Le Neo-défi lecture 2017 - Ici, on papote !

Je viens de recevoir un GROS colis de Kube (j'ai gagné leur fameuse "bibliothèque mystère") !! Une belle année de lecture en perspective ! :miam2:

Waow !!! Et c'est quoi exactement ce Kube ?? parce que ça a l'air sympa tout ça ...
Perso, j'ai lu Le Vieux qui lisait des romans d'amour il y a une quinzaine d'années. Je le donne de temps en temps en lecture suivie aux 4èmes quand on travaille sur la nature, l'écologie et j'adore ce roman : chaque fois je me dis "bon, je rejette un oeil pour me rafraîchir la mémoire" ... et chaque fois je me retrouve à le relire in extenso !
Bonne découverte de ce super cadeau !!

"La Kube" surfe sur la mode des "box" en tout genre, et propose d'envoyer un livre spécialement sélectionné pour nous par un libraire indépendant. En plus des 12 livres, le carton contenait aussi un code pour une "Kube", j'ai hâte de tester le concept !

(Sepulveda est dans ma pile à lire depuis des lustres, c'est l'occasion ou jamais !)

Félicitations, ça a l'air sympa le principe de la "Kube". Pour Le Vieux, même réaction que Agrippina

Aemilia, le rêve!!
J'ai lu Les Vertus de l'échec, ma principale l'ayant fait acheter au CDI et je donne tous les ans le Sepulveda mais à mes 3e! Une amie m'a vivement recommandé Une Bouche sans personne.

Oui, le livre de G. Marchand est un beau moment de lecture.
J'en avais fait un billet sur mon blog : https://aquariumvert.wordpress.com/2016/08/30/une-bouche-sans-personne-de-gilles-marchand/ (à lire après le roman)

Aemilia : c'est chouette comme cadeau !

Potsville : très chouette, j'ai beaucoup aimé ! Quant à Beloved : grand livre !

Rhaaa… Je suis grave jaloux, j’avais joué à Kube, et je n’avais pas gagné. De toute façon, je ne gagne jamais rien, je ne gagne tellement jamais rien qu’en fait, j’avais fait joué ma mère pour qu’elle gagne pour moi, mais ça n’avait pas fonctionné.

Et je ne m’en sors pas avec les Essais de Montaigne, ça me gonfle. C’est même gonflantissime.

Dimka a écrit:Rhaaa… Je suis grave jaloux, j’avais joué à Kube, et je n’avais pas gagné. De toute façon, je ne gagne jamais rien, je ne gagne tellement jamais rien qu’en fait, j’avais fait joué ma mère pour qu’elle gagne pour moi, mais ça n’avait pas fonctionné.

Et je ne m’en sors pas avec les Essais de Montaigne, ça me gonfle. C’est même gonflantissime.

Moi non plus, je ne gagne jamais rien.
Tu aurais peut-être dû choisir le cardinal de Retz finalement; je te l'avais dit: Montaigne, je n'ai jamais pu le lire que par petits bouts.
Pareil pour le monument que j'ai choisi: Les M.O.T. de Chateaubriand, ce n'est pas très palpitant; il chouine pas mal. En plus quand je l'ai téléchargé sur ma liseuse, je n'ai pas vu que je n'avais pris que le premier tome et qu'il y en a cinq. Il va me falloir l'année pour le lire, si je ne m'arrête pas avant. Du coup, j'ai failli me réorienter vers Balzac, mais ça ne me dit pas tant que ça de lire Les Chouans . Peut-être que je pourrais relire l'Enéide?
Et puis je suis en train de finir un roman qui était bien au début mais qui s'essouffle un peu et qui devait entrer dans le défi mais je ne sais pas encore dans quelle catégorie.

Les Chouans, je n'en ai pas l'absolue certitude, mais je pense que mes ancêtres en étaient.

Dimka a écrit:
Et je ne m’en sors pas avec les Essais de Montaigne, ça me gonfle. C’est même gonflantissime.

Pt-être peux-tu t'accorder le droit de n'en lire que des fragments, comme te le suggère Aphrodissia ?

Après c'est différent si tu as choisi Montaigne pour l'item "monument de la littérature".

Sinon, je découvre, c'est grave la classe d'avoir un smiley à son nom.

40. Un livre dans lequel le paysage compte. Danielle Dambreville, Le Quimboiseur
J'avais d'abord choisi ce roman pour honorer le défi 49 (auteur des DOM/TOM) mais finalement, je trouve que l'auteur raconte très bien l'influence, l'emprise même, des paysages sur les personnages: savane africaine, paysages de La Réunion, jungle de Guyane semblent conduire les personnages à leur triste sort. D'ailleurs, c'est quand ces décors se fondent et laissent la place aux relations humaines que l'histoire devient moins intéressante à mon goût.
J'ai frémi au début car l'auteur s'est emparé d'un mythe réunionnais, celui de deux grands criminels du début du XXe siècle, Sitarane et Saint-Ange Gardien. Je ne sais pas si les enfants d'aujourd'hui connaissent ces deux personnages mais dans mon enfance, ces deux sorciers étaient encore motifs d'effroi. L'auteur fait donc raconter par Saint-Ange, qui est au bagne en Guyane, la vie de Sitarane qui a été condamné à mort, avec la volonté surprenante de le réhabiliter.
J'ai aimé les deux tiers du roman, où le personnage de Sitarane se construit et évolue dans les champs de cannes, lutte contre une nature presque toujours adversaire, réussit parfois à en faire sa complice mais reste dominé par elle. Je trouve que D. Dambreville a bien rendu l'atmosphère étouffante et changeante de l'île. Je ne connais pas la Guyane mais j'ai retrouvé dans le roman l'idée que je me fais de son atmosphère.
J'ai trouvé toutefois la fin bâclée et décevante.

Tem-to a écrit:Les Chouans, je n'en ai pas l'absolue certitude, mais je pense que mes ancêtres en étaient.

Il faut que tu te lances dans ton arbre généalogique.

Justement : c'est précisément le monument… Bon, après, j'ai déjà pas mal avancé, ce serait un peu bête de repartir sur autre chose.

C'est juste que ça ne m'intéresse pas du tout. :|

Frisouille a écrit: Sinon, je découvre, c'est grave la classe d'avoir un smiley à son nom.

Je remarque d'ailleurs que le smiley à mon nom a été supprimé sans préavis (au profit d'autres, moches et que nul n'emploie, mais bon).

Il y en a aussi un qui s'appelle Gryphe!

Dimka a écrit:Rhaaa… Je suis grave jaloux, j’avais joué à Kube, et je n’avais pas gagné. De toute façon, je ne gagne jamais rien, je ne gagne tellement jamais rien qu’en fait, j’avais fait joué ma mère pour qu’elle gagne pour moi, mais ça n’avait pas fonctionné.

Et je ne m’en sors pas avec les Essais de Montaigne, ça me gonfle. C’est même gonflantissime.

On multipliait ses chances en partageant l'opération, j'ai pas mal d'amis lecteurs sur facebook, plus de 40 ont participé via mon partage, je pense que c'est pour ça que j'ai gagné

Aphrodissia a écrit:

Tem-to a écrit:Les Chouans, je n'en ai pas l'absolue certitude, mais je pense que mes ancêtres en étaient.

Il faut que tu te lances dans ton arbre généalogique.

J'ai trop peur de replonger dans toutes ces horreurs de part et d'autre. Les colonnes infernales de Turreau que j'abomine, tout ce qui s'est passé dans les campagnes et villes vendéennes,  à Nantes, dans ses prisons, dans la Loire; Robespierre sur lequel je n'arrive pas à me faire une idée nette. On pourrait élargir au Nord et même jusqu'à une partie de la Normandie. Il faudrait aller du côté maternel mais mon grand-père portait un nom extrêmement répandu et il n'y a plus personne là-bas en droite lignée tout au moins. Ma vie n'y est plus.

Savez-vous que, d'après certains historiens, Bonaparte a été tenu en joue là-bas par les Chouans au cours de sa brève apparition sur le théâtre des opérations et qu'il n'a eu la vie sauve que parce qu'il a eu la présence d'esprit de faire un bon mot à ce moment-là. D'après ces historiens, les Chouans, impressionnés, l'auraient laissé partir. L'histoire du pays et même de l'Europe aurait été bouleversée s'ils avaient pressé sur la gâchette.

Aphro, peut-être que c'est quelque chose que je ferais une fois à la retraite Tel que cela se présente, dans quinze ou dix-sept ans...

Défi 8, un livre dont le titre comporte plus de 6 mots (et défi 45 : un récit de fuite) : Les gens heureux lisent et boivent du café, livre que ma sœur m'a offert à Noël. Ce n'est pas désagréable à lire. Mais j'ai un peu eu l'impression d'être dans du Harlequin amélioré. C'est un roman qui surfe sur des vagues vues et revues : l'héroïne qui essaie de reprendre sa vie en main après un drame (elle a perdu son mari et sa fille dans un accident), le très bon ami homosexuel aux nuits débridées, des personnages complètement opposés qui se rapprochent... Pas mal d'invraisemblances sur lesquelles on ferme les yeux, jusqu'aux rebondissements de la dernière partie qui m'ont agacée.

miss sophie a écrit:Défi 8, un livre dont le titre comporte plus de 6 mots (et défi 45 : un récit de fuite) : Les gens heureux lisent et boivent du café, livre que ma sœur m'a offert à Noël. Ce n'est pas désagréable à lire. Mais j'ai un peu eu l'impression d'être dans du Harlequin amélioré. C'est un roman qui surfe sur des vagues vues et revues : l'héroïne qui essaie de reprendre sa vie en main après un drame (elle a perdu son mari et sa fille dans un accident), le très bon ami homosexuel aux nuits débridées, des personnages complètement opposés qui se rapprochent... Pas mal d'invraisemblances sur lesquelles on ferme les yeux, jusqu'aux rebondissements de la dernière partie qui m'ont agacée.

On l'avait évoqué avec Violet quelque part sur ce fil avec la même analyse que toi.

12. Un livre qui parle d'homosexualité : En finir avec Eddy Bellegueule d'Edouard Louis. L'évolution d'un jeune garçon homosexuel brimé sur fond de grande misère sociale et culturelle, au cœur de la Picardie. Marquant dans un premier temps. Et puis à la moitié du livre, trop, c'est trop. Il ne manque rien à l'éventail du misérabilisme qui sombre peu à peu dans la caricature et l'écriture n'ayant rien d'extraordinaire, ce livre ne restera pas dans mes annales.

24. Un livre ou une nouvelle en version originale : J'ai lu Die Niemandsrose de Paul Celan, un recueil de poèmes. Le plaisir de lire de l'allemand et de retrouver des mots que je croyais oubliés. Mais si comprendre l'allemand et admirer les virtuosités du traducteur ne m'ont pas posé trop de problèmes, la vraie difficulté était de comprendre le sens des poèmes en français...

45. Un récit de fuite ou un voyage initiatique. Bradbury, Fahrenheit 451
Un récit de fuite et un voyage initiatique, devrait-on dire.
Persuadée que je n'aimais pas la science-fiction, je ne l'avais jamais lu. Et puis cette année, je l'ai donné à lire à mes élèves de 3e pour les vacances, alors je m'y suis mise. Quelle claque! C'est tellement actuel encore!

J'avance doucement (9 défis sur 50...). Mes dernières lectures sont les suivantes :

19. Un livre d’un auteur d’Amérique du Nord.
Fièvre de Megan Abbott : un thriller qui se passe dans un lycée américain. Se lit facilement (beaucoup de dialogues), l'auteur cherche un peu trop à entretenir le suspense. Assez moyen.

24. Un livre ou une nouvelle en version originale.
Adulthood Is a Myth: A Sarah's Scribbles Collection de Sarah Andersen : Recueil de petites réflexions de 4 cases (il s'agit d'une bande dessinée en noir et blanc) sur la vie d'une jeune femme. Très drôle, féministe, se lit en 20 minutes.

29. Une pièce de théâtre contemporaine.
Littoral de Wajdi Mouawad : Un peu illisible (je pense que la mise en scène joue beaucoup).

36. Une saga familiale ou un livre dont les héros sont frères et/ou sœurs.
Incendies de Wajdi Mouawad : Pièce beaucoup plus agréable à lire que Littoral du même auteur et qui m'a bien plu. Je vais maintenant voir ce que Denis Villeneuve en a fait au cinéma.

47. Un livre avec le mot "livre" dans le titre.
Comment parler des livres que l'on a pas lus ? de Pierre Bayard : Essai intéressant, drôle parfois, plein d'exemples pertinents. Se lit avec beaucoup de plaisir.

et je suis en train de finir les Lettres à Anne de François Mitterrand (que je compte utiliser pour le défi 34 Un livre original dans sa forme)

Aphrodissia a écrit:

miss sophie a écrit:Défi 8, un livre dont le titre comporte plus de 6 mots (et défi 45 : un récit de fuite) : Les gens heureux lisent et boivent du café, livre que ma sœur m'a offert à Noël. Ce n'est pas désagréable à lire. Mais j'ai un peu eu l'impression d'être dans du Harlequin amélioré. C'est un roman qui surfe sur des vagues vues et revues : l'héroïne qui essaie de reprendre sa vie en main après un drame (elle a perdu son mari et sa fille dans un accident), le très bon ami homosexuel aux nuits débridées, des personnages complètement opposés qui se rapprochent... Pas mal d'invraisemblances sur lesquelles on ferme les yeux, jusqu'aux rebondissements de la dernière partie qui m'ont agacée.

On l'avait évoqué avec Violet quelque part sur ce fil avec la même analyse que toi.

je l'ai lu il y a quelques temps déjà,et je partage votre avis.

Je viens de lire, pour le défi 37. Un livre policier ou d’espionnage, Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison d'Arto Paasilinna. Je l'ai lu pour ce défi, me fiant à la quatrième de couverture, mais il y a si peu de suspense et d'enquête à proprement parler que j'hésite à le faire basculer vers le défi "livre dont le titre comporte plus de 6 mots"...

Le policier Jalmari Jÿllanketo s'infiltre, sous l'identité d'un contrôleur bio, dans un domaine de Laponie cultivant les herbes aromatiques et les champignons, où semblent se produire de mystérieuses disparitions. La solution de l'énigme est surprenante, mais intervient très vite, et le roman traite plus du comportement du policier face à cette découverte que de ses recherches.
J'y ai retrouvé une forme d'humour proche des romans de l'autre auteur nordique que j'ai lu, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et L'analphabète qui savait compter (Jonas Jonasson) ; mais j'ai trouvé Jonasson bien supérieur (quoique un peu lassant dans le deuxième), tant pour l'humour que pour la réactivité des personnages et les rebondissements de l'histoire.
Je voulais quelque chose de léger après Cent ans de solitude, c'était en effet léger...