- TimNiveau 5
Bonjour,
Il y a quelques années, j'avais lancé un fil autour de la correction des copies des épreuves communes. Je suis retournée à mes interrogations et souhaiterais avoir votre avis. Pour comprendre, voici comment cela fonctionne dans le collège où je me trouve.
Chaque année, c'est la tradition, il y a deux contrôles communs en 4e, et c'est la même chose en 3e - on l'appelle alors "brevet blanc". Le sujet est composé en équipe, sans qu'il y ait une progression des apprentissages décidée auparavant (on fait en fonction de ce que chacun a vu, au moment de faire le sujet), et sans correction d'équipe ensuite. Seuls les professeurs ayant le niveau en question corrigent - c'était le sujet du fil que j'avais lancé auparavant...
Conséquence de quoi, les 3e sont très peu recherchées (mes collègues ne semblent pas avoir envie de corriger deux contrôles communs dans l'année fois x classes de 3e...) et les 6e sont chasse gardée. Les services recherchés sont donc 6e-5e-4e. Avec une 4e seulement par exemple, ça ne fait pas trop de copies issues de contrôles communs à corriger dans l'année, en tout cas, bien moins qu'avec un service de deux 3e et deux 4e...
C'est la guerre pour avoir 6e et 5e, à mon sens à cause de la surcharge provoquée par les contrôles communs - ce que l'on se garde bien de dire. En effet, ces mêmes collègues qui rechignent à prendre 3e et 4e, insistent fortement pour que l'on conserve le contrôle commun... Les quelques collègues qui ont 3e et 4e ont peu de classes à corriger, pour diverses raisons (service conséquent en latin et grec à côté, mi temps...) et ne voient donc pas le contrôle commun comme une surcharge insupportable.
Je me retrouve donc face à des contrôles communs que je ne souhaite pas, accablée par des copies, à cause d'une répartition que l'on me contraint d'accepter mais qui ne me convient pas, à cause des contrôles communs qui y sont associés.
Il me semble que si les copies du contrôle commun étaient réparties sur toute l'équipe, il y aurait bien moins, voire plus du tout de chasse gardée sur les 6e et 5e. Cependant, évidemment, les collègues sont réfractaires à cette idée.
Je me retrouve donc face
- à des épreuves communes que je n'approuve pas mais demandées par la majorité
- un système de correction que je n'approuve pas mais approuvé par la majorité
- à une répartition des niveaux qui ne me convient pas à cause du reste
Je serais intéressée de savoir comment vous procéderiez pour tenter de sortir de cette situation pénible...
La discussion en conseil pédagogique se révèle toujours vaine.
Il y a quelques années, j'avais lancé un fil autour de la correction des copies des épreuves communes. Je suis retournée à mes interrogations et souhaiterais avoir votre avis. Pour comprendre, voici comment cela fonctionne dans le collège où je me trouve.
Chaque année, c'est la tradition, il y a deux contrôles communs en 4e, et c'est la même chose en 3e - on l'appelle alors "brevet blanc". Le sujet est composé en équipe, sans qu'il y ait une progression des apprentissages décidée auparavant (on fait en fonction de ce que chacun a vu, au moment de faire le sujet), et sans correction d'équipe ensuite. Seuls les professeurs ayant le niveau en question corrigent - c'était le sujet du fil que j'avais lancé auparavant...
Conséquence de quoi, les 3e sont très peu recherchées (mes collègues ne semblent pas avoir envie de corriger deux contrôles communs dans l'année fois x classes de 3e...) et les 6e sont chasse gardée. Les services recherchés sont donc 6e-5e-4e. Avec une 4e seulement par exemple, ça ne fait pas trop de copies issues de contrôles communs à corriger dans l'année, en tout cas, bien moins qu'avec un service de deux 3e et deux 4e...
C'est la guerre pour avoir 6e et 5e, à mon sens à cause de la surcharge provoquée par les contrôles communs - ce que l'on se garde bien de dire. En effet, ces mêmes collègues qui rechignent à prendre 3e et 4e, insistent fortement pour que l'on conserve le contrôle commun... Les quelques collègues qui ont 3e et 4e ont peu de classes à corriger, pour diverses raisons (service conséquent en latin et grec à côté, mi temps...) et ne voient donc pas le contrôle commun comme une surcharge insupportable.
Je me retrouve donc face à des contrôles communs que je ne souhaite pas, accablée par des copies, à cause d'une répartition que l'on me contraint d'accepter mais qui ne me convient pas, à cause des contrôles communs qui y sont associés.
Il me semble que si les copies du contrôle commun étaient réparties sur toute l'équipe, il y aurait bien moins, voire plus du tout de chasse gardée sur les 6e et 5e. Cependant, évidemment, les collègues sont réfractaires à cette idée.
Je me retrouve donc face
- à des épreuves communes que je n'approuve pas mais demandées par la majorité
- un système de correction que je n'approuve pas mais approuvé par la majorité
- à une répartition des niveaux qui ne me convient pas à cause du reste
Je serais intéressée de savoir comment vous procéderiez pour tenter de sortir de cette situation pénible...
