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- lene75Prophète
freche a écrit:Sauf que le CAER, c'est l'équivalent de l'agreg interne et que les places en CPGE ne sont normalement pas accessibles aux agrégés internes.
Si, en tout cas dans ma matière oui. Aussi bien l'interne du public que le CAER. J'ai un copain qui enseigne dans une prépa privée prestigieuse avec le CAER. Et dans le public l'IG affirme qu'interne ou externe, ça ne fait aucune différence.
C'est typiquement le type d’intox qui fait qu'on ne peut pas dire qu'on choisisse en connaissance de cause quand on entre dans le métier. Ce sont par ailleurs des choses qui peuvent évoluer au cours d'une carrière.
Geshorm, non, dans mon académie en tout cas, la circulaire stipule noir sur blanc qu'un titulaire du public ne peut postuler que sur un poste qui n'a été demandé par AUCUN maître du privé, pas seulement ceux qui sont prioritaires dans le mouvement du privé. Et les chefs d'établissement sont bien au courant de cette clause.
Le mouvement des CPGE n'a en revanche rien à voir avec celui du secondaire et je vois mal, dans la mesure où ce sont des postes spécifiques qui relèvent d'une nomination ministérielle sur avis de l'IG, pourquoi les maîtres du privé devraient y être prioritaires.
Mais, à vrai dire, à y bien réfléchir, cela vaut aussi pour le secondaire et le primaire : dans la mesure où les enseignants du privé sont payés par l'État et où l'enseignement privé est subventionné par l'État, je ne vois pas ce qui justifie que l'État n'y nomme pas ses propres professeurs. C'est la logique du Cafep qui m'échappe.
On peut comprendre que le privé soit autorisé à recruter des contractuels pour pallier le manque de professeurs recrutés par l'État, mais quand il y en a de disponibles, je vois mal ce qui justifie de recruter d'autres professeurs que ceux qui ont été recrutés par l'État. Et c'est a priori ce que prévoit la loi de 1959, dans laquelle les titulaires du public sont cités en premier, et sont donc a priori l'option par défaut.
J'imagine qu'avec le Cafep il y a une double idée de ne pas imposer à des titulaires du public non volontaires d'enseigner dans des établissements confessionnels ou à pédagogie particulière et de laisser aux chefs d'établissement du privé le privilège que n'ont pas ceux du public de choisir leurs enseignants (ce qui se justifie par des projets pédagogiques particuliers dans le privé). Mais dès lors que l'enseignant du public est volontaire et que le chef d'établissement du privé le choisit, je vois mal ce qui s'oppose à ce qu'un titulaire du public recruté par l'État aille enseigner dans des établissements très largement financés par l'État et qui scolarisent de manière dérogatoire des élèves qui ont été soustraits aux effectifs du public.
Je ne remets pas en cause cette possibilité pour les familles de choisir le privé, qui est la seule option viable pour de nombreux enfants qui ne trouvent pas leur place dans le public, et qui est un garde-fou contre une mainmise de l'État sur l'éducation des enfants, mais c'est un fait que les effectifs du public diminuent à mesure que ceux du privé augmentent, ce qui n'est pas sans conséquence sur les possibilités de mutation des enseignants du public et les pertes de postes dans le public, sans parler des conditions de travail quand, au moins au niveau local, le privé vide le public de ses meilleurs éléments, ne laissant aux collègues du public que les élèves les plus difficiles.
Il est par ailleurs quasiment certain que si des réformes avaient pour conséquence un rééquilibrage massif des effectifs d'élèves en faveur du public voire une disparition du privé sous contrat, l'État intégrerait dans le public les enseignants du privé ainsi laissés sur le carreau.
Édit : ah bah voilà, geshorm, la situation dont je parle dans mon dernier paragraphe est prévue.
Re-edit : d'ailleurs le terme de "détachement" pour une affectation d'un titulaire du public dans le privé est inapproprié. Il ne faut pas passer, auprès du rectorat, par une demande de détachement, mais par une procédure différente, qui est une demande "d'affectation" dans le privé. Car il ne s'agit pas d'un détachement mais bien d'une affectation.
- kazamasogetsuNiveau 5
lene75 a écrit:freche a écrit:Sauf que le CAER, c'est l'équivalent de l'agreg interne et que les places en CPGE ne sont normalement pas accessibles aux agrégés internes.
Si, en tout cas dans ma matière oui. Aussi bien l'interne du public que le CAER. J'ai un copain qui enseigne dans une prépa privée prestigieuse avec le CAER. Et dans le public l'IG affirme qu'interne ou externe, ça ne fait aucune différence.
C'est typiquement le type d’intox qui fait qu'on ne peut pas dire qu'on choisisse en connaissance de cause quand on entre dans le métier. Ce sont par ailleurs des choses qui peuvent évoluer au cours d'une carrière.
Geshorm, non, dans mon académie en tout cas, la circulaire stipule noir sur blanc qu'un titulaire du public ne peut postuler que sur un poste qui n'a été demandé par AUCUN maître du privé, pas seulement ceux qui sont prioritaires dans le mouvement du privé. Et les chefs d'établissement sont bien au courant de cette clause.
Le mouvement des CPGE n'a en revanche rien à voir avec celui du secondaire et je vois mal, dans la mesure où ce sont des postes spécifiques qui relèvent d'une nomination ministérielle sur avis de l'IG, pourquoi les maîtres du privé devraient y être prioritaires.
Mais, à vrai dire, à y bien réfléchir, cela vaut aussi pour le secondaire et le primaire : dans la mesure où les enseignants du privé sont payés par l'État et où l'enseignement privé est subventionné par l'État, je ne vois pas ce qui justifie que l'État n'y nomme pas ses propres professeurs. C'est la logique du Cafep qui m'échappe.
On peut comprendre que le privé soit autorisé à recruter des contractuels pour pallier le manque de professeurs recrutés par l'État, mais quand il y en a de disponibles, je vois mal ce qui justifie de recruter d'autres professeurs que ceux qui ont été recrutés par l'État. Et c'est a priori ce que prévoit la loi de 1959, dans laquelle les titulaires du public sont cités en premier, et sont donc a priori l'option par défaut.
J'imagine qu'avec le Cafep il y a une double idée de ne pas imposer à des titulaires du public non volontaires d'enseigner dans des établissements confessionnels ou à pédagogie particulière et de laisser aux chefs d'établissement du privé le privilège que n'ont pas ceux du public de choisir leurs enseignants (ce qui se justifie par des projets pédagogiques particuliers dans le privé). Mais dès lors que l'enseignant du public est volontaire et que le chef d'établissement du privé le choisit, je vois mal ce qui s'oppose à ce qu'un titulaire du public recruté par l'État aille enseigner dans des établissements très largement financés par l'État et qui scolarisent de manière dérogatoire des élèves qui ont été soustraits aux effectifs du public.
Je ne remets pas en cause cette possibilité pour les familles de choisir le privé, qui est la seule option viable pour de nombreux enfants qui ne trouvent pas leur place dans le public, et qui est un garde-fou contre une mainmise de l'État sur l'éducation des enfants, mais c'est un fait que les effectifs du public diminuent à mesure que ceux du privé augmentent, ce qui n'est pas sans conséquence sur les possibilités de mutation des enseignants du public et les pertes de postes dans le public, sans parler des conditions de travail quand, au moins au niveau local, le privé vide le public de ses meilleurs éléments, ne laissant aux collègues du public que les élèves les plus difficiles.
Il est par ailleurs quasiment certain que si des réformes avaient pour conséquence un rééquilibrage massif des effectifs d'élèves en faveur du public voire une disparition du privé sous contrat, l'État intégrerait dans le public les enseignants du privé ainsi laissés sur le carreau.
Édit : ah bah voilà, geshorm, la situation dont je parle dans mon dernier paragraphe est prévue.
Re-edit : d'ailleurs le terme de "détachement" pour une affectation d'un titulaire du public dans le privé est inapproprié. Il ne faut pas passer, auprès du rectorat, par une demande de détachement, mais par une procédure différente, qui est une demande "d'affectation" dans le privé. Car il ne s'agit pas d'un détachement mais bien d'une affectation.
Effectivement, la logique du CAFEP t'a échappé et c'est pour ça que ta réflexion ne tient pas la route.
En créant le CAFEP et d'une manière générale le privé sous contrat, l'Etat a au contraire assuré sa mainmise sur l'éducation et ce n'est en aucun cas un "garde-fou" sur ce monopole absolu comme tu le dis, c'est l'inverse. Dans le privé, nous sommes recrutés sur les mêmes concours, accessibles sur la foi des mêmes diplômes, nous sommes agents de l'Etat, sans le statut de fonctionnaire, avec tout ce que cela suppose en bien comme en mal. Nous avons les mêmes formations, suivons les mêmes programmes et présentons nos élèves aux mêmes examens. Nous sommes (plus) maltraités par les mêmes inspecteurs. Nos DGH/ouvertures/fermetures sont décidées par les rectorats tout comme vous, et nous n'avons par contre aucune protection contre des politiques iniques et hostiles ( comme l'ancien président de région par chez moi qui tailladé tout ce qui dépendait de la région et a fait construire nombre d'établissements inutiles pour nuire au privé). La contrepartie de ce contrôle quasi total est un niveau de financement proportionnel au niveau d'ingérence de l'Etat. C'est normal.
L'appellation "privé sous contrat" est en cela assez aberrante, cela devrait être un truc du style "public avec marge d'autonomie". C'est plus un vestige d'un passé ou l'enseignement privé l'était réellement. Aujourd'hui c'est juste faux, étant plus que majoritairement public, que ce soit dans le fonctionnement ou le financement. Parce, que à part la carte scolaire, il n'y a pas vraiment de différence entre un public et un privé en réalité. Nos syndicats n'ont d'ailleurs de cesse de réclamer l'égalité entre nos statuts. Etrangement l'égalité n'est primordiale que dans les cas qui arrangent certains....
