Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- ChocolatGuide spirituel
@Fires of Pompeii :
Je ne comprends pas du tout, moi non plus, cette acceptation, à moins qu'elle ne soit la conséquence directe d'une folle volonté délibérée de tout prendre en charge à la place des familles, histoire de sauver les gamins qui, s'ils ne sont pas à l'école, ils sont dans la rue, s'ils ne font pas de sport à l'école, ils n'en font pas, s'ils ne visitent pas de musée avec l'école, il n'y mettent jamais les pieds, etc.
Mais c'est totalement contreproductif car ce sont exactement ces gamins-là qui quittent l'école primaire sans savoir lire, écrire, calculer et avoir des repères historiques.
Je ne comprends pas du tout, moi non plus, cette acceptation, à moins qu'elle ne soit la conséquence directe d'une folle volonté délibérée de tout prendre en charge à la place des familles, histoire de sauver les gamins qui, s'ils ne sont pas à l'école, ils sont dans la rue, s'ils ne font pas de sport à l'école, ils n'en font pas, s'ils ne visitent pas de musée avec l'école, il n'y mettent jamais les pieds, etc.
Mais c'est totalement contreproductif car ce sont exactement ces gamins-là qui quittent l'école primaire sans savoir lire, écrire, calculer et avoir des repères historiques.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Chocolat a écrit:@Fires of Pompeii :
Je ne comprends pas du tout, moi non plus, cette acceptation, à moins qu'elle ne soit la conséquence directe d'une folle volonté délibérée de tout prendre en charge à la place des familles, histoire de sauver les gamins qui, s'ils ne sont pas à l'école, ils sont dans la rue, s'ils ne font pas de sport à l'école, ils n'en font pas, s'ils ne visitent pas de musée avec l'école, il n'y mettent jamais les pieds, etc.
Mais c'est totalement contreproductif car ce sont exactement ces gamins-là qui quittent l'école primaire sans savoir lire, écrire, calculer et avoir des repères historiques.
Sans compter le fait qu'on peut emmener tous les gamins du monde au musée, s'ils ne savent pas lire correctement ou comprendre des phrases simples, leur ouverture au monde se limitera à ces musées-là, on ne leur aura donné aucune clef pour ouvrir eux-mêmes les portes...
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- OlympiasProphète
Indépendamment de tout ce qui a été dit, je reviens à l'article : comment une enfant de dix ans peut-elle avoir trois heures de devoirs chaque soir ?????
- roxanneOracle
Et se lever à 4 heures tous les jours pour les faire? Au Canada qui plus est.
- SergeMédiateur
Je donne pas mal de devoirs à mes élèves, mais je n'appelle pas vraiment cela des devoirs, mais des exercices d'entrainement (notamment en écriture) ou objectifs personnalisés selon leurs besoins.
Après, qu'ils les fassent ou pas, ça les regarde. Je me vois comme un entraineur qui les motive à mettre le curseur plus haut ou un médecin qui prescrit à son patient quoi faire pour aller mieux. Après, s'il ne prend pas son traitement, c'est dommage, je râle, mais ma foi, ça le regarde.
Je demande juste aux élèves et aux parents d'être honnêtes sur ce que chacun peut faire, et ils mettent le curseur où ils veulent/peuvent le mettre. Comme je leur répète, je n'ai jamais trainé un élève par les cheveux dans le couloir parce qu'il n'avait pas fait un exercice ou une correction. :lol:
En revanche, ils savent vite ce qui est bon pour eux, et beaucoup font ce qu'ils peuvent. Les autres, ma foi, ça les regarde.
En tout cas, les parents savent qu'il y a toujours des choses à faire en écriture, en lecture, en récitation, en exercices, chacun met le curseur où il l'a décidé. Il n'y a donc jamais une seule remarque sur le fait qu'il y aurait "trop" de devoirs ou "pas assez". Je les incite, les aide et les motive, surtout ceux en difficulté, et ce ne sont pas les derniers à s'y mettre.
Après, qu'ils les fassent ou pas, ça les regarde. Je me vois comme un entraineur qui les motive à mettre le curseur plus haut ou un médecin qui prescrit à son patient quoi faire pour aller mieux. Après, s'il ne prend pas son traitement, c'est dommage, je râle, mais ma foi, ça le regarde.
Je demande juste aux élèves et aux parents d'être honnêtes sur ce que chacun peut faire, et ils mettent le curseur où ils veulent/peuvent le mettre. Comme je leur répète, je n'ai jamais trainé un élève par les cheveux dans le couloir parce qu'il n'avait pas fait un exercice ou une correction. :lol:
En revanche, ils savent vite ce qui est bon pour eux, et beaucoup font ce qu'ils peuvent. Les autres, ma foi, ça les regarde.
En tout cas, les parents savent qu'il y a toujours des choses à faire en écriture, en lecture, en récitation, en exercices, chacun met le curseur où il l'a décidé. Il n'y a donc jamais une seule remarque sur le fait qu'il y aurait "trop" de devoirs ou "pas assez". Je les incite, les aide et les motive, surtout ceux en difficulté, et ce ne sont pas les derniers à s'y mettre.
- archebocEsprit éclairé
Elyas a écrit:C'est un phénomène connu, en aidant les autres à comprendre, ils renforcent leur propre maîtrise du sujet. Ensuite, ils ont le droit de vouloir aider les autres, tu sais, l'idée de construire une société solidaire.
Cela me rappelle le don du sang à l'armée. Un quart d'heure de laïus du capitaine pour nous dire que c'était important, que cela sauvait des vies, mais que chacun était libre, et puis ensuite : "les volontaires, sortez du rang". Cela devait faire bizarre pour les trois qui restaient sur place dans une compagnie de trente conscrits.
- ChocolatGuide spirituel
Fires of Pompeii a écrit:Chocolat a écrit:@Fires of Pompeii :
Je ne comprends pas du tout, moi non plus, cette acceptation, à moins qu'elle ne soit la conséquence directe d'une folle volonté délibérée de tout prendre en charge à la place des familles, histoire de sauver les gamins qui, s'ils ne sont pas à l'école, ils sont dans la rue, s'ils ne font pas de sport à l'école, ils n'en font pas, s'ils ne visitent pas de musée avec l'école, il n'y mettent jamais les pieds, etc.
Mais c'est totalement contreproductif car ce sont exactement ces gamins-là qui quittent l'école primaire sans savoir lire, écrire, calculer et avoir des repères historiques.
Sans compter le fait qu'on peut emmener tous les gamins du monde au musée, s'ils ne savent pas lire correctement ou comprendre des phrases simples, leur ouverture au monde se limitera à ces musées-là, on ne leur aura donné aucune clef pour ouvrir eux-mêmes les portes...
Exactement !
_________________
- DeliaEsprit éclairé
Au fait... Savez-vous de quand date l'interdiction de donner des devoirs à la maison au primaire ?
De l'année 1955-1956 ! Je n'en ai d'ailleurs pas profité car j'étais alors scolarisée dans le privé...
Comprenez-vous pourquoi une douce hilarité me prend quand la question revient sur le tapis ?
De l'année 1955-1956 ! Je n'en ai d'ailleurs pas profité car j'étais alors scolarisée dans le privé...
Comprenez-vous pourquoi une douce hilarité me prend quand la question revient sur le tapis ?
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- DaphnéDemi-dieu
Delia a écrit:Au fait... Savez-vous de quand date l'interdiction de donner des devoirs à la maison au primaire ?
De l'année 1955-1956 ! Je n'en ai d'ailleurs pas profité car j'étais alors scolarisée dans le privé...
Comprenez-vous pourquoi une douce hilarité me prend quand la question revient sur le tapis ?
Eh bien moi j'étais dans le public et j'avais des devoirs et des leçons à apprendre, tous les jours
Sans compter ce que me faisaient faire en plus mes parents, pour mon plus grand bien
Je dois dire que j'ai vraiment appris l'orthographe avec mon père - il n'était pas du métier - à coups de Bled, de dictées et d'exercices , tous les jours pendant mon année de CM2, année 1960/1961 : oui lui aussi il en a bavé ! Mais j'ai passé mon examen d'entrée en sixième avec 0 faute en dictée, et des accords de participe passé il y en avait. Et la maîtrise parfaite de l'analyse logique et grammaticale, oui oui, sans me vanter le moins du monde.
