- AphrodissiaMonarque
Tu trouves? Je n'en ai pas l'impression pourtant. Je n'ai pas dit comment ça se terminait ni même ce qui s'y passait, j'ai l'impression de rester très vague dans mon commentaire. Je vais modifier et mettre en spoiler (c'est trop tard pour toi, pardon) mais vraiment je ne vois pas.LadyC a écrit:Aphrodissia, tu spoiles...
- LédisséEsprit sacré
Peut-être une mauvaise impression de ma part, ne t'en fais pas ; de toute façon j'ai la ferme intention de maintenir mes doutes jusqu'au bout !
(Plus que 30 pages, je suis tombée de fatigue hier mais ce sera fini aujourd'hui... )
(Plus que 30 pages, je suis tombée de fatigue hier mais ce sera fini aujourd'hui... )
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- FrisouilleEnchanteur
Les mille talents d'Euridice Gusmao, de Martha Batalha (défi 20).
L'histoire d'une femme au foyer brésilienne au début du XXe s., qui tente d'échapper à la monotonie du rôle que son mari tâche de lui assigner, et des divers autres membres de sa famille et voisins.
Rapide à lire et distrayant. Cependant je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
https://www.neoprofs.org/t107801-le-neo-defi-lecture-2017-les-listes-des-participants#3928459
L'histoire d'une femme au foyer brésilienne au début du XXe s., qui tente d'échapper à la monotonie du rôle que son mari tâche de lui assigner, et des divers autres membres de sa famille et voisins.
Rapide à lire et distrayant. Cependant je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
https://www.neoprofs.org/t107801-le-neo-defi-lecture-2017-les-listes-des-participants#3928459
- miss sophieExpert spécialisé
Une lecture qui peut vous intéresser pour les défis 37 (livre policier) et 26 (un livre ayant pour thème une œuvre d'art ou dont le personnage est un artiste) : Le songe de l'astronome de Thierry Bourcy et François-Henri Soulié, 2016. Un « whodunit » historique fort bien tourné. Au cours d’une réception dans le château de l’empereur à Prague en 1601, l’astronome Tycho Brahé est retrouvé empoisonné. S’ensuit un huis-clos où le capitaine en charge de la sécurité va mener l’enquête auprès des différentes personnalités présentes. L’occasion pour le lecteur de se plonger dans l’époque de la Renaissance : art, science, idées, politique sont abordés naturellement et participent au plaisir de la lecture d’une intrigue par ailleurs bien ficelée où l’on s’intéresse aux personnages et où on ne s’ennuie pas. Je le mets aussi dans le défi 26 car même si l’art n’en est pas le thème central, l'un des personnages est un peintre et le roman évoque deux tableaux qui jouent un rôle dans l’intrigue.
https://www.neoprofs.org/t107801p25-le-neo-defi-lecture-2017-les-listes-des-participants#3932251
https://www.neoprofs.org/t107801p25-le-neo-defi-lecture-2017-les-listes-des-participants#3932251
- liskayaNeoprof expérimenté
Petite mise à jour avec
Les Évaporés, de Reverdy pour le n°43.Disparition. Pas mal...
Et Là où dansent les morts, de Tony Hillerman, pour le policier du n°37. Que c'est dur de lire un polar quand on met trois plombes à finir... Très envie d'en lire d'autres, de manière plus dense pour m'imprégner davantage de l'ambiance.
Les Évaporés, de Reverdy pour le n°43.Disparition. Pas mal...
Et Là où dansent les morts, de Tony Hillerman, pour le policier du n°37. Que c'est dur de lire un polar quand on met trois plombes à finir... Très envie d'en lire d'autres, de manière plus dense pour m'imprégner davantage de l'ambiance.
- FrisouilleEnchanteur
Miss Sophie, je veux te remercier d'avoir évoqué la Horde du contrevent, je viens de le commencer et je suis totalement happée ! Bon, lecture ardue mais c'est réjouissant. J'espère éprouver ce grand bonheur de lecture sur la durée. Merci !
(et désolée pour l'absence d'italique sur le titre, suis sur tablette)
(et désolée pour l'absence d'italique sur le titre, suis sur tablette)
- miss sophieExpert spécialisé
Contente que cela te plaise ! Ce livre a été un grand moment de lecture pour moi, c'est vraiment une œuvre à part, originale et passionnante.
- DimkaVénérable
J’ai un retard HORRIBLE, dans mes comptes-rendus !
Pour le quarante-deuxième défi (un livre appartenant à un mouvement littéraire précis du XIXe siècle), j’avais prévu de lire À rebours de Joris-Karl Huysmans, mais je l’ai perdu… Du coup, j’ai lu de Maupassant, Boule de suif, parce qu’il était soldé (un euro au lieu de deux, une affaire !).
J’ai trouvé que ça se lisait bien, et que l’histoire arrive à peu près à produire son petit effet. Mais je trouve quand même la construction un peu « naïve », simpliste.
Après, je peux supposer qu’au XIXe, c’est une critique plus originale qu’aujourd’hui (en valorisant une prostituée, contre les divers représentants de l’ordre moral).
Pour le quarante-deuxième défi (un livre appartenant à un mouvement littéraire précis du XIXe siècle), j’avais prévu de lire À rebours de Joris-Karl Huysmans, mais je l’ai perdu… Du coup, j’ai lu de Maupassant, Boule de suif, parce qu’il était soldé (un euro au lieu de deux, une affaire !).
J’ai trouvé que ça se lisait bien, et que l’histoire arrive à peu près à produire son petit effet. Mais je trouve quand même la construction un peu « naïve », simpliste.
- Spoiler:
Notamment le parallélisme entre le début où elle partage sa nourriture et la fin où personne ne lui propose rien.
Après, je peux supposer qu’au XIXe, c’est une critique plus originale qu’aujourd’hui (en valorisant une prostituée, contre les divers représentants de l’ordre moral).
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
Pour le quarante-troisième défi (« disparition »), j’ai lu Anatomie d’un soldat d’Harry Parker, qui rapporte l’histoire d’un soldat britannique, amputé (d’où la disparition… oui, je sais, c’est complètement tiré par les cheveux) après avoir marché sur un explosif. Cette histoire est racontée par plusieurs objets en lien avec ce soldat (son casque, un sac d’engrais, un tapis, sa prothèse, etc.).
J’ai plutôt bien aimé, je crois. Le procédé d’écriture (par les objets) est plutôt original, et bien mené, même s’il y a parfois quelques longueurs. Bon, disons que globalement, ça avance : ça multiplie les points de vue, mais le texte garde sa cohérence.
Par ailleurs, j’ai particulièrement apprécié le fait que le livre soit documenté. D’après ce que j’ai lu, l’auteur est lui-même un ancien soldat victime d’une mine, donc il sait de quoi il parle et il a quelque chose à dire. Mais, je pense aussi qu’il y a un vrai boulot de documentation, par exemple les opérations chirurgicales sont décrites précisément. Ça paraît complètement stupide, mais à force de lire des écrivains mondains parisiens qui baratinent sur ce qu’ils ne connaissent pas, et en plus sans avoir rien à dire, j’en viens à être surpris. Par exemple, j’avais fini par penser qu’à propos de médecine, seuls des médecins pouvaient écrire des fictions potables (comme Martin Winckler, Baptiste Beaulieu, Jaddo, etc.).
Je trouve également que l’auteur met bien en valeur le regard des gens : l’inquiétude des parents, la gêne des proches, les regards désagréables des gens sur les prothèses. En même temps, c’est assez pudique, l’auteur ne s’étale pas trop sur ses états d’âme qu’on peut deviner.
J’ai plutôt bien aimé, je crois. Le procédé d’écriture (par les objets) est plutôt original, et bien mené, même s’il y a parfois quelques longueurs. Bon, disons que globalement, ça avance : ça multiplie les points de vue, mais le texte garde sa cohérence.
Par ailleurs, j’ai particulièrement apprécié le fait que le livre soit documenté. D’après ce que j’ai lu, l’auteur est lui-même un ancien soldat victime d’une mine, donc il sait de quoi il parle et il a quelque chose à dire. Mais, je pense aussi qu’il y a un vrai boulot de documentation, par exemple les opérations chirurgicales sont décrites précisément. Ça paraît complètement stupide, mais à force de lire des écrivains mondains parisiens qui baratinent sur ce qu’ils ne connaissent pas, et en plus sans avoir rien à dire, j’en viens à être surpris. Par exemple, j’avais fini par penser qu’à propos de médecine, seuls des médecins pouvaient écrire des fictions potables (comme Martin Winckler, Baptiste Beaulieu, Jaddo, etc.).
Je trouve également que l’auteur met bien en valeur le regard des gens : l’inquiétude des parents, la gêne des proches, les regards désagréables des gens sur les prothèses. En même temps, c’est assez pudique, l’auteur ne s’étale pas trop sur ses états d’âme qu’on peut deviner.
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
Pour le défi 44, « noir et blanc », j’ai lu Une colère noire, lettre à mon fils de Ta-Nehisi Coates. Je n’ai pas spécialement aimé la préface, mais le reste du livre m’a vraiment plu.
Déjà, j’ai trouvé ça agréable à lire : c’est un livre qui claque, qui dit les choses franco, qui attaque, et qui ne va pas juste dire que ohlala, le racisme spas bien. Ensuite, ça donne à réfléchir : je ne connais pas du tout la société américaine, la spécificité des problèmes raciaux (’fin, disons que comme tout le monde, j’ai dû avoir à deux-trois idées générales sur la question, et vaguement connaissance des principaux événements de l’actualité). Donc c’est intéressant de lire cela, de voir une façon de voir les choses − du fait d’une histoire et d’une société particulières − différentes de ce qu’il y a en France.
Par ailleurs, je trouve que le livre est très creusé, il montre l’évolution d’une réflexion grâce à de multiples références… qu’on ne connaît pas, parce qu’elles sont américaines, mais surtout parce qu’elles sont africaines-américaines. C’est troublant, et à la fois jouissif, de se rendre compte que les intellectuels d’ici − français, blancs, hommes, snobinards − présentent leur culture classique comme la culture, leurs penseurs comme les penseurs… alors que finalement, il y a tout aussi bien, intellectuel, cultivé, ailleurs et sur des questions que l’on ne se pose pas. Du coup, ça donne envie de lire ce qu’il cite. Plus largement, il ne s’agit pas seulement de références culturelles (avec des écrits, des auteurs, etc.), mais aussi historiques et géographiques, avec des événements et des lieux qu’on ne connaît pas (par exemple, l’université Howard).
J’ai l’impression qu’en France, on n’ose pas trop dire « blanc » et « noir », comme si le fait de nommer un état de fait déplorable nous en rendait responsables. Alors que dans ce livre, le gars réfléchit clairement à ce que c’est, être noir, et être blanc − ou comme il dit, « penser qu’on est blanc », ce qui montre toute la construction du concept ; et ce que l’on peut faire avec ça (le fait d’être noir, en ce qui le concerne).
Déjà, j’ai trouvé ça agréable à lire : c’est un livre qui claque, qui dit les choses franco, qui attaque, et qui ne va pas juste dire que ohlala, le racisme spas bien. Ensuite, ça donne à réfléchir : je ne connais pas du tout la société américaine, la spécificité des problèmes raciaux (’fin, disons que comme tout le monde, j’ai dû avoir à deux-trois idées générales sur la question, et vaguement connaissance des principaux événements de l’actualité). Donc c’est intéressant de lire cela, de voir une façon de voir les choses − du fait d’une histoire et d’une société particulières − différentes de ce qu’il y a en France.
Par ailleurs, je trouve que le livre est très creusé, il montre l’évolution d’une réflexion grâce à de multiples références… qu’on ne connaît pas, parce qu’elles sont américaines, mais surtout parce qu’elles sont africaines-américaines. C’est troublant, et à la fois jouissif, de se rendre compte que les intellectuels d’ici − français, blancs, hommes, snobinards − présentent leur culture classique comme la culture, leurs penseurs comme les penseurs… alors que finalement, il y a tout aussi bien, intellectuel, cultivé, ailleurs et sur des questions que l’on ne se pose pas. Du coup, ça donne envie de lire ce qu’il cite. Plus largement, il ne s’agit pas seulement de références culturelles (avec des écrits, des auteurs, etc.), mais aussi historiques et géographiques, avec des événements et des lieux qu’on ne connaît pas (par exemple, l’université Howard).
J’ai l’impression qu’en France, on n’ose pas trop dire « blanc » et « noir », comme si le fait de nommer un état de fait déplorable nous en rendait responsables. Alors que dans ce livre, le gars réfléchit clairement à ce que c’est, être noir, et être blanc − ou comme il dit, « penser qu’on est blanc », ce qui montre toute la construction du concept ; et ce que l’on peut faire avec ça (le fait d’être noir, en ce qui le concerne).
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- DimkaVénérable
Pour le défi quarante-cinq, « un récit de fuite ou un voyage initiatique », j’ai lu Une odyssée américaine de Jim Harrison. En vrai, il y a un moment, Légendes d’automne avait été mis en avant, chez Gibert, et je ne sais plus pourquoi, j’avais eu envie de le lire, je m’étais dit que j’allais attendre qu’il y ait un exemplaire d’occasion. Puis la dernière fois que je suis allé à Paris, j’ai cherché, comme d’habitude, sans trouver. Par contre, il y avait Une odyssée américaine d’occasion, et je m’étais dit que ça pourrait faire l’affaire pour ce quarante-cinquième défi.
Et je dois dire que j’ai bien aimé ce livre, alors que je partais avec un a priori négatif (une histoire de voyage en bagnole, l’âge du héros…).
Le narrateur raconte comment, après avoir été plaqué par sa femme, de faire un voyage en voiture, en passant par tous les États des États-Unis. C’est un personnage assez intéressant : un peu âgé, cultivé (il a fait des études universitaires et a enseigné quelques années), mais surtout ancien paysan. En fait, plus que le voyage, ce sont les considérations, les réflexions du héros qui sont chouettes. Il est assez ironique, tant par rapport à lui (il se présente comme un gars à l’esprit un peu lent, un peu paysan, et pas du tout à la page), que par rapport aux gens « à la page » qu’il est amené à rencontrer : il se moque du téléphone portable, d’une société où tout va vite, tout est assez superficiel, il se moque des gens un peu psychologie-magazine qui parlent de leurs « dilemmes ». Il parle de ce qui l’intéresse : l’agriculture, la nature, mais aussi la littérature, l’histoire des USA, etc.
En fait, ce qui m’a vraiment plu, c’est le mélange entre un aspect un peu délire, ironique, pas tout à fait sérieux, et la profondeur de ce que dit finalement le personnage, de sa vision sur la vie.
Par ailleurs, j’ai aimé ce livre par rapport au thème imposé : un voyage initiatique fait plutôt penser à un héros jeune. Là, ça montre justement qu’à soixante ans, c’est toujours possible d’avoir ce genre d’expérience. Je trouve que ça va à l’encontre d’un certain « jeunisme », l’idée qu’on est un héros − et encore plus dans ce type de perspective « initiatique » − seulement quand on est jeune.
Bon. Du coup, ça m’a fait découvrir Jim Harrison, ça m’a vraiment donné envie de lire d’autres livres de lui.
Et je dois dire que j’ai bien aimé ce livre, alors que je partais avec un a priori négatif (une histoire de voyage en bagnole, l’âge du héros…).
Le narrateur raconte comment, après avoir été plaqué par sa femme, de faire un voyage en voiture, en passant par tous les États des États-Unis. C’est un personnage assez intéressant : un peu âgé, cultivé (il a fait des études universitaires et a enseigné quelques années), mais surtout ancien paysan. En fait, plus que le voyage, ce sont les considérations, les réflexions du héros qui sont chouettes. Il est assez ironique, tant par rapport à lui (il se présente comme un gars à l’esprit un peu lent, un peu paysan, et pas du tout à la page), que par rapport aux gens « à la page » qu’il est amené à rencontrer : il se moque du téléphone portable, d’une société où tout va vite, tout est assez superficiel, il se moque des gens un peu psychologie-magazine qui parlent de leurs « dilemmes ». Il parle de ce qui l’intéresse : l’agriculture, la nature, mais aussi la littérature, l’histoire des USA, etc.
En fait, ce qui m’a vraiment plu, c’est le mélange entre un aspect un peu délire, ironique, pas tout à fait sérieux, et la profondeur de ce que dit finalement le personnage, de sa vision sur la vie.
Par ailleurs, j’ai aimé ce livre par rapport au thème imposé : un voyage initiatique fait plutôt penser à un héros jeune. Là, ça montre justement qu’à soixante ans, c’est toujours possible d’avoir ce genre d’expérience. Je trouve que ça va à l’encontre d’un certain « jeunisme », l’idée qu’on est un héros − et encore plus dans ce type de perspective « initiatique » − seulement quand on est jeune.
Bon. Du coup, ça m’a fait découvrir Jim Harrison, ça m’a vraiment donné envie de lire d’autres livres de lui.
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
Pour le livre qui évoque une relation parent-enfant (défi quarante-six), j’ai lu Mes Vrais Enfants de Jo Walton. Le livre évoque moins la relation parent-enfant que ne le laisse entendre le titre, mais ça fera quand même l’affaire pour ce défi.
J’avais déjà lu de la même auteure Morwenna, que j’avais beaucoup aimé (j’en parle ici), qui m’a fait énormément réfléchir.
Dans Mes Vrais Enfants, l’histoire est assez troublante : le début et la fin parlent d’une vieille dame confuse, dans une maison de retraite en 2015. Le reste du livre raconte son histoire : son enfance, sa jeunesse, et le moment où son fiancé la demande en mariage. À partir de là, le livre propose deux histoires, alternant un chapitre sur deux : celle où elle accepte, l’autre où elle refuse. Dans ses deux histoires, elle a des enfants, mais sa vie et le monde évoluent de façons radicalement différentes. Et en dépit des impressions, il n’y a pas une bonne et une mauvaise vie, une heureuse et une malheureuse
Je crois que j’aime vraiment bien Jo Walton, c’est une auteure qui donne à penser. Ici, notamment parce qu’on réfléchit à ce qui fait l’identité d’un individu : c’est le même personnage, et pourtant, les deux possibilités de vie sont radicalement différentes, en fonction des occasions, y compris sur des points qu’on a tendance à considérer comme faisant partie de l’essence d’un individu, comme l’orientation sexuelle. D’un autre côté, on sent clairement l’idée d’une identité, d’une essence : c’est la même femme.
J’aime bien, parce que comme dans Morwenna, on a quelque chose d’assez subtil et de ce fait assez troublant : en SF ou fantasy traditionnelles, on est franchement dans un autre monde. Là, on n’est pas dans le réel pur, mais on se tient à la limite, l’interprétation reste libre.
Après, je pense que j’ai quand même préféré Morwenna, dont les thèmes m’intéressent plus, qui propose des réponses à des questions que je me pose plus que là.
J’avais déjà lu de la même auteure Morwenna, que j’avais beaucoup aimé (j’en parle ici), qui m’a fait énormément réfléchir.
Dans Mes Vrais Enfants, l’histoire est assez troublante : le début et la fin parlent d’une vieille dame confuse, dans une maison de retraite en 2015. Le reste du livre raconte son histoire : son enfance, sa jeunesse, et le moment où son fiancé la demande en mariage. À partir de là, le livre propose deux histoires, alternant un chapitre sur deux : celle où elle accepte, l’autre où elle refuse. Dans ses deux histoires, elle a des enfants, mais sa vie et le monde évoluent de façons radicalement différentes. Et en dépit des impressions, il n’y a pas une bonne et une mauvaise vie, une heureuse et une malheureuse
Je crois que j’aime vraiment bien Jo Walton, c’est une auteure qui donne à penser. Ici, notamment parce qu’on réfléchit à ce qui fait l’identité d’un individu : c’est le même personnage, et pourtant, les deux possibilités de vie sont radicalement différentes, en fonction des occasions, y compris sur des points qu’on a tendance à considérer comme faisant partie de l’essence d’un individu, comme l’orientation sexuelle. D’un autre côté, on sent clairement l’idée d’une identité, d’une essence : c’est la même femme.
J’aime bien, parce que comme dans Morwenna, on a quelque chose d’assez subtil et de ce fait assez troublant : en SF ou fantasy traditionnelles, on est franchement dans un autre monde. Là, on n’est pas dans le réel pur, mais on se tient à la limite, l’interprétation reste libre.
Après, je pense que j’ai quand même préféré Morwenna, dont les thèmes m’intéressent plus, qui propose des réponses à des questions que je me pose plus que là.
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
Pour le quarante-septième défi (un livre avec le mot "livre" dans le titre), j’ai lu Le livre de sable de Jorge Luis Borges. Je n’ai pas trouvé cela transcendant. Je trouve que la narration se traîne (ce qui est quand même dingue, sur des nouvelles d’une dizaine de pages), qu’on met du temps à rentrer dans l’histoire. Cela dit, les petites observations que constituent les nouvelles sont souvent pertinentes. En fait, il me donne l’impression de toucher quelque chose, mais j’ai du mal à percevoir quoi, à en percevoir l’intérêt profond.
Je crois aussi que j’ai un peu de mal avec le format des recueils de nouvelles. J’avais déjà remarqué cela, avec les nouvelles de SF : le génie de la nouvelle est de créer un monde, en très peu de mots, très peu de temps. Mais quand on les enchaîne, ça demande un certain effort pour le lecteur (qui doit faire l’effort de s’immerger dans des tas d’univers à la suite), et ça finit par être un peu frustrant (on aimerait que ces univers soient développés). Au début, je pensais que c’était propre à la SF (dans une nouvelle SF, l’auteur doit réellement construire un monde complet et autonome), mais en fait, je retrouve un peu cette impression chez Borges, alors c’est peut-être propre à la nouvelle.
Finalement, je préfère les romans, voire les grandes séries de romans, où l’univers fictionnel à toute la place de s’étendre et où l’on peut vraiment s’immerger.
Je crois aussi que j’ai un peu de mal avec le format des recueils de nouvelles. J’avais déjà remarqué cela, avec les nouvelles de SF : le génie de la nouvelle est de créer un monde, en très peu de mots, très peu de temps. Mais quand on les enchaîne, ça demande un certain effort pour le lecteur (qui doit faire l’effort de s’immerger dans des tas d’univers à la suite), et ça finit par être un peu frustrant (on aimerait que ces univers soient développés). Au début, je pensais que c’était propre à la SF (dans une nouvelle SF, l’auteur doit réellement construire un monde complet et autonome), mais en fait, je retrouve un peu cette impression chez Borges, alors c’est peut-être propre à la nouvelle.
Finalement, je préfère les romans, voire les grandes séries de romans, où l’univers fictionnel à toute la place de s’étendre et où l’on peut vraiment s’immerger.
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
Pour le défi quarante-huit (un livre d'un prix Nobel de littérature), j’ai lu d’Imre Kertész, Être sans destin, et je n’ai pas trouvé ça passionnant. En fait, je me suis carrément ennuyé du début à la fin, et je ne l’ai terminé que pour le défi.
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- Spoiler:
- miss sophieExpert spécialisé
Dimka a écrit:Pour le livre qui évoque une relation parent-enfant (défi quarante-six), j’ai lu Mes Vrais Enfants de Jo Walton. Le livre évoque moins la relation parent-enfant que ne le laisse entendre le titre, mais ça fera quand même l’affaire pour ce défi.
J’avais déjà lu de la même auteure Morwenna, que j’avais beaucoup aimé (j’en parle ici), qui m’a fait énormément réfléchir.
Dans Mes Vrais Enfants, l’histoire est assez troublante : le début et la fin parlent d’une vieille dame confuse, dans une maison de retraite en 2015. Le reste du livre raconte son histoire : son enfance, sa jeunesse, et le moment où son fiancé la demande en mariage. À partir de là, le livre propose deux histoires, alternant un chapitre sur deux : celle où elle accepte, l’autre où elle refuse. Dans ses deux histoires, elle a des enfants, mais sa vie et le monde évoluent de façons radicalement différentes. Et en dépit des impressions, il n’y a pas une bonne et une mauvaise vie, une heureuse et une malheureuse
Je crois que j’aime vraiment bien Jo Walton, c’est une auteure qui donne à penser. Ici, notamment parce qu’on réfléchit à ce qui fait l’identité d’un individu : c’est le même personnage, et pourtant, les deux possibilités de vie sont radicalement différentes, en fonction des occasions, y compris sur des points qu’on a tendance à considérer comme faisant partie de l’essence d’un individu, comme l’orientation sexuelle. D’un autre côté, on sent clairement l’idée d’une identité, d’une essence : c’est la même femme.
J’aime bien, parce que comme dans Morwenna, on a quelque chose d’assez subtil et de ce fait assez troublant : en SF ou fantasy traditionnelles, on est franchement dans un autre monde. Là, on n’est pas dans le réel pur, mais on se tient à la limite, l’interprétation reste libre.
Après, je pense que j’ai quand même préféré Morwenna, dont les thèmes m’intéressent plus, qui propose des réponses à des questions que je me pose plus que là.
Ah ! Tu me rappelles que j'avais mis Morwenna dans ma liste des œuvres à lire (ce devait être après ton post, d'ailleurs). Il faut que je me le procure. Mes vrais enfants donne envie aussi.
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 2 (un livre conseillé par un collègue, car c'est sur neoprofs que j'avais entendu parler de ce livre) : Le laboratoire des cas de conscience de Frédérique Leichter-Flack (2012).
Cet essai aborde les questions morales à travers les exemples que la littérature fournit à notre réflexion. L’auteur interroge sur ce qu’il est juste de faire dans telle ou telle situation, elle confronte les principes théoriques à la complexité du réel et de l’humain et montre que la fiction littéraire permet justement d’appréhender cette complexité et d’approfondir la réflexion sur les limites à poser. Par exemple A-t-on le droit de sacrifier une vie pour en sauver plusieurs ? Comment juger l’auteur d’un mal débordant l’intention ? Jusqu'où doit-on se montrer solidaire ? C’est très intéressant, ancré dans les questions d’actualité (bioéthique, terrorisme, non-ingérence, justice sociale…) et nourri d’exemples variés et précis.
Cet essai aborde les questions morales à travers les exemples que la littérature fournit à notre réflexion. L’auteur interroge sur ce qu’il est juste de faire dans telle ou telle situation, elle confronte les principes théoriques à la complexité du réel et de l’humain et montre que la fiction littéraire permet justement d’appréhender cette complexité et d’approfondir la réflexion sur les limites à poser. Par exemple A-t-on le droit de sacrifier une vie pour en sauver plusieurs ? Comment juger l’auteur d’un mal débordant l’intention ? Jusqu'où doit-on se montrer solidaire ? C’est très intéressant, ancré dans les questions d’actualité (bioéthique, terrorisme, non-ingérence, justice sociale…) et nourri d’exemples variés et précis.
- Tem-toGrand sage
miss sophie a écrit:Pour le défi 2 (un livre conseillé par un collègue, car c'est sur neoprofs que j'avais entendu parler de ce livre) : Le laboratoire des cas de conscience de Frédérique Leichter-Flack (2012).
Cet essai aborde les questions morales à travers les exemples que la littérature fournit à notre réflexion. L’auteur interroge sur ce qu’il est juste de faire dans telle ou telle situation, elle confronte les principes théoriques à la complexité du réel et de l’humain et montre que la fiction littéraire permet justement d’appréhender cette complexité et d’approfondir la réflexion sur les limites à poser. Par exemple A-t-on le droit de sacrifier une vie pour en sauver plusieurs ? Comment juger l’auteur d’un mal débordant l’intention ? Jusqu'où doit-on se montrer solidaire ? C’est très intéressant, ancré dans les questions d’actualité (bioéthique, terrorisme, non-ingérence, justice sociale…) et nourri d’exemples variés et précis.
Merci pour ce compte-rendu. Je n'avais pas vu sa première évocation sur neoprofs. Ça donne envie.
- LédisséEsprit sacré
Pour le défi 38 (un conte ou une légende), je viens de lire La Belle et la Bête de Madame de Villeneuve.
C'est sympa de découvrir la version originale, plus longue que celle de Leprince de Beaumont. Le style est fleuri et chantant (à mon oreille), bien que parfois forcément un peu lourd - effet que j'ai surtout ressenti dans la deuxième partie, faisant suite au mariage de la Belle et la Bête, peut-être parce qu'elle donne un impression de longueurs et d'artificialité (l'histoire est bien tirée par les cheveux, de plus en plus eau-de-rose pour ne pas dire "c*c*", et pleine de hasards miraculeux et de résolutions faciles). Il est intéressant de voir un personnage féminin résolu et parfois "au-dessus de son sexe" dans ses réflexions et ses actes, même si beaucoup de ses réactions restent gnangnan (époque oblige).
J'ai regretté que mon édition (me suis fait avoir !) ait décidé de couper "l'histoire de la Bête" entre les deux parties. Mais hé hé hé, une néo (laquelle ?) avait déjà posté un fichier contenant spécifiquement l'histoire de la Bête, que j'ai lue a posteriori. Le point de vue de ce personnage enrichit l'histoire, même s'il est sur le même ton que le reste.
C'est sympa de découvrir la version originale, plus longue que celle de Leprince de Beaumont. Le style est fleuri et chantant (à mon oreille), bien que parfois forcément un peu lourd - effet que j'ai surtout ressenti dans la deuxième partie, faisant suite au mariage de la Belle et la Bête, peut-être parce qu'elle donne un impression de longueurs et d'artificialité (l'histoire est bien tirée par les cheveux, de plus en plus eau-de-rose pour ne pas dire "c*c*", et pleine de hasards miraculeux et de résolutions faciles). Il est intéressant de voir un personnage féminin résolu et parfois "au-dessus de son sexe" dans ses réflexions et ses actes, même si beaucoup de ses réactions restent gnangnan (époque oblige).
J'ai regretté que mon édition (me suis fait avoir !) ait décidé de couper "l'histoire de la Bête" entre les deux parties. Mais hé hé hé, une néo (laquelle ?) avait déjà posté un fichier contenant spécifiquement l'histoire de la Bête, que j'ai lue a posteriori. Le point de vue de ce personnage enrichit l'histoire, même s'il est sur le même ton que le reste.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- LédisséEsprit sacré
Pour le défi 10 (un livre dont le titre s'écrit sans les lettres de l'alphabet), j'ai fini il y a quelques jours 11.22.63 de Stephen King.
Je ne suis jamais déçue par cet auteur ; j'avais peur de l'être cette fois-ci, après des échos mitigés lus sur néo ; peut-être est-ce l'attente d'une déception qui a empêché celle-ci, mais en tout cas, la lecture m'a bien plu, c'est peu de le dire.
King aborde pour la première fois le thème du voyage dans le temps, avec quelques contraintes "originales" ; l'évocation de la société de l'époque est très parlante, même s'il ne manque pas la touche de fantastique/horreur habituelle.
Je ne suis jamais déçue par cet auteur ; j'avais peur de l'être cette fois-ci, après des échos mitigés lus sur néo ; peut-être est-ce l'attente d'une déception qui a empêché celle-ci, mais en tout cas, la lecture m'a bien plu, c'est peu de le dire.
King aborde pour la première fois le thème du voyage dans le temps, avec quelques contraintes "originales" ; l'évocation de la société de l'époque est très parlante, même s'il ne manque pas la touche de fantastique/horreur habituelle.
- Spoiler:
- J'ai été déçue par la fin... mais c'est parce que j'aime trop les happy ends, bien que je sois consciente que ce ne sont pas forcément les plus intéressantes. Et puis je trouve que King a un peu trop tendance à sacrifier - de manières variées - le personnage féminin de ses oeuvres, ça m'agace.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- LédisséEsprit sacré
Si quelqu'un a un conseil, je m'y prends 'achement tard, mais je pars en Afrique du Sud demain et j'aurais bien lu sur place un auteur local - répondant au défi "noir et blanc", tant qu'à faire, mais pas forcément.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Tem-toGrand sage
Zulu, de Caryl Férey, paru en 2008, disponible chez folio policier. Ce n'est pas un auteur d'Afrique du Sud, il est français et breton mais j'ai beaucoup aimé ce puissant polar qui se déroule là-bas et où se mêlent des références à l'ANC, à l'Inkatha, au rugby et au sida sur fond de confrontations sociales et sexuelles extrêmement contrastées. Une réflexion globale violente, dans tous les sens du terme.LadyC a écrit:Si quelqu'un a un conseil, je m'y prends 'achement tard, mais je pars en Afrique du Sud demain et j'aurais bien lu sur place un auteur local - répondant au défi "noir et blanc", tant qu'à faire, mais pas forcément.
Grand Prix de littérature policière 2008, Grand Prix des lectrices de Elle 2009.
- FrisouilleEnchanteur
Dimka, tu me donnes envie de découvrir le récit de voyage d'Harrison. C'est un auteur que l'on m'a recommandé il y a bien dix ans et je viens justement de télécharger plusieurs de ses oeuvres, celui-ci sera donc à ajouter.
Misssophie, c'est bien que tu évoques la question car je me demandais si dans le défi "livre recommandé par un collègue" on pouvait en intégrer un(e) du forum. Chouette, je sais donc ce que je lirai !
Relu pou pour je ne sais plus quel défi Gatsby le magnifique et définitivement (et j'en suis navrée), les récits de Fitzgerald me laissent indifférente, bien que je reconnaisse la qualité indéniable de son écriture.
Misssophie, c'est bien que tu évoques la question car je me demandais si dans le défi "livre recommandé par un collègue" on pouvait en intégrer un(e) du forum. Chouette, je sais donc ce que je lirai !
Relu pou pour je ne sais plus quel défi Gatsby le magnifique et définitivement (et j'en suis navrée), les récits de Fitzgerald me laissent indifférente, bien que je reconnaisse la qualité indéniable de son écriture.
- LédisséEsprit sacré
Merci de la référence Tem-to !
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- FrisouilleEnchanteur
Mon premier Paul Auster, Le livre des illusions: un enseignant écrivain perd toute sa famille, découvre un metteur en scène oublié et mystérieusement disparu, il se plonge dans son oeuvre avant d'en apprendre davantage sur l'artiste.
Certes l'écriture est tout à fait prenante mais l'ekphrasis des oeuvres du cinéaste, qui constitue 50% du roman, m'a très vite lassée.
En outre je trouve le titre grandiloquent, j'attendais un dénouement avec plus de panache et bon, ça retombe comme un soufflé.
Si certains ont des titres de P. Auster à me suggérer, je suis curieuse... J'ai le souvenir d'un auteur à succès dans les années 90 or avec celui-ci je n'ai guère été convaincue.
Certes l'écriture est tout à fait prenante mais l'ekphrasis des oeuvres du cinéaste, qui constitue 50% du roman, m'a très vite lassée.
En outre je trouve le titre grandiloquent, j'attendais un dénouement avec plus de panache et bon, ça retombe comme un soufflé.
Si certains ont des titres de P. Auster à me suggérer, je suis curieuse... J'ai le souvenir d'un auteur à succès dans les années 90 or avec celui-ci je n'ai guère été convaincue.
- liskayaNeoprof expérimenté
Défi 40, un livre dans lequel le paysage compte Le Feu sur la montagne, d'Edward Abbey. Un beau récit sur les grands espaces américains. Un vieil homme, accompagné de son petit fils, refuse de se laisser exproprier par l'État.
Frisouille, pour Paul Auster, je te conseille : La Musique du Hasard, Léviathan...
Frisouille, pour Paul Auster, je te conseille : La Musique du Hasard, Léviathan...
- HermionyGuide spirituel
Frisouille a écrit:Mon premier Paul Auster, Le livre des illusions: un enseignant écrivain perd toute sa famille, découvre un metteur en scène oublié et mystérieusement disparu, il se plonge dans son oeuvre avant d'en apprendre davantage sur l'artiste.
Certes l'écriture est tout à fait prenante mais l'ekphrasis des oeuvres du cinéaste, qui constitue 50% du roman, m'a très vite lassée.
En outre je trouve le titre grandiloquent, j'attendais un dénouement avec plus de panache et bon, ça retombe comme un soufflé.
Si certains ont des titres de P. Auster à me suggérer, je suis curieuse... J'ai le souvenir d'un auteur à succès dans les années 90 or avec celui-ci je n'ai guère été convaincue.
M.Vertigo est vraiment pas mal.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
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