- fame59Niveau 9
bonjour,
tout est dans le titre ! :lol:
je chrche un poème pour terminer mon GT sur la rentrée.
je voudrais éviter " Le cancre" parce que ce poème me sort par les trous de nez !! (pardonnez-moi l'expression ! )
Vous avez des idées ?
merci !!
tout est dans le titre ! :lol:
je chrche un poème pour terminer mon GT sur la rentrée.
je voudrais éviter " Le cancre" parce que ce poème me sort par les trous de nez !! (pardonnez-moi l'expression ! )
Vous avez des idées ?
merci !!
- moiNiveau 10
Voici quelques poèmes en lien avec l'école...
Si cela peut t'aider...
Si cela peut t'aider...
Les petits souliers
Maurice Carême
Par le chemin des écoliers
S’en allaient deux petits souliers,
Deux petits souliers seuls au monde
S’en allaient par la terre ronde,
S’en allaient, les semelles molles,
A regret, loin de leur école,
S’en allaient chez le cordonnier
Où l’on voit grandir les souliers,
Où l’on voit souliers d’écoliers
Devenir souliers d’ouvriers,
Et parfois, avec de la chance,
Devenir souliers de finance,
Et souvent, avec de l’étude,
Devenir souliers de grand luxe,
Et toujours, avec de l’amour,
Devenir souliers de velours.
L'écolière
Maurice Carême
Bon Dieu ! que de choses à faire !
Enlève tes souliers crottés,
Pends donc ton écharpe au vestiaire,
Lave tes mains pour le goûter,
Revois tes règles de grammaire.
Ton problème, est-il résolu ?
Et la carte de l'Angleterre,
Dis, quand la dessineras-tu ?
Aurai-je le temps de bercer
Un tout petit peu ma poupée,
De rêver, assise par terre,
Devant mes châteaux de nuées ?
Bon Dieu ! que de choses à faire !
L’écolier
Raymond Queneau
J’écrirai le jeudi j'écrirai le dimanche
quand je n'irai pas à l'école
j'écrirai des nouvelles j'écrirai des romans
et même des paraboles
je parlerai de mon village je parlerai de mes parents
de mes aïeux de mes aïeules
je décrirai les prés je décrirai les champs
les broutilles et les bestioles
puis je voyagerai j'irai jusqu'en Iran
au Tibet ou bien au Népal
et ce qui est beaucoup plus intéressant
du côté de Sirius ou d'Algol
où tout me paraîtra tellement étonnant
que revenu dans mon école
je mettrai l'orthographe mélancoliquement
Maurice Carême
Par le chemin des écoliers
S’en allaient deux petits souliers,
Deux petits souliers seuls au monde
S’en allaient par la terre ronde,
S’en allaient, les semelles molles,
A regret, loin de leur école,
S’en allaient chez le cordonnier
Où l’on voit grandir les souliers,
Où l’on voit souliers d’écoliers
Devenir souliers d’ouvriers,
Et parfois, avec de la chance,
Devenir souliers de finance,
Et souvent, avec de l’étude,
Devenir souliers de grand luxe,
Et toujours, avec de l’amour,
Devenir souliers de velours.
L'écolière
Maurice Carême
Bon Dieu ! que de choses à faire !
Enlève tes souliers crottés,
Pends donc ton écharpe au vestiaire,
Lave tes mains pour le goûter,
Revois tes règles de grammaire.
Ton problème, est-il résolu ?
Et la carte de l'Angleterre,
Dis, quand la dessineras-tu ?
Aurai-je le temps de bercer
Un tout petit peu ma poupée,
De rêver, assise par terre,
Devant mes châteaux de nuées ?
Bon Dieu ! que de choses à faire !
L’écolier
Raymond Queneau
J’écrirai le jeudi j'écrirai le dimanche
quand je n'irai pas à l'école
j'écrirai des nouvelles j'écrirai des romans
et même des paraboles
je parlerai de mon village je parlerai de mes parents
de mes aïeux de mes aïeules
je décrirai les prés je décrirai les champs
les broutilles et les bestioles
puis je voyagerai j'irai jusqu'en Iran
au Tibet ou bien au Népal
et ce qui est beaucoup plus intéressant
du côté de Sirius ou d'Algol
où tout me paraîtra tellement étonnant
que revenu dans mon école
je mettrai l'orthographe mélancoliquement
- pimousseNiveau 10
Mon cartable Pierre Gamarra
Mon cartable a mille odeurs,
mon cartable sent la pomme,
le livre, l’encre, la gomme
et les crayons de couleurs.
Mon cartable sent l’orange,
le bison et le nougat,
il sent tout ce que l’on mange
et ce qu’on ne mange pas.
La figue et la mandarine,
le papier d’argent ou d’or,
et la coquille marine,
les bateaux sortant du port.
Les cow-boys et les noisettes,
la craie et le caramel,
les confettis de la fête,
les billes remplies de ciel.
Les longs cheveux de ma mère
et les joues de mon papa,
les matins dans la lumière,
la rose et le chocolat.
L’école Jacques Charpentreau
Dans notre ville, il y a
Des tours, des maisons par milliers,
Du béton, des blocs, des quartiers,
Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
Tout bas.
Dans mon quartier, il y a
Des boulevards, des avenues,
Des places, des ronds-points, des rues,
Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
Tout bas
Dans notre rue, il y a
Des autos, des gens qui s'affolent,
Un grand magasin, une école.
Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
Tout bas.
Dans cette école, il y a
Des oiseaux chantant tout le jour
Dans les marronniers de la cour.
Mon cœur, mon cœur, mon cœur qui bat
Est là.
Mon cartable a mille odeurs,
mon cartable sent la pomme,
le livre, l’encre, la gomme
et les crayons de couleurs.
Mon cartable sent l’orange,
le bison et le nougat,
il sent tout ce que l’on mange
et ce qu’on ne mange pas.
La figue et la mandarine,
le papier d’argent ou d’or,
et la coquille marine,
les bateaux sortant du port.
Les cow-boys et les noisettes,
la craie et le caramel,
les confettis de la fête,
les billes remplies de ciel.
Les longs cheveux de ma mère
et les joues de mon papa,
les matins dans la lumière,
la rose et le chocolat.
L’école Jacques Charpentreau
Dans notre ville, il y a
Des tours, des maisons par milliers,
Du béton, des blocs, des quartiers,
Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
Tout bas.
Dans mon quartier, il y a
Des boulevards, des avenues,
Des places, des ronds-points, des rues,
Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
Tout bas
Dans notre rue, il y a
Des autos, des gens qui s'affolent,
Un grand magasin, une école.
Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
Tout bas.
Dans cette école, il y a
Des oiseaux chantant tout le jour
Dans les marronniers de la cour.
Mon cœur, mon cœur, mon cœur qui bat
Est là.
- moiNiveau 10
Celui de Charpentreau intitulé "L'école" j'aime bien le faire en récitation en 5ème suite à Nadine. je trouve qu'il s'y prête bien
- bibliominisNiveau 8
Voici ce que j'ai trouvé dans un blog de je ne sais plus qui :
L’ECOLIER ET LE VER A SOIE
L’ECOLIER ET LE VER A SOIE
Heureux le papillon qui,
Libre dans l’air, vole !
Disait un écolier ennuyé de l’école.
Sans trêve et sans repos
Travailler, travailler :
Voilà mon sort à moi,
Malheureux prisonnier ! »
Et s’adressant au ver à soie :
« Comment peux-tu filer
Toi-même ta prison ? »
L’insecte répondit :
« J’y travaille avec joie,
Car j’en sors papillon. »
Louis Ratisbonne (1827-1900)
Ce texte est une fable - c'est un poème qui consiste à donner une leçon de morale. Celle-ci donne du courage, de l'espoir, de l'envie et du sens au travail de l'écolier. Ce poème est une double comparaison entre l'école et le cocon, et entre le ver et l'écolier : de même que le ver à soie travaille pour devenir un papillon libre, de même l'écolier doit apprendre à aimer travailler à l'école pour devenir un adulte libre et fier de son métier.
On reconnaît que le texte est une poésie car elle contient des rimes : "vole/école", "travailler/prisonnier", "prison/papillon", "moi/soie". Le poème possède en outre des majuscules à chaque début de vers. Le rythme est enjoué grâce à la ponctuation dans le dialogue. Les rimes et le tempo renforcent la musicalité du poème.
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