La discussion en conseil pédagogique se révèle toujours vaine.
- Escargot GéantNiveau 8
Vous en boycottez un en 4eme pour commencer.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour Tim,
je mesure la chance que j'ai de travailler avec un CdE humain et des collègues compréhensifs. Voici comment nous fonctionnons : mes collègues préfèrent les niveaux 6e et 5e et je préfère les 4e et 3e. J'ai donc deux 4e et deux 3e, à ma demande. Mais mes collègues sont aussi bien conscients du surcroît de travail demandé par ces niveaux. Le CdE est aussi très compréhensif. Nous n'organisons aucun devoir commun pour les niveaux autres que la 3e car personne n'a réussi à en montrer l'intérêt jusqu'alors. En 3e, nous faisons un devoir commun en janvier. Pas un brevet blanc, c'est important. Il s'agit d'une épreuve d'une heure : texte, questions, réécriture. C'est tout. En revanche, la même semaine ont aussi lieu des devoirs communs en maths et histoire géo, sur le même principe (contrôles d'une heure). Nous faisons ensuite un brevet blanc en mai, dans les conditions de l'épreuve finale. Ca, c'est pour l'organisation. Pour la répartition des copies, pour le devoir commun, ne corrigent que les profs de 3e, et autant de copies qu'ils ont d'élèves. Normal, ce travail se substitue à une éval de fin de chapitre classique, sauf qu'il porte sur tous les cours de l'année. Pour le brevet blanc, chaque collègue prend des copies. J'ai plus d'élèves de 3e, j'ai plus de copies, mais les collègues qui n'ont que des 6e-5e prennent aussi des copies, mais moins. Le gros point positif, c'est qu'ils le font de leur plein gré parce qu'ils savent que ce travail est pénible et qu'il est plus facile de corriger des copies quand on en prend 8 ou 10 que quand on en récupère 50. C'est en grande partie pour cela que ça fonctionne, parce que chacun est libre d'accepter ou de refuser et parce que nous faisons attention les uns aux autres à la fois dans la répartition des classes et dans celle des copies, sans nous surcharger avec des devoirs communs inutiles.
je mesure la chance que j'ai de travailler avec un CdE humain et des collègues compréhensifs. Voici comment nous fonctionnons : mes collègues préfèrent les niveaux 6e et 5e et je préfère les 4e et 3e. J'ai donc deux 4e et deux 3e, à ma demande. Mais mes collègues sont aussi bien conscients du surcroît de travail demandé par ces niveaux. Le CdE est aussi très compréhensif. Nous n'organisons aucun devoir commun pour les niveaux autres que la 3e car personne n'a réussi à en montrer l'intérêt jusqu'alors. En 3e, nous faisons un devoir commun en janvier. Pas un brevet blanc, c'est important. Il s'agit d'une épreuve d'une heure : texte, questions, réécriture. C'est tout. En revanche, la même semaine ont aussi lieu des devoirs communs en maths et histoire géo, sur le même principe (contrôles d'une heure). Nous faisons ensuite un brevet blanc en mai, dans les conditions de l'épreuve finale. Ca, c'est pour l'organisation. Pour la répartition des copies, pour le devoir commun, ne corrigent que les profs de 3e, et autant de copies qu'ils ont d'élèves. Normal, ce travail se substitue à une éval de fin de chapitre classique, sauf qu'il porte sur tous les cours de l'année. Pour le brevet blanc, chaque collègue prend des copies. J'ai plus d'élèves de 3e, j'ai plus de copies, mais les collègues qui n'ont que des 6e-5e prennent aussi des copies, mais moins. Le gros point positif, c'est qu'ils le font de leur plein gré parce qu'ils savent que ce travail est pénible et qu'il est plus facile de corriger des copies quand on en prend 8 ou 10 que quand on en récupère 50. C'est en grande partie pour cela que ça fonctionne, parce que chacun est libre d'accepter ou de refuser et parce que nous faisons attention les uns aux autres à la fois dans la répartition des classes et dans celle des copies, sans nous surcharger avec des devoirs communs inutiles.
- SallustiusNiveau 9
idem ici : avec une collègue, nous avons tous les 3emes mais au moment du dnb blanc les autres se proposent généralement pour aider un peu : en prend qui veut ! L'an passé mes collègues se sont même arrangées pour que je n'aie rien (je préparais l'oral de l'agreg c'était la semaine juste avant la convoc) et on se rend la pareille.
Tous les nouveaux collègues se plient au système de bon gré, la répartition des classes ne pose pas de souci du coup.
Avez-vous vraiment besoin de devoirs communs multipliés par deux en 4eme ?
Pourquoi ne pas évoquer clairement ce souci en équipe en l'exposant comme tu le fais ici ?
Tous les nouveaux collègues se plient au système de bon gré, la répartition des classes ne pose pas de souci du coup.
Avez-vous vraiment besoin de devoirs communs multipliés par deux en 4eme ?
Pourquoi ne pas évoquer clairement ce souci en équipe en l'exposant comme tu le fais ici ?
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Je ne suis pas dans la même discipline que vous.
Les épreuves communes ne sont pas une obligation. Si elles sont mises en place, il serait logique qu'elles soient de la responsabilité de toute l'équipe pédagogique, dans la plus stricte égalité (sauf cas particuliers: complément de service, temps partiel, stagiaire, UPE2A).
N'hésitez pas à être moins diplomate en CA, CP ou CE. Laissez les choses ouvertes: soit on abandonne (ou réduit) les épreuves communes, -dans la limite de ce que les textes préconisent, par exemple, si vous êtes en éducation prioritaire, vous devez faire deux DNB blancs-, soit tout le monde y participe, dans les modalités proposées au-dessus.
Dans mon établissement, on a accepté le principe des devoirs communs de 4e, imposé par surprise lors d'une plénière en juin 2010.
On l'a fait pendant deux ans et ça nous a soûlé.
Fin juin 2012, lors de journées consacrées à la refonte du projet d'établissement, un groupe de collègue (qui ne comprenait pas de profs de Français, Maths ou HG) a proposé que soient organisées 3 épreuves communes par an, sur chaque niveau de classe, en Français, Maths, et HG. Ce fut la goutte d'eau. On a alors opposé des arguments logistiques et on en a profité pour dire que de toute façon on ne voulait plus faire d'épreuve commune en 4e.
On l'a redit l'année d'après. On a eu aucun problème avec la direction et les parents, mais beaucoup avec les collègues de Maths et Français, et j'ignore toujours aujourd'hui pourquoi ils ont essayé de forcer comme ça.
Courage ! Il ne faut rien lâcher et ne pas hésiter à mettre les orifices nasaux des gens dans leurs matières fécales.
PS: Ne vous laissez pas faire non plus pour les répartitions. Elles sont de la responsabilité du CDE. Il ne faut pas hésiter à l'invoquer (ou à menacer de l'invoquer) en cas d'impossibilité de se mettre d'accord en équipe.
Les épreuves communes ne sont pas une obligation. Si elles sont mises en place, il serait logique qu'elles soient de la responsabilité de toute l'équipe pédagogique, dans la plus stricte égalité (sauf cas particuliers: complément de service, temps partiel, stagiaire, UPE2A).
N'hésitez pas à être moins diplomate en CA, CP ou CE. Laissez les choses ouvertes: soit on abandonne (ou réduit) les épreuves communes, -dans la limite de ce que les textes préconisent, par exemple, si vous êtes en éducation prioritaire, vous devez faire deux DNB blancs-, soit tout le monde y participe, dans les modalités proposées au-dessus.
Dans mon établissement, on a accepté le principe des devoirs communs de 4e, imposé par surprise lors d'une plénière en juin 2010.
On l'a fait pendant deux ans et ça nous a soûlé.
Fin juin 2012, lors de journées consacrées à la refonte du projet d'établissement, un groupe de collègue (qui ne comprenait pas de profs de Français, Maths ou HG) a proposé que soient organisées 3 épreuves communes par an, sur chaque niveau de classe, en Français, Maths, et HG. Ce fut la goutte d'eau. On a alors opposé des arguments logistiques et on en a profité pour dire que de toute façon on ne voulait plus faire d'épreuve commune en 4e.
On l'a redit l'année d'après. On a eu aucun problème avec la direction et les parents, mais beaucoup avec les collègues de Maths et Français, et j'ignore toujours aujourd'hui pourquoi ils ont essayé de forcer comme ça.
Courage ! Il ne faut rien lâcher et ne pas hésiter à mettre les orifices nasaux des gens dans leurs matières fécales.
PS: Ne vous laissez pas faire non plus pour les répartitions. Elles sont de la responsabilité du CDE. Il ne faut pas hésiter à l'invoquer (ou à menacer de l'invoquer) en cas d'impossibilité de se mettre d'accord en équipe.
_________________
Asinus asinum fricat
- TimNiveau 5
Adren, j'étais dans un bahut tel que celui que tu décris, avant, et comme je regrette son fonctionnement fondé sur l'entente et la bonne volonté de chacun...
EscargotGéant, je ne pense pas que le boycot va convaincre une partie de l'équipe déjà peu altruiste ; je jouerais finalement le même jeu qu'eux, à l'inverse, or cette attitude me rebute.
Je préférerais prendre le problème à la racine, en discutant comme vous me le suggérez, au cours du conseil pédagogique. Je venais prendre votre avis afin de voir quels étaient vos arguments. Malheureusement, il me semble qu'un bon fonctionnement repose sur du bon sens, sur des affinités entre personnes, sur la capacité et l'envie de changer par rapport à la tradition qui s'impose par d'autorité.
Je retiens l'idée d'un contrôle commun d'une heure et d'un brevet blanc, en 3e, au lieu de 2 brevets blancs, qui sont clairement trop lourds. Ce serait beaucoup mieux. Merci d'avoir partagé cela.
Et pour la répartition, KrilinXV3, je pense qu'en effet, il va falloir que je sois moins diplomate.
Malheureusement, chez nous (et je n'ai jamais vu ça ailleurs), la répartition se joue en général dès janvier, février, par un jeu d'intrigues, de questions devant les casiers, entre tous les professeurs de lettres : "tu veux quoi, toi, l'année prochaine ?" et la pression s'accentue au fil des semaines, chacun faisant ses calculs en fonction de la couleur annoncée par les autres, qui veulent bien se prononcer. Et les autres se prononcent, car il s'avère que lorsque nous nous retrouvons autour de la table, en juin, pour le conseil pédagogique et pour la répartition, ce que je considérais comme du "off", comme jeu de tractation s'avère positionnement véritable, acté, et si tu n'as pas annoncé à l'avance ce que tu veux, toute la machinerie des autres se fait sans toi et te voilà coincé devant un service imposé, pour lequel on voudra bien faire quelques... concessions, tout cela, avec des airs de gentillesse. Dans tous les autres collèges où je suis passée, la répartition se décidait tous ensemble, autour de la table, en juin, sans tractations, intrigues, ni pression préalable. Comment se passe la répartition chez vous ?
En fait le problème des contrôles communs et brevets blancs est directement lié à cette façon étrange d'établir les services.
Que pensez-vous de tout cela ?
Oui, il y a une étrange ambiance, dans mon collège... C'est assez plombant, et freiner devant les brevets blancs amène toujours un regard de soupçon, plein de fierté littéraire et de pitié devant le tire au flanc qui ne sait pas payer de sa personne - chose que je n'ai pas vraiment l'impression d'être (hum je me sens un peu aigre).
Merci pour vos retours.
EscargotGéant, je ne pense pas que le boycot va convaincre une partie de l'équipe déjà peu altruiste ; je jouerais finalement le même jeu qu'eux, à l'inverse, or cette attitude me rebute.
Je préférerais prendre le problème à la racine, en discutant comme vous me le suggérez, au cours du conseil pédagogique. Je venais prendre votre avis afin de voir quels étaient vos arguments. Malheureusement, il me semble qu'un bon fonctionnement repose sur du bon sens, sur des affinités entre personnes, sur la capacité et l'envie de changer par rapport à la tradition qui s'impose par d'autorité.
Je retiens l'idée d'un contrôle commun d'une heure et d'un brevet blanc, en 3e, au lieu de 2 brevets blancs, qui sont clairement trop lourds. Ce serait beaucoup mieux. Merci d'avoir partagé cela.
Et pour la répartition, KrilinXV3, je pense qu'en effet, il va falloir que je sois moins diplomate.
Malheureusement, chez nous (et je n'ai jamais vu ça ailleurs), la répartition se joue en général dès janvier, février, par un jeu d'intrigues, de questions devant les casiers, entre tous les professeurs de lettres : "tu veux quoi, toi, l'année prochaine ?" et la pression s'accentue au fil des semaines, chacun faisant ses calculs en fonction de la couleur annoncée par les autres, qui veulent bien se prononcer. Et les autres se prononcent, car il s'avère que lorsque nous nous retrouvons autour de la table, en juin, pour le conseil pédagogique et pour la répartition, ce que je considérais comme du "off", comme jeu de tractation s'avère positionnement véritable, acté, et si tu n'as pas annoncé à l'avance ce que tu veux, toute la machinerie des autres se fait sans toi et te voilà coincé devant un service imposé, pour lequel on voudra bien faire quelques... concessions, tout cela, avec des airs de gentillesse. Dans tous les autres collèges où je suis passée, la répartition se décidait tous ensemble, autour de la table, en juin, sans tractations, intrigues, ni pression préalable. Comment se passe la répartition chez vous ?
En fait le problème des contrôles communs et brevets blancs est directement lié à cette façon étrange d'établir les services.
Que pensez-vous de tout cela ?
Oui, il y a une étrange ambiance, dans mon collège... C'est assez plombant, et freiner devant les brevets blancs amène toujours un regard de soupçon, plein de fierté littéraire et de pitié devant le tire au flanc qui ne sait pas payer de sa personne - chose que je n'ai pas vraiment l'impression d'être (hum je me sens un peu aigre).
Merci pour vos retours.
- AdrenFidèle du forum
Tim, mes collègues ont bien conscience aussi que je leur rends service en prenant deux classes de 3e et parfois même trois pour qu'ils n'en aient pas s'ils n'en veulent pas. Côté arguments, le CdE aurait voulu qu'on fasse deux brevet blancs en 3e. Dans mon collège, ces décisions sont prises à la pré-rentrée. J'ai demandé quel était l'intérêt de deux brevets blancs, dont un en janvier, mais préparé les élèves à l'examen et les faire réviser régulièrement, bien sûr ! Et alors, ce n'est pas déjà ce que nous faisons toute l'année dans nos cours ? Fin de la discussion. Autre argument que je lui ai apporté et auquel il n'avait pas pensé : le temps pris par les corrections, pas tant nous avec les copies à notre bureau, c'est aussi notre boulot, mais le temps de correction nécessaire pour un sujet de brevet complet : 3h d'épreuves et deux sujets de rédaction à corriger, c'est au moins une semaine de cours qui saute pour cette raison, donc autant de cours en moins pour avancer dans le programme qui prépare à l'examen.... Et qui dit devoirs communs dit progression commune a minima pour pouvoir proposer un sujet que tous les élèves puissent traiter. Bref, beaucoup de contraintes pour quel résulta, au juste ? Savoir que la classe de M. Machin a deux points de plus que la classe de Mme Bidule ? En plus un devoir commun se substitue à un devoir de fin de chapitre (on ne va pas rajouter un contrôle en plus à ces pauvres chéris déjà surchargés de travail) et donc un chapitre pas forcément évalué, donc pas forcément révisé assidûment. J'espère que ces quelques arguments te seront utiles, tu peux déjà commencer par demander l'intérêt de ces devoirs communs à la prochaine réunion où ils seront à l'ordre du jour.
Précision concernant les répartitions, chez nous aussi, elles doivent être présentées dès janvier car nous avons toujours un BMP qui peut aller de 10h à 18h selon la répartition que nous proposons. Nous devons aussi prévoir si ces heures seront assurées par un stagiaire. Nous faisons donc une répartition en janvier, qui tient jusqu'en juin et doit être refaite en catastrophe sur un coin de table en juillet pour des raisons de quotité horaire (mutation, stagiaire, temps partiel accordé ou refusé, agrégation interne, etc...)
Précision concernant les répartitions, chez nous aussi, elles doivent être présentées dès janvier car nous avons toujours un BMP qui peut aller de 10h à 18h selon la répartition que nous proposons. Nous devons aussi prévoir si ces heures seront assurées par un stagiaire. Nous faisons donc une répartition en janvier, qui tient jusqu'en juin et doit être refaite en catastrophe sur un coin de table en juillet pour des raisons de quotité horaire (mutation, stagiaire, temps partiel accordé ou refusé, agrégation interne, etc...)
- TimNiveau 5
Adren, je te remercie vraiment d'avoir pris le temps d'écrire. Te lire m'apaise. Oui, la correction en classe prend trop de temps, et je ne vois pas l'intérêt de faire ce type de contrôle et d'en refaire un autre derrière si l'on ne corrige pas de façon investie en classe, donc en prenant le temps que cela mérite. C'est tellement évident, je n'y pensais pas. Je suis plongée dans l'affect, dans l’écœurement - la nausée face aux copies, l'incompréhension face aux collègues, et cela ne me permet pas d'avoir l'esprit clair.
Et je comprends mieux pourquoi les répartitions se préparent si tôt. Je n'avais pas pensé au BMP...
Merci, Adren, pour toutes tes idées, tous tes arguments, vraiment judicieux. Je vais y réfléchir et organiser mon discours.
Et je comprends mieux pourquoi les répartitions se préparent si tôt. Je n'avais pas pensé au BMP...
Merci, Adren, pour toutes tes idées, tous tes arguments, vraiment judicieux. Je vais y réfléchir et organiser mon discours.
- clo74Niveau 9
En lycée aussi on fait des évaluations communes : j'ai cette année deux 1ères S, donc 68 copies à corriger. Mais dans la mesure où c'est un devoir comme un autre, cela ne pose pas de problème, non? Je ne donne pas d'autre évaluation "lourde" après le devoir commun. C'est plus long à corriger il est vrai, mais je ne vois pas pourquoi un collègue, qui a les copies de ses classes à corriger devrait prendre des copies d'une classe qu'il n'a pas!
A toi de discuter avec les collègues qui ont le niveau 3è, et de reprendre les arguments judicieux donnés par Adren pour supprimer une évaluation par exemple si la charge de travail te semble vraiment trop lourde.
A toi de discuter avec les collègues qui ont le niveau 3è, et de reprendre les arguments judicieux donnés par Adren pour supprimer une évaluation par exemple si la charge de travail te semble vraiment trop lourde.
- TangledingGrand Maître
On peut aussi refuser individuellement de prendre part à un devoir commun, en faisant valoir sa liberté pédagogique. C'est ce que j'ai fait à de multiples reprises dans ma carrière, cela m'a parfois valu pas mal d'emmerdements mais j'ai toujours obtenu gain de cause et jamais je n'ai été contraint de participer à un devoir commun.
Les devoirs communs participent du délire de l'évaluationnite et j'y suis défavorable idéologiquement pour cette raison même. De même que la floppée de concours, institutionnels ou non, auxquels nombre de collègues jugent si exaltant de faire participer les élèves.
On en revient au dogme libéral de la sélection permanente et de son corollaire, l'élimination permanente. Il suffit d'allumer la télé : la moindre émission de "téléréalité" (on devrait dire "télélibéralisme) est construite sur ce schéma merveilleusement "émancipateur"...
La seule justification à mon sens d'une épreuve commune, avec toute la logistique que cela implique, c'est la réalisation d'examens blancs pour que les élèves soient dans de bonnes conditions d'entraînement le jour de l'épreuve.
Et au passage les équipes devraient moins se palucher avec les "devoirs communs" à tout bout de champ (jusqu'en 5e voire en 6e !) et réfléchir à l'organisation d'épreuves blanches pour les oraux d'examen (et pour tous les élèves, pas pour une poignée de volontaires) ... Les CE sont réticents pour des raisons logistiques, mais c'est sans doute un peu plus justifié et nécessaire...
Les devoirs communs participent du délire de l'évaluationnite et j'y suis défavorable idéologiquement pour cette raison même. De même que la floppée de concours, institutionnels ou non, auxquels nombre de collègues jugent si exaltant de faire participer les élèves.
On en revient au dogme libéral de la sélection permanente et de son corollaire, l'élimination permanente. Il suffit d'allumer la télé : la moindre émission de "téléréalité" (on devrait dire "télélibéralisme) est construite sur ce schéma merveilleusement "émancipateur"...
La seule justification à mon sens d'une épreuve commune, avec toute la logistique que cela implique, c'est la réalisation d'examens blancs pour que les élèves soient dans de bonnes conditions d'entraînement le jour de l'épreuve.
Et au passage les équipes devraient moins se palucher avec les "devoirs communs" à tout bout de champ (jusqu'en 5e voire en 6e !) et réfléchir à l'organisation d'épreuves blanches pour les oraux d'examen (et pour tous les élèves, pas pour une poignée de volontaires) ... Les CE sont réticents pour des raisons logistiques, mais c'est sans doute un peu plus justifié et nécessaire...
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- ysabelDevin
Je ne comprends pas cette histoire de copies et pourquoi des personnes qui n'ont pas le niveau devraient en prendre.
Dans mon lycée, pour l'EAF blanc, chacun prend le nombre de copies qu'il a d'élèves.
Cette année, j'ai 63 1e, donc au bac blanc je récupère 63 copies.
Cela ne change rien pour moi puisque cela remplace un autre devoir.
Dans mon lycée, pour l'EAF blanc, chacun prend le nombre de copies qu'il a d'élèves.
Cette année, j'ai 63 1e, donc au bac blanc je récupère 63 copies.
Cela ne change rien pour moi puisque cela remplace un autre devoir.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- AphrodissiaMonarque
Pareil dans mon collège et je trouve ça normal.ysabel a écrit:Je ne comprends pas cette histoire de copies et pourquoi des personnes qui n'ont pas le niveau devrait en prendre.
dans mon lycée, pour l'EAF blanc, chacun prend le nombre de copies qu'il a d'élèves.
Cette année, j'ai 63 1e, donc au bac blanc je récupère 63 copies.
Cela ne change rien pour moi puisque cela remplace un autre devoir.
Cette année, l'Adjointe veut imposer des copies aux collègues qui n'ont pas de 3e sous prétexte que le DNB a changé et qu'il faut que chacun s'habitue.
- Pat BÉrudit
Pourquoi imposer des copies à des collègues qui n'ont pas le niveau en question, et par conséquent maitrisent peut-être moins le programme ? Personnellement, je refuserais, c'est absurde. Lors des DS communs, les profs du niveau se partagent les copies, et je corrige mon nombre habituel de copies ; ça compte double d'une évaluation habituelle (et c'est le double de temps), mais justement on n'en fait qu'un par an. J'ai connu un boss autoritaire qui voulait imposer la correction à tous les collègues, on a été unanimes à refuser.
Là où il faut agir, c'est sur la répartition équitable des classes pour que la répartition du boulot le soit également.... et si les profs de 6ème-5ème trouvent formidable les DS communs, qu'ils en fassent eux aussi !
Là où il faut agir, c'est sur la répartition équitable des classes pour que la répartition du boulot le soit également.... et si les profs de 6ème-5ème trouvent formidable les DS communs, qu'ils en fassent eux aussi !
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
En collège, c'est un peu différent du lycée: il n'y a qu'une seule "classe à examen". Par ailleurs, l'argument "les collègue qui n'ont pas le niveau de classe maîtrisent moins le programme" me paraît étrange: le vrai DNB est corrigé par tous, même ceux qui n'ont pas de 3e.
Par ailleurs, dans mon cas (et dans ma discipline - j'ignore si c'est faisable dans les autres), à l'origine, tout le monde prenait des 3e, précisément parce qu'il fallait partager la pénibilité. Un collègue réclame le droit de ne pas en avoir depuis plusieurs années, on s'est mis d'accord entre nous: on prend des 3e en plus, mais il corrige quand même le DNB blanc.
Dans le cas de @Tim, la demande de faire corriger tous les collègues paraît encore plus juste à la lecture de ça:
Sinon merci à @Tangleding d'avoir rappelé que le refus individuel est possible.
Par ailleurs, dans mon cas (et dans ma discipline - j'ignore si c'est faisable dans les autres), à l'origine, tout le monde prenait des 3e, précisément parce qu'il fallait partager la pénibilité. Un collègue réclame le droit de ne pas en avoir depuis plusieurs années, on s'est mis d'accord entre nous: on prend des 3e en plus, mais il corrige quand même le DNB blanc.
Dans le cas de @Tim, la demande de faire corriger tous les collègues paraît encore plus juste à la lecture de ça:
Conséquence de quoi, les 3e sont très peu recherchées (mes collègues ne semblent pas avoir envie de corriger deux contrôles communs dans l'année fois x classes de 3e...) (...)
C'est la guerre pour avoir 6e et 5e, à mon sens à cause de la surcharge provoquée par les contrôles communs - ce que l'on se garde bien de dire. En effet, ces mêmes collègues qui rechignent à prendre 3e et 4e, insistent fortement pour que l'on conserve le contrôle commun...
Sinon merci à @Tangleding d'avoir rappelé que le refus individuel est possible.
_________________
Asinus asinum fricat
- thrasybuleDevin
Pourquoi ne pas refuser les devoirs communs?
Edit : J'avais pas vu le post de Tangleding.
Edit : J'avais pas vu le post de Tangleding.
- ThalieGrand sage
Si cela se passe de cette façon, il faut faire intervenir le CDE. Refuser ces réunions d'équipe qui n'en sont pas et demander au chef de trancher.
Cette année, la répartition s'avérait pour de multiples raisons très conflictuelles (fils d'une collègue en 4e, collègue qui refuse de prendre des 3e, autre collègue qui se voyait contraint de prendre 3 3e et 2 4e pour faire plaisir à tout le monde, classes bilangues que l'on se dispute) entre nous, nous avons demandé au chef de nous réunir pour que chacun présente son argumentaire face aux autres et au chef et que ce soit lui seul qui décide à la fin. Bien évidemment, toutes les fois précédentes, nous avons réussi seuls à nous entendre, c'était une exception.
Chez nous la seule épreuve commune/Brevet blanc a lieu vers avril et tout le monde corrige même ceux qui n'ont pas de 3e donc cela n'a jamais été un sujet de conflit.
Cette année, la répartition s'avérait pour de multiples raisons très conflictuelles (fils d'une collègue en 4e, collègue qui refuse de prendre des 3e, autre collègue qui se voyait contraint de prendre 3 3e et 2 4e pour faire plaisir à tout le monde, classes bilangues que l'on se dispute) entre nous, nous avons demandé au chef de nous réunir pour que chacun présente son argumentaire face aux autres et au chef et que ce soit lui seul qui décide à la fin. Bien évidemment, toutes les fois précédentes, nous avons réussi seuls à nous entendre, c'était une exception.
Chez nous la seule épreuve commune/Brevet blanc a lieu vers avril et tout le monde corrige même ceux qui n'ont pas de 3e donc cela n'a jamais été un sujet de conflit.
- Equipe de modérationModérateur
Des posts ont été fusionnés. Merci d'utiliser la fonction éditer plutôt que de poster des messages successifs.
- mistinguetteFidèle du forum
Je trouve cette discussion curieuse: est ce que les profs de 3e preiñent des 6e après le brevet qd les 3e ne viennent plus? Idem pdt la semaine de stage? Chaque niveau à ses avantages et des inconvénients, pour moi les 3e c'est du travail plus intense, une année plus courte et une gestion de classe plus facile. Les 5e sont bougeons, plus lents, plus rapide à corriger.... On prend le package et on n'essaie pas de gagner sur tous les tableaux.
_________________
.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- Thalia de GMédiateur
Tu as bien résumé.mistinguette a écrit:Je trouve cette discussion curieuse: est ce que les profs de 3e preiñent des 6e après le brevet qd les 3e ne viennent plus? Idem pdt la semaine de stage? Chaque niveau à ses avantages et des inconvénients, pour moi les 3e c'est du travail plus intense, une année plus courte et une gestion de classe plus facile. Les 5e sont bougeons, plus lents, plus rapide à corriger.... On prend le package et on n'essaie pas de gagner sur tous les tableaux.
En plus de 30 ans de carrière, je n'ai jamais eu à affronter ce genre de situations et quoi qu'il en soit les profs de 3e ne se sont jamais dévoués pour corriger les évals d'entrée en 6e.
Donc on prend le package, point barre.
Et c'est quoi cette histoire de devoirs communs en 4e - 3e ? Un Brevet blanc suffit, me semble-t-il, le reste n'est qu'esbrouffe.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- virgereNeoprof expérimenté
A l'inverse, dans mon bahut, pour les lettres, nous nous répartissons les copies des brevets et bacs blancs (pas/ plus de devoirs communs), à parts égales, sans regarder qui a quel niveau ni combien d'élèves.
Par contre, les collègues du niveau concernés font les sujets et leur corrigé.
Ca fonctionne fort bien, pas de dispute sur les niveaux, ni sur les copies. Mais nous avons la chance d'être une chouette petite équipe
Par contre, les collègues du niveau concernés font les sujets et leur corrigé.
Ca fonctionne fort bien, pas de dispute sur les niveaux, ni sur les copies. Mais nous avons la chance d'être une chouette petite équipe
- TangledingGrand Maître
Chez nous aussi nous répartissons en général les copies mais on est d'accord et on laisse tranquilles les stagiaires ou les collègues à temps partiels ou débordés. On leur propose de prendre quelques copies (5 copies par exemple) pour l'expérience, en général ils ne sont pas contre, surtout quand ils n'ont jamais corrigé, sachant qu'ils peuvent être convoqués pour le brevet (sauf stagiaires, normalement).
En général on doit pouvoir s'entendre au sein d'une équipe disciplinaire. Je trouve ça moche de faire appel au CE pour trancher.
Il ne faut pas hésiter à se questionner sur l'intérêt pédagogique de ces dispositifs. Quand il n'y en a pas, inutile de se prendre le chou avec.
Quitte à dépenser de l'énergie pour des dispositifs moins glamour pour les CE, mais plus utiles aux élèves.
La folie des devoirs communs c'est souvent un moyen pour les CE de tenter d'effectuer des comparaisons entre les enseignants (en réponse à une pression venue des parents) et parfois un moyen de peser sur le rythme de l'évaluation.
En règle générale quand des CE un peu partout ont la même marotte, ce n'est pas très bon signe. Un CE un peu stupide (il y en a, heureusement) qui insistait pour que j'en fasse avec mes 5e, et à qui je demandais la justification de ces épreuves communes en 5e, m'avait répondu en toute naiveté que c'était "pour l'affichage, pour les parents".
En général on doit pouvoir s'entendre au sein d'une équipe disciplinaire. Je trouve ça moche de faire appel au CE pour trancher.
Il ne faut pas hésiter à se questionner sur l'intérêt pédagogique de ces dispositifs. Quand il n'y en a pas, inutile de se prendre le chou avec.
Quitte à dépenser de l'énergie pour des dispositifs moins glamour pour les CE, mais plus utiles aux élèves.
La folie des devoirs communs c'est souvent un moyen pour les CE de tenter d'effectuer des comparaisons entre les enseignants (en réponse à une pression venue des parents) et parfois un moyen de peser sur le rythme de l'évaluation.
En règle générale quand des CE un peu partout ont la même marotte, ce n'est pas très bon signe. Un CE un peu stupide (il y en a, heureusement) qui insistait pour que j'en fasse avec mes 5e, et à qui je demandais la justification de ces épreuves communes en 5e, m'avait répondu en toute naiveté que c'était "pour l'affichage, pour les parents".
- Spoiler:
- Je lui avais rétorqué que je bossais pour l'intérêt des élèves, pas pour l'affichage. Après quoi il avait un peu perdu ses nerfs et m'avait foutu à la porte de son bureau en hurlant sous l'oeil éberlué de sa secrétaire. Un moment assez jouissif.
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- AdrenFidèle du forum
Et si ! Je n'ai pas de 6e, pourtant, j'en suis un groupe pendant la semaine où mes deux classes de 3e sont en stage et où je pourrais me la couler douce. Une partie de l'AP 6e est calée sur cette période et pour que les groupes soient de 4 élèves plutôt que de 7 par prof, ceux qui le souhaitent peuvent alléger la charge de travail des autres. Je devrais donc vérifier le travail de 4 élèves sur un thème donné et leur présentation orale, je ne pense pas crouler sous le travail avec ça, et mes collègues de 6e ne suivront qu'un groupe au lieu de 2. On peut considérer que c'est parce que je suis trop c****, ou bien que je renvoie l'ascenseur à mes collègues qui prennent les copies de brevet blanc de mes élèves. Je ne dirais pas que je gagne sur tous les tableaux, mais je ne me sens pas perdante, ni surtout, isolée dans mon coin.mistinguette a écrit:Je trouve cette discussion curieuse: est ce que les profs de 3e preiñent des 6e après le brevet qd les 3e ne viennent plus? Idem pdt la semaine de stage? Chaque niveau à ses avantages et des inconvénients, pour moi les 3e c'est du travail plus intense, une année plus courte et une gestion de classe plus facile. Les 5e sont bougeons, plus lents, plus rapide à corriger.... On prend le package et on n'essaie pas de gagner sur tous les tableaux.
- CathEnchanteur
En LP, 2 niveaux sur 3 sont à examen (BEP et bac pro) donc tout le monde corrige : nb de copies divisé par nb de correcteurs (à quelques unités près pour ne pas trop éclater les paquets de copies), demi-dose pour les mi-temps et stagiaires.
Pas de problème, tout le monde joue le jeu.
Pas de problème, tout le monde joue le jeu.
- MalavitaÉrudit
Cath a écrit:En LP, 2 niveaux sur 3 sont à examen (BEP et bac pro) donc tout le monde corrige : nb de copies divisé par nb de correcteurs (à quelques unités près pour ne pas trop éclater les paquets de copies), demi-dose pour les mi-temps et stagiaires.
Pas de problème, tout le monde joue le jeu.
+ 1.
Tout le monde a au moins une classe de 1e ou de Terminale, donc tout le monde corrige (par contre, pour les sujets, c'est le bazar car mauvaise organisation !) et comme on est bivalent on a le double de copies. Donc, j'aurai autour de 142 copies cette année d'examens blancs à corriger et comme j'ai aussi des CAP, il faut rajouter les CCF...
- correction épreuves communes et brevet blanc
- Nouveaux statuts - surveillance épreuves communes ou épreuves blanches
- Bac 2021: les définitions d'épreuves pour l'année scolaire 2019-2020 - français et épreuves communes de contrôle continu
- Est-on obligés de participer aux épreuves communes ?
- Epreuves communes : oui,non ou les deux mon capitaine ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum