Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- MarieFNiveau 6
Juste une information provenant du TA de Bordeaux
http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/24/admission-post-bac-tirage-sort-a-luniversite-juge-illegal-264451
http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/24/admission-post-bac-tirage-sort-a-luniversite-juge-illegal-264451
_________________
Le désordre est le prix à payer pour l'organisation de l'univers.
L'uniformité est la source du chaos. (second principe)
- OlympiasProphète
Et ça va finir au Conseil d'Etat et le ministère va se retrouver dans la panade.
- RabelaisVénérable
En attendant, faites circuler l'information.
J'imagine bien que l'an prochain, une loi votée pendant la nuit va autoriser ce genre de pratique immonde.
À mon époque, tant pis, nous étions souvent plus d'un millier en première année et cent en deug, mais nul ne pouvait nous empêcher d'essayer , au moins, d'essayer.
J'imagine bien que l'an prochain, une loi votée pendant la nuit va autoriser ce genre de pratique immonde.
À mon époque, tant pis, nous étions souvent plus d'un millier en première année et cent en deug, mais nul ne pouvait nous empêcher d'essayer , au moins, d'essayer.
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- DanskaProphète
Puisqu'on parle de ce sujet, je m'interrogeais : est-ce que cette décision a un impact quelconque sur les élèves qui ont été refusé cette année à cause d'un tirage au sort ? Et si oui, ont-ils la possibilité de contester leur non-admission, ou est-ce qu'il est déjà trop tard pour la rentrée de septembre prochain ?
- RabelaisVénérable
Je contesterais quand même , même si le délai peut être long avant d'être rétabli dans ses droits.
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- archebocEsprit éclairé
Rabelais a écrit:Je contesterais quand même , même si le délai peut être long avant d'être rétabli dans ses droits.
Même pas sûr : on doit pouvoir faire un référé suspension du refus d'inscription. Je ne pense pas qu'un référé liberté puisse passer, mais sait-on jamais. Après tout, l'éducation fait aussi partie des droits fondamentaux.
- DanskaProphète
A l'échelle individuelle, effectivement, les élèves refusés ont tout intérêt à réagir rapidement et à faire valoir cette décision de justice.
Le problème qui va se poser ensuite pour les facs, c'est celui des places disponibles : si on admet que tous les élèves (ou même une partie seulement) qui ont vu leur inscription refusée pour cause de tirage au sort intentent une procédure judiciaire et accèdent finalement à la filière demandée, il va bien les mettre quelque part
Concrètement, ça signifie soit que le gouvernement pond un texte pour affirmer que le tirage au légal pour cette année au moins, ou qu'il est trop tard pour modifier les inscriptions, soit qu'il octroie une rallonge budgétaire d'urgence aux universités (mais même dans ce cas, le temps d'embaucher de nouveaux enseignants, de trouver de nouveaux locaux, c'est infaisable pour septembre) ; soit les universités sont contraintes de refuser des inscriptions déjà validées... quel bazar !
Le problème qui va se poser ensuite pour les facs, c'est celui des places disponibles : si on admet que tous les élèves (ou même une partie seulement) qui ont vu leur inscription refusée pour cause de tirage au sort intentent une procédure judiciaire et accèdent finalement à la filière demandée, il va bien les mettre quelque part
Concrètement, ça signifie soit que le gouvernement pond un texte pour affirmer que le tirage au légal pour cette année au moins, ou qu'il est trop tard pour modifier les inscriptions, soit qu'il octroie une rallonge budgétaire d'urgence aux universités (mais même dans ce cas, le temps d'embaucher de nouveaux enseignants, de trouver de nouveaux locaux, c'est infaisable pour septembre) ; soit les universités sont contraintes de refuser des inscriptions déjà validées... quel bazar !
- mafalda16Modérateur
Olympias a écrit:Et ça va finir au Conseil d'Etat et le ministère va se retrouver dans la panade.
Ce qui serait un juste retour de bâton
- OlympiasProphète
Et c'est étonnant qu'on n'y soit pas encore.
- archebocEsprit éclairé
Le gouvernement ne peut pas rétroactivement privé les citoyens d'un droit que la loi leur reconnaît. C'est un truc à vous griller une carrière politique. Ce qu'il peut faire, c'est autoriser les universités à modifier les maquettes pendant l'été.
Les universités transforment leur première année en parking et leurs examens de fin de première année en boucherie.
En STAPS, ils savent déjà faire, à coup de barre éliminatoire dans les disciplines sportives fondamentales. Tu sais pas faire moins que 120% d'un temps olympique ? Va nager ailleurs.
- BRNiveau 9
Il y a une solution évidente au problème : toutes les formations établissent un classement des dossiers, en se basant sur des critères objectifs; par exemple : la filière d'origine (une licence de sciences pourrait décider que les bacheliers STL passent avant les ES), la proximité géographique, voire même, soyons fous, le dossier du candidat (moyennes, lettre de motivation etc...). Ensuite, elles appellent les candidats dans APB jusqu'à la limite de leur capacité d'accueil.
Heureusement, cela n'arrivera jamais : un système qui préfère affecter au hasard plutôt qu'en se fondant sur des critères objectifs est largement préférable.
Heureusement, cela n'arrivera jamais : un système qui préfère affecter au hasard plutôt qu'en se fondant sur des critères objectifs est largement préférable.
- CathEnchanteur
Un de mes élèves de bac pro n'a demandé que STAPS, dans toutes les options qui existent à l'université régionale...archeboc a écrit:
Le gouvernement ne peut pas rétroactivement privé les citoyens d'un droit que la loi leur reconnaît. C'est un truc à vous griller une carrière politique. Ce qu'il peut faire, c'est autoriser les universités à modifier les maquettes pendant l'été.
Les universités transforment leur première année en parking et leurs examens de fin de première année en boucherie.
En STAPS, ils savent déjà faire, à coup de barre éliminatoire dans les disciplines sportives fondamentales. Tu sais pas faire moins que 120% d'un temps olympique ? Va nager ailleurs.
- LaotziSage
BR a écrit:Il y a une solution évidente au problème : toutes les formations établissent un classement des dossiers, en se basant sur des critères objectifs; par exemple : la filière d'origine (une licence de sciences pourrait décider que les bacheliers STL passent avant les ES), la proximité géographique, voire même, soyons fous, le dossier du candidat (moyennes, lettre de motivation etc...). Ensuite, elles appellent les candidats dans APB jusqu'à la limite de leur capacité d'accueil.
Heureusement, cela n'arrivera jamais : un système qui préfère affecter au hasard plutôt qu'en se fondant sur des critères objectifs est largement préférable.
En fait, en Ile-de-France en tout cas (je ne connais la situation pour le reste de la France), le tirage au sort reste surtout pratiqué en STAPS. Pour le reste, les filières avec des capacités d'accueil limitées ont d'abord un autre système pour départager qui est la priorité académique. Les premiers admis dans une licence à capacité limitée sont ceux qui ont placé l'université de leur secteur en voeu 1. Cela suffit déjà à éliminer sans tirage au sort un très grand nombre de candidatures. Ensuite, je crois qu'il n'y a guère qu'en STAPS où cela ne suffit pas encore, et où certains candidats qui ont placé leur université de secteur (= de l'académie de leur lycée) en voeu 1 sont éliminés par tirage au sort.
Donc même sans tirage au sort, ce système est vu comme très injuste en Ile-de-France, où les lycéens des académies de Créteil et de Versailles se voient exclues de beaucoup de filières des universités parisiennes (alors qu'ils habitent parfois plus près de Paris que de la ville universitaire de l'Académie). Vous avez passé le bac dans l'Académie de Créteil mais souhaiteriez avoir la chance d'étudier à Paris 1, 2, 3, 4 ou 5 ? Dommage, vous resterez à la fac de Créteil ou de Saint-Denis, quand bien même il vous faut le double de temps pour vous y rendre et quand bien même vous souhaitiez échapper à l'atmosphère que vous avez connu pendant toutes vos études...
A côté de cela, il y a de plus en plus de filières sélectives : il suffit à une université de mettre une mention particulière ("droit européen") ou une double licence pour que l'entrée soit sélective. C'est le moyen trouver pour s'assurer quand même la venue de bons élèves en licence.
Edit : certains oublient un paramètre essentiel : rien ne vous indique que vous avez refusé par tirage au sort. Donc pour faire un recours, il faudrait déjà qu'un candidat le sache. Le problème d'APB, c'est justement son opacité. En réalité, les refus en filières à capacité d'accueil limitées le sont d'abord pour les raisons que j'ai évoquées (sont pris ceux qui ont mis leur académie de secteur en voeu 1).
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- DanskaProphète
BR a écrit:Il y a une solution évidente au problème : toutes les formations établissent un classement des dossiers, en se basant sur des critères objectifs; par exemple : la filière d'origine (une licence de sciences pourrait décider que les bacheliers STL passent avant les ES), la proximité géographique, voire même, soyons fous, le dossier du candidat (moyennes, lettre de motivation etc...). Ensuite, elles appellent les candidats dans APB jusqu'à la limite de leur capacité d'accueil.
Heureusement, cela n'arrivera jamais : un système qui préfère affecter au hasard plutôt qu'en se fondant sur des critères objectifs est largement préférable.
Ce qui revient à sélectionner les candidats, ce à quoi l'UNEF s'oppose depuis des années - et avec succès, quitte à aboutir à des situations ubuesques, comme c'est précisément le cas ici.
- PonocratesExpert spécialisé
On peut changer le titre du fil de discussion...
http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/01/14/entree-a-l-universite-le-gouvernement-va-graver-dans-le-marbre-le-tirage-au-sort_5062598_4401467.html
Ou comment généraliser la fuite vers le privé pour les meilleurs éléments malchanceux et s'assurer la baisse du niveau. Alors que les
Quand donneront-ils enfin des consignes claires aux collègues qui président les jury du bac ?
http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/01/14/entree-a-l-universite-le-gouvernement-va-graver-dans-le-marbre-le-tirage-au-sort_5062598_4401467.html
Ou comment généraliser la fuite vers le privé pour les meilleurs éléments malchanceux et s'assurer la baisse du niveau. Alors que les
Le Monde a écrit: les présidents d’universités,(...) militent pour la mise en place de prérequis à l’entrée des licences.
Quand donneront-ils enfin des consignes claires aux collègues qui président les jury du bac ?
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- ForsterÉrudit
Je ne vois pas vraiment ce qu'un président de jury de bac peut faire...
- PonocratesExpert spécialisé
Ils ne peuvent rien pour les remontées de notes télécommandées par les exigences des inspecteurs et faites en amont du jury. Mais ils pourraient refuser les rattrapages par les cheveux. Ils pourraient aussi refuser en bloc de présider les jurys en protestation contre les consignes données aux correcteurs, contre le niveau de l'examen lui-même.Ce ne serait peut-être pas grand chose mais ce serait mieux que rien.
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- XIIINeoprof expérimenté
Laotzi a écrit:BR a écrit:Il y a une solution évidente au problème : toutes les formations établissent un classement des dossiers, en se basant sur des critères objectifs; par exemple : la filière d'origine (une licence de sciences pourrait décider que les bacheliers STL passent avant les ES), la proximité géographique, voire même, soyons fous, le dossier du candidat (moyennes, lettre de motivation etc...). Ensuite, elles appellent les candidats dans APB jusqu'à la limite de leur capacité d'accueil.
Heureusement, cela n'arrivera jamais : un système qui préfère affecter au hasard plutôt qu'en se fondant sur des critères objectifs est largement préférable.
En fait, en Ile-de-France en tout cas (je ne connais la situation pour le reste de la France), le tirage au sort reste surtout pratiqué en STAPS. Pour le reste, les filières avec des capacités d'accueil limitées ont d'abord un autre système pour départager qui est la priorité académique. Les premiers admis dans une licence à capacité limitée sont ceux qui ont placé l'université de leur secteur en voeu 1. Cela suffit déjà à éliminer sans tirage au sort un très grand nombre de candidatures. Ensuite, je crois qu'il n'y a guère qu'en STAPS où cela ne suffit pas encore, et où certains candidats qui ont placé leur université de secteur (= de l'académie de leur lycée) en voeu 1 sont éliminés par tirage au sort.
Donc même sans tirage au sort, ce système est vu comme très injuste en Ile-de-France, où les lycéens des académies de Créteil et de Versailles se voient exclues de beaucoup de filières des universités parisiennes (alors qu'ils habitent parfois plus près de Paris que de la ville universitaire de l'Académie). Vous avez passé le bac dans l'Académie de Créteil mais souhaiteriez avoir la chance d'étudier à Paris 1, 2, 3, 4 ou 5 ? Dommage, vous resterez à la fac de Créteil ou de Saint-Denis, quand bien même il vous faut le double de temps pour vous y rendre et quand bien même vous souhaitiez échapper à l'atmosphère que vous avez connu pendant toutes vos études...
A côté de cela, il y a de plus en plus de filières sélectives : il suffit à une université de mettre une mention particulière ("droit européen") ou une double licence pour que l'entrée soit sélective. C'est le moyen trouver pour s'assurer quand même la venue de bons élèves en licence.
Edit : certains oublient un paramètre essentiel : rien ne vous indique que vous avez refusé par tirage au sort. Donc pour faire un recours, il faudrait déjà qu'un candidat le sache. Le problème d'APB, c'est justement son opacité. En réalité, les refus en filières à capacité d'accueil limitées le sont d'abord pour les raisons que j'ai évoquées (sont pris ceux qui ont mis leur académie de secteur en voeu 1).
En STAPS!? C'est pourtant au nom du droit de pouvoir poursuivre des études universitaires que le concours d'entrée à l'UREPS (ancien staps) avait été supprimé! Sous la pression notamment d'enseignants de l'Ureps dont les enfants avaient loupé le concours d'entrée. 20 ans plus tard, c'est le "tirage au sort" qui remplace le concours d'entrée. Quelle belle évolution! Content qu'un tribunal condamne.
C'est pour tout pareil, en France nos politiques ont fait le choix de ne plus mettre les budgets adaptés à la défense de nos idéos et de nos lois!
- nitescenceÉrudit
Le tirage au sort, utilisé en dernier recours pour départager les candidats à l’entrée de certaines licences universitaires sous tension, va être légalisé.
La suite : http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/01/14/entree-a-l-universite-le-gouvernement-va-graver-dans-le-marbre-le-tirage-au-sort_5062598_4401467.html
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- Thalia de GMédiateur
C'est ce que vient décrire Ponocrates.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- ForsterÉrudit
Ponocrates a écrit:Ils ne peuvent rien pour les remontées de notes télécommandées par les exigences des inspecteurs et faites en amont du jury. Mais ils pourraient refuser les rattrapages par les cheveux. Ils pourraient aussi refuser en bloc de présider les jurys en protestation contre les consignes données aux correcteurs, contre le niveau de l'examen lui-même.Ce ne serait peut-être pas grand chose mais ce serait mieux que rien.
Sur mes 6 derniers jurys de bac, je n'ai vu qu'un président (un jeune MCF qui est venu tout innocemment et à qui il fallait tout expliquer... le pauvre il n'avait eu aucune instruction ou explication). Il faudrait donc déjà que les universitaires se déplacent, qu'ils daignent venir à une période où ils ont déjà beaucoup de boulot de leur côté. Le président ne fait que signer la paperasse au final et fixe plus ou moins la limite de points pour rattraper un élève. S'ils refusent de venir, le vice-président fait le boulot donc ça ne pose aucun problème. Leur présence n'a aucun impact sur le déroulement du bac ou son résultat.
C'est dans les commissions de correction qu'il faut se rebeller mais on est de plus en plus surveillés par les inspecteurs: corrections sur place dans certains matières, vérification des moyennes du paquet, modification du corrigé national par académie pour "s'adapter au public"...
- PonocratesExpert spécialisé
Depuis quand un jury de bac peut-il délivrer le diplôme sans l'aval d'un mcf ou d'un Professeur ?
Ils signent, ils valident. Ils sont la caution morale et académique de la délivrance de ce papier qui ouvre les portes de leur établissement. Ils sont libres - à la différence de ce qui se passe quand ils notent leurs étudiants et qu'il faut tâcher de ne pas vider une L2, à la différence des enseignants du secondaire qui subissent des pressions. Qu'ils signent sans avoir même été présents, qu'ils ne se sentent pas davantage concernés, qu'ils ne se rebellent pas et qu'ils ne disent pas "ya basta", alors que le niveau dégringole et qu'ils sont obligés en aval de modifier leurs exigences, voire leurs maquettes, cela me sidère.https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=2653820995A26457BB3231CB50D2A335.tpdila16v_1?idSectionTA=LEGISCTA000006166855&cidTexte=LEGITEXT000006071191&dateTexte=20170114légifrance a écrit:Les jurys sont présidés par un professeur des universités ou un maître de conférences nommé par le recteur sur proposition des présidents d'université.
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- ChamilNiveau 9
MarieF a écrit:Juste une information provenant du TA de Bordeaux
http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/24/admission-post-bac-tirage-sort-a-luniversite-juge-illegal-264451
Il y aurait une solution qui est soit dit en passant celle utilisée dans le monde entier, qui serait la conséquence logique d'une véritable autonomie de l'université (dont les élites se gargarisent) et qui aurait l'avantage de la transparence: la sélection sur critères officiels et publics.
Mais là, il est clair que cette mesure se heurtera à l'alliance objective des démagogues en herbe de l'UNEF (pourtant désormais minoritaire chez les étudiants), du SNESup pour qui toute sélection constitue des postes potentiels en moins (comme si on ne nous sucrait pas déjà les postes) et des technocrates du MESR qui veulent aller à marche forcée vers le Bac-3/Bac+3 avec la bénédiction des "réformistes".
- ChamilNiveau 9
Laotzi a écrit:
A côté de cela, il y a de plus en plus de filières sélectives : il suffit à une université de mettre une mention particulière ("droit européen") ou une double licence pour que l'entrée soit sélective. C'est le moyen trouver pour s'assurer quand même la venue de bons élèves en licence.
).
C'est même encore plus flagrant quand on réflechit en termes "macro" sur les flux de bacheliers entrant dans le supérieur. Si on fait un rapide calcul à partir des données RERS 2016 (les plus actualisées en global) près de la moitié des nouveaux titulaires du baccalauréat qui entrent dans l'enseignement supérieur choisit une filière sélective (BTS, DUT, médecine, CPGE, enseignement privé, écoles ingénieurs ou de vente/commerce post-bac).
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2016/96/1/depp_rers_2016_etudiants_614961.pdf
Contrairement aux idées propagées par des organisations lycéennes et étudiantes aux effectifs étiques, la moitié des bacheliers vote au fond elle-même pour la sélection.
- ycombeMonarque
Probablement plus si on ajoute les recalés de ces sélections, qui ont candidaté sans obtenir satisfaction.Chamil a écrit:Laotzi a écrit:
A côté de cela, il y a de plus en plus de filières sélectives : il suffit à une université de mettre une mention particulière ("droit européen") ou une double licence pour que l'entrée soit sélective. C'est le moyen trouver pour s'assurer quand même la venue de bons élèves en licence.
).
C'est même encore plus flagrant quand on réflechit en termes "macro" sur les flux de bacheliers entrant dans le supérieur. Si on fait un rapide calcul à partir des données RERS 2016 (les plus actualisées en global) près de la moitié des nouveaux titulaires du baccalauréat qui entrent dans l'enseignement supérieur choisit une filière sélective (BTS, DUT, médecine, CPGE, enseignement privé, écoles ingénieurs ou de vente/commerce post-bac).
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2016/96/1/depp_rers_2016_etudiants_614961.pdf
Contrairement aux idées propagées par des organisations lycéennes et étudiantes aux effectifs étiques, la moitié des bacheliers vote au fond elle-même pour la sélection.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- [Màj : rejetée] Requête devant le Conseil d'Etat contre la circulaire NVB du tirage au sort à l'entrée des universités
- Des universités choisissent leurs étudiants par tirage au sort : "C'est le moyen le plus stupide, mais c'est le seul légal".
- Jeu-concours à Marseille pour les chômeurs : "Gagnez, par un tirage au sort, un mois de travail rémunéré dans l'entreprise de votre choix".
- Admission post-bac : le scandale d'APB selon Piketty (Le Monde)
- [Le Monde, à propos d'APB 2016] Tirage au sort à l’université : « une vaste hypocrisie antirépublicaine »
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum