- stenchMonarque
sifi a écrit:Perec a été une sorte de révélation pour moi durant mes études, avec la découverte de La Disparition en prépa, puis du reste de son oeuvre, en intégralité.
J'ai fait ma maîtrise sur "Le Voyage d'Hiver", qui est un petit texte assez inconnu de Perec, qui a été repris/déformé ensuite par plusieurs oulipiens (Le voyage des vers, Le voyage divers, etc). J'avais comme problématique la possibilité d'une œuvre polyphonique, ou de l'Oulipo perçu alors comme un seul auteur.
Bon, c'est complètement HS par rapport à l'agreg, promis, j'arrête, mais je suis toute contente d'avoir trouvé une autre groupie de Perec!!
J'ai bossé toute ma maitrise sur Perec, en particulier sur Un Homme qui dort. Content de voir d'autres groupies, je n'ai jamais croisé personne qui aime cet auteur comme moi pendant mes études!
- sifiÉrudit
Moi non plus, c'est pour ça que je suis toute émoustillée!! Même à des collègues de lettres, j'ai déjà dû expliquer qui était Perec...
- NatalinoNiveau 10
Poupoutch a écrit:Natalino,
Ma problématique est très large '"comment se construit l'instance lyrique dans les Contemplations?". Le "moi" et le "je" me semblaient un faux problème, c'est donc à la "voix" que je me suis intéressée. Je ne suis pas du tout sûre que ce soit mieux.
Ceci étant, je pense que tu as raison : quand on trouve une bonne problématique, on ne se contente pas de transformer la citation en question, on tire des problèmes pointés par le sujet un problème qui nous semble central dans l’œuvre et dont une des réponses peut être - en tout ou partie - la citation proposée.
Pour des raisons pragmatiques, le jour du concours,je pense qu'il faut abandonner l'idée de produire une problématique parfaite si elle ne vient pas, mais trouver un pis-aller qui fonctionne (ce que j'ai fait pour Hugo).
Danses,
pour moi, en cas de succès, tatouage
"Je" et la "voix" dans la citation, je ne sais de toute manière pas comment il fallait les entendre.
C'est intéressant ce que tu dis sur le pis aller. Je pensais justement que c'était à éviter ce genre de problématique parce qu'elle ne produit pas un mouvement dynamique à proprement parler. Mais finalement, je vois bien en quoi elle permet au moins de "déplier" en éventail ton discours. Du coup, c'est en formation qu'on t'a donné ce conseil, ou bien c'est ton expérience personnelle qui parle ?
Quelqu'un ayant participé au fil a problématisé autour de la singularité de la voix de Hugo, finalement, c'est un principe similaire.
- IsidoriaDoyen
On devrait peut-être ouvrir un fil pour les fans de Perec...
L'intitulé de ma maîtrise était "les figures du lecteur dans La Vie mode d'emploi de Georges Perec. J'ai passé des heures à la bibliothèque de l'Arsenal au fond Perec.
Le père d'un de mes élèves lui a offert pour Noël La Vie mode d'emploi, depuis je crève d'envie de le rencontrer (sachant que je vis à l'étranger c'est un cadeau encore moins courant qu'en France).
Sinon dans mon lycée il y a deux autres fans, ça change la vie de discuter littérature en salle des profs!
Édit: j'ai ouvert un fil sur Perec. Venez!
L'intitulé de ma maîtrise était "les figures du lecteur dans La Vie mode d'emploi de Georges Perec. J'ai passé des heures à la bibliothèque de l'Arsenal au fond Perec.
Le père d'un de mes élèves lui a offert pour Noël La Vie mode d'emploi, depuis je crève d'envie de le rencontrer (sachant que je vis à l'étranger c'est un cadeau encore moins courant qu'en France).
Sinon dans mon lycée il y a deux autres fans, ça change la vie de discuter littérature en salle des profs!
Édit: j'ai ouvert un fil sur Perec. Venez!
- YoupitralalapouetpouetNiveau 3
Bonsoir, à tous et toutes;
Je vous suis en sous-marin depuis juin 2016, au moment où je me suis lancée, bien seule, dans cette aventure que j'ai vécue comme une enrichissement (parfois) mais aussi comme une torture (souvent).
Comme nombre d'entre vous, j'ai la triste impression que j'ai échoué aux écrits et j'ai beaucoup de mal à me remobiliser pour les oraux.
Je reprends le collège demain avec l'impression qu'un TGV m'est passé sur le corps.
Je suis bien incapable de savoir si je retenterai l'an prochain car sacrifier ses week ends, avec de très petites filles, sacrifier sa qualité d'enseignement m'a beaucoup pesé cette année.
En somme, je me sens littéralement vidée, avec l'impression que la quantité et la qualité de travail ne sont finalement pas un gage de réussite le jour J.
La déception, la frustration, l'épuisement...je vois qu'on connaît tous ca, alors même que vos plans tiennent largement la route...
Bref.
Haut les cœurs!
Je vous suis en sous-marin depuis juin 2016, au moment où je me suis lancée, bien seule, dans cette aventure que j'ai vécue comme une enrichissement (parfois) mais aussi comme une torture (souvent).
Comme nombre d'entre vous, j'ai la triste impression que j'ai échoué aux écrits et j'ai beaucoup de mal à me remobiliser pour les oraux.
Je reprends le collège demain avec l'impression qu'un TGV m'est passé sur le corps.
Je suis bien incapable de savoir si je retenterai l'an prochain car sacrifier ses week ends, avec de très petites filles, sacrifier sa qualité d'enseignement m'a beaucoup pesé cette année.
En somme, je me sens littéralement vidée, avec l'impression que la quantité et la qualité de travail ne sont finalement pas un gage de réussite le jour J.
La déception, la frustration, l'épuisement...je vois qu'on connaît tous ca, alors même que vos plans tiennent largement la route...
Bref.
Haut les cœurs!
- PoupoutchModérateur
Natalino a écrit:Poupoutch a écrit:Natalino,
Ma problématique est très large '"comment se construit l'instance lyrique dans les Contemplations?". Le "moi" et le "je" me semblaient un faux problème, c'est donc à la "voix" que je me suis intéressée. Je ne suis pas du tout sûre que ce soit mieux.
Ceci étant, je pense que tu as raison : quand on trouve une bonne problématique, on ne se contente pas de transformer la citation en question, on tire des problèmes pointés par le sujet un problème qui nous semble central dans l’œuvre et dont une des réponses peut être - en tout ou partie - la citation proposée.
Pour des raisons pragmatiques, le jour du concours,je pense qu'il faut abandonner l'idée de produire une problématique parfaite si elle ne vient pas, mais trouver un pis-aller qui fonctionne (ce que j'ai fait pour Hugo).
Danses,
pour moi, en cas de succès, tatouage
"Je" et la "voix" dans la citation, je ne sais de toute manière pas comment il fallait les entendre.
C'est intéressant ce que tu dis sur le pis aller. Je pensais justement que c'était à éviter ce genre de problématique parce qu'elle ne produit pas un mouvement dynamique à proprement parler. Mais finalement, je vois bien en quoi elle permet au moins de "déplier" en éventail ton discours. Du coup, c'est en formation qu'on t'a donné ce conseil, ou bien c'est ton expérience personnelle qui parle ?
Quelqu'un ayant participé au fil a problématisé autour de la singularité de la voix de Hugo, finalement, c'est un principe similaire.
Ce côté pragmatique (apprendre à problématiser rapidement quitte à ne pas avoir la problématique du siècle) je le dois à Patrick Haluska, dont Isidoria parle également. J'ai trouvé que c'était vraiment un bon formateur.
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- dadouchouNiveau 3
Bonjour,
J'ai petit doute: les oeuvres au programme sont-elles à la disposition des candidats lors des temps de préparation à l'oral?
Les candidats ne peuvent pas utiliser leurs propres ouvrages? (je réalise que j'ai écrit sur la plupart des annotations et je ne me vois pas tout effacer avant les oraux -si par un grand miracle je devais y aller😉)
J'ai petit doute: les oeuvres au programme sont-elles à la disposition des candidats lors des temps de préparation à l'oral?
Les candidats ne peuvent pas utiliser leurs propres ouvrages? (je réalise que j'ai écrit sur la plupart des annotations et je ne me vois pas tout effacer avant les oraux -si par un grand miracle je devais y aller😉)
- YoupitralalapouetpouetNiveau 3
On nous fournit les livres sur lesquels il ne faut pas écrire ni surligner.
Il faut donc prévoir les calques et autres astuces auxquelles je m'intéresserai à partir du 20 mars, si un miracle advient.
Je vous confirme : P. Haluska est génial.
Au passage, une question : peut on passer en ET sur Pizan? Et dans ce cas, la question de grammaire porte-t-elle en ancien français?
Bon lundi!
Il faut donc prévoir les calques et autres astuces auxquelles je m'intéresserai à partir du 20 mars, si un miracle advient.
Je vous confirme : P. Haluska est génial.
Au passage, une question : peut on passer en ET sur Pizan? Et dans ce cas, la question de grammaire porte-t-elle en ancien français?
Bon lundi!
- ZybulkaHabitué du forum
Désolée du HS, je réagis juste à ça (parce que parfois on ignore nos droits) : je ne sais pas ce que tu sous-entends par là, mais tu n'es nullement obligée de prendre un temps partiel parce que l'administration n'arrive pas à te trouver 18h de cours. Tes maxima de service sont à 18h, mais si tu n'as que 15h ça ne pose aucun problème et ce n'est pas à toi d'assumer leur mauvaise organisation en étant payée moins. Après, malheureusement, il y a des cas où le temps partiel peut permettre d'éviter un complément de service, et je comprends tout à fait qu'on fasse ce choix (même si le chantage au complément de service super loin et à l'emploi du temps pourri est odieux, mais malheureusement on sait que ça a cours et on n'a pas forcément les moyens de lutter).sifi a écrit:Salut!
J'ai décidé de me lancer pour l'année prochaine (j'ai pris un temps partiel, sous-service oblige, et décidé de tenter d'en faire quelque chose d'utile... d'autant que mon chef m'a promis de me libérer une journée!).
Pour en revenir au sujet, Natalino, si en pensant avoir réussi ta dissert l'an dernier tu as eu une note décevante, cette année en pensant avoir raté, tu as toutes tes chances d'avoir déchiré
Stench, bon courage pour réussir à dépasser la déception... Profite de ce temps libéré ! (c'est vrai que les lectures plaisir, ça fait un bout de temps qu'on n'a plus trop l'occasion d'en faire...)
- adumbrateNiveau 10
Youpitralalapouetpouet a écrit: Au passage, une question : peut on passer en ET sur Pizan? Et dans ce cas, la question de grammaire porte-t-elle en ancien français?
On ne peut tomber sur le Moyen-Age que pour la leçon.
- sifiÉrudit
Et comment peut-on faire pour suivre les cours de ce M. Haluska? Il faut être à Paris, j'imagine...
- PoupoutchModérateur
Sifi, il fait la prépa à la fac d'Amiens et au collège Sévigné de Paris (où tu peux éventuellement suivre les cours par correspondance, mais enfin, niveau pratique, c'est moins bien) et il y fait aussi des stages : http://www.collegesevigne.fr/preparations/stages/
Tu peux déjà acheter son Atlande sur la didactique...
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"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- beloteHabitué du forum
Il me semble que c'est lui qui a fait l'atlande sur l'épreuve de didactique.
Edit: nos messages viennent de se croiser.
Edit: nos messages viennent de se croiser.
- InvitéInvité
Poupoutch a écrit:
Tu peux déjà acheter son Atlande sur la didactique...
...Qui est en effet très clair et qui m'a beaucoup aidée cette année ! (Enfin, on verra ma note, mais je suis certaine d'avoir davantage compris l'exercice).
