Le Neo-défi lecture 2017 - Ici, on papote !

Ne pas lire dans l'ordre de la liste ne suppose pas de lire n'importe quoi, en effet. Personnellement j'ai passé une bonne partie de la dernière semaine de décembre à chercher quels livres j'allais lire pour ce défi. Je me suis concocté un bon petit programme et ma liste est établie pour moitié. J'ai commencé par l'item 45 avec un Simenon qui m'a bien plu, La Fuite de Monsieur Monde, que je ne serais sans doute pas allée dénicher sans cette stimulation des critères imposés qui m'amène à fréquenter d'autres univers. A présent, je découvre la série du Juge Ti, de Robert Van Gulik, avec Trafic d'or sous les Tang, pour le critère 15, et j'y trouve aussi beaucoup de plaisir.

Je n'ai lu que Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier de Modiano et c'est tout ce que je déteste dans un livre. Je me demande si tous ses livres sont du même acabit, ce que je présuppose puisqu'il a eu le Nobel pour son oeuvre.  

4. Un livre de la rentrée littéraire 2016 ou récompensé par un prix littéraire en 2016 : Petit Pays de Gaël Faye, Goncourt des Lycéens 2016.
Au premier abord, les récits d'enfance ne m'attirent guère en général et j'ai été dans un premier temps quelque peu déçue de me sentir en terre d'enfance plus qu'en terre d'Afrique, mais j'ai tout de même été sous le charme de certains passages, de certaines formulations et la préparation du génocide dans la deuxième partie du livre vue à travers les yeux de Gabriel m'a beaucoup touchée jusqu'à cette scène finale qui me restera longtemps en tête.

8. Un livre dont le titre comporte plus de 6 mots : Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Jules Verne.
En voyant l'enthousiasme de mon fils de huit ans et demi devant son roman en version abrégée, je me suis lancée dans la lecture intégrale de ce classique. Je n'avais jamais lu un Jules Verne! J'ai suivi avec un plaisir très relatif mais surtout beaucoup de détachement les aventures incroyables de Phileas Fogg pour en arriver à la conclusion suivante : il faut vraiment découvrir Jules Verne lorsqu'on est enfant!

Et maintenant il faut que j'arrive à finir Deux Ans de vacances du même auteur commencé avant mais toujours pas fini!

Défi 24 : Un livre lu en version originale : Life, the Universe and everything.
3e volet d'une trilogie en 5 volumes (oui, oui ), dans la lignée des deux premiers.
Plus j'avance dans cette saga et plus j'y retrouve l'ambiance de Doctor Who, je ne sais pas si c'est le côté british, le fait de voyager dans le temps et l'espace ou le côté absurde de nombreuses situations mais c'est une ambiance qui me plait beaucoup.
Mention spéciale à Marvin, le robot dépressif.
Je recommande.

Lu le 1er janvier pour le défi 45 (un récit de fuite) : Transperceneige de Lob, Rochette et Legrand (bande dessinée en noir et blanc, peut convenir aussi pour le défi 44 et pour le 7 : prix Témoignage chrétien au festival d'Angoulême 1985). Après une catastrophe climatique, les survivants de l'humanité sont condamnés à vivre enfermés dans un train qui ne s'arrête jamais sous peine d'être pris par les glaces et le froid mortel. La BD, très sombre, explore notamment les rapports de pouvoir, la manipulation des masses.

https://www.neoprofs.org/t107801p25-le-neo-defi-lecture-2017-les-listes-des-participants#3932251

31. Un livre dont le personnage principal est enseignant ou médecin: Ian Williams, Le Blues du médecin
C'est une bande dessinée que je n'ai pas vraiment aimée.
Un médecin, ses collègues, ses patients et surtout sa vie intérieure torturée par les TOC qu'il a depuis son enfance.
C'est peut-être un peu autobiographique si j'ai bien compris que l'auteur est l'inventeur de la thérapie par la bande dessinée, c'est paraît-il hilarant mais, à part quelques sourires, j'ai trouvé plutôt tristes et déprimantes aussi bien les situations racontées que la façon de les dessiner.

Défi 4 (un livre de la rentrée littéraire 2016 ou récompensé par un prix littéraire en 2016) : Chanson douce de Leïla Slimani, prix Goncourt. (Convient aussi au défi 46 : livre qui évoque une relation parent-enfant)
J'ai trouvé réussis la peinture psychologique des personnages et le cheminement vers le drame connu d'avance.

Pour le défi 36. Une saga familiale ou un livre dont les héros sont frères et/ou sœurs. "Bull Mountain" de Brian Panowich
J'ai beaucoup aimé ce livre, même si l'histoire est sombre, avec beaucoup de violence. On découvre les personnages au fur et à mesure, les liens se tissent, on finit par découvrir l'histoire d'une famille sur plusieurs générations et la tension monte à la fin du livre avec les derniers personnages.

Défi 8 terminé. Un livre dont le titre comporte plus de 6 mots :  24 heures de la vie d'une femme, S Zweig.

Je sais que je prêche des convaincus sur le forum, mais encore une fois un beau portrait psychologique.
Mes 4e ont fini la lecture de La lettre d'une inconnue et le bilan est assez mitigé. Les garçons n'ont pas trop compris le "délire" de la femme qui tombe amoureuse d'une homme plus vieux qu'elle, alors qu'elle ne le connaît même pas. La scène de la "poignée de porte" les a perturbés ainsi que les "trucs bizarres" du texte : le "métier" choisi par la femme alors qu'elle est encore amoureuse de l'homme, le bouquet,....

Certaines filles et certains garçons ont rebondi et expliqué leur point de vue, plus nuancé, sur la passion amoureuse. Il ont expliqué avec leur propre mot l'idée de portrait psychologique en m'expliquant, qu'on avait quand même bien l'impression d'être dans la tête des personnages. Un bel échange littéraire dans la classe.

Une gamine dyslexique m'a dit qu'elle avait adoré et que ses parents aussi !
J'ai réussi, sans difficulté, à la convaincre de lire d'autres ouvrages de cet auteur
Une m'a dit qu'elle l'avait trouvé trop court !
J'aime mon taf !

Des trois récits, mon cœur palpite davantage pour Le joueur d'échecs. Même si les dernières pages de 24h ont entraîné une accélération inattendue de mon rythme cardiaque.

doublon

J'ai réépluché la liste, et j'ai des idées qui viennent bien là, en éclusant ma pile à lire. Voilà ce que j'ai en tête pour l'instant.

3. Un livre d'un chanteur ou musicien. : 38 mini westerns (avec des fantômes), Mathias Malzieu.
4. Un livre de la rentrée littéraire 2016 ou récompensé par un prix littéraire en 2016. : Chanson douce, Leila Slimane (pas original, mais j'ai envie de le lire).
16. Un livre emprunté (CDI, bibliothèque, ami…) : Le Mythe de Cthulhu, H.P. Lovecraft.
18. Un livre qui évoque l'histoire de l'Europe : Danube, Claudio Magris ou La Marche de Radetzky, Joseph Roth et Stéphane Pesnel.
20. Un livre d’un auteur d’Amérique du Sud : Chronique d'une mort annoncée, Gabriel Garcia Marquez.
27. Une réécriture d'un mythe antique : Antigone, Henry Bauchau.
30. Un livre acheté chez un bouquiniste ou d’occasion : L'Automne à Pékin, Boris Vian.
31. Un livre dont le personnage principal est enseignant ou médecin : Alors voilà, les mille et une vies des urgences, Baptiste Beaulieu.
49. Un livre écrit par un auteur originaire des DOM /TOM : Le gouverneur des dés, Raphaël Confiant.
50. Un livre dont l'auteur porte le même prénom que l'un de vos grands-parents : un Colette, vous avez des titres à me proposer (bon, je triche, c'est le prénom de ma grand-mère mais ce n'est pas le prénom de l'auteur, ça passe quand même ?).