- mamieprofEsprit éclairé
Moi c est ma marraine instit qui me prenait les jeudi et samedi et qui me faisait bosser jusqu'à réussite complète... Pas mécontente au final
- ElyasEsprit sacré
Les gens citent toujours le texte de l'interdiction des devoirs sans jamais le lire. Il est dit que les devoirs autres que ceux de mémorisation et d'application des leçons du jour étaient interdits.
- LaotziSage
La circulaire du 29 décembre 1956 qui traite de cette question sert à préciser l'arrêté du 23 novembre 1956 sur les nouveaux horaires à l'école primaire : ceux-ci dégagent 5h pour faire les devoirs sur le temps de la classe (ni à la maison, ni en études du soir). La circulaire explique par ailleurs clairement que le devoir est à distinguer d'une part de l'exercice et d'autre part de la leçon. le terme de devoir n'est donc pas à prendre au sens de "faire ses devoirs" mais au sens de "contrôle" ou d'évaluation (noté ou non, là n'est pas la question). Par ailleurs, les études du soir existaient évidemment toujours (la circulaire en parle) et pouvaient être consacrées à l'apprentissage des leçons et à la lecture de livres.
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- FinrodExpert
Elyas a écrit:Cath a écrit:Ah, très bien alors.
Effectivement, c'est très formateur de réexpliquer à quelqu'un.
Et si les meilleurs ont des ateliers d'approfondissement, c'est parfait.
Je ne me leurre pas. Notre dispositif n'intéresse pas grand monde dans mon bahut (sauf quand un élève dérape, c'est automatiquement la faute au dispositif) et il mourra probablement si je mute, je ne me leurre pas. Après, il ne vit que parce que je donne de mon temps et de ma personne dans des dispositifs au volontariat sur lesquels je ne suis pas payé (même si ma cde veut me donner des HSE).
Peut être que tu pourrais nous détailler le tout ici ou dans un nouveau topic.
J'avoue que j'ai du mal à cerner concrètement ce que cela donne. Quelles les procédures apprises aux élèves leur permettant d'apprendre à travailler en autonomie ?
J'imaginerai pour ma part leur donner des tâches systématiques (relire le cours, lire les énoncés etc... ) mais cela semble plus sophistiqué quand tu le décris.
- slynopHabitué du forum
Je donne très peu de devoirs à faire, par contre ils savent que le cours doit être appris. j'interroge souvent en fin d'heure en me réservant 5 mn max quand je fais de la grammaire ou de la conjugaison, et si les élèves n'arrivent pas à répondre à des questions simples, c'est qu'ils n'ont pas écouté, ils doivent donc recopier le cours pour la fois suivante, et au cours suivant de langue (j'alterne 1h de langue et 1h de littérature), je pose au début d'heure quelques questions sur le cours précédent, et là aussi, s'ils ne savent pas répondre à des questions globalement simples, le cours est à recopier. Au début j'en ai eu beaucoup qui ont dû recopier les cours, et maintenant c'est devenu épisodique, le cours est globalement su et ils arrivent à correctement l'appliquer (sauf pour mes plantes vertes, mais là c'est valable dans toutes les matières).
Moins évident à faire pour la littérature.
Moins évident à faire pour la littérature.
_________________
"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- PaddyHabitué du forum
Je ne donne strictement rien à faire à mes lycéens. Rien. Et personne ne réclame.
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- Ma fille en CP et la lecture - Problème avec les devoirs.
- Devoirs à la maison et "devoirs supplémentaires"
- [HuffingtonPost] La plus vieille chanson du monde
- Periscope, le phénomène caché dans la trousse des élèves (Huffingtonpost)
- Article du HuffingtonPost : La cession du cours de son professeur est-elle une pratique légale?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum