réalité il parle de son refus d'illustrer ses romans.
Pour le plan, j ai fait une partie sur la mimésis en histoire de l art, une sur la mimésis en littérature, et la troisième je me suis concentrée sur les spécifités d'écriture de ses disciples.
et en même temps je ne pense pas que c était nécessaire pour le sujet étant donné,qu'en réalité il parle de son refus d'illustrer ses romans.
Pour le plan, j ai fait une partie sur la mimésis en histoire de l art, une sur la mimésis en littérature, et la troisième je me suis concentrée sur les spécifités d'écriture de ses disciples.
- NuageBlancNiveau 1
Voici pour moi...
Pb : la puissance suggestive de la littérature, spécificité et complémentarité avec les arts visuels.
I. La force évocatrice constitutive de la littérature (écrit>image) : polysémie, polyphonie, effet de réel
II. Une imagination encadrée par le langage (écrit//image) : limites des mots, types littéraires, liberté surveillée du lecteur
III. Complémentarités de l'image et de l'écrit : inspirations mutuelles de l'écrit et de l'image
Pb : la puissance suggestive de la littérature, spécificité et complémentarité avec les arts visuels.
I. La force évocatrice constitutive de la littérature (écrit>image) : polysémie, polyphonie, effet de réel
II. Une imagination encadrée par le langage (écrit//image) : limites des mots, types littéraires, liberté surveillée du lecteur
III. Complémentarités de l'image et de l'écrit : inspirations mutuelles de l'écrit et de l'image
- banpanNiveau 2
Donc on est bien d accord, que c est pas parce que j ai fait histoire de l art que j ai réussi... en tout cas les 6h sont passées très vite!
- KirkêNiveau 5
NuageBlanc a écrit:Je rejoins la critique de Kirkê sur la transversalité en vogue... On passe un CAPES de lettres, pas d'histoire de l'art! Sinon, qui veut partager sa problématique et son plan?
Oui ! c'est exactement ce que je me disais en rédigeant.
Eh bien écoute avec un sujet aussi tordu j'ai tenté de faire quelque chose d'intelligent: je te donne mon plan très rapidement dans les grandes lignes.
I) L'affirmation de Faubert est dans une certaine mesure pertinente.
1) L’œuvre littéraire est générale, ouverte et polysémique. La description littéraire, du fait de son incomplétude n'épuisera jamais les interprétations. Ex: la description d'Emma Bovary se construit tout au long du roman de Flaubert, le lecteur peut s'imaginer le pers, combler les trous/ Le genre poétique peut peindre la femme en général, la muse et le lecteur peut s'imaginer une femme connue ex: Laure de Pétrarque qui serait une invention littéraire.
/ le théâtre: comme le texte romanesque, son incomplétude invite à s'imaginer les personnages généraux ex Phèdre => mais la représentation théâtrale, qui est un art scénique est particulier et fermé car représente le personnage que le metteur en scène s'est imaginé. idem au cinéma
2) Les arts plastiques sont singuliers et fermés: contrairement à l'écriture, propre de la litté qui est polysémique (le figurant peut renvoyer à différents figurés), l'art picturale par exemple la peinture représente un tout saisissable et unique. L'autoportrait de Delacroix ne peut renvoyer qu'à Delacroix, son portrait est fixé, figé, un tout/ la description de Gervaise ou de Mme Bovary sont mouvantes et changeantes.
II) Mais les propos de Flaubert sont discutables et ses arguments interchangeables.
1) La littérature emprunte aux arts plastiques ses procédés et ses codes. ex:roman ekphrasis description des boucliers d'Achille et Enée/ poésie/ Poésie et ut pictura poesis la poésie comme arts pla appel à a vue ex: Calligrammes et parnassiens qui se présentaient comme des sculpteurs ou forgeurs de poèmes.
2) Les arts plastiques sont aussi généraux et polysémiques. Ex: Origine du Monde de Courbet, La Joconde ou encore le Baiser de Klimt représentent eux aussi la femme de manière générale/ Durant la représentation théâtrale même une Phèdre particulière et imaginée peut renvoyer à la femme en général...
III) Derrière un prétendu jugement esthétique, Flaubert dissimule un jugement de valeur pour promouvoir son art, la littérature, au détriment des arts plastiques auxquels il s'oppose. Littérature et arts plus complémentaires qu’antithétiques
1) Deux langages mimétiques propres et spécifiques offerts ex: métamorphose d'Ovide moyens propres littéraires de représenter Apollon et Daphné/ sculpture autres moyens de donner à voir la métamorphose
2) Littérature et arts offrent des mondes complets et possibles. Poésie= monde total tous les sens et installation totale en arts ex; La Dream house de la Monte Young.
C'est pas super mais j'ai limité la casse.
Et je n'ai pas fait d'ouverture, le sujet était assez ouvert comme ça !
- KirkêNiveau 5
banpan a écrit:J ai fait l école des beaux arts, histoire de l art et esthétique donc moi ça m arrangeait...
et en même temps je ne pense pas que c était nécessaire pour le sujet étant donné,qu'en réalité il parle de son refus d'illustrer ses romans.
Pour le plan, j ai fait une partie sur la mimésis en histoire de l art, une sur la mimésis en littérature, et la troisième je me suis concentrée sur les spécifités d'écriture de ses disciples.
Ses romans ? Que faite vous du réfléchi "me" ?
- NuageBlancNiveau 1
Ton plan m'a l'air parfait Kirkê, bravo!
Pour ma part j'ai fait mon ouverture sur la menace de la fin de la littérature sous le règne de l'image, avec une petite note d'espoir sur l'enrichissement de l'écrit par les nouveaux outils numériques.
Pour ma part j'ai fait mon ouverture sur la menace de la fin de la littérature sous le règne de l'image, avec une petite note d'espoir sur l'enrichissement de l'écrit par les nouveaux outils numériques.
- KirkêNiveau 5
Parfait je n'irai pas jusque là ma dernière partie est flottante je trouve... j'ai de la chance parce que je suis littéraire et plasticienne ! Mais pour le cinéma je n'avais qu'une référence... j'ai hésité aussi à parler d'art abstrait qui est tout aussi polysémique dans la mesure où je pense que Flaubert fait clairement allusion aux peintres réalistes. Même si les sujets sont généraux ça me gène toujours.
- NuageBlancNiveau 1
Je pense que "me" concernait en effet son œuvre, car illustrer la personne de Flaubert n'a pas trop d'intérêt ici (d'ailleurs il s'est fait tirer le portrait plusieurs fois il me semble).
- KirkêNiveau 5
Flaubert ne disait il pas lui même qu'il voulait "peindre le dessus et le dessous" ? les romans flaubertiens regorgent eux mêmes de descriptions qui doivent beaucoup aux arts picturaux je pense. Enfin tout est est discutable avec une sujet pareil...
- KirkêNiveau 5
NuageBlanc a écrit:Ton plan m'a l'air parfait Kirkê, bravo!
Pour ma part j'ai fait mon ouverture sur la menace de la fin de la littérature sous le règne de l'image, avec une petite note d'espoir sur l'enrichissement de l'écrit par les nouveaux outils numériques.
Ah oui intelligent !
- MiettesNiveau 8
Le sujet était avant tout un sujet de littérature ; les liens entre écriture et image en sont bien un domaine ! Il y avait vraiment de quoi s'amuser.
Voici mon plan :
edit : j'aime beaucoup ta troisième partie, Kirkê.
Voici mon plan :
- Spoiler:
- I - Une prise de position esthétique : la part du rêve en littérature VS le cloisonnement inhérent à l'image
1) Eléments de contexte
- l'imagier : l'enfance nous apprend à associer image et texte, puis à nous passer de l'image
- la mode des gravures : interprétations univoques des personnages en vogue du 19e siècle (ex : gravures dans Paul et Virginie qui imposent une représentation univoque de Virginie)
- pendant contemporain : les adaptations cinématographiques des classiques de la litté (ex : Ariel aux cheveux rouge dans La Petite Sirène de Perrault, Mélanie Laurent substituée à l'image ouverte de la princesse de Montpensier dans le film de Tavernier)
2) La description littéraire comme tremplin vers l'imaginaire
- caractère de généralité (ex : Félicité, "Un cœur simple", type de la servante au grand cœur)
- convergence des expériences (ex : Verlaine, "Mon rêve familier", est-elle brune...)
- tremplin fort vers l'imaginaire et le rêve (ex : Ovide, représentations diverses d'Eurydice à travers les siècles)
3) L'image comme fermeture
- "Dévoration", représentations fermées
- Concordance dessin / réalité ; répulsion pour le particulier (ex : Schiele peint sa femme une dizaine de fois, particulière, toujours reconnaissable)
- Le primat de l'imaginaire sur le documentaire (ex : Dans la ville des chasseurs solitaires, Tom Spanbauer, le personnage de Rose nous en dit plus sur le drame du SIDA dans le NY des années 90 que tout reportage télé)
II - Contrer le primat du visuel : la part du rêve
1) Contexte de l'impressionnisme : cécité de Flaubert ?
- impressionnisme : dilution du détail dans la lumière, la peinture s'élève vers la généralité
- abstraction croissante dans la peinture
- retour à une tradition : l'image fait signe vers le général (miniatures MA, statuaire grecque : visages indifférenciés)
2) La vue n'est pas le seul sens
- préjugé philosophique : la vue n'est pas le seul sens qui conditionne notre accès au réel, ex Platon
- image comme texte "taisent" toute une part de l'univers sensoriel et le suggèrent, se plaçant comme des tremplins vers cet imaginaire (ex : oranges chez Fante dans Demande à la poussière VS oranges dans les natures mortes : le goût nous est suggéré, pas imposé)
- narrativité VS fixité de l'image : au fond, on peut retourner le propos de Flaubert. La fixité de l'image contraint moins, en un sens, que la narrativité qui épuise le sens.
3) L'expérience de la réception
- décloisonnement des arts : l'art en général propose des types
- il tient au parti-pris esthétique de l'artiste de particulariser ou généraliser (ex : poésie contemporaine française qui tend à l'impersonnalité VS objectivisme américain qui prend à même le réel des morceaux de conversation, de publicité...)
- critère de validation d'une œuvre = reconnaissance de sa propre expérience ? pour une compréhension plus fine du réalisme
III - Dualité résolue : confronter image et texte sans qu'ils s'illustrent
1) Texte + illustration : tentatives avant-gardistes
- avant-gardes début XXe siècle : confronter texte et peinture
- Nadja : texte et image qui s'enrichissent mutuellement
2) Texte et image peuvent entrer en dialogue
- court-métrage Eustache Les Photos d'Alix : texte et image peuvent être disjoints et donc révéler l'un pour l'autre des pans secrets
- littératures numériques : penser l'image et le texte en dialogue, à travers les blogs d'écrivains qui sont des objets littéraires complexes (Fuir est une pulsion de Guillaume Vissac, Désordre de Philippe de Jonckheere ; éléments d'une syntaxe générale)
3) Le caractère visuel peut être digéré par le texte, devenir une de ses composantes
- Mallarmé précurseur, Coup de dés
- jeux typographiques, digestion du visuel par le texte (ex : poèmes de Denis Roche traversés par des fissures)
conclusion : loin de donner lieu à une surabondance du sens et de le fermer, image et texte peuvent entrer dans un dialogue fécond à condition d'être utilisés intelligemment
edit : j'aime beaucoup ta troisième partie, Kirkê.
- KirkêNiveau 5
J'ai pensé à l’impressionnisme aussi en effet qui tend plus vers le général. J'ai aussi pensé à l'adjectif "poétique" pour désigner certains tableaux mais bon il faut faire des choix !
Miettes ça me semble complet ce que tu as fait.
Miettes ça me semble complet ce que tu as fait.
- banpanNiveau 2
J ai parlé de l impressionisme aussi mais ça apparaît 10ans après la citation, donc il fallait faire attention.
- KirkêNiveau 5
banpan a écrit:J ai parlé de l impressionisme aussi mais ça apparaît 10ans après la citation, donc il fallait faire attention.
Je me suis faite exactement la même réflexion et me suis contentée du réalisme ce qui était dommage quand on voit tout l'art abstrait du XXème qui aurait bien pu coller au sujet.
- rallumerlesetoilesJe viens de m'inscrire !
J'ai trouvé le sujet très général aussi et c'était l'idée qui ressortait le plus en parlant avec ceux de ma promo. Je ne suis pas très contente de moi, mais au final ma problématique se centre sur la manière dont l'illustration et le texte interagissent (plus la formulation exacte)
I/ Les éléments pertinents de la citation de Flaubert
1/ L'image fixe une idée, impose une lecture subjective (celle d'un metteur en scène... diverses adaptations cinématographiques de romans )
2/ pouvoir du texte littéraire , imagination, réception et texte du lecteur (poésie laudative, romans et descriptions)
3/Les limites suivant le moment où on confronte une lecture à une image, avant/ après... "un type" fixé vers les stéréotypes
II/ Affirmation catégorique de Flaubert est discutable
1/Le texte littéraire à actualiser
2/Diverses représentations de personnages de théâtre (Le Misanthrope)
3/si on continue de lire des classiques c'est que l'image n'a pas "dévoré" le texte- connivence auteur/lecteur; écho des valeurs
III/ L'image et le texte se servant l'un l'autre
1/ les auteurs insérant les croquis, photographies (Nadja)
2/ La littérature médiévale et les images
3/ la littérature actuelle, les classiques en bande dessinées, les albums jeunesse, la revisite de contes...
assez bancal mais j'ai pas vu mieux pendant l'épreuve.
I/ Les éléments pertinents de la citation de Flaubert
1/ L'image fixe une idée, impose une lecture subjective (celle d'un metteur en scène... diverses adaptations cinématographiques de romans )
2/ pouvoir du texte littéraire , imagination, réception et texte du lecteur (poésie laudative, romans et descriptions)
3/Les limites suivant le moment où on confronte une lecture à une image, avant/ après... "un type" fixé vers les stéréotypes
II/ Affirmation catégorique de Flaubert est discutable
1/Le texte littéraire à actualiser
2/Diverses représentations de personnages de théâtre (Le Misanthrope)
3/si on continue de lire des classiques c'est que l'image n'a pas "dévoré" le texte- connivence auteur/lecteur; écho des valeurs
III/ L'image et le texte se servant l'un l'autre
1/ les auteurs insérant les croquis, photographies (Nadja)
2/ La littérature médiévale et les images
3/ la littérature actuelle, les classiques en bande dessinées, les albums jeunesse, la revisite de contes...
assez bancal mais j'ai pas vu mieux pendant l'épreuve.
- AntidoteNatureJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous.
Pour ma part je trouve que le plan de Nuage Blanc est vraiment pas mal!
Sinon voilà ce que j'ai fait:
PB -> L'art pictural et l'art littéraire sont-ils nécessairement opposés dans leur manière de décrire le monde?
I. Le monde tel que décrit par l'art littéraire
a. Le concept de mimesis
- Différentes types de description littéraire du monde : Zola décrire l'environnement pour mieux décrire les mouvements de l'âme des personnages / L'abbé prévot ne décrit pas physiquement Manon Lescaut pour que chaque lecteur s'en fasse une image
- Relation de la littérature au monde complexe : la littérature peut parler d'elle même aussi (Barthes et Riffatterre, mouvement symboliste Mallarmé, Rimbaud...) mais l'arbitraire du signe se fait toujours sentir et le cratyle de Platon n'est jamais complètement supprimé. Contrairement à l'art pictural, l'art littéraire est cantonné aux 26 lettres de l'alphabet
b. L'art pictural vu par la littérature
- Si l'art littéraire ne devrait pas être illustré on remarque pourtant le phénomène inverse: l'art littéraire s'inspire du pictural:
L'Ekphrasis dans le chef d’œuvre inconnu de Balzac
L'inspiration des natures mortes pour la poésie symboliste (pas trop sur de mon coup là)
c. La figure de l'écrivain
L'écrivain a une relation à son texte qui peut être proche de celle du peintre
- Catharsis (Pétrarque et son Canzoniere influence toute la pléiade dans l'écriture de l'amour exutoire)
- Engagé (Césaire, Sartre)
- instrumentalisé (Oulipo / Queneau )
II. Le monde tel que décrit par l'art pictural
a. Pourquoi l'illustration?
- objectifs de l’illustration attirer l'oeil pour mieux vendre le livre
- fonction d'embrayeur de l'imagination (le Nautilus dessiné par Verne... enfin je crois ^^)
b. L'art littéraire vu par l'art pictural
- Des peintres qui ont illustré des textes littéraires montrent qu'ils complètent l’œuvre plus qu'ils ne la réduisent (Sonia Delaunay illustre le transsibérien de Cendrars, Bernard Buffet illustre la voix humaine de Cocteau)
- Les illustrations des fables de La Fontaine ont permis leur accès à l'école...
- Petit HS sur La Joconde qui peut est toujours étudiée aujourd'hui (=art équivoque)
c. La figure de l'illustrateur
- L'artiste illustrateur s'imprègne d'une œuvre pour la transcender. Tous les genres sont concernés : Cinéma dépasse Flaubert, son œuvre est réécrite (Cœur de Pierres), Musique dépasse la poésie (Debussy reprend les poèmes de Mallarmé)
- L'illustre fait face à son art de la même manière que l'écrivain fait face à son texte (catharsis, engagé, instrumentalisé)
III. Une dichotomie vaine
a. Le problème de la hiérarchie des arts et de leur valeur
- Compaganon dans le démon de la théorie réfute les valeurs de l'art. Cette hiérarchisation est vaine et dépassée
b. L'illustration complète ou réduit?
- Comment régler la problématique de Flaubert? J'ai utilisé la théorie de la réception de Jauss dans Pour une esthétique devla réception.
Il dit que c’est l'écart entre l'horizon d'attente du lecteur et ce que fournit l’œuvre qui est un critère d'évaluation. Donc la réponse sur le problème de l'illustration dépend du lecteur.
c. La figure de l'écrivain-peintre
- Certains artistes sont dits "touche à tout" et ils arrivent à allier la plume et le pinceau. Cocteau par exemple. Malheureusement ces artistes sont décriés car leur polyvalence est suspecte et la critique ne les pense pas assez technicien.
CCL: Plutôt que de vouloir concilier deux paradigmes artistiques, peut-être faut il vouloir unifier deux artistes sous une même vision de l'art. (Moebius dessinateur et Jodorowski écrivain font une BD qui déchire : L'incal)
Pour ma part je trouve que le plan de Nuage Blanc est vraiment pas mal!
Sinon voilà ce que j'ai fait:
PB -> L'art pictural et l'art littéraire sont-ils nécessairement opposés dans leur manière de décrire le monde?
I. Le monde tel que décrit par l'art littéraire
a. Le concept de mimesis
- Différentes types de description littéraire du monde : Zola décrire l'environnement pour mieux décrire les mouvements de l'âme des personnages / L'abbé prévot ne décrit pas physiquement Manon Lescaut pour que chaque lecteur s'en fasse une image
- Relation de la littérature au monde complexe : la littérature peut parler d'elle même aussi (Barthes et Riffatterre, mouvement symboliste Mallarmé, Rimbaud...) mais l'arbitraire du signe se fait toujours sentir et le cratyle de Platon n'est jamais complètement supprimé. Contrairement à l'art pictural, l'art littéraire est cantonné aux 26 lettres de l'alphabet
b. L'art pictural vu par la littérature
- Si l'art littéraire ne devrait pas être illustré on remarque pourtant le phénomène inverse: l'art littéraire s'inspire du pictural:
L'Ekphrasis dans le chef d’œuvre inconnu de Balzac
L'inspiration des natures mortes pour la poésie symboliste (pas trop sur de mon coup là)
c. La figure de l'écrivain
L'écrivain a une relation à son texte qui peut être proche de celle du peintre
- Catharsis (Pétrarque et son Canzoniere influence toute la pléiade dans l'écriture de l'amour exutoire)
- Engagé (Césaire, Sartre)
- instrumentalisé (Oulipo / Queneau )
II. Le monde tel que décrit par l'art pictural
a. Pourquoi l'illustration?
- objectifs de l’illustration attirer l'oeil pour mieux vendre le livre
- fonction d'embrayeur de l'imagination (le Nautilus dessiné par Verne... enfin je crois ^^)
b. L'art littéraire vu par l'art pictural
- Des peintres qui ont illustré des textes littéraires montrent qu'ils complètent l’œuvre plus qu'ils ne la réduisent (Sonia Delaunay illustre le transsibérien de Cendrars, Bernard Buffet illustre la voix humaine de Cocteau)
- Les illustrations des fables de La Fontaine ont permis leur accès à l'école...
- Petit HS sur La Joconde qui peut est toujours étudiée aujourd'hui (=art équivoque)
c. La figure de l'illustrateur
- L'artiste illustrateur s'imprègne d'une œuvre pour la transcender. Tous les genres sont concernés : Cinéma dépasse Flaubert, son œuvre est réécrite (Cœur de Pierres), Musique dépasse la poésie (Debussy reprend les poèmes de Mallarmé)
- L'illustre fait face à son art de la même manière que l'écrivain fait face à son texte (catharsis, engagé, instrumentalisé)
III. Une dichotomie vaine
a. Le problème de la hiérarchie des arts et de leur valeur
- Compaganon dans le démon de la théorie réfute les valeurs de l'art. Cette hiérarchisation est vaine et dépassée
b. L'illustration complète ou réduit?
- Comment régler la problématique de Flaubert? J'ai utilisé la théorie de la réception de Jauss dans Pour une esthétique devla réception.
Il dit que c’est l'écart entre l'horizon d'attente du lecteur et ce que fournit l’œuvre qui est un critère d'évaluation. Donc la réponse sur le problème de l'illustration dépend du lecteur.
c. La figure de l'écrivain-peintre
- Certains artistes sont dits "touche à tout" et ils arrivent à allier la plume et le pinceau. Cocteau par exemple. Malheureusement ces artistes sont décriés car leur polyvalence est suspecte et la critique ne les pense pas assez technicien.
CCL: Plutôt que de vouloir concilier deux paradigmes artistiques, peut-être faut il vouloir unifier deux artistes sous une même vision de l'art. (Moebius dessinateur et Jodorowski écrivain font une BD qui déchire : L'incal)
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- Sujets du Capes Lettres classiques / Juin 2013
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