Hermione0908 a écrit:J'ai réépluché la liste, et j'ai des idées qui viennent bien là, en éclusant ma pile à lire. Voilà ce que j'ai en tête pour l'instant.
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49. Un livre écrit par un auteur originaire des DOM /TOM : Le gouverneur des dés, Raphaël Confiant.
50. Un livre dont l'auteur porte le même prénom que l'un de vos grands-parents : un Colette, vous avez des titres à me proposer (bon, je triche, c'est le prénom de ma grand-mère mais ce n'est pas le prénom de l'auteur, ça passe quand même ?).

Pour l'item 49, j'ai aussi choisi un roman de Raphaël Confiant, Eau-de-Café.
Pour l"item 50 et Colette, le choix est vaste. "Colette, le plus grand écrivain français naturel", selon Montherlant. Sido (suivi des Vrilles de la vigne), La Naissance du jour, La retraite sentimentale, la femme cachée , La Vagabonde etc. etc... Que de souvenirs! Que de livres, lus, relus, dans ma bibliothèque où replonger... Et un jour je compte bien m'offrir La Pléiade Colette...

Défi 8 : Les gens heureux lisent et boivent du café.
Le titre m'avait intriguée.
Je savais que c'était l'histoire de la résilience d'une femme, après deux décès.
Ce roman se lit très vite, je me suis dit en le lisant, que c'était un peu une lecture facile, proche d'un roman à l'eau de rose style Harlequin mais au final, j'ai envie de savoir la suite.

Défi 19 Le coeur éclaté de Michel Tremblay.
Un auteur que j'aime bien depuis que j'ai lu Le coeur découvert.
Histoire de Jean-Marc, montréalais, qui part à Key West pour se remettre de sa rupture amoureuse avec Mathieu.
J'aime beaucoup l'atmosphère qui se dégage de ce roman, qui m'a un peu fait penser aux livres d'Armistead Maupin.

Hermione0908 a écrit:J'ai réépluché la liste, et j'ai des idées qui viennent bien là, en éclusant ma pile à lire. Voilà ce que j'ai en tête pour l'instant.
50. Un livre dont l'auteur porte le même prénom que l'un de vos grands-parents : un Colette, vous avez des titres à me proposer (bon, je triche, c'est le prénom de ma grand-mère mais ce n'est pas le prénom de l'auteur, ça passe quand même ?).

Le blé en herbe.

Pour le défi 17 j'ai lu "Le bonheur à 5 sous" de René Boylesve paru en 1917. Il s'agit d'un recueil de 25 nouvelles, souvent centrées sur les petites mesquineries des gens, notamment pendant la 1ère Guerre Mondiale. Se lit bien au début mais l'auteur utilise toujours les mêmes procédés ce qui finit par lasser.
Le texte qui est dans le domaine public est disponible ici: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k80516c . (il s'agit d'un scan en pdf)

Pour le défi 22. Un livre d’un auteur d’Asie je suis en train de lire Park Life de Shuichi Yoshida.
Ce livre raconte les déambulations d'un jeune homme dans le parc de Hibiya, il y fait des rencontres qui se veulent incongrues, mais comme c'est assez lent et contemplatif on s'en fout un peu. Est-ce le but de l'auteur de nous détacher de ce qui se passe (rien en l’occurrence)? il n'y a pas d'intrigue, d'histoire... L'éditeur présente le livre comme "une bouffée d'air frais". Roman d'une centaine de pages.

Je suis dans Pastorale américaine de Philip Roth, que je savoure.
Le livre était dans la pile à lire Amazon de ma filleule depuis longtemps, le titre m'était familier, et quand j'ai vu la bande-annonce sur Facebook il y a peu, j'ai eu envie de m'y plonger (dans le livre, et ensuite pourquoi pas non plus dans le film...)

Le résumé me semblait alléchant : un homme qui a tout réussi, athlète, self made man, etc., marié à une ancienne Miss New Jersey, voit sa fille adorée devenir une poseuse de bombes pour protester contre la guerre du Vietnam.

Je n'ai pas encore fini, je vous livrerai mes impressions complètes quand j'aurai terminé, mais pour l'instant, j'adore (et j'ai du mal à lâcher le livre...)

Et voici la bande-annonce de l'adaptation qui sort au ciné en France prochainement

Lu, et noté pour l'item 21, un auteur d'Afrique, Petit Pays de Gaël Faye, qui pourrait aussi convenir à "un roman d'un auteur musicien ou chanteur". J'ai aimé la poésie toute simple de cette évocation d'une enfance africaine, la nostalgie qui le berce aussi. Une belle rencontre, un roman que je n'ai pas reposé après l'avoir entamé !

Premier défi relevé:

Khaled Khalifa : "Pas de couteaux dans les cuisines de cette ville"

Pour le défi n°6: Un livre d'un auteur syrien.
Si je devais résumer: l'histoire d'une famille qui se déglingue dans un pays qui se déglingue (pour parler crûment). Un livre à l'atmosphère lourde (dirais-je). Poisseux, gluant sont les mots qui me viennent à l'esprit pour le décrire.

Note, il convient aussi au moins pour les défis N°1 (plusieurs narrateurs), N°5 (un livre qui parle d'odeurs), N°8 (plus de 6 mots dans le titre), N°12 (il parle d'homosexualité), N°22 (Asie), N°36 (une saga familiale) et éventuellement N°45 (relation parent-enfant).

Le prochain défi est en route avec "Whores of the lost Atlantis" de Charles Busch pour le défi N°24 (en langue originale) ou N°12, je ne sais pas encore.

Prochain défi, Rosie Carpe de Marie NDiaye pour l'item 50  ("Un livre dont l'auteur porte le même prénom que l'un de vos grands-parents"). J'ai lu à sa sortie (à l'automne dernier) La Cheffe, roman d'une cuisinière, avec délectation, mais parmi l'oeuvre de Marie NDiaye, que je suis avec intérêt et curiosité, ma préférence va à l'étrange et bref Autoportrait en vert.

Un conseil pour le 12. Un livre qui parle d'homosexualité, une BD passionnante et instructive sur l'horreur qu'ont vécu les homosexuels durant le nazisme :



On suit l'histoire d'un homosexuel allemand, Andreas, à Berlin dans les années 30. Des lois sont promulguées et des gens arrêtés sur dénonciation et déportés en portant le triangle rose. Lui s'en est sorti et les premières planches le montre âgé, vers notre époque. Son petit-fils veut le questionner afin de réaliser un exposé pour l'école, le vieil homme replonge alors dans ses affreux souvenirs...

J’ai lu Confiteor de Jaume Cabré (un livre avec plusieurs narrateurs). C’est un livre assez surprenant, où le narrateur, voire l’époque, peut changer en plein milieu d’une phrase, de nombreuses histoires secondaires se mêlent au récit principal. Le récit est dense, exigeant, complexe (mais en même temps fluide, on n’a pas besoin de lutter contre le style pour avancer dans la lecture), et finalement assez troublant : il n’y a pas une morale, une solution, à la fin, et je crois que j’aime bien les livres qui rendent les choses plus compliquées, qui posent des questions, plutôt que d’offrir des réponses simplistes.

Bon, après, des tas d’articles en parlent bien mieux que moi…
http://next.liberation.fr/livres/2013/09/25/la-petite-boutique-des-terreurs_934664

Mais je suis bien content de l’avoir lu, je ne crois pas que je serais tombé dessus, si je n’avais pas spécifiquement cherché un livre à plusieurs narrateurs, et je n’avais jamais lu quelque chose comme ça.

Pour le deuxième défi (un livre conseillé par un élève, un libraire, un booktubeur, un collègue)… et bien, je suis rentré dans une librairie et on m’a conseillé Le dernier gardien d’Ellis Island de Gaëlle Josse.

Violet a écrit:Défi 8 : Les gens heureux lisent et boivent du café.
Le titre m'avait intriguée.
Je savais que c'était l'histoire de la résilience d'une femme, après deux décès.
Ce roman se lit très vite, je me suis dit en le lisant, que c'était un peu une lecture facile, proche d'un roman à l'eau de rose style Harlequin mais au final, j'ai envie de savoir la suite.

Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis mais je serais plus extrême: c'est un roman à l'eau de rose. Pour ma part, j'ai moins apprécié la suite que j'ai trouvée prévisible.

Je viens de finir le "roman" de Inoue Hisashi, "Les 7 roses de Tokyo" pour l'item 34 (un livre original dans sa forme). J'ai beaucoup aimé : il s'agit du journal intime d'un japonais d'une cinquantaine d'années entre avril 1945 et avril 1946. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est assez drôle car il y est beaucoup question de la vie quotidienne et de la débrouillardise de chacun pour arriver à dégoter de quoi se nourrir, se laver, s'habiller ... Il y a en plus un très beau combat du narrateur pour sauver de la standardisation voulue par l'occupant américain la très belle langue japonaise, et une petite intrigue d'espionnage pour corser le tout !
Ca peut paraître beaucoup, mais ce pseudo-journal fait quand même ... 960 pages ! donc ça explique aussi son extrême richesse. Je précise que j'avais commencé la semaine dernière !
Et attention : j'ai vraiment adoré mais je suis fondue de littérature japonaise (c'est au départ pour ça que je l'avais acheté) et j'aime aussi beaucoup l'histoire .
Je poursuis avec item 3 (un livre d'un chanteur ou d'un musicien) avec le récit de Magyd Cherfi, Ma part de Gaulois, reçu à Noël (il est trop fort ce Père Noël !). Commencé hier au soir, ça a l'air pas mal du tout.

960 pages, bravo Agrippina!
En quoi ce livre est-il original dans sa forme?

Agrippina, ça me donne envie (d'un autre côté, si je ne lis que des pavés, ça va être dur de finir un défi). Merci !

J’ai lu Le dernier gardien d’Ellis Island de Gaëlle Josse (un livre conseillé par un élève, un libraire, un booktubeur, un collègue). J’ai trouvé ça extraordinairement creux, superficiel et chiant.

Le narrateur, le dernier directeur − fictionnel − d’Ellis Island raconte quelques souvenirs à propos de sa vie et de son métier sur l’île, lors de la fermeture du centre. Mais je trouve que c’est juste creux : il n’y a pas d’ampleur, les propos sont assez convenus. Du coup, il n’y a pas spécialement d’intérêt historique (on n’apprend pas grand chose, le discours du directeur étant en plus assez anachronique, dans la mentalité), ni d’intérêt au niveau de la réflexion (ce n’est pas ça qui va bouleverser ma vision du monde), et l’histoire n’est pas franchement trépidante. Et la fin…

Pour le troisième (un livre d'un chanteur ou musicien), j’hésite entre Monsieur Croche et autres écrits de Debussy, et Ma vie de Richard Wagner.

Je l'avais entamé en pesant remplir le défi 40. Le défi 45 me semble bien plus à propos.

Je viens de finir, Loin de nos bases d'André Velter. J'avais de longue date noté ce nom sans prendre le temps de m'y plonger ( de part ses collaborations avec Ernest-Pignon Ernest dont j'apprécie grandement l'oeuvre ).
Sa prose possède un rythme singulier. Des passages languissants, des phrases saccadées, des formules cinