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- KapellmeisterHabitué du forum
Un délégué Snes est intervenu dans mon collège aujourd'hui. Il a annoncé qu'avec la réforme il était inévitable que les collègues de LC (dont je suis) se retrouvent en demi-poste ou qu'ils sautent.
Voici le commentaire de Luigi_B à ce sujet (il m'a répondu en MP mais m'a encouragée à créer un nouveau fil et à poster ses paroles ici) :
"1. Nous sommes aussi bien professeurs de français
2. Les EPI et l'EC dépendent maintenant du bon vouloir du conseil d'administration : on peut estimer que leur décision, qui peut changer chaque année, ne peut déterminer la pérennité ou non d'un poste. En tout cas, cela se défendrait devant un tribunal administratif."
Collègues de LC affectés en collège, qu'en est-il chez vous ? Vous a-t-on tenu les mêmes propos en heure syndicale ?
Voici le commentaire de Luigi_B à ce sujet (il m'a répondu en MP mais m'a encouragée à créer un nouveau fil et à poster ses paroles ici) :
"1. Nous sommes aussi bien professeurs de français
2. Les EPI et l'EC dépendent maintenant du bon vouloir du conseil d'administration : on peut estimer que leur décision, qui peut changer chaque année, ne peut déterminer la pérennité ou non d'un poste. En tout cas, cela se défendrait devant un tribunal administratif."
Collègues de LC affectés en collège, qu'en est-il chez vous ? Vous a-t-on tenu les mêmes propos en heure syndicale ?
- KapellmeisterHabitué du forum
Personne ? Vraiment ?
- trompettemarineMonarque
Il me semble que les professeurs de lettres classiques font partie de l'équipe de lettres, donc, selon l'usage, c'est le dernier arrivé (en gros) qui part. Si c'est un lettres modernes, c'est ce dernier qui part. Le professeur de Lettres Classiques, s'il n'y a plus de latin, fera du français.
Mais, je peux me tromper, et j'attends avec toi les réponses à la question que tu viens de poser sur ce fil de discussion.
D'autre part, si les professeurs de lettres classiques "sautent" dans tous les collèges, ou presque, on les met où ?
On les transforme en TZR ?
C'est une vague de démissions sans précédent qui se prépare alors.
Mais, je peux me tromper, et j'attends avec toi les réponses à la question que tu viens de poser sur ce fil de discussion.
D'autre part, si les professeurs de lettres classiques "sautent" dans tous les collèges, ou presque, on les met où ?
On les transforme en TZR ?
C'est une vague de démissions sans précédent qui se prépare alors.
- KapellmeisterHabitué du forum
trompettemarine a écrit:Il me semble que les professeurs de lettres classiques font partie de l'équipe de lettres, donc, selon l'usage, c'est le dernier arrivé (en gros) qui part. Si c'est un lettres modernes, c'est ce dernier qui part. Le professeur de Lettres Classiques, s'il n'y a plus de latin, fera du français.
C'est ce que je pensais aussi. Mais ...
- AudreyOracle
Depuis toujours, quand on perdait des heures de latin, on récupérait du français... à mon sens, les heures qui sautent seront celles des derniers collègues de français arrivés, postes LM et LC confondus...
Anecdote perso: à une époque lors de l'ouverture d'un nouveau collège qui piquait la moitié des élèves du mien, des heures en lettres ont été perdues. Le rectorat a, dans un premier temps, considéré que je devais faire le latin dans mon collège et dans le nouveau (alors que deux LM étaient arrivés après moi dans le collège), et que le français n'était qu'en plus de mes heures de latin et grec. J'ai râlé, dit que j'étais LC, pas uniquement prof de latin et grec, mon principal a râlé avec moi en répétant que j'étais autant prof de français que de latin et de grec, le rectorat a fermé sa bouche devant l'évidence: il voulait simplement tenter sa chance au cas où je n'aurais pas réagi...s'il y avait eu un quelconque motif légal de m'imposer ce service partagé, je pense vraiment que le texte de loi aurait été dégainé par nos interlocuteurs de l'époque.
Tant qu'il y aura des heures de français à faire, nous resterons là où notre poste de titulaire nous attache. Je pense ne pas me tromper.
A moins qu'évidemment, la loi ne soit changée, notre statut de LC complètement redéfini... ce qui pourrait aussi arriver en ces temps troublés...
Anecdote perso: à une époque lors de l'ouverture d'un nouveau collège qui piquait la moitié des élèves du mien, des heures en lettres ont été perdues. Le rectorat a, dans un premier temps, considéré que je devais faire le latin dans mon collège et dans le nouveau (alors que deux LM étaient arrivés après moi dans le collège), et que le français n'était qu'en plus de mes heures de latin et grec. J'ai râlé, dit que j'étais LC, pas uniquement prof de latin et grec, mon principal a râlé avec moi en répétant que j'étais autant prof de français que de latin et de grec, le rectorat a fermé sa bouche devant l'évidence: il voulait simplement tenter sa chance au cas où je n'aurais pas réagi...s'il y avait eu un quelconque motif légal de m'imposer ce service partagé, je pense vraiment que le texte de loi aurait été dégainé par nos interlocuteurs de l'époque.
Tant qu'il y aura des heures de français à faire, nous resterons là où notre poste de titulaire nous attache. Je pense ne pas me tromper.
A moins qu'évidemment, la loi ne soit changée, notre statut de LC complètement redéfini... ce qui pourrait aussi arriver en ces temps troublés...
- DerborenceModérateur
+1Kapellmeister a écrit:trompettemarine a écrit:Il me semble que les professeurs de lettres classiques font partie de l'équipe de lettres, donc, selon l'usage, c'est le dernier arrivé (en gros) qui part. Si c'est un lettres modernes, c'est ce dernier qui part. Le professeur de Lettres Classiques, s'il n'y a plus de latin, fera du français.
C'est ce que je pensais aussi. Mais ...
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- ArmideNeoprof expérimenté
Des postes vont sauter, c'est bien certain. Je pense que le choix entre le dernier arrivé en lettres- qu'il soit lettres modernes ou classiques donc- et le dernier arrivé en lettres classiques, se fera selon que le latin sera proposé en EC ou non dans l'établissement, autant dire que ce sera à la discrétion du CDE. Le problème, c'est qu'étant donné le nombre de cartes scolaires que cela va entrainer, cela risque d'être très périlleux pour celui qui verra son poste supprimé comme pour ceux qui voudront bouger.
Dans mon établissement, un poste saute. Le mien, dernière arrivée de lettres mais seule LC, ou celui de ma collègue de LM arrivée un an avant moi, telle est la question ? En théorie, nous n'appartenons pas à la même discipline, elle n'est donc pas prioritaire sur moi. Avant j'aurais pu protéger mon poste en arguant du fait que sa suppression entrainait de facto l'arrêt de l'option dans le collège. Mais, comme l'année prochaine n'importe quel pékin pourra enseigner le latin (enfin, ça c'est déjà souvent le cas), ou plutôt ce qu'il va en rester dans le cadre de l'EPI, l'argument ne tient plus.
Enfin le pire resterait que le rectorat, le CDE et le CA décident de conserver mon poste pour une poignée d'heures et m'envoient faire des heures d'EPI latin en CDS dans un, deux, voire trois autres collèges alentour.
Dans mon établissement, un poste saute. Le mien, dernière arrivée de lettres mais seule LC, ou celui de ma collègue de LM arrivée un an avant moi, telle est la question ? En théorie, nous n'appartenons pas à la même discipline, elle n'est donc pas prioritaire sur moi. Avant j'aurais pu protéger mon poste en arguant du fait que sa suppression entrainait de facto l'arrêt de l'option dans le collège. Mais, comme l'année prochaine n'importe quel pékin pourra enseigner le latin (enfin, ça c'est déjà souvent le cas), ou plutôt ce qu'il va en rester dans le cadre de l'EPI, l'argument ne tient plus.
Enfin le pire resterait que le rectorat, le CDE et le CA décident de conserver mon poste pour une poignée d'heures et m'envoient faire des heures d'EPI latin en CDS dans un, deux, voire trois autres collèges alentour.
- AudreyOracle
Un LC peut très bien n'enseigner que le français. De nombreux collègues LC ne font d'ailleurs que ça. Je pense qu'il serait difficile sur la base de cette situation courante de supprimer des postes LC au motif qu'ils n'ont plus de latin et encore moins de grec à enseigner dans un établissement...
Je pense vraiment que légalement, le fait que nous soyons enseignants de français mènera à la suppression du poste du dernier de Lettres arrivé, et non forcément du dernier (voire seul) LC arrivé.
Je pense vraiment que légalement, le fait que nous soyons enseignants de français mènera à la suppression du poste du dernier de Lettres arrivé, et non forcément du dernier (voire seul) LC arrivé.
- KapellmeisterHabitué du forum
Audrey a écrit:Un LC peut très bien n'enseigner que le français. De nombreux collègues LC ne font d'ailleurs que ça. Je pense qu'il serait difficile sur la base de cette situation courante de supprimer des postes LC au motif qu'ils n'ont plus de latin et encore moins de grec à enseigner dans un établissement...
J'ai même un copain LC qui a obtenu une mute dans un grand (par la taille) lycée de l'Académie de Versailles, il y a deux ans, alors qu'il n'y avait même plus de latin dans l'établissement.
- ArmideNeoprof expérimenté
Audrey a écrit:Un LC peut très bien n'enseigner que le français. De nombreux collègues LC ne font d'ailleurs que ça. Je pense qu'il serait difficile sur la base de cette situation courante de supprimer des postes LC au motif qu'ils n'ont plus de latin et encore moins de grec à enseigner dans un établissement...
Pour ce premier point, nous sommes bien d'accord.
Audrey a écrit:Je pense vraiment que légalement, le fait que nous soyons enseignants de français mènera à la suppression du poste du dernier de Lettres arrivé, et non forcément du dernier (voire seul) LC arrivé.
Ce que je crains davantage personnellement c'est que les postes soient maintenus avec CDS conséquent à faire.
Quelqu'un sait-il d'ailleurs s'il y a une nombre d'heures à partir duquel un CDE est obligé de proposer la suppression d'un poste ?
- pamplemousses4Expert
Purée, cette réforme est vraiment délétère.
Dans le collège d'à côté, il y avait du côté des collègues de lettres 3 profs LM pour 2 LC, les derniers arrivés étant des LM.
Quand le CDE a été contraint de fermer un poste, après l'avoir préservé tant bien que mal malgré de sérieuses baisses d'effectifs (à coup d'heures de soutien, d'AP, de CDS dans le lycée d'a côté, parce que le collègue tenait à rester aussi longtemps que possible même en bricolant un peu), c'était le poste de LC qui devait être supprimé, au motif qu'il n'était pas utile de garder 2 "profs de latin" dans un seul collège.
Autrement dit, le critère du dernier arrivé n'était pas décisif.
Mais il se trouve qu'un collègue de LM a eu sa mutation cette même année... et que c'est ce poste là qui a finalement été fermé au passage, puisque ça faisait moins de "dommage humain" (sic) de ne nommer personne que de faire partir quelqu'un.
En tout cas, ce sont les explications qu'on a obtenues, je ne sais s'il y a eu anguille sous roche ou non du côté du rectorat. Ce qui était clair au départ en tout cas, c'est qu'on jugeait qu'un poste de LC était de trop, indépendamment même de l'ancienneté des uns et des autres.
Dans le collège d'à côté, il y avait du côté des collègues de lettres 3 profs LM pour 2 LC, les derniers arrivés étant des LM.
Quand le CDE a été contraint de fermer un poste, après l'avoir préservé tant bien que mal malgré de sérieuses baisses d'effectifs (à coup d'heures de soutien, d'AP, de CDS dans le lycée d'a côté, parce que le collègue tenait à rester aussi longtemps que possible même en bricolant un peu), c'était le poste de LC qui devait être supprimé, au motif qu'il n'était pas utile de garder 2 "profs de latin" dans un seul collège.
Autrement dit, le critère du dernier arrivé n'était pas décisif.
Mais il se trouve qu'un collègue de LM a eu sa mutation cette même année... et que c'est ce poste là qui a finalement été fermé au passage, puisque ça faisait moins de "dommage humain" (sic) de ne nommer personne que de faire partir quelqu'un.
En tout cas, ce sont les explications qu'on a obtenues, je ne sais s'il y a eu anguille sous roche ou non du côté du rectorat. Ce qui était clair au départ en tout cas, c'est qu'on jugeait qu'un poste de LC était de trop, indépendamment même de l'ancienneté des uns et des autres.
- OudemiaBon génie
Tu as eu quelques réponses, mais les LC qui lisent par rubriques n'iront peut-être pas voir en Musique, là où tu as créé cette discussion...Kapellmeister a écrit:Personne ? Vraiment ?
- Presse-puréeGrand sage
trompettemarine a écrit:Il me semble que les professeurs de lettres classiques font partie de l'équipe de lettres, donc, selon l'usage, c'est le dernier arrivé (en gros) qui part. Si c'est un lettres modernes, c'est ce dernier qui part. Le professeur de Lettres Classiques, s'il n'y a plus de latin, fera du français.
Mais, je peux me tromper, et j'attends avec toi les réponses à la question que tu viens de poser sur ce fil de discussion.
D'autre part, si les professeurs de lettres classiques "sautent" dans tous les collèges, ou presque, on les met où ?
On les transforme en TZR ?
C'est une vague de démissions sans précédent qui se prépare alors.
Pas d'accord avec cela. Ce sont deux concours différents, fléchés de manière indépendante au rectorat.
Si le collègue LC est le dernier arrivé, son poste est effectivement en danger. Mais il peut arguer de son statut de LC pour éviter la CS. Après, bonjour l'ambiance...
Si les baisses d'horaire entraînent la fermeture d'un poste en lettres, ce sera logiquement au CP de décider s'il y a besoin d'un poste LC ou LM, ce qui serait validé ensuite par le CA. Et donc on verrait un CP proposer une organisation dont tout le monde autour de la table saura si elle entraîne une suppression de LC ou de LM.
Mais sinon, cette réforme signe le renouveau des langues anciennes.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ArmideNeoprof expérimenté
Le critère du dernier arrivé ne peut pas être décisif car LM et LC ne sont pas les mêmes disciplines, même si elles ont l'enseignement du français en commun. De fait, le CDE fait sauter le poste qu'il veut s'il obtient l'accord du CA.
Ca ne m'étonne pas que ton CDE ait tenté de supprimer le poste de LC. Pour le rectorat, les profs de LC sont - enfin était- une denrée rare ( bien que périmée l'année prochaine) et il faut bien mettre quelqu'un devant les élèves dans les bahuts où l'option est proposée et choisie. Un établissement qui n'emploie un prof de LC qu'en français alors que l'académie a des besoins en latin, est prié dès qu'il le peut de le relâcher dans la nature pour que le rectorat le mette où il estime en avoir davantage besoin.
Ca ne m'étonne pas que ton CDE ait tenté de supprimer le poste de LC. Pour le rectorat, les profs de LC sont - enfin était- une denrée rare ( bien que périmée l'année prochaine) et il faut bien mettre quelqu'un devant les élèves dans les bahuts où l'option est proposée et choisie. Un établissement qui n'emploie un prof de LC qu'en français alors que l'académie a des besoins en latin, est prié dès qu'il le peut de le relâcher dans la nature pour que le rectorat le mette où il estime en avoir davantage besoin.
- Presse-puréeGrand sage
Kapellmeister a écrit:Audrey a écrit:Un LC peut très bien n'enseigner que le français. De nombreux collègues LC ne font d'ailleurs que ça. Je pense qu'il serait difficile sur la base de cette situation courante de supprimer des postes LC au motif qu'ils n'ont plus de latin et encore moins de grec à enseigner dans un établissement...
J'ai même un copain LC qui a obtenu une mute dans un grand (par la taille) lycée de l'Académie de Versailles, il y a deux ans, alors qu'il n'y avait même plus de latin dans l'établissement.
Les cas des lycées sont différents. Ils peuvent ouvrir un poste de LC au mouvement (généralement un départ à la retraite) alors qu'il n'y a pas de latin dans le bahut. Je connais personnellement deux cas comme cela, avec un prof de LC sans latin dans son lycée, des parents qui veulent du latin mais ... un CdE qui ne veut pas entendre parler.
Mais sinon, ce sont les profs de LC qui sont responsables de la situation des langues anciennes en France...
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
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- ArmideNeoprof expérimenté
Presse-purée a écrit:
Si les baisses d'horaire entraînent la fermeture d'un poste en lettres, ce sera logiquement au CP de décider s'il y a besoin d'un poste LC ou LM, ce qui serait validé ensuite par le CA.
L’ambiguïté vient aussi du fait que pour le CP, LC et LM sont les mêmes matières et n'ont donc qu'un seul représentant.
Le choix du CP est souvent de valider le choix préalable du CDE. C'est lui qui a la main, la règle du dernier arrivé n'étant guère qu'un usage.
- KapellmeisterHabitué du forum
Oudemia a écrit:Tu as eu quelques réponses, mais les LC qui lisent par rubriques n'iront peut-être pas voir en Musique, là où tu as créé cette discussion...Kapellmeister a écrit:Personne ? Vraiment ?
Pardon, je n'avais pas vu du tout.
Un modérateur est demandé !
- Presse-puréeGrand sage
Armide a écrit:Presse-purée a écrit:
Si les baisses d'horaire entraînent la fermeture d'un poste en lettres, ce sera logiquement au CP de décider s'il y a besoin d'un poste LC ou LM, ce qui serait validé ensuite par le CA.
L’ambiguïté vient aussi du fait que pour le CP, LC et LM sont les mêmes matières et n'ont donc qu'un seul représentant.
Le choix du CP est souvent de valider le choix préalable du CDE. C'est lui qui a la main, la règle du dernier arrivé n'étant guère qu'un usage.
Pour ma part, je vais exiger que les deux soient représentés.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
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"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ArmideNeoprof expérimenté
Je me suis toujours imposée aussi, en plus de mon/ma collègue de LM. Et surtout pas en remplacement. Et avec certains CDE, ce fut dur.
Mais là, j'avoue, je suis lasse.
Mais là, j'avoue, je suis lasse.
- MarillionEsprit éclairé
Presse-purée a écrit:trompettemarine a écrit:Il me semble que les professeurs de lettres classiques font partie de l'équipe de lettres, donc, selon l'usage, c'est le dernier arrivé (en gros) qui part. Si c'est un lettres modernes, c'est ce dernier qui part. Le professeur de Lettres Classiques, s'il n'y a plus de latin, fera du français.
Mais, je peux me tromper, et j'attends avec toi les réponses à la question que tu viens de poser sur ce fil de discussion.
D'autre part, si les professeurs de lettres classiques "sautent" dans tous les collèges, ou presque, on les met où ?
On les transforme en TZR ?
C'est une vague de démissions sans précédent qui se prépare alors.
Pas d'accord avec cela. Ce sont deux concours différents, fléchés de manière indépendante au rectorat.
Si le collègue LC est le dernier arrivé, son poste est effectivement en danger. Mais il peut arguer de son statut de LC pour éviter la CS. Après, bonjour l'ambiance...
Si les baisses d'horaire entraînent la fermeture d'un poste en lettres, ce sera logiquement au CP de décider s'il y a besoin d'un poste LC ou LM, ce qui serait validé ensuite par le CA. Et donc on verrait un CP proposer une organisation dont tout le monde autour de la table saura si elle entraîne une suppression de LC ou de LM.
Mais sinon, cette réforme signe le renouveau des langues anciennes.
C'est ce que je me dis aussi, étant la dernière arrivée en LC. Et cela me paraît tout à fait normal. Donc je m'y attends.
Mais j'ai déjà connu une carte scolaire, donc on peut aussi se baser sur le volontariat des collègues de Lettres pour prendre notre place, sachant qu'une bonification de 1500 pts est faite sur la commune, et par extension, selon la politique de l'escargot.
- MarillionEsprit éclairé
Presse-purée a écrit:
Mais sinon, ce sont les profs de LC qui sont responsables de la situation des langues anciennes en France...
Que veux-tu dire par là ? Je ne comprends pas le sous-entendu, désolée...
- KapellmeisterHabitué du forum
Marillion a écrit:Presse-purée a écrit:
Mais sinon, ce sont les profs de LC qui sont responsables de la situation des langues anciennes en France...
Que veux-tu dire par là ? Je ne comprends pas la sous-entendu, désolée...
Je pense que c'est une allusion au fait que certains préfèrent délivrer des cours de cuisine romaine aux élèves (comment faire des patinae, ou autres trucs du genre) ou leur faire faire des débats en toge plutôt que de leur apprendre à lire César dans le texte. Mais j'ai peut-être mal compris.
- AudreyOracle
Non, je pense que cela veut dire "Quand on voit la gestion des postes de LC, le fait qu'on n'ouvre pas l'option latin dans un établissement alors qu'il y a un prof pour l'enseigner, on comprend que ce n'est pas la faute de l'enseignant qui lui ne demanderait qu'à faire ce pour quoi il est formé...".
- Luigi_BGrand Maître
Ce n'est plus tout à fait la même chose depuis 2013 et la fusion LM-LC en Capes de lettres.Presse-purée a écrit:Pas d'accord avec cela. Ce sont deux concours différents, fléchés de manière indépendante au rectorat.
Cette réforme est déjà une pétaudière.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- KapellmeisterHabitué du forum
Audrey a écrit:Non, je pense que cela veut dire "Quand on voit la gestion des postes de LC, le fait qu'on n'ouvre pas l'option latin dans un établissement alors qu'il y a un prof pour l'enseigner, on comprend que ce n'est pas la faute de l'enseignant qui lui ne demanderait qu'à faire ce pour quoi il est formé...".
C'est possible aussi. Il va falloir que Presse-purée précise. :lol:
Au passage, merci à Ergo d'avoir transféré le sujet dans la rubrique qui lui convient.
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