Ce qui n'est pas normal, c'est que moyennant tout ça, les aller-retour entre le privé et le public ne soient possibles que dans un sens et forcément à "l'avantage" du public. Nous ne sommes pas moins ni compétent ni quoi que ce soit d'autre qui justifierait qu'un fonctionnaire passe "naturellement" avant nous, fut-ce en CPGE
Et du coup tu as raison en disant que "détachement" est inapproprié. Cela résulte résulte de cette image que toi et tant d'autres avez que le "privé" ne fait pas partie de l'EN
- SolovieïNiveau 10
gemshorn a écrit:Un CDE privé peut faire nommer un maître du public dans son établissement car c'est prévu depuis la loi Debré de 1959. Mais, dans la mesure où, avec les concours du CAFEP et concours internes du privé (CAER-agrégation, notamment) - qui n'existaient pas en 1959 - , de nombreux maîtres du privé ont les qualifications qui peuvent les conduire à enseigner dans des CPGE privées, il n'y a plus de motifs objectifs de recourir à des maîtres du public. Pourquoi continuer à le faire ? J'y vois plusieurs raisons : l'inertie du système et de la façon dont les IG et IPR continuent à voir les maîtres du privé (comme étant supposés moins qualifiés que leurs homologues du public), le côté "chic" dont parlait notre collègue, vis-à-vis des parents ("Vous voyez, notre prépa est de bon niveau puisque les professeurs appartiennent à l'enseignement public"), souci du maintien des bonnes relations entre CDE et Inspection générale-IPR (crainte des CDE de voir les maîtres de leur établissement confrontés à des soucis en cas d'inspection si refus de nommer un maître du public).
Cela correspond en effet à mon expérience : des CdE motivés par des raisons discutables. Les IA-IPr que j'ai connus, très compétents par ailleurs, avaient cette vision dépréciative du privé que tu évoques.
gemshorn a écrit:Bien sûr que cela permet de diviser pour mieux régner, je suis d'accord sur ce point et j'entends ton argument sur la rémunération des enseignants et les subventions de l'Etat vers l'Enseignement sous contrat.
Mais si les maîtres du privé sont des agents publics alors il n'y a pas de raison que des professeurs avec deux statuts différents (maîtres sous contrat et maîtres nommés du public) puissent enseigner dans le privé tandis que seuls des fonctionnaires (je parle des "titulaires) seraient acceptés dans le public.
Voilà qui m'éclaire et qui me semble un bon argument. Mais alors, si nous nous valons tous, pourquoi des concours différents ?
gemshorn a écrit:J'ajoute, pour information, ce cas exceptionnel prévu par la loi et peu connu - mais qui n'aboutit jamais, dans les faits, du moins à ma connaissance - : un établissement sous contrat, notamment au moment de sa fermeture, peut demander son intégration à l'Enseignement public et les maîtres contractuels peuvent à ce moment choisir entre le statut antérieur et le statut de fonctionnaire.
Je pense que ce cas n'est pas aussi rare que cela. J'ai entendu parler de ce cas dans mon ancienne académie (un collège).
[quote="lene75"]
freche a écrit:
Re-edit : d'ailleurs le terme de "détachement" pour une affectation d'un titulaire du public dans le privé est inapproprié. Il ne faut pas passer, auprès du rectorat, par une demande de détachement, mais par une procédure différente, qui est une demande "d'affectation" dans le privé. Car il ne s'agit pas d'un détachement mais bien d'une affectation.
Je suis surpris, car une mienne cousine, agrégée en SVT, a bien été détachée, 1 an, dans un établissement privé sous contrat. Presque néo-titulaire, elle m'avait envoyé son arrêté de détachement pour vérification. C'était le document habituel (et je m'y connais : je suis en détachement depuis 10 ans, sur une carrière de 12 ans)
C'est d'autant plus étrange qu'après quelques recherches rapides, je constate que tu as raison. Par la même occasion, j'ai retrouvé ce fil :
https://www.neoprofs.org/t99268-detachement-passer-du-public-au-prive
- SolovieïNiveau 10
kazamasogetsu a écrit:
L'appellation "privé sous contrat" est en cela assez aberrante, cela devrait être un truc du style "public avec marge d'autonomie". C'est plus un vestige d'un passé ou l'enseignement privé l'était réellement. Aujourd'hui c'est juste faux, étant plus que majoritairement public, que ce soit dans le fonctionnement ou le financement. Parce, que à part la carte scolaire, il n'y a pas vraiment de différence entre un public et un privé en réalité. Nos syndicats n'ont d'ailleurs de cesse de réclamer l'égalité entre nos statuts. Etrangement l'égalité n'est primordiale que dans les cas qui arrangent certains....
