memorandum de NVB sur le départ

On peut aussi espérer un ministre qui soit moins langue de bois (ça ne va pas être difficile), qui connaisse un peu son sujet et qui soit un peu moins aux ordres des furieux pédagos de la Degesco. Un coup de balai serait vraiment le bienvenu dans ce ministère... [modéré]

MUTIS a écrit:On peut aussi espérer un ministre qui soit moins langue de bois (ça ne va pas être difficile), qui connaisse un peu son sujet et qui soit un peu moins aux ordres des furieux pédagos de la Degesco. Un coup de balai serait vraiment le bienvenu dans ce ministère... [modéré]

Avec un ministre européaniste convaincu et donc dépendant des ordres de Bruxelles, cela me semble bien compliqué...(impossible n'étant pas français  :aaq: )

Article dans Le Café pédagogique, sur la latitude réelle du ministre. En clair, la technostructure , pérenne et polymorphe, décide...

"Mais le ministre de l'éducation nationale est-il réellement le seul maitre à bord dans son ministère ? Certains dénoncent la "cogestion" avec les syndicats. Mais dans une république présidentielle dotée d'une administration moderne, l'autorité du ministre est tempérée par d'autres obstacles que le grand public ne connait pas forcément.

D'abord le ministre ne choisit pas le haut encadrement. Son directeur de cabinet, un personnage clé, lui est envoyé par l'Elysée. Et lui-même doit régulièrement défendre ses dossiers devant le premier ministre ou le président. Chaque année il a par exemple à défendre son budget et ce n'est pas une mince affaire... Il doit tenir compte de la politique budgétaire nationale, par exemple quand Matignon décide de serrer les vis.

Le ministre ne nomme pas les recteurs qui sont choisis par l'Elysée, voire, cela s'est vu, par la femme du président. Cela leur donne une autonomie réelle. En 2012, le fringant V Peillon en a fait l'expérience lors de sa première rencontre avec les recteurs, ceux ci lui ayant expliqué qu'il n'était qu'un passager sur le poste... La démonstration en a été faite encore récemment à propos de l'attribution des moyens au primaire où le ciblage social des postes voulu par N Vallaud-Belkacem est contrarié par les préoccupations politiques locales.

Le nouveau cabinet ministériel est toujours accueilli par une bureaucratie centrale et locale qui voit passer les ministres et a ses propres objectifs et modes de fonctionnement. Quand le ministre arrive, il trouve sur son bureau le "dossier ministre", un document  qui fait un état des lieux des politiques engagées telles qu'elles sont vues par la Direction de l'enseignement scolaire. Ce dossier présente les orientations de la centrale et aussi ses prévisions de gestion à moyen terme. Bien hardi serait le ministre qui dérangerait les unes et les autres... On attend plutôt de lui des choix à faire dans ces priorités...

Au niveau local, des enquêtes ethnographiques montrent l'importance de la culture administrative dans l'éducation nationale et son impact sur les politiques menées.  E Macron et son ministre qui prétendent modifier la prochaine rentrée feraient bien de tenir compte de ces réalités. On ne fait pas changer de route le paquebot administratif comme si c'était une goélette."

Article entier. La plupart des noms donnés fait peur.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/05/15052017Article636304277173555462.aspx

Personne n'y voit Marielle de Sarnez ?

Ah oui, les noms évoqués ne rassurent pas...

C'est pourtant sur l'éducation prioritaire qu'il faudra surveiller la politique éducative d'E Macron. Compte tenu de sa carrière scolaire personnelle, de ce qu'on sait de son entourage, quelle sera son attitude face à l'élitisme du système éducatif français ? Si l'engagement d'ajouter 12 000 emplois d'enseignants dans l'éducation prioritaire en CP et Ce1 montre que le nouveau président se soucie des inégalités sociales à l'école, son programme ne prévoit rien de neuf pour améliorer la mixité sociale  dans l'Ecole.

Ni pour changer des méthodes qui ne donnent pas les résultats attendus.
RV aux prochains TIMSS/PISA et quand on se rendra compte que rien ou presque n'a évolué malgré les maîtres en doublon, quid ? S'interrogera-t-on enfin sur les contenus et les méthodes ?

Tamerlan a écrit:Ah oui, les noms évoqués ne rassurent pas...

Ils sont même plutôt inquiétants...

VanGogh59 a écrit:

MUTIS a écrit:On peut aussi espérer un ministre qui soit moins langue de bois (ça ne va pas être difficile), qui connaisse un peu son sujet et qui soit un peu moins aux ordres des furieux pédagos de la Degesco. Un coup de balai serait vraiment le bienvenu dans ce ministère... [modéré]

Avec un ministre européaniste convaincu et donc dépendant des ordres de Bruxelles, cela me semble bien compliqué...(impossible n'étant pas français  :aaq: )

Pourquoi tu connais déjà le ministre ???

Tous les ministres seront européanocompatibles. Forcément.

C'est plié...et quand on lit les noms évoqués dans le post d'Honchamp, on ne peut malheureusement que le confirmer...

De toute façon, tout est décidé, plié, la prochaine réforme des lycées dans les cartons.
On va continuer à s'en prendre plein la figure en nous crachant dessus et en nous disant que c'est de notre faute.
Tous les hauts-fonctionnaires devraient dégager à chaque nouveau ministre et d'une.
Quant à l'éducation selon Macron, si vous avez compris quelque chose...

Moi, je voudrais que des têtes tombent.

écoeurement le plus total.

Mais les classes sont prêtes à les accueillir, tous ces grenelliens.

Ben moi je mets 10 euros sur Bigorgne de l'Institut Montaigne !

Blanquer, qui un temps sévit à Créteil si je ne m'abuse ? Je le vois bien.

Celadon a écrit:

C'est pourtant sur l'éducation prioritaire qu'il faudra surveiller la politique éducative d'E Macron. Compte tenu de sa carrière scolaire personnelle, de ce qu'on sait de son entourage, quelle sera son attitude face à l'élitisme du système éducatif français ? Si l'engagement d'ajouter 12 000 emplois d'enseignants dans l'éducation prioritaire en CP et Ce1 montre que le nouveau président se soucie des inégalités sociales à l'école, son programme ne prévoit rien de neuf pour améliorer la mixité sociale  dans l'Ecole.

Ni pour changer des méthodes qui ne donnent pas les résultats attendus.
RV aux prochains TIMSS/PISA et quand on se rendra compte que rien ou presque n'a évolué malgré les maîtres en doublon, quid ? S'interrogera-t-on enfin sur les contenus et les méthodes ?

Peut-être Celadon, peut-être....

trompettemarine a écrit:De toute façon, tout est décidé, plié, la prochaine réforme des lycées dans les cartons.
On va continuer à s'en prendre plein la figure en nous crachant dessus et en nous disant que c'est de notre faute.
Tous les hauts-fonctionnaires devraient dégager à chaque nouveau ministre et d'une.
Quant à l'éducation selon Macron, si vous avez compris quelque chose...

Moi, je voudrais que des têtes tombent.

écoeurement le plus total.

L’Éducation selon Macron sera dans la continuité de celle de Sarkozy et de Hollande à savoir une libéralisation encore plus grande..;casser le cadre étatique à tout prix pour laisser place aux décisions "locales"

Les têtes ne tomberont pas puisque ce sont probablement elles qui ont conçu le programme de Macron... elles auront encore un sursis de 5 ans

Pourquoi être écœuré? La couleur était déjà donnée bien à l'avance: le Macronisme n'est qu'un centrisme néolibéral et on le sait depuis qu'il a débuté la campagne et même avant avec ses propos sur les fonctionnaires qui ne laissaient aucun doute.
Si déjà nous arrivons à rester à 15h ou 18 heures de service hebdomadaire en 2022 soit très contente....

VanGogh59 a écrit:C'est plié...et quand on lit les noms évoqués dans le post d'Honchamp, on ne peut malheureusement que le confirmer...

Je me dis qu'on va peut-être avoir un" poids lourd", assez connu, et non un techno, car si Macron ne nomme que 15 ministres, dont la moitié de femmes, il va devoir caser ses fidèles, ses ralliés et ses prises de guerre.
15, cela fait peu de places !

Marielle de Sarnez, du Modem, n'a pas été placée sur une circonscription, dixit Le Monde (pas taper ! ), car elle serait "ministrable".
NKM ?
Benoît Apparu ?
Un ex-PS ?

Mais j'imagine mal un quasi inconnu. (Ils seront "conseillers", eux. Encore pire, car dans l'ombre).

PS NKM réfute cette possibilité, dixit France 2.

On vient de citer Lepage sur la 2...

Lepage c'est bien aussi. On va faire encore plus de développement durable. Yes !

Paddy a écrit:Lepage c'est bien aussi. On va faire encore plus de développement durable. Yes !

Je suppose que c'est de l'humour !

gauvain31 a écrit:
Pourquoi être écœuré? La couleur était déjà donnée bien à l'avance: le Macronisme n'est qu'un centrisme néolibéral et on le sait depuis qu'il a débuté la campagne et même avant avec ses propos sur les fonctionnaires qui ne laissaient aucun doute.
Si déjà nous arrivons à rester à 15h ou 18 heures de service hebdomadaire en 2022 soit très contente....

Qui espérais-tu en fait ?

Pour ma part, en 22 ans d'enseignement, c'est la première fois que je suis si contente de changer de ministre.

Paddy a écrit:Lepage c'est bien aussi. On va faire encore plus de développement durable. Yes !

Toutes les classes deviendront 2D !

gauvain31 a écrit:

trompettemarine a écrit:De toute façon, tout est décidé, plié, la prochaine réforme des lycées dans les cartons.
On va continuer à s'en prendre plein la figure en nous crachant dessus et en nous disant que c'est de notre faute.
Tous les hauts-fonctionnaires devraient dégager à chaque nouveau ministre et d'une.
Quant à l'éducation selon Macron, si vous avez compris quelque chose...

Moi, je voudrais que des têtes tombent.

écoeurement le plus total.

L’Éducation selon Macron sera dans la continuité de celle de Sarkozy et de Hollande à savoir une libéralisation encore plus grande..;casser le cadre étatique à tout prix pour laisser place aux décisions "locales"

Les têtes ne tomberont pas puisque ce sont probablement elles qui ont conçu le programme de Macron... elles auront encore un sursis de 5 ans

Pourquoi être écœuré? La couleur était déjà donnée bien à l'avance: le Macronisme n'est qu'un centrisme néolibéral et on le sait depuis qu'il a débuté la campagne et même avant avec ses propos sur les fonctionnaires qui ne laissaient aucun doute.
Si déjà nous arrivons à rester à 15h ou 18 heures de service hebdomadaire en 2022 soit très contente...

en effet !

isabe a écrit:

gauvain31 a écrit:
Pourquoi être écœuré? La couleur était déjà donnée bien à l'avance: le Macronisme n'est qu'un centrisme néolibéral et on le sait depuis qu'il a débuté la campagne et même avant avec ses propos sur les fonctionnaires qui ne laissaient aucun doute.
Si déjà nous arrivons à rester à 15h ou 18 heures de service hebdomadaire en 2022 soit très contente....

Qui espérais-tu en fait ?

Pour ma part, en 22 ans d'enseignement, c'est la première fois que je suis si contente de changer de ministre.

Moi je n'espère personne, puisque personne (à part Bayrou) ne sera à la hauteur. Je n'attends rien, je n'espère absolument rien de ce prochain gouvernement.

Tu es contente de changer de ministre? C'est ce que je me suis dit lorsque Chatel est parti..... Puis il y a eu NVB .... :diable: On pourra en avoir un dans le même style; je ne serais pas étonné. Mais au fond je me fiche totalement du nom du ministre, car ce ne sera pas un vrai ministre, juste une marionnette des hauts fonctionnaires qui tiennent la boutique. Un Chou-fleur ou un Chewbacca fera aussi bien l'affaire.

+1 Gauvain. Ce ministère est complètement sclérosé voire nécrosé...

gauvain31 a écrit:ce ne sera pas un vrai ministre, juste une marionnette des hauts fonctionnaires qui tiennent la boutique.

Sauf que NVB n'avait pas besoin des ficelles de la marionnette. L'élève a dépassé le maître dans ses convictions et sa motivation.

Docteur OX a écrit:+1 Gauvain. Ce ministère est complètement sclérosé voire nécrosé...

Et quand le membre est nécrosé... il faut amputer. Sans pitié.