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- CasparProphète
Difficile de ne rien interdire dans un établissement scolaire tout de même.
- Fesseur ProGuide spirituel
Mouais.
On est tout de même là pour éduquer et heureusement qu'on a encore quelques interdictions avec nos élèves.
Edit : grillé par Caspar.
On est tout de même là pour éduquer et heureusement qu'on a encore quelques interdictions avec nos élèves.
Edit : grillé par Caspar.
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Pourvu que ça dure...
- Ma'amÉrudit
Si les enfants naissaient naturellement raisonnables, ça se saurait...
- BalthazaardVénérable
Je te fais remarquer qu'on parle aussi d'interdire aux adultes...
- frecheGrand sage
Ramanujan974 a écrit:skindiver a écrit:Je suis totalement pour l'utilisation du téléphone au lycée...
Je n'aimerais pas qu'on m'interdise de me servir du miens en dehors de la salle des profs. Je l'utilise pour faire l'appel, j'utilise plickers avec.
Quand on me pose une question et que je n'ai pas la réponse, on regarde avec le téléphone.
Je sanctionne cependant lorsque l'utilisation est faite sans autorisation.
Les interdictions totales ne servent à rien à mon sens.
Tout ceci ne me semble pas fondamental à l'exercice de notre métier et on peut facilement s'en passer (ça a été le cas depuis le début de l'humanité jusqu'à à peine quelques années).
Les inconvénients que tu cites me semblent minimes face au bénéfice global que l'on pourrait tirer de l'interdiction.
Nous ne sommes pas des élèves, et le principal nous a demandé de laisser nos portables allumés quand nous étions en classe. De plus, le collège a même acheté des portables pour les profs d'EPS.
- CasparProphète
freche a écrit:Ramanujan974 a écrit:skindiver a écrit:Je suis totalement pour l'utilisation du téléphone au lycée...
Je n'aimerais pas qu'on m'interdise de me servir du miens en dehors de la salle des profs. Je l'utilise pour faire l'appel, j'utilise plickers avec.
Quand on me pose une question et que je n'ai pas la réponse, on regarde avec le téléphone.
Je sanctionne cependant lorsque l'utilisation est faite sans autorisation.
Les interdictions totales ne servent à rien à mon sens.
Tout ceci ne me semble pas fondamental à l'exercice de notre métier et on peut facilement s'en passer (ça a été le cas depuis le début de l'humanité jusqu'à à peine quelques années).
Les inconvénients que tu cites me semblent minimes face au bénéfice global que l'on pourrait tirer de l'interdiction.
Nous ne sommes pas des élèves, et le principal nous a demandé de laisser nos portables allumés quand nous étions en classe. De plus, le collège a même acheté des portables pour les profs d'EPS.
C'est la meilleure celle-là... :shock: Nous ne sommes certes pas de élèves, mais j'évitais tout de même d'utiliser mon portable devant les élèves au collège (je trouvais que ça leur montrait que c'est normal d'âtre accro), de même que je ne mâche pas de chewing-gum en classe...
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
En arts plastiques, il y aurait vraiment la possibilité de créer avec des smartphones: photos, films, gif etc... Mais pour ne pas me retrouver en porte à faux avec le RI, je ne propose jamais rien avec cet outil.
L'ironie est qu'on nous demande d'utiliser les nouvelles technologies mais je n'ai ni app photo numérique, ni logiciels de retouche d'images, ni ordi supportant la modification d'images...
L'ironie est qu'on nous demande d'utiliser les nouvelles technologies mais je n'ai ni app photo numérique, ni logiciels de retouche d'images, ni ordi supportant la modification d'images...
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- BalthazaardVénérable
D'autant que j'ai plutôt l'impression que l'interdiction conduirait à des inconvénients majeurs (mais il y en aura toujours qui en dépit des exemples historiques ou contemporains penseront que le principe de prohibition est une solution viable) pour un bénéfice global minime.
Resterait la satisfaction morale, l'affirmation d'une autorité d'autant plus réelle qu'elle est arbitraire, une nostalgie au relents d'obscurantisme...
Je parle du lycée...le collège est une autre question pour moi.
Resterait la satisfaction morale, l'affirmation d'une autorité d'autant plus réelle qu'elle est arbitraire, une nostalgie au relents d'obscurantisme...
Je parle du lycée...le collège est une autre question pour moi.
- CasparProphète
Balthazaard a écrit:D'autant que j'ai plutôt l'impression que l'interdiction conduirait à des inconvénients majeurs (mais il y en aura toujours qui en dépit des exemples historiques ou contemporains penseront que le principe de prohibition est une solution viable) pour un bénéfice global minime.
Resterait la satisfaction morale, l'affirmation d'une autorité d'autant plus réelle qu'elle est arbitraire, une nostalgie au relents d'obscurantisme..
N'ayons pas peur des grands mots... :blague:
- frecheGrand sage
Caspar Goodwood a écrit:freche a écrit:Ramanujan974 a écrit:skindiver a écrit:Je suis totalement pour l'utilisation du téléphone au lycée...
Je n'aimerais pas qu'on m'interdise de me servir du miens en dehors de la salle des profs. Je l'utilise pour faire l'appel, j'utilise plickers avec.
Quand on me pose une question et que je n'ai pas la réponse, on regarde avec le téléphone.
Je sanctionne cependant lorsque l'utilisation est faite sans autorisation.
Les interdictions totales ne servent à rien à mon sens.
Tout ceci ne me semble pas fondamental à l'exercice de notre métier et on peut facilement s'en passer (ça a été le cas depuis le début de l'humanité jusqu'à à peine quelques années).
Les inconvénients que tu cites me semblent minimes face au bénéfice global que l'on pourrait tirer de l'interdiction.
Nous ne sommes pas des élèves, et le principal nous a demandé de laisser nos portables allumés quand nous étions en classe. De plus, le collège a même acheté des portables pour les profs d'EPS.
C'est la meilleure celle-là... :shock: Nous ne sommes certes pas de élèves, mais j'évitais tout de même d'utiliser mon portable devant les élèves au collège (je trouvais que ça leur montrait que c'est normal d'âtre accro), de même que je ne mâche pas de chewing-gum en classe...
C'est suite aux menaces terroristes, pour pouvoir être prévenu. Consigne du rectorat apparemment.
- BalthazaardVénérable
Caspar Goodwood a écrit:Balthazaard a écrit:D'autant que j'ai plutôt l'impression que l'interdiction conduirait à des inconvénients majeurs (mais il y en aura toujours qui en dépit des exemples historiques ou contemporains penseront que le principe de prohibition est une solution viable) pour un bénéfice global minime.
Resterait la satisfaction morale, l'affirmation d'une autorité d'autant plus réelle qu'elle est arbitraire, une nostalgie au relents d'obscurantisme..
N'ayons pas peur des grands mots... :blague:
Oui mais je les assume, quand j'entends certains collègues (pas ici) , je me pose parfois la question de savoir si depuis 30 ans ils font autre chose que se lever, venir en cours manger et dormir
- CasparProphète
Il me semble qu'il y a des façons de faire plus efficaces en cas de terrorisme...enfin bon, le lycée n'a pas mon numéro et mon portable est soit éteint soit sur silencieux pendant les cours.
- Fesseur ProGuide spirituel
Je ne serais pas contre dans certains cas comme en conseil de classe devant les élèves et les représentants parents et en classe itou.Balthazaard a écrit:Je te fais remarquer qu'on parle aussi d'interdire aux adultes...
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Pourvu que ça dure...
- RogerMartinBon génie
Je suis pour une interdiction pour les élèves, pour la meme raison que je pense instituer également en L2 (je n'ai plus de L1) un usage restreint des ordis pour prendre des notes. Je vous liste les arguments des études sur lesquelles se fondent ces enseignants de Stanford et Dartmouth pour interdire les écrans dans leurs cours.
1. Un étudiant qui a un ordi connecté va quasi-certainement aller sur les réseaux sociaux.
2. Ce faisant, il va se distraire lui, ses voisins immédiats et, notamment en amphi, tous ceux qui voient son écran animé par autre chose qu'un éditeur de texte.
3. Les étudiants qui peuvent apercevoir son écran le guetteront au lieu de se concentrer sur le cours, meme s'il n'affiche rien d'autre que ses notes pendant toute la séance.
4. Meme si un étudiant n'utilise son ordi que pour prendre des notes, il va dépenser une grande partie de sa concentration... à se retenir d'aller sur les réseaux sociaux.
Il me semble que tous ces faits (les deux derniers en particulier) justifient tout autant de priver momentanément les élèves de leur prothèse téléphonique, d'ailleurs bourrée de métaux rares arrachés à l'Afrique dans des conditions plus que limite.
(Je laisse de coté le fait que la prise de notes sur ordi est le plus souvent une retranscription intégrale, sans aucune analyse, qui nécessite de refaire le travail de synthèse, et donc de perdre du temps que l'on pourrait occuper utilement, par exemple à lire autre chose.)
http://www.huffingtonpost.com/entry/no-laptop-classrooms-stanford_us_55a40970e4b0a47ac15d0515
http://www.newyorker.com/tech/elements/the-case-for-banning-laptops-in-the-classroom
1. Un étudiant qui a un ordi connecté va quasi-certainement aller sur les réseaux sociaux.
2. Ce faisant, il va se distraire lui, ses voisins immédiats et, notamment en amphi, tous ceux qui voient son écran animé par autre chose qu'un éditeur de texte.
3. Les étudiants qui peuvent apercevoir son écran le guetteront au lieu de se concentrer sur le cours, meme s'il n'affiche rien d'autre que ses notes pendant toute la séance.
4. Meme si un étudiant n'utilise son ordi que pour prendre des notes, il va dépenser une grande partie de sa concentration... à se retenir d'aller sur les réseaux sociaux.
Il me semble que tous ces faits (les deux derniers en particulier) justifient tout autant de priver momentanément les élèves de leur prothèse téléphonique, d'ailleurs bourrée de métaux rares arrachés à l'Afrique dans des conditions plus que limite.
(Je laisse de coté le fait que la prise de notes sur ordi est le plus souvent une retranscription intégrale, sans aucune analyse, qui nécessite de refaire le travail de synthèse, et donc de perdre du temps que l'on pourrait occuper utilement, par exemple à lire autre chose.)
http://www.huffingtonpost.com/entry/no-laptop-classrooms-stanford_us_55a40970e4b0a47ac15d0515
http://www.newyorker.com/tech/elements/the-case-for-banning-laptops-in-the-classroom
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- InvitéInvité
RogerMartin a écrit:Je suis pour une interdiction pour les élèves, pour la meme raison que je pense instituer également en L2 (je n'ai plus de L1) un usage restreint des ordis pour prendre des notes. Je vous liste les arguments des études sur lesquelles se fondent ces enseignants de Stanford et Dartmouth pour interdire les écrans dans leurs cours.
1. Un étudiant qui a un ordi connecté va quasi-certainement aller sur les réseaux sociaux.
2. Ce faisant, il va se distraire lui, ses voisins immédiats et, notamment en amphi, tous ceux qui voient son écran animé par autre chose qu'un éditeur de texte.
3. Les étudiants qui peuvent apercevoir son écran le guetteront au lieu de se concentrer sur le cours, meme s'il n'affiche rien d'autre que ses notes pendant toute la séance.
4. Meme si un étudiant n'utilise son ordi que pour prendre des notes, il va dépenser une grande partie de sa concentration... à se retenir d'aller sur les réseaux sociaux.
Il me semble que tous ces faits (les deux derniers en particulier) justifient tout autant de priver momentanément les élèves de leur prothèse téléphonique, d'ailleurs bourrée de métaux rares arrachés à l'Afrique dans des conditions plus que limite.
(Je laisse de coté le fait que la prise de notes sur ordi est le plus souvent une retranscription intégrale, sans aucune analyse, qui nécessite de refaire le travail de synthèse, et donc de perdre du temps que l'on pourrait occuper utilement, par exemple lire autre chose.)
http://www.huffingtonpost.com/entry/no-laptop-classrooms-stanford_us_55a40970e4b0a47ac15d0515
http://www.newyorker.com/tech/elements/the-case-for-banning-laptops-in-the-classroom
J'ai assisté récemment à une conférence d'une neuroscientifique qui disait la même chose.
- CathEnchanteur
En LP le portable est un véritable fléau.
- archebocEsprit éclairé
Correspondants allemands, deux reçus deux années de suite : trop souvent le nez dans leur portable, y compris, l'un d'eux, au restaurant où on l'invitait.
- bernardoFidèle du forum
Le paradoxe avec le portable (pour ne pas dire l'hypocrisie) c'est qu'on veut l'interdire alors qu'on le vend et qu'on en fait la publicité.
Pour la cigarette, on est plus cohérent : interdiction de la publicité, hausse dissuasive des prix, avertissement explicite du danger écrit sur le paquet (avec des photos suggestives).
Le portable est un fléau, mais qui n'est pas encore reconnu comme tel, car il ne tue pas (il tue probablement les cerveaux, mais on ne le saura que trop tard). Donc il tue les esprits, en rendant dépendante une "population" de jeunes qui ne sont pas armés pour résister à une telle tentation. Mais en même temps cette population est une cible rêvée pour un marché juteux, et personne ne se plaindra que ça participe à la "croissance" ...
Le pire dans tout ça, ce sont les parents qui l'achètent à leurs enfants ... pour se rassurer ... alors que le vol de portables est la première cause d'agression (pour voler ... le portable avec lequel l'enfant est censé téléphoné à ses parents ... en cas d'agression).
Ils l'achètent, et de plus en plus tôt, parce que c'est un effet d'entraînement : "les autres enfants ils en ont, donc on ne peut pas dire non à nos enfants sinon ça les marginalise ... "
Je n'ai pas de téléphone portable (j'aime la beauté et la liberté), ce qui me donne une certaine légitimité pour dire à mes enfants : pas avant la seconde. Mais j'ai prévenu : ce ne sera pas votre portable mais un portable ... prêté sous conditions (par exemple, que les notes soient bonnes au lycée).
Pour la cigarette, on est plus cohérent : interdiction de la publicité, hausse dissuasive des prix, avertissement explicite du danger écrit sur le paquet (avec des photos suggestives).
Le portable est un fléau, mais qui n'est pas encore reconnu comme tel, car il ne tue pas (il tue probablement les cerveaux, mais on ne le saura que trop tard). Donc il tue les esprits, en rendant dépendante une "population" de jeunes qui ne sont pas armés pour résister à une telle tentation. Mais en même temps cette population est une cible rêvée pour un marché juteux, et personne ne se plaindra que ça participe à la "croissance" ...
Le pire dans tout ça, ce sont les parents qui l'achètent à leurs enfants ... pour se rassurer ... alors que le vol de portables est la première cause d'agression (pour voler ... le portable avec lequel l'enfant est censé téléphoné à ses parents ... en cas d'agression).
Ils l'achètent, et de plus en plus tôt, parce que c'est un effet d'entraînement : "les autres enfants ils en ont, donc on ne peut pas dire non à nos enfants sinon ça les marginalise ... "
Je n'ai pas de téléphone portable (j'aime la beauté et la liberté), ce qui me donne une certaine légitimité pour dire à mes enfants : pas avant la seconde. Mais j'ai prévenu : ce ne sera pas votre portable mais un portable ... prêté sous conditions (par exemple, que les notes soient bonnes au lycée).
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- OlympiasProphète
Tamerlan a écrit:RogerMartin a écrit:Je suis pour une interdiction pour les élèves, pour la meme raison que je pense instituer également en L2 (je n'ai plus de L1) un usage restreint des ordis pour prendre des notes. Je vous liste les arguments des études sur lesquelles se fondent ces enseignants de Stanford et Dartmouth pour interdire les écrans dans leurs cours.
1. Un étudiant qui a un ordi connecté va quasi-certainement aller sur les réseaux sociaux.
2. Ce faisant, il va se distraire lui, ses voisins immédiats et, notamment en amphi, tous ceux qui voient son écran animé par autre chose qu'un éditeur de texte.
3. Les étudiants qui peuvent apercevoir son écran le guetteront au lieu de se concentrer sur le cours, meme s'il n'affiche rien d'autre que ses notes pendant toute la séance.
4. Meme si un étudiant n'utilise son ordi que pour prendre des notes, il va dépenser une grande partie de sa concentration... à se retenir d'aller sur les réseaux sociaux.
Il me semble que tous ces faits (les deux derniers en particulier) justifient tout autant de priver momentanément les élèves de leur prothèse téléphonique, d'ailleurs bourrée de métaux rares arrachés à l'Afrique dans des conditions plus que limite.
(Je laisse de coté le fait que la prise de notes sur ordi est le plus souvent une retranscription intégrale, sans aucune analyse, qui nécessite de refaire le travail de synthèse, et donc de perdre du temps que l'on pourrait occuper utilement, par exemple lire autre chose.)
http://www.huffingtonpost.com/entry/no-laptop-classrooms-stanford_us_55a40970e4b0a47ac15d0515
http://www.newyorker.com/tech/elements/the-case-for-banning-laptops-in-the-classroom
J'ai assisté récemment à une conférence d'une neuroscientifique qui disait la même chose.
- archebocEsprit éclairé
Balthazaard a écrit:D'autant que j'ai plutôt l'impression que l'interdiction conduirait à des inconvénients majeurs (mais il y en aura toujours qui en dépit des exemples historiques ou contemporains penseront que le principe de prohibition est une solution viable) pour un bénéfice global minime.
Resterait la satisfaction morale, l'affirmation d'une autorité d'autant plus réelle qu'elle est arbitraire, une nostalgie au relents d'obscurantisme...
Je parle du lycée...le collège est une autre question pour moi.
Ce qui est bien avec la partie mise en gras, c'est qu'elle peut servir pour pas mal de chose (le Hashish, la corrida, la zoophilie, la prostitution, la pêche à la baleine, le tabagisme passif, etc.)
- BalthazaardVénérable
Pour le hash c'est une réussite en effet....
je n'ai pas l'impression que la corrida soit interdite mais je peux me tromper
La prostitution n'est pas interdite et la loi récente sur la culpabilisation du client est un aveu de l'échec de toute tentative de prohibition
Parlons-en aux japonais...
Pour le tabagisme, le prix du paquet est sans doute plus dissuasif que toute les interdictions, d'ailleurs le clan ne désarme pas et veut interdire sous d'autres motifs les vapoteurs (ce qui pour moi, non fumeur, mais comme on l'a deviné plutôt tolérant prouve quelque part que le vrai motif n'est pas le tabac)
En effet, de très bons exemples, ....a contrario...
je n'ai pas l'impression que la corrida soit interdite mais je peux me tromper
La prostitution n'est pas interdite et la loi récente sur la culpabilisation du client est un aveu de l'échec de toute tentative de prohibition
Parlons-en aux japonais...
Pour le tabagisme, le prix du paquet est sans doute plus dissuasif que toute les interdictions, d'ailleurs le clan ne désarme pas et veut interdire sous d'autres motifs les vapoteurs (ce qui pour moi, non fumeur, mais comme on l'a deviné plutôt tolérant prouve quelque part que le vrai motif n'est pas le tabac)
En effet, de très bons exemples, ....a contrario...
- ycombeMonarque
La corrida n'est autorisée que s'il y a une tradition locale ininterrompue. Sinon, la règle générale est que c'est interdit.Balthazaard a écrit:Pour le hash c'est une réussite en effet....
je n'ai pas l'impression que la corrida soit interdite mais je peux me tromper
La prostitution n'est pas interdite et la loi récente sur la culpabilisation du client est un aveu de l'échec de toute tentative de prohibition
Parlons-en aux japonais...
Pour le tabagisme, le prix du paquet est sans doute plus dissuasif que toute les interdictions, d'ailleurs le clan ne désarme pas et veut interdire sous d'autres motifs les vapoteurs (ce qui pour moi, non fumeur, mais comme on l'a deviné plutôt tolérant prouve quelque part que le vrai motif n'est pas le tabac)
En effet, de très bons exemples, ....a contrario...
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- BalthazaardVénérable
En France....
De toute façon ce n'est pas le problème, je fais partie des vieux ici (et j'en ai encore pour un bout de temps) j'ai connu l'interdiction de tout sauf les porte plumes au primaire (et avec plume sergent-major....la plume "atomic" plus maniable valait une paire de claque! jusqu'en 1970),l'interdiction des petits carreaux, l'interdiction des cahiers à spirales, l'interdiction des calculatrices jusqu'à la term (règle à calcul ou table même pour les logs et les sinus). Les tête horrifiées des instits et profs de français quand on osait amener une BD en classe (pas pour la lire mais pour la prêter à un copain), la tête du prof de musique quand on lui proposait de passer un disque "pop"
J'ai vu les collègues rire des premiers téléphones portables, dire que le gps était pour les paresseux ou ceux qui ne savaient pas lire une carte, traiter les premiers ordis de gadgets...etc ...etc et j'en oublie surement, je crois quand même qu'il y a une certaine complaisance du corps enseignant à refuser -a priori-les évolutions et à brandir l'interdiction comme une "solution"
De toute façon ce n'est pas le problème, je fais partie des vieux ici (et j'en ai encore pour un bout de temps) j'ai connu l'interdiction de tout sauf les porte plumes au primaire (et avec plume sergent-major....la plume "atomic" plus maniable valait une paire de claque! jusqu'en 1970),l'interdiction des petits carreaux, l'interdiction des cahiers à spirales, l'interdiction des calculatrices jusqu'à la term (règle à calcul ou table même pour les logs et les sinus). Les tête horrifiées des instits et profs de français quand on osait amener une BD en classe (pas pour la lire mais pour la prêter à un copain), la tête du prof de musique quand on lui proposait de passer un disque "pop"
J'ai vu les collègues rire des premiers téléphones portables, dire que le gps était pour les paresseux ou ceux qui ne savaient pas lire une carte, traiter les premiers ordis de gadgets...etc ...etc et j'en oublie surement, je crois quand même qu'il y a une certaine complaisance du corps enseignant à refuser -a priori-les évolutions et à brandir l'interdiction comme une "solution"
- Ramanujan974Érudit
On parle ici comme si tous les acteurs concernés (profs et élèves) étaient intelligents et raisonnables, ce qui permettrait d'utiliser un smartphone en TP de physique (comme capteur) ou en cours d'anglais (dictionnaire).
Sauf que c'est loin d'être le cas (chez les profs comme chez les élèves, d'ailleurs !) Pour une fois où ça se passera bien, 9 fois ça dégénèrera.
Primo, j'ai du mal à croire qu'il n'y a rien d'autre à faire en cours qu'avoir besoin du smartphone. Il n'y en avait pas il y a 10 ans et les élèves ne s'en portaient pas plus mal. Merci de ne pas me ressortir le couplet sur la nécessaire évolution technologique à l'école, c'est du vent. On voit bien depuis 30 ans que ça ne marche pas. En maths, ils ne savent pas ajouter 2 fractions, en physique, ils ne savent pas projeter un vecteur ou isoler une variable. Tout ça en TS, bien sûr. Ca serait bien de poser le téléphone et la calculatrice, de prendre une feuille et un stylo et de s'exercer à calculer.
Deuzio, j'ai de plus en plus l'impression en traversant le lycée de voir défiler des armées de zombies, les yeux rivés sur leur smartphone. Ca fait peur. Sans parler des risques sanitaires déjà évoqués.
C'est un peu comme avec la sécurité routière. On fait de la prévention, des beaux discours et de la sensibilisation sur la vitesse et l'alcool, mais il y a toujours plein d'infractions.
Sauf que c'est loin d'être le cas (chez les profs comme chez les élèves, d'ailleurs !) Pour une fois où ça se passera bien, 9 fois ça dégénèrera.
Primo, j'ai du mal à croire qu'il n'y a rien d'autre à faire en cours qu'avoir besoin du smartphone. Il n'y en avait pas il y a 10 ans et les élèves ne s'en portaient pas plus mal. Merci de ne pas me ressortir le couplet sur la nécessaire évolution technologique à l'école, c'est du vent. On voit bien depuis 30 ans que ça ne marche pas. En maths, ils ne savent pas ajouter 2 fractions, en physique, ils ne savent pas projeter un vecteur ou isoler une variable. Tout ça en TS, bien sûr. Ca serait bien de poser le téléphone et la calculatrice, de prendre une feuille et un stylo et de s'exercer à calculer.
Deuzio, j'ai de plus en plus l'impression en traversant le lycée de voir défiler des armées de zombies, les yeux rivés sur leur smartphone. Ca fait peur. Sans parler des risques sanitaires déjà évoqués.
C'est un peu comme avec la sécurité routière. On fait de la prévention, des beaux discours et de la sensibilisation sur la vitesse et l'alcool, mais il y a toujours plein d'infractions.
- psauJe viens de m'inscrire !
oui tout comme les fusils les couteaux etc..... soyez crediblebernardo a écrit:Le paradoxe avec le portable (pour ne pas dire l'hypocrisie) c'est qu'on veut l'interdire alors qu'on le vend et qu'on en fait la publicité.
.
on peut faire de la pub pour un produit et l interdire en cours
- BalthazaardVénérable
Plus aucun fusil n'est en vente libre (ce qui n’empêche qu'il y a environ 2 millions d'armes en circulation illégale, SANS compter ce qui traine dans les caves des banlieues)
On peut ajouter (sujet tabou) les voitures qui roulent à 200...
"C'est un peu comme avec la sécurité routière. On fait de la prévention, des beaux discours et de la sensibilisation sur la vitesse et l'alcool, mais il y a toujours plein d'infractions."
On fait aussi beaucoup de répression, il me semble. Les radars se multiplient et l'amende et le retrait de points pour l'alcool sont assez salés sans résultats spectaculaires, ce qui prouve bien que le problème ne se règle pas d'un coup de plume.
Quant à parler de la "nécessaire" évolution, personne n'a dit qu'elle était nécessaire mais dans le choix de société que l'on a fait ou qu'on nous a imposé (plutôt imposé en ce qui me concerne) cette évolution est un fait.
Penser qu'un interdiction règlera un problème c'est comme croire que si on interdit les calculatrices, comme par miracle les élèves redeviendront bons en calcul...si seulement.
Les élèves, les yeux rivés sur leur portable c'est sans doute dérangeant, ceux qui hurlent dans la cour ou les couloirs aussi, je constate que les uns ne sont pas les autres, deux attitudes débiles.
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