Ce qui n'est pas normal, c'est que moyennant tout ça, les aller-retour entre le privé et le public ne soient possibles que dans un sens et forcément à "l'avantage" du public. Nous ne sommes pas moins ni compétent ni quoi que ce soit d'autre qui justifierait qu'un fonctionnaire passe "naturellement" avant nous, fut-ce en CPGE
Et du coup tu as raison en disant que "détachement" est inapproprié. Cela résulte résulte de cette image que toi et tant d'autres avez que le "privé" ne fait pas partie de l'EN
Totalement d'accord pour l'appellation "privé sous contrat". Au regard des différents statuts, on est plus proches d'un public avec autonomie, qui est d'ailleurs le but ultime poursuivi par la gouvernance actuelle. Sous peu, nous serons logés à la même enseigne...
Un autre point, au chapitre des différences : un professeur "du privé" ne peut pas être détaché à l'étranger (AEFE ou autre). Il serait intéressant de rechercher l'origine de cette limitation...
- MathadorEmpereur
Le fait qu'ils soient contractuels.Solovieï a écrit:Un autre point, au chapitre des différences : un professeur "du privé" ne peut pas être détaché à l'étranger (AEFE ou autre). Il serait intéressant de rechercher l'origine de cette limitation...
Le détachement n'existe que pour les fonctionnaires.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- lene75Prophète
Eh bien justement, si ce sont les mêmes concours et les mêmes missions, je ne vois pas ce qui justifie ces deux statuts, ni l'impossibilité de passer de l'un à l'autre même sur des postes non pourvus.
Je ne crois pas que les postes dans les CPGE privées soient donnés en priorité aux titulaires du public, au contraire. J'ai le cas d'un couple de copains, lui dans le privé dès le départ, poste en CPGE littéraire à Paris dans un lycée prestigieux depuis pas mal de temps à un âge où aucun titulaire du public n'a ce type de poste. Elle titulaire du public affectée dans le privé (grâce à lui) pour pouvoir revenir en RP après des années à faire les AR en province. Son statut fait que c'est beaucoup plus difficile pour elle d'avoir un poste en prépa.
Je ne crois pas que les postes dans les CPGE privées soient donnés en priorité aux titulaires du public, au contraire. J'ai le cas d'un couple de copains, lui dans le privé dès le départ, poste en CPGE littéraire à Paris dans un lycée prestigieux depuis pas mal de temps à un âge où aucun titulaire du public n'a ce type de poste. Elle titulaire du public affectée dans le privé (grâce à lui) pour pouvoir revenir en RP après des années à faire les AR en province. Son statut fait que c'est beaucoup plus difficile pour elle d'avoir un poste en prépa.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- frecheGrand sage
gemshorn a écrit:freche a écrit:Sauf que le CAER, c'est l'équivalent de l'agreg interne et que les places en CPGE ne sont normalement pas accessibles aux agrégés internes.
Ah bon ?
Je n'en mettrais pas ma main à couper. Quoi qu'il en soit, s'agissant de CPGE privées, il me semble plus normal d'y nommer des maîtres du privé (dont certains ont l'agrégation externe, d'ailleurs, et ont opté pour leur maintien dans l'établissement privé où ils avaient déjà un contrat après réussite au concours)
Alors, clairement, en physique chimie, et notamment prof de chimie en prépa, c'est réservé aux titulaires de l'externe, et même aux mieux classés (au moment de l'agreg, juste avant les résultats, l'IG nous avait dit que pour avoir une chance d'être pris, il fallait être dans les 3 premiers.)
- kazamasogetsuNiveau 5
Il y a des agrégés interne du privé de PC qui exercent en prépa. J'ai des noms et je ne suis pas passé loin d'obtenir une poste cette année (et je vais insister)
- InvitéInvité
Bonjour,
Je suis assez triste de voir l'agacement des profs du privé qui voient les profs du public débarquer même si je peux le comprendre.
Pour ma part, reçue 2eme au capes de lettres il y a trois ans, je suis dans la déconvenue totale. Deux années sur trois ont eté des années de dépression dans des collèges ultra violents dans une académie que tout le monde redoute et que je ne nommerai pas. Et malgré toutes ces peines l'impossibilité de s'en échapper : le système des mutations est un énorme mensonge qui vous maintient sur des territoires où plus personne ne se déplace et où vous ne pouvez que constater que de la ségrégation et de la misère sociale du haut de vos 25 ans. Je sais, mes mots sont durs . C'est du vécu.
J'ai une année de congé formation l'an prochain. Je veux passer l'agreg et le capes du privé. Et aussi démarcher auprès des chefs d'établissement. Après tout, on sait qu'il y a des manques de prof dans le privé et qu'ils recrutent des gens avec une licence. Énormément. Même dans ma matière. Je trouve ça absurde de repasser le même diplôme (devenu plus facile entre temps, puisqu'il faut bien recruter) alors que mon expérience n'est pas celle d'un débutant et j'ai tant appris pendant ces années en enfer.
Si quelqu'un sait comment on peut se faire pistonner, voire qui connait quelqu'un qui a réussi à passer dans le privé en région parisienne please help me !
Je suis au bord de la démission. Je me sens traitée comme une carcasse par l'institution, voire pire. Un paquet , sans visage, qu'on jette d'établissement en établissement. Un bout de viande.
Merci
Une néo qui jette une bouteille dans l'océan
Je suis assez triste de voir l'agacement des profs du privé qui voient les profs du public débarquer même si je peux le comprendre.
Pour ma part, reçue 2eme au capes de lettres il y a trois ans, je suis dans la déconvenue totale. Deux années sur trois ont eté des années de dépression dans des collèges ultra violents dans une académie que tout le monde redoute et que je ne nommerai pas. Et malgré toutes ces peines l'impossibilité de s'en échapper : le système des mutations est un énorme mensonge qui vous maintient sur des territoires où plus personne ne se déplace et où vous ne pouvez que constater que de la ségrégation et de la misère sociale du haut de vos 25 ans. Je sais, mes mots sont durs . C'est du vécu.
J'ai une année de congé formation l'an prochain. Je veux passer l'agreg et le capes du privé. Et aussi démarcher auprès des chefs d'établissement. Après tout, on sait qu'il y a des manques de prof dans le privé et qu'ils recrutent des gens avec une licence. Énormément. Même dans ma matière. Je trouve ça absurde de repasser le même diplôme (devenu plus facile entre temps, puisqu'il faut bien recruter) alors que mon expérience n'est pas celle d'un débutant et j'ai tant appris pendant ces années en enfer.
Si quelqu'un sait comment on peut se faire pistonner, voire qui connait quelqu'un qui a réussi à passer dans le privé en région parisienne please help me !
Je suis au bord de la démission. Je me sens traitée comme une carcasse par l'institution, voire pire. Un paquet , sans visage, qu'on jette d'établissement en établissement. Un bout de viande.
Merci
Une néo qui jette une bouteille dans l'océan
- Fabrice25Habitué du forum
Bonjour Anouck,
Je n'ai pas les réponses aux questions que tu te poses mais je suis sensible à ce que tu écris : je me reconnais un peu dans tes propos.
Je te souhaite bon courage dans tes démarches. Obtenir un congé formation te permettra (en plus de concrétiser tes objectifs) de souffler et prendre du recul face à tout cela.
Bon courage
Je n'ai pas les réponses aux questions que tu te poses mais je suis sensible à ce que tu écris : je me reconnais un peu dans tes propos.
Je te souhaite bon courage dans tes démarches. Obtenir un congé formation te permettra (en plus de concrétiser tes objectifs) de souffler et prendre du recul face à tout cela.
Bon courage
- gemshornNiveau 10
lene75 a écrit:Le mouvement des CPGE n'a en revanche rien à voir avec celui du secondaire et je vois mal, dans la mesure où ce sont des postes spécifiques qui relèvent d'une nomination ministérielle sur avis de l'IG, pourquoi les maîtres du privé devraient y être prioritaires.
Je n'évoquais que le cas des CPGE privées, dépendant d'un établissement privé. Là aussi le CDE privé a le dernier mot en matière de nomination des maîtres (mais l'avis de l'IG est quand même déterminant - mais pas décisif - lorsqu'un choix entre plusieurs candidats s'impose).
lene75 a écrit:Mais, à vrai dire, à y bien réfléchir, cela vaut aussi pour le secondaire et le primaire : dans la mesure où les enseignants du privé sont payés par l'État et où l'enseignement privé est subventionné par l'État, je ne vois pas ce qui justifie que l'État n'y nomme pas ses propres professeurs. C'est la logique du Cafep qui m'échappe.
On peut comprendre que le privé soit autorisé à recruter des contractuels pour pallier le manque de professeurs recrutés par l'État, mais quand il y en a de disponibles, je vois mal ce qui justifie de recruter d'autres professeurs que ceux qui ont été recrutés par l'État. Et c'est a priori ce que prévoit la loi de 1959, dans laquelle les titulaires du public sont cités en premier, et sont donc a priori l'option par défaut.
J'imagine qu'avec le Cafep il y a une double idée de ne pas imposer à des titulaires du public non volontaires d'enseigner dans des établissements confessionnels ou à pédagogie particulière et de laisser aux chefs d'établissement du privé le privilège que n'ont pas ceux du public de choisir leurs enseignants (ce qui se justifie par des projets pédagogiques particuliers dans le privé). Mais dès lors que l'enseignant du public est volontaire et que le chef d'établissement du privé le choisit, je vois mal ce qui s'oppose à ce qu'un titulaire du public recruté par l'État aille enseigner dans des établissements très largement financés par l'État et qui scolarisent de manière dérogatoire des élèves qui ont été soustraits aux effectifs du public.
Le CAFEP a été crée au moment des accords Cloupet-Lang de 1992-93 pour régler les problèmes de litige entre l'Etat et l'Enseignement catholique concernant le statut, la formation notamment initiale et la rémunération des maîtres sous contrat. Il a permis à de nombreux maîtres de l'Ens catholique d'avoir une rémunération décente car jusqu'alors, peu passaient les concours du CAPES ou de l'agrégation de l'Enseignement public et ceux qui les réussissaient partaient ensuite, pour une part d'entre eux, vers l'Enseignement public en choisissant le statut de fonctionnaire.
Disons que ce concours est devenu la voie normale de recrutement des maîtres sous contrat (et quasi obligée pour les nouveaux entrants, à l'exception des suppléants qui peuvent passer au bout de trois ans de service le concours interne CAER-PC afin d'obtenir un contrat), alors qu'avant un contrat provisoire leur était donné après une inspection favorable au bout d'un an d'enseignement, je crois, s'ils donnaient satisfaction à leur chef d'établissement.
lene75 a écrit:Re-edit : d'ailleurs le terme de "détachement" pour une affectation d'un titulaire du public dans le privé est inapproprié. Il ne faut pas passer, auprès du rectorat, par une demande de détachement, mais par une procédure différente, qui est une demande "d'affectation" dans le privé. Car il ne s'agit pas d'un détachement mais bien d'une affectation.
C'est pourquoi j'ai pris garde depuis le début de ce fil de préciser "maîtres nommés du public". Il ne s'agit en effet pas d'un détachement puisqu'il n'y a pas de changement de corps ou de ministère.
- gemshornNiveau 10
lene75 a écrit:Eh bien justement, si ce sont les mêmes concours et les mêmes missions, je ne vois pas ce qui justifie ces deux statuts, ni l'impossibilité de passer de l'un à l'autre même sur des postes non pourvus.
Je ne vois rien d'autre à répondre que l'histoire de "l'Enseignement libre" devenu en 1959 "Enseignement sous contrat d'association" et les relations de cette institution avec l'Etat. Beaucoup de vestiges et de strates superposées, comme le disait un voisin du dessus, qui font qu'on n'y voit plus forcément très clair.
Raison pour laquelle, beaucoup de maîtres du privé (et leurs syndicats) ne voient pas d'un très bon oeil la nomination de maîtres du public. Le fil évoque particulièrement le cas des CPGE, mais la nomination est possible aussi en collège ou en lycée où des maitres sous contrat vivent des pertes d'heures ou de contrat. Lorsqu'une perte partielle ou totale d'emploi se déclare, la coexistence de maîtres sous différents statuts, dont l'un est plus protecteur que l'autre, crée inévitablement des tensions ou ravive de mauvais souvenirs.
- gemshornNiveau 10
Anouck Rivière a écrit:J'ai une année de congé formation l'an prochain. Je veux passer l'agreg et le capes du privé. Et aussi démarcher auprès des chefs d'établissement. Après tout, on sait qu'il y a des manques de prof dans le privé et qu'ils recrutent des gens avec une licence. Énormément. Même dans ma matière. Je trouve ça absurde de repasser le même diplôme (devenu plus facile entre temps, puisqu'il faut bien recruter) alors que mon expérience n'est pas celle d'un débutant et j'ai tant appris pendant ces années en enfer.
Si quelqu'un sait comment on peut se faire pistonner, voire qui connait quelqu'un qui a réussi à passer dans le privé en région parisienne please help me !
Si tu profites de ton congé formation pour préparer et réussir un concours du privé (dans un premier temps le CAFEP puis, une fois un contrat définitif obtenu, soit l'agrégation externe + option maintien dans le privé, soit au bout de 5 ans le CAER-agreg - quoi que, dans la mesure où tu as déjà une certaine ancienneté de services, il faudrait se renseigner pour savoir s'il t'est nécessaire d'attendre 5 ans), tu pourras entrer dans un établissement sous contrat sans difficulté et, a priori, dans un secteur qui te convient et ce, sans même avoir besoin de piston. Avec mes voeux de réussite.
- JennyMédiateur
On n’est pas obligés de rester dans le public après un congé de formation ?
- gemshornNiveau 10
kazamasogetsu a écrit:En créant le CAFEP et d'une manière générale le privé sous contrat, l'Etat a au contraire assuré sa mainmise sur l'éducation et ce n'est en aucun cas un "garde-fou" sur ce monopole absolu comme tu le dis, c'est l'inverse. Dans le privé, nous sommes recrutés sur les mêmes concours, accessibles sur la foi des mêmes diplômes, nous sommes agents de l'Etat, sans le statut de fonctionnaire, avec tout ce que cela suppose en bien comme en mal. Nous avons les mêmes formations, suivons les mêmes programmes et présentons nos élèves aux mêmes examens. Nous sommes (plus) maltraités par les mêmes inspecteurs. Nos DGH/ouvertures/fermetures sont décidées par les rectorats tout comme vous, et nous n'avons par contre aucune protection contre des politiques iniques et hostiles ( comme l'ancien président de région par chez moi qui tailladé tout ce qui dépendait de la région et a fait construire nombre d'établissements inutiles pour nuire au privé). La contrepartie de ce contrôle quasi total est un niveau de financement proportionnel au niveau d'ingérence de l'Etat. C'est normal.
Certains considèrent en effet (je souscris en partie à cette thèse mais pas totalement) qu'en signant les Accords Lang-Cloupet, l'Enseignement catholique a vendu son âme au diable et a cédé une grande part de sa "souveraineté" à l'Etat contre un plat de lentilles (en l'occurrence la création du CAFEP et la possibilité d'évolution salariale pour le personnel enseignant). Il fallait d'une façon ou d'une autre rémunérer décemment les professeurs du privé mal lotis (l'effectif des prêtres, frères ou religieuses enseignants commençait à fondre comme neige au soleil et les professeurs laïcs n'avaient pas pour objectif de faire toute une carrière comme maîtres auxiliaires ou avec, au mieux, une évolution vers l'échelle de rémunération d'adjoints d'enseignement).
A partir de là, sous la conduite de leurs CDE, les établissements catholiques ont de moins en moins fait valoir leur caractère propre (religieux mais aussi pédagogique) pour finir par ressembler peu ou prou à des établissements publics avec frais de scolarité plus élevés et, en contrepartie de subventions plus élevées de l'Etat ont sacrifié leur marge d'autonomie pédagogique.
Que sera l'avenir ? Difficile de le savoir. Le statut des maîtres du privé va-t-il évoluer ? L'Enseignement catholique finira-t-il par se fondre dans un Enseignement public unifié ? Ou reprendra-t-il au contraire son caractère privé en se détachant progressivement ou brutalement de la main mise de l'Etat ? On sent en tout cas que l'on est actuellement dans une période d'incertitude et de transition.
- gemshornNiveau 10
Jenny a écrit:On n’est pas obligés de rester dans le public après un congé de formation ?
Des congés formation sont aussi accordés par le Rectorat aux maîtres du privé (avec l'argent de l'Etat puisqu'il s'agit également d'agents publics). A partir du moment où Anouck exerce après son congé durant le nombre d'années réglementaire pour avoir droit audit congé, qu'elle les effectue dans le public ou dans le privé sous contrat, je ne vois pas où serait le problème.
- JennyMédiateur
Le problème, c’est après… Je ne suis pas sûre que ça fonctionne.
https://www.education.gouv.fr/vie-professionnelle-et-situation-personnelle-conge-de-formation-professionnelle-6119Le fonctionnaire qui a bénéficié d'un congé de formation professionnelle s'engage à rester au service d'une administration de la fonction publique de l'Etat, territoriale ou hospitalière pendant une durée égale au triple de celle pendant laquelle il a perçu l'indemnité forfaitaire et à rembourser le montant de cette indemnité en cas de rupture de son fait de l'engagement.
- gemshornNiveau 10
Jenny a écrit:Le problème, c’est après…
https://www.education.gouv.fr/vie-professionnelle-et-situation-personnelle-conge-de-formation-professionnelle-6119Le fonctionnaire qui a bénéficié d'un congé de formation professionnelle s'engage à rester au service d'une administration de la fonction publique de l'Etat, territoriale ou hospitalière pendant une durée égale au triple de celle pendant laquelle il a perçu l'indemnité forfaitaire et à rembourser le montant de cette indemnité en cas de rupture de son fait de l'engagement.
Oui, mais elle demeurerait agent public (certes sans le statut de fonctionnaire) et l'Enseignement sous contrat fait partie du service public d'éducation (raison d'être du contrat d'association).
J'avoue qu'il conviendrait de se renseigner sur le plan juridique, je ne connais pas le cas de figure.
- gemshornNiveau 10
Extrait de la circulaire académique concernant la demande de congé formation (pour les maîtres du privé, donc) de cette année :
"Dans l’hypothèse où ma demande serait agréée, je m’engage à exercer dans un établissement
d’enseignement privé ou public à l’expiration de ce congé, pendant une période d’une durée égale au triple de
celle pendant laquelle l’indemnité forfaitaire aura été versée et à rembourser le montant de cette indemnité en
cas de non-respect de cet engagement."
- lene75Prophète
Vous êtes sûrs qu'on peut passer le Cafep quand on est déjà titulaire du Capes sans démissionner au préalable ?
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JennyMédiateur
Gemshorm : merci pour la précision. Ça me semblait étrange d’en bénéficier pour quitter le statut de fonctionnaire, mais tant mieux pour la collègue.
- InvitéInvité
lene75 a écrit:Vous êtes sûrs qu'on peut passer le Cafep quand on est déjà titulaire du Capes sans démissionner au préalable ?
Je me suis pas mal renseignée, j'ai fait les réunions du privé et on m'a dit que c'était la façon la plus sûre. La démission, tu la fais à la fin de l'année de stag de cafep, elle te permet de conserver ton ancienneté.
- athenaledoyenNiveau 1
Anouck Rivière a écrit:lene75 a écrit:Vous êtes sûrs qu'on peut passer le Cafep quand on est déjà titulaire du Capes sans démissionner au préalable ?
Je me suis pas mal renseignée, j'ai fait les réunions du privé et on m'a dit que c'était la façon la plus sûre. La démission, tu la fais à la fin de l'année de stag de cafep, elle te permet de conserver ton ancienneté.
Bonjour Anouck et chers collègues,
Je me permets de répondre car justement, titulaire du public, je rentre des oraux du CAFEP.
Déjà je me permets de rebondir sur ce qui a été dit : en effet, il y a trois ans, étant moi-même jeune, je savais bien entendu que je subirai mon affectation disons… 5 ans.
Et je l’acceptais !
En revanche, je ne connaissais pas le statut de TZR, et surtout je ne savais pas que je devrai être TZR dix ans dans ma matière avant d’obtenir un poste fixe - et même pas dans le département que j’aimerais, mais à la campagne. Dans mon département d’origine il faudrait en compter plus.
Je ne savais pas non plus que je serai un simple numéro qu’on appelle, qu’on me demanderait de faire 110 km/jour sur 2 établissements opposés etc. Et vraiment, pour 5 ans, je l’aurais accepté sans rechigner ! Mais plus, c’est trop.
Tout a changé aujourd’hui et ces fameux avantages du public dont on me parlait tant se réduisent à peau de chagrin. En tout cas ils ne font plus le poids face au blocage des mutations et autres joyeusetés.
D’ailleurs, étant aux oraux hier, j’ai été surprise de voir que la plupart des candidats était toujours autant mal informé (je passe la dessus c’est un long sujet).
En tout cas, oui, c’est possible de repasser le CAFEP (nous étions plusieurs dans ce cas cette année). Pour la démission je ne sais pas, d’après mes informations le “transfert” se fait naturellement (avec l’ancienneté reprise). A vérifier mais ca change peu de choses.
N’hésite pas à me contacter si besoin!
- MathadorEmpereur
Je ne vois pas pourquoi il faudrait démissionner pour passer le concours.lene75 a écrit:Vous êtes sûrs qu'on peut passer le Cafep quand on est déjà titulaire du Capes sans démissionner au préalable ?
Par contre il faudra peut-être démissionner pour signer le contrat provisoire, et dans ce cas il n'y aura pas intérêt à se louper sous peine de perdre l'ancienneté d'échelon acquise jusque là.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- InvitéInvité
Bonjour,
Petite question : est ce que du coup tu passes le CAFEP dans l'académie de ton choix ? C'est mon plan pour quitter l'académie où je suis.
Merci !!!
Anouck
Petite question : est ce que du coup tu passes le CAFEP dans l'académie de ton choix ? C'est mon plan pour quitter l'académie où je suis.
Merci !!!
Anouck
athenaledoyen a écrit:Anouck Rivière a écrit:lene75 a écrit:Vous êtes sûrs qu'on peut passer le Cafep quand on est déjà titulaire du Capes sans démissionner au préalable ?
Je me suis pas mal renseignée, j'ai fait les réunions du privé et on m'a dit que c'était la façon la plus sûre. La démission, tu la fais à la fin de l'année de stag de cafep, elle te permet de conserver ton ancienneté.
Bonjour Anouck et chers collègues,
Je me permets de répondre car justement, titulaire du public, je rentre des oraux du CAFEP.
Déjà je me permets de rebondir sur ce qui a été dit : en effet, il y a trois ans, étant moi-même jeune, je savais bien entendu que je subirai mon affectation disons… 5 ans.
Et je l’acceptais !
En revanche, je ne connaissais pas le statut de TZR, et surtout je ne savais pas que je devrai être TZR dix ans dans ma matière avant d’obtenir un poste fixe - et même pas dans le département que j’aimerais, mais à la campagne. Dans mon département d’origine il faudrait en compter plus.
Je ne savais pas non plus que je serai un simple numéro qu’on appelle, qu’on me demanderait de faire 110 km/jour sur 2 établissements opposés etc. Et vraiment, pour 5 ans, je l’aurais accepté sans rechigner ! Mais plus, c’est trop.
Tout a changé aujourd’hui et ces fameux avantages du public dont on me parlait tant se réduisent à peau de chagrin. En tout cas ils ne font plus le poids face au blocage des mutations et autres joyeusetés.
D’ailleurs, étant aux oraux hier, j’ai été surprise de voir que la plupart des candidats était toujours autant mal informé (je passe la dessus c’est un long sujet).
En tout cas, oui, c’est possible de repasser le CAFEP (nous étions plusieurs dans ce cas cette année). Pour la démission je ne sais pas, d’après mes informations le “transfert” se fait naturellement (avec l’ancienneté reprise). A vérifier mais ca change peu de choses.
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