- NatalinoNiveau 10
[quote="Zybulka"]
En général, je m'évalue pas trop mal, l'année dernière, j'étais vraiment resté sidéré par mes deux notes (à tel point que j'ai sérieusement envisagé une inversion !!!!). Je fais toujours des erreurs et je les paye plus ou moins fort (l'année dernière, le correcteur en didactique a laissé passer le fait manifeste que je me souvenais plus de la dernière tirade de Phèdre). Pour la dissert', d'ailleurs, je reste persuadé après lecture du rapport de jury que si j'avais fait une bonne introduction, sans tout un tas de références et d'exemples qui dépassaient le propos et sans une erreur de lexique qui fichait en l'air un enchainement logique, j'aurais eu une bien meilleure note. Peut-être que je me fais des illusions, mais ma problématique fonctionnait et surtout j'avais le même plan et le même dépassement, "par la poétique", du sujet que dans le rapport. C'est dommage, quand même, qu'ils ne commentent pas ne serait-ce qu'une ou deux lignes (on ne leur demande pas de "corriger" non plus).
sifi a écrit:
Pour en revenir au sujet, Natalino, si en pensant avoir réussi ta dissert l'an dernier tu as eu une note décevante, cette année en pensant avoir raté, tu as toutes tes chances d'avoir déchiré
En général, je m'évalue pas trop mal, l'année dernière, j'étais vraiment resté sidéré par mes deux notes (à tel point que j'ai sérieusement envisagé une inversion !!!!). Je fais toujours des erreurs et je les paye plus ou moins fort (l'année dernière, le correcteur en didactique a laissé passer le fait manifeste que je me souvenais plus de la dernière tirade de Phèdre). Pour la dissert', d'ailleurs, je reste persuadé après lecture du rapport de jury que si j'avais fait une bonne introduction, sans tout un tas de références et d'exemples qui dépassaient le propos et sans une erreur de lexique qui fichait en l'air un enchainement logique, j'aurais eu une bien meilleure note. Peut-être que je me fais des illusions, mais ma problématique fonctionnait et surtout j'avais le même plan et le même dépassement, "par la poétique", du sujet que dans le rapport. C'est dommage, quand même, qu'ils ne commentent pas ne serait-ce qu'une ou deux lignes (on ne leur demande pas de "corriger" non plus).
- NatalinoNiveau 10
maldoror1 a écrit:Poupoutch a écrit:
Tu peux déjà acheter son Atlande sur la didactique...
...Qui est en effet très clair et qui m'a beaucoup aidée cette année ! (Enfin, on verra ma note, mais je suis certaine d'avoir davantage compris l'exercice).
A Nanterre, on avait P.Joole qui suscite des sentiments divergents (c'est vrai qu'avant qu'on ne distingue pas immédiatement la méthode dans l'approche qu'il propose mais les choses se mettaient en place progressivemnt) mais qui m'a surtout laissé l'impression d'une personne à la fois (très) brillante et extrêmement bienveillante (et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il se mettait au service des étudiants, en acceptant toutes les copies toute l'année et en les corrigeant longuement). Standing ovation le dernier jour (je n'étais pas là, mais on m'a raconté).
- elsalyonNiveau 8
P. Joole est un exemple de bienveillance et de compétence.
Je ne connaissais rien à la didactique en septembre 2014, et en 4mois il m'a emmené à 17/20. Il propose des sujets très riches, et une méthodologie au plus près des exigences du concours. Alors certes, on se sent tout petit face à la montagne de références qu'il évoque, mais on les note dans la marge pour les lire après l'agreg.
Je serais tentée de revenir à Nanterre le samedi matin pour l'entendre!
Sa biblio et ses conseils sont pratiques, efficaces.
Il y est pour beaucoup, à mon sens, dans les bons résultats de Nanterre: 25 admis en moyenne à Nanterre chaque année, les majors deux années de suite avec 19 et 20 en dida (et après, j'ai arrêté de suivre).
Respect, standing ovation, boîte de chocolats par ma promo 2015 et une très grande humilité.
Je ne connaissais rien à la didactique en septembre 2014, et en 4mois il m'a emmené à 17/20. Il propose des sujets très riches, et une méthodologie au plus près des exigences du concours. Alors certes, on se sent tout petit face à la montagne de références qu'il évoque, mais on les note dans la marge pour les lire après l'agreg.
Je serais tentée de revenir à Nanterre le samedi matin pour l'entendre!
Sa biblio et ses conseils sont pratiques, efficaces.
Il y est pour beaucoup, à mon sens, dans les bons résultats de Nanterre: 25 admis en moyenne à Nanterre chaque année, les majors deux années de suite avec 19 et 20 en dida (et après, j'ai arrêté de suivre).
Respect, standing ovation, boîte de chocolats par ma promo 2015 et une très grande humilité.
- sifiÉrudit
Je suis dans l'académie de Strasbourg...
On verra bien, je prendrai le PAF à la rentrée et les cours du CNED (essentiellement pour avoir des devoirs à rendre).
J'ai déjà lu l'atlande sur la dida, qui est effectivement très bien fait.
On verra bien, je prendrai le PAF à la rentrée et les cours du CNED (essentiellement pour avoir des devoirs à rendre).
J'ai déjà lu l'atlande sur la dida, qui est effectivement très bien fait.
- ZybulkaHabitué du forum
Natalino, je trouve ça dommage aussi qu'on n'ait pas une mini-appréciation, qui ne demanderait pas beaucoup de travail supplémentaire aux correcteurs-trices, mais qui pourrait être très éclairante pour nous...
Sifi, je ne connais pas le PAF à Strasbourg mais chez moi, au PAF, il y a plusieurs devoirs qu'on peut rendre, donc si tu prends le CNED juste pour ça, attends peut-être de voir ce qui peut t'être corrigé dans l'année par la formation du PAF.
Sifi, je ne connais pas le PAF à Strasbourg mais chez moi, au PAF, il y a plusieurs devoirs qu'on peut rendre, donc si tu prends le CNED juste pour ça, attends peut-être de voir ce qui peut t'être corrigé dans l'année par la formation du PAF.
- PoupoutchModérateur
Sifi, j'ajoute que les cours du CNED sont de qualité assez variable compte-tenu du prix...
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- NatalinoNiveau 10
elsalyon a écrit:P. Joole est un exemple de bienveillance et de compétence.
Je ne connaissais rien à la didactique en septembre 2014, et en 4mois il m'a emmené à 17/20. Il propose des sujets très riches, et une méthodologie au plus près des exigences du concours. Alors certes, on se sent tout petit face à la montagne de références qu'il évoque, mais on les note dans la marge pour les lire après l'agreg.
Je serais tentée de revenir à Nanterre le samedi matin pour l'entendre!
Sa biblio et ses conseils sont pratiques, efficaces.
Il y est pour beaucoup, à mon sens, dans les bons résultats de Nanterre: 25 admis en moyenne à Nanterre chaque année, les majors deux années de suite avec 19 et 20 en dida (et après, j'ai arrêté de suivre).
Respect, standing ovation, boîte de chocolats par ma promo 2015 et une très grande humilité.
Oui, chez les universitaires, il y a deux profils dominants, je trouve : ceux qui sont plus ou moins condescendants et ceux qui conjuguent naturelle bienveillance et extrême brio. Ce sont les souvent les profs les plus gentils que j'ai rencontrés qui étaient aussi les plus renommés dans leur domaine.
- NatalinoNiveau 10
Une question à ceux qui ont des problèmes-de-problématiques : vous enseignez au lycée ? Parce que finalement, je me demande comment je ferais, moi, pour expliquer clairement quelque chose qui m'a toujours un peu résisté (même si je connais bien la théorie, on va dire) et pour lequel je n'ai pas réellement de méthode. Remarquez, sans enseigner au lycée, je corrige le bac tous les ans (bon exercice pour la didactique, à mon avis) et je n'ai pas l'impression que les copies débordent de problématique non plus, finalement (ni qu'on les demande réellement dans les corrigés).
- IsidoriaDoyen
La question de la problématique est compliquée du fait même du nom qu'elle porte. En dissertation on peut dégager un vrai problème que l'on va tâcher d'examiner dans le corps du devoir.
En commentaire, c'est à mon sens plus une question qui guide l'analyse qu'un problème / une problématique.
En TL on évacue la question puisque traiter deux questions en deux heures c'est très court, on attend de l'élève qu'il traite la question (ce qui déjà relève souvent de l'exploit).
Je n'ai que du lycée depuis trois ans, et je fais aussi de la Formation, ce qui est une excellente préparation pour la connaissance des programmes, entre autres.
En commentaire, c'est à mon sens plus une question qui guide l'analyse qu'un problème / une problématique.
En TL on évacue la question puisque traiter deux questions en deux heures c'est très court, on attend de l'élève qu'il traite la question (ce qui déjà relève souvent de l'exploit).
Je n'ai que du lycée depuis trois ans, et je fais aussi de la Formation, ce qui est une excellente préparation pour la connaissance des programmes, entre autres.
- mrlNiveau 10
Si tu corriges le bac, tu dois savoir qu'il n'y a pas de problématique dans les corrigés (en tous cas, dans mon académie il n'y en a pas).
Du coup, en commentaire, je ne me foule pas. Les élèves doivent trouver une question qui leur permette de développer ce qu'ils ont trouvé. Souvent, je leur propose d'écrire sous forme affirmative ce que le texte veut dire pour eux et de transformer cette affirmation en question.
En dissertation, c'est plan dialectique obligatoire. Je leur demande de formuler la thèse développée dans le sujet puis de trouver un contre-exemple. Avec ces deux éléments, ils ont la thèse et une piste pour l'antithèse. Après quoi ils doivent formuler : "est-il vrai que [thèse]?".
Du coup, en commentaire, je ne me foule pas. Les élèves doivent trouver une question qui leur permette de développer ce qu'ils ont trouvé. Souvent, je leur propose d'écrire sous forme affirmative ce que le texte veut dire pour eux et de transformer cette affirmation en question.
En dissertation, c'est plan dialectique obligatoire. Je leur demande de formuler la thèse développée dans le sujet puis de trouver un contre-exemple. Avec ces deux éléments, ils ont la thèse et une piste pour l'antithèse. Après quoi ils doivent formuler : "est-il vrai que [thèse]?".
- NatalinoNiveau 10
Je parlais de la dissertation en effet, dans la mesure où je pense que la problématique d'un commentaire est d'abord un moyen d'organiser logiquement sa lecture et que si elle ne fonctionne pas, on réalise très vite son peu d'efficacité.
Pour la dissertation (et pour le commentaire également, d'ailleurs), c'est bien ce que j'avais retenu des corrigés, l'impression que finalement on ne demandait pas de problématique réelle.
Mais quand j'étais moi-même lycéen (j'ai passé le bac de français en 97), je me rappelle (ou crois me rappeler ?) que nous devions déjà élaborer une problématique qui ne soit pas la thèse sous forme de question pour les dissertations.
Pour la dissertation (et pour le commentaire également, d'ailleurs), c'est bien ce que j'avais retenu des corrigés, l'impression que finalement on ne demandait pas de problématique réelle.
Mais quand j'étais moi-même lycéen (j'ai passé le bac de français en 97), je me rappelle (ou crois me rappeler ?) que nous devions déjà élaborer une problématique qui ne soit pas la thèse sous forme de question pour les dissertations.
- sifiÉrudit
Non, personnellement, je suis en collège. Je n'ai pas trop de difficultés pour les problématiques en général, ce sont celles d'agreg qui me perturbent... les sujets longs et obscurs ne me réussissent pas trop, je suis quelqu'un d'assez pragmatique en général... :lol:
Pour le CNED, je sais que les cours sont très variables... mais je n'ai pas les moyens de me payer le cours Sévigné (ou en tout cas pas la première année, si je suis un peu plus sûre de moi d'ici l'an prochain on verra), et le PAF je ne sais pas ce qu'il vaut.
Pour le CNED, je sais que les cours sont très variables... mais je n'ai pas les moyens de me payer le cours Sévigné (ou en tout cas pas la première année, si je suis un peu plus sûre de moi d'ici l'an prochain on verra), et le PAF je ne sais pas ce qu'il vaut.
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