Groupe de travail agreg interne LM 2018

Courage à vous tous! Je sais à quel point la rentrée est un cap lorsqu'on prépare l'agrégation. Je sous-marine pas mal sur ce fil et je vous admire pour votre courage.
(Sifi, es-tu tutrice cette année? Je serais curieuse de te rencontrer. )

Bonjour bonjour ! Bonne rentrée à tous !
Je croise les doigts pour mon emploi du temps.
@Sifi : tu m'as trop fait rire : tu trouves facile de te concentrer sur Simon, toi ?
@Clairlaure : moi, je sous-marine tout court depuis 15jours

Clairlaure: hé non, je ne suis pas tutrice comme je suis à temps partiel... en plus dans ma campagne profonde, il n'y a pas toujours de stagiaire (encore faut-il qu'ils aient un véhicule!).

LouisedeL: ben oui, c'est fastoche, voyons!! :jesors: Non j'rigole, il y a peu de chances que j'arrive à l'ouvrir, mais je l'emmène par acquis de conscience.

Bonsoir à tous et à toutes,

j'ai eu aussi le concours l'an passé. Je ne sais pas si ça peut aider les autres, mais j'ai pris le concours comme un examen. Un "super bac" en sorte. Il suffit d'avoir 10/20 partout et en général, selon les années, ça passe.

Et pour avoir 10/20, selon les matières, il faut répondre aux attentes.
On voit assez vite si on est dans les attentes ou pas...

Bonsoir Littérature_et_soleil,

Étais-tu inscrit à une formation ou bien t'es-tu débrouillé seul ?

Bonsoir à tous,
Alors cette rentrée? Et vos emplois du temps? Le mien n'est pas terrible, j'ai bcp de trous. Il faudrait que je trouve le courage de bosser l'agreg au collège ce qui n'est pas évident.
Bon week end

JulieLH a écrit:Bonsoir MyLH,
Je me connecte après une longue absence.
C'est amusant : j'ai commencé la soirée en rangeant mon bureau et la première chose à avoir réintégré mon placard a été le volume de Chénier ! Puis j'ai vu le message de Colombe qui remerciait Nicole Masson... J'ai remonté ce fil de discussion et lu tous ses messages et enfin ressorti mon Chénier qui est à présent posé à côté de moi, ouf ! Merci Mme Masson.
Pour MyLH : mon adresse ju10@yahoo.com

Welcome back Julie !

littérature_et_soleil a écrit:Bonsoir à tous et à toutes,

j'ai eu aussi le concours l'an passé. Je ne sais pas si ça peut aider les autres, mais j'ai pris le concours comme un examen. Un "super bac" en sorte. Il suffit d'avoir 10/20 partout et en général, selon les années, ça passe.

Et pour avoir 10/20, selon les matières, il faut répondre aux attentes.
On voit assez vite si on est dans les attentes ou pas...

Tu accepterais de prendre le temps -ou du moins qlq minutes- pour nous raconter les conditions dans lesquelles tu t'es préparé(e)? Nombre d’entraînements, formation, calendrier entre sept et janv...

Ça me parle assez ce que tu dis sur le "super bac". Il y a des fois où je me suis dit cela. Arrêter de voir l'agreg comme un concours. la désacraliser...

LiliZaza a écrit: Bonsoir à tous,
Alors cette rentrée? Et vos emplois du temps? Le mien n'est pas terrible, j'ai bcp de trous. Il faudrait que je trouve le courage de bosser l'agreg au collège ce qui n'est pas évident.
Bon week end

Pareil.

Bonjour Littérature et soleil (ton pseudo est un programme qui me plaît!!), et merci pour ta proposition qui est la bienvenue!

J'ai mon edt depuis juillet, mais je n'osais pas y croire... comme il n'a pas encore bougé, je commence à espérer. Je suis à temps partiel pour l'agreg (15/18), et parce que j'étais de toute façon en sous service, c'est d'ailleurs ce qui m'a décidée à me lancer.
J'ai demandé à mon chef de me libérer à 10h le mercredi matin pour aller suivre les cours du PAF, et le jeudi toute la journée, et il l'a fait. Il m'a donné en plus mon lundi apm et je finis à 15h le mardi: je l'ai remercié, il ma dit "c'est ma contribution à votre réussite". Mon vendredi est blindé du coup, mais ça m'est égal vu le reste!
En fait ça me gêne de voir les gens se démener pour m'aider. Ma famille qui se démène pour garder les enfants, les quelques collègues qui savent qui m'ont tous encouragée hier (ma collègue de lettres a accepté d'être coordonnatrice alors que c'était mon tour)... Du coup, je me dis que quand je vais lamentablement échouer tous ces gens vont se sentir arnaqués... ... et en même temps ça aide beaucoup et ça fait chaud au cœur.

Bonjour à toutes et tous,

je pense qu'il faut désacraliser le concours. Plus facile à dire qu'à faire. On fonctionne tous de façon différente et nous ne passons pas toujours le concours pour les mêmes (et bonnes?) raisons.

J'ai eu le concours du deuxième coup: admissible il y a deux ans, et admis l'an passé.

J'ai perdu beaucoup de temps la première année, ne sachant pas trop par où commencer. J'ai pris les deux années les cours Sévigné et une amie avait le Cned. La première année, je l'ai préparé seul; j'ai rendu pas mal de devoirs aux cours Sévigné, et les notes étaient à peu près celles que j'ai eues au concours: 14 en dissert et 7 en didactique. Je m'étais aussi pas mal préparé à l'oral, mais j'ai paniqué, sans raison, et j'ai planté chacun de mes oraux, alors qu'en soit, rien n'était hors de portée. Sentiment de gâchis.

La deuxième année, j'ai moins travaillé, je n'ai rendu aucun devoir, mais je me suis mis dans un groupe de 4: une préparait l'interne comme moi, et deux autres l'externe. Nous n'avons rendu aucun devoir; par contre, nous faisions beaucoup de sujets, de plans, nous faisions des leçons et des explications de textes variées. On ciblait les problématiques les plus difficiles ou les plus banales, les passages les plus complexes ou les plus drôles (celui sur la braguette chez Montaigne, par exemple).

Le but, on l'a vite compris, était d'avoir 9 explications de textes bien faites sur chacun des oeuvres, ce qui fait pas mal quand même. 9 explications de textes sur des notions variées: par exemple, sur Montaigne: une explication sur le sens de l'écriture des essais, une sur la réécriture, une sur son rapport aux langues anciennes, une sur le corps, une sur l'humour, une sur son rapport aux philosophies et à Socrate, une sur l'autobiographie et l'écriture de soi, etc. Ce qui faisait qu'en dissertation ou en leçon, nous étions parés à presque tout et qu'on pouvait donner le sentiment de circuler facilement dans l'oeuvre.

On apprenait par coeur des passages importants, courts mais très ciblés.
Je vous mets un exemple: Parler de l'autoportrait chez Montaigne:

[i]-Un ouvrage qui dévoile un « moi » privé avec des goûts, des passions III,12 et 13 ex: il aime manger, dormir, monter à cheval, le melon, déteste la fumée, préfère l'hiver à l'été etc
-Il raconte des choses intimes comme son amitié avec La Boétie et traitement de sa mort. III,4
ex : La mort de la Boétie, chapitre :

« Je fus autrefois touché d'un puissant déplaisir, selon ma complexion : et encore plus juste que puissant. Je m'y fusse perdu si je m'en fusse simplement fié à mes forces. »

L’événement est raconté sur le mode de l’allusion, seul un connaisseur un peu avisé de Montaigne comprend que l’auteur fait référence à la mort de son ami La Boétie. Cette mort est assez peu présente dans notre livre, a une place bien plus importante dans le Livre I, notamment au chapitre XXVIII, « de l’amitié ». Ce qui importe est moins l’événement lui-même que son impact sur l’auteur. Ce dernier se montre totalement possédé par le chagrin puisque la première forme verbale est une tournure passive « Je fus touché d’un puissant déplaisir ». Cette passivité est soutenue par la faiblesse que s’attribue Montaigne à deux reprises : « selon ma complexion » et « si je m’en fusse simplement fié à mes forces ».

La douleur causée par la mort est dite au moyen d’hyperbole : « un puissant déplaisir », « encore plus juste que puissant », « ayant besoin d’une véhémente diversion » - à la force de la douleur doit correspondre la force du remède. Cette tension entre la faiblesse de l’homme et la force de la douleur est mise en perspective par une hypothèse « Je m’y fusse perdu à l’aventure, si je m’en fusse simplement fié à mes forces. » La répétition du pronom réfléchi, l’allitération en F et la répétition de l’auxiliaire être au subjonctif imparfait montre le combat que l’auteur s’est livré à lui-même. Il a dû lutter contre lui pour vaincre la douleur qui le possédait. Cette souffrance se caractérise moins par sa puissance que par sa justesse, par sa légitimité, l’adjectif « juste » pris dans le système comparatif « plus juste que puissant » témoigne du fait que nous sommes au-delà du deuil, il s’agit d’une peine évidente, à la mesure de son attachement à l’égard de son ami. La douleur est à la hauteur de l’amitié qu’il avait pour La Boétie. « Plus juste que puissant »=souffrance plus juste que puissante. Se montrer passif d'abord pour mieux se montrer actif ensuite.

=se souvenir des citations était bien, mais c'était aussi parfois difficile d'avoir en tête toutes les explications des citations. C'était le vrai travail que de lire et relire nos explications de textes. Mais ensuite cela me rassurait de savoir que j'étais "prêt". Ce qui ne m'a pas empêché d'avoir une basse note sur Hugo, tant je ne comprenais pas le sujet donné...

En gros, nous lisions et relisions les oeuvres avec, à chaque fois, une entrée thématique ou stylistique, etc.

Pour le calendrier, je me préparais comme cela:

-septembre/mi octobre: lecture totale des oeuvres, mais j'avais pas touché la médiévale ni la comparée
-fichage des romans et des oeuvres de théâtre: je faisais un méga gros résumé, avec des citations et des micro explications de textes, et ensuite je ne touchais plus les livres, mais je lisais et relisais mes résumés, qui m'étaient intimes et personnels.
=il faut savoir qu'à l'oral (en tout cas, c'était vrai pour moi de chacun de mes oraux, donc 6 en deux ans), on pose des questions sur le détails des oeuvres et le jury voit très vite si vous les maîtrisez ou pas:
ex: une question, dans la Mère coupable, sur la relation de Figaro et Bégearss à l'argent et pourquoi à un moment Figaro dit "je l'ai tué!". Je m'étais penché sur la question quelques jours avant, et ce fut bénéfique; une question, dans les Ames fortes sur le contrat de cession du pavillon, sur l'argent accumulé par Firmin et Thérèse, etc.
=dès que vous voyez un passage que vous ne comprenez pas et qui est difficile, c'est qu'il est difficile pour tout le monde et qu'il faut se pencher dessus. Je n'hésitais pas à demander à mes collègues de lettres ou de philo leurs avis.

-en octobre/novembre, je faisais des listes thématiques et stylistiques de ce que je devais étudier et je consacrais chaque semaine à l'analyse d'un thème. J'alternais les oeuvres: 2 oeuvres lundi/mardi, 2 autres mercredi/jeudi, ou parfois je restais une semaine entière sur une seule oeuvre, ce qui est bénéfique aussi. On a le sentiment, parfois, arrivés en décembre/janvier, qu'on a tout oublié, mais c'est faux: devant votre copie, tout revient.

-En décembre, je faisais des exercices, mais sans rédiger, juste en essayant de voir ce que je pouvais faire devant tel ou tel sujet.

Pour la didactique, je n'ai rien fait d'autres que de lire les Lagarde et Michard et collection Mitterand, et surtout de lire les Profils d'une oeuvre qui sont bien faits. De lire aussi des livres que j'avais jamais lus.

Résultat des courses: notre groupe de 4 a eu le concours, ce qui est pas mal pour une académie.

La première année, j'ai eu: 14 et 7, puis à l'oral 5,7 et 10.

La deuxième année: 8.5 sur Hugo, 12 sur Laclos, 13,13.5 et 13.

Tout est possible. Bon courage !

PS: j'étais en lycée, j'avais 21 heures de cours sur 4 jours, et le vendredi de libre. Je ne suis allé que deux fois à l'ESPE.

Depuis deux jours, je n'arrivais plus à me connecter au forum pour une raison qui m'échappe. Et c'est à nouveau possible. Tant mieux.
Bonne rentrée à tous d'abord. Vous faites partie des héros de la vie ordinaire en jonglant avec des tâches innombrables. Il faut surtout aborder la préparation à l'agrégation en voyant comment glisser des exercices dans les trous de votre emploi du temps. Si vous êtes en plein stress et n'ayant qu'une demi-heure devant vous, inutile de penser à commencer une dissertation ! Par contre vous pouvez relire quelques pages ou relire un bout de cours et vous demander pour quelle explication de texte il pourrait vous servir, ou relire une explication de texte et vous demander dans quel sujet de dissertation vous pourriez la réutiliser (et comment). C'est ce va-et-vient dans les œuvres et entre les exercices qui est très profitable.
Je viens de lire les conseils ci-dessus de littérature-et-soleil, ils sont excellents et la méthode a fait ses preuves ! Il faut aussi vous adapter à votre propre façon d'apprendre. Certains ont une mémoire visuelle, d'autres ont besoin d'écrire, certains ont plein d'idées mais des difficultés de rédaction, d'autres c'est l'inverse. Alors pour se mettre en confiance, il faut faire et réussir ce qu'on sait bien faire, mais après il faut essayer d'améliorer ses points faibles. Peut-être rendre vos premiers exercices en fonction de l'auteur qui vous est le plus familier et de l'exercice qui vous semble le plus simple, puis monter en gamme...
Je suis en train de finir le corrigé pour le CNED de l’explication de texte de La Jeune Tarentine que je dois rendre très vite (je suis un peu en retard pour tout, j'essaie moi aussi de ne pas paniquer !  
Je regarderai ensuite vos questions sur l'hymne V et je verrai comment je peux vous aider.
Pourquoi je viens ? j'en parlerai à ma psy quand elle rentrera de vacances ! :blague:
Je n'enseigne plus, volontairement, j'ai démissionné de l'université en 2011 pour me consacrer à l'édition (et fuir certains aspects de la vie universitaire) alors je crois que ça me manque quand même car ce n'est pas à cause des étudiants que j'ai quitté mon poste de professeur, bien au contraire ! Et je crois que vous me motivez beaucoup (peut-être trop !) pour écrire ce cours du CNED qui devient trop long - ça devrait être un travail alimentaire, mais j'y mets un peu trop de coeur. Bref.
Allez bon courage à tout le monde en ce week-end de rentrée !

LiliZaza a écrit: Bonsoir à tous,
Alors cette rentrée? Et vos emplois du temps? Le mien n'est pas terrible, j'ai bcp de trous. Il faudrait que je trouve le courage de bosser l'agreg au collège ce qui n'est pas évident.
Bon week end

Bonjour !
Alors mon emploi du temps n'est pas mal : j'ai le lundi libre, je commence à 12h le mardi et je n'ai pas cours le vendredi une semaine sur deux (changement que j'ai demandé et obtenu hier). Le mardi et le vendredi, je travaillerai au lycée, parce que je covoiture avec un collègue qui commence plus tôt et/ou finit plus tard. Nous avons la chance d'avoir un "labo" de lettres (comprendre une petite salle obscure et froide à côté des toilettes) que personne n'utilise et que j'ai bien l'intention d'annexer pour travailler des plans de dissert ou de leçon et potasser mes cours. J'ai prévu l'organisation suivante :
- lundi : plage de 6 ou 7h : dissertations ou leçons
- mardi 9h-11h : explications de texte/grammaire
- mardi 15h-17h : lecture de cours/d'atlandes/d'articles + fichage
- vendredi 12h-17h (voire plus si mon passager veut bien attendre) : didactique (sans rédaction)
- samedi : repos
- dimanche : préparation de cours pour le lycée.
Les soirées peuvent être consacrées à des lectures ou relectures (je n'ai pas encore lu le programme de comparée, par exemple). Je travaille avec une binôme qui est en congé formation, ce qui me motive énormément. C'est important d'avoir des gens qui nous motivent, et que l'on motive. C'est aussi ça qui donne la force d'avancer.
Sifi, ne culpabilise pas pour l'aide qu'on t'apporte ; dis-toi plutôt qu'on te l'apporte parce qu'on croit en toi, et crois-y toi-même ; ça peut tout à fait marcher dès la première année !
Courage à tous !

Bonne rentrée à tous et bon courage ! Je suis toujours aussi admirative devant votre organisation et votre capacité de travail. Vous avez abattu un travail impressionnant.  Comme le disait le collègue littérature et soleil, il faut désacraliser le concours et il faut aussi prendre le temps de vivre. Si j'ai bien compris son message, tout comme moi, il a commencé la lecture des oeuvres en septembre. Imaginez l'avance que vous avez déjà prise !
Cela va devenir ma nouvelle devise et désolée si je me répète mais n'oubliez pas la grammaire. J'avais commencé par lire un précis de grammaire avant de ficher la gmf. La Denis-Sancier est aussi largement suffisante. À partir de novembre, vous allez être dans l'urgence du boulot (conseils, réunions parents-profs, copies) et dans la fatigue de la fin du premier trimestre et la grammaire passera à la trappe. En décembre et janvier, ce sera la montée de stress du concours et la grammaire passera à la trappe. En février, vous serez fatigués et déprimés, vous serez inquiets en vous disant que ce que vous avez fait est nul, vous allez reprendre le sujet, le lire et le relire en vous disant "mais mon Dieu, si j'avais dit ça...Et je n'ai pas osé écrire ça ". Vous allez zoner sur tous les fora pour lire ce que les autres ont fait en vous disant que c'est vachement mieux que votre copie et que vous avez désormais honte d'infliger votre prose à un correcteur. Et la grammaire passera à la trappe pendant que vous siroterez du chocolat chaud sous la couette en pleurant sur votre "nullitude" (sic). En mars, vous allez quand même préparer quelques oraux en rechignant car votre copie est un véritable torchon dont on ne voudrait même pas pour allumer un feu, donc ces oraux, c'est du temps perdu mais je le fais car ça entraîne pour l'année prochaine. Déjà en attente du programme de la prochaine session, vous laisserez de côté certains trucs et la grammaire passera à la trappe. En avril, l'essentiel de votre temps sera consacré à publinet. Tiens les résultats de philo sont tombés, oh il y a un capes de néerlandais. C'est pas juste, en histoire, les résultats sont déjà publiés. Et ah, peut-être que je connais quelqu'un qui aurait passé le concours en anglais et vous ferez défiler des listes de noms de gens que vous ne connaissez pas en vous disant qu'ils sont quand même vachement forts ceux qui ont le concours mais que vous, l'année prochaine vous travaillerez plus sérieusement.  Et la grammaire passera à la trappe. Et fin avril, les résultats sont là.  Vous vous serez demandé tout le mois de mars si vous iriez chercher les résultats par académie, ou en passant par la liste nationale. Est-ce que l'initiale de mon nom sera en rouge ou non ? Est-ce que si je commence par les résultats académiques ça ne va pas me porter malheur ? Et votre nom sera là et vous aurez alors quinze jours pour trouver un hôtel, un billet de train (que vous pouvez vous faire rembourser au passage), pour choisir ce que vous allez mettre. Pour stresser, restresser et vous imaginerez mourir sous le joug du jury. Mais vous penserez alors à moi en regardant votre gmf qui est imbuvable et en vous disant que vous n'avez que quinze jours pour la lire.
Alors, on file me faire une fiche maintenant sur les incidentes et les constructions absolues.

Bonjour,
J'ai travaillé un peu sur Racine (à partir de R. Barthes) et sur Montaigne ( à partir du profil d'une oeuvre et de cours de fac)... prêt à poster mes notes en échange de vos notes sur d'autres auteurs? Mais est-ce le lieu pour ce genre d'échange? Je viens seulement de m'inscrire et n'ai pas trop lu ce qu'on peut faire ou non. Mon but étant de mon côté de profiter d'un groupe de travail pour avancer vite, vu la somme de travail que l'agrégation demande!
J'ai commencé à réviser la grammaire avec l'édition de F. Calas ("Questions de grammaire pour les concours") mais franchement, ça me déprime. Impression d'être un zéro... difficile non pas de s'y remettre, mais de s'y mettre tant les notions et surtout les façons de les aborder me paraissent complexes. On m'a prêté aussi l'édition de Maingueneau intitulé "Précis de grammaire pour les concours", qui m'a l'air plus normatif.. laquelle choisir? besoin de vos conseils.

Benoît

Merci beaucoup Littérature-et-soleil pour tes conseils, ils sont bien avisés quand on prépare l’agrégation pour la première fois !!

Merci beaucoup littérature et soleil, et belote pour vos précieux conseils!!
J'aime bien ton descriptif Belote, il me ressemble tellement!! :aaq: Allez, grâce à toi cet apm je vais reprendre ma GMF qui traine dans un coin. 
Nicole, allez-y, faites-vous plaisir pour votre cours, je l'attends avec impatience! 

Bon, grâce à vous, je suis motivée à bloc: cet apm, grammaire, 2ème lecture de Flaubert et un peu de Vassevière sur la poésie.

Belote, tu m'as fait mourir de rire!
C'était moi l'année dernière!!

En préparant mon étude de la Jeune Tarentine, je retrouve 2 pages de polycopiés que je donnais aux étudiants pour étudier la versification. C'est basique et utilitaire, mais ça permet de dire des choses sur un poème même quand on ne comprend pas tout !
Je vous les mets, et je vous expliquerai comment les utiliser si vous ne voyez pas.
En gros, ça aide à la lecture correcte des poèmes en notant où tombent les accents, les césures etc.
Et ça donne des éléments pour expliquer la ligne rythmique.

Je conseillerai plutôt, comme Belote je pense, uniquement la GMF et Sancier Chateau. Oubiez les "grammaires pour les concours."

j'ai du mal à joindre mon fichier

Merci beaucoup Littérature et Soleil et belote... comme vos conseils sont précieux!!!
"Litté'", mon service est est de 21h en lycée et collège, donc cela m'a profondément mais profondément rassurée... lire que c'est possible. Même avec des HSA. En lycée.

J'avoue avoir beaucoup ri en lisant belote. c'était si criant de vérité (y compris la séquence sur Publinet!)

Enfin, une nouvelle fois, notre très chère Nicole Masson a su trouver les mots pour nous booster, nous insuffler l'énergie qui peut manquer en ces premiers jours de rentrée et de retour à la réalité. Aux cours. quand j'ouvre les pages de ce topic et que je vois votre nom, je me dis "ah!... un petit message de Mme Masson!" Cela donne une humanité à ce concours. Le fait de courir après le temps, d'échanger sur des questions qui ne sont jamais jugées stupides... Merci à vous...

J'ai l'immense chance d'avoir un top EDT. Je ne travaille que le matin du lundi au jeudi. Et par contre, moi aussi j’enchaîne 7h de cours le vendredi. Mon CE a compris que je passais l'agreg à cause des convoc° du PAF.  Moi qui voulais que personne ne le se sache...
Mais je peux compter sur sa discrétion je pense. Je ne souhaite pas annoncer plus de 70 fois que "non, ce n'est pas passé pour cette fois..." et ai fait un joli sourire lorsque l'on me demandait si mes vacances étaient reposantes... "Oh oui! j'ai bien profité!" répondais-je... en me pinçant pour ne pas rire (jaune).

Nicole Masson a écrit:j'ai du mal à joindre mon fichier

Je me permets: (ça change des "merci pour ce nouveau document posté"... )

Coucou Mina, ça fait plaisir de te revoir!! :malaga:

Mme Masson, merci encore (et encore, et encore... je crois qu'on pourra faire un copier-coller). 
Allez, je retourne à ma 2ème lecture de "Sur des vers de Virgile" et ses histoires de bistouquettes en tous genres. La lecture de Montaigne est bien plus agréable et rapide que la première fois, je suis contente d'avoir résumé chaque page!

sifi a écrit:Coucou Mina, ça fait plaisir de te revoir!! :malaga:

Mme Masson, merci encore (et encore, et encore... je crois qu'on pourra faire un copier-coller). 
Allez, je retourne à ma 2ème lecture de "Sur des vers de Virgile" et ses histoires de bistouquettes en tous genres. La lecture de Montaigne est bien plus agréable et rapide que la première fois, je suis contente d'avoir résumé chaque page!

Oh je me suis juste absentée le temps de liquider ma prérentrée! C'est chose faite.

C'est cool, Montaigne devient un de tes intimes on dirait! Bravo en tout cas! je te sens boostée, motivée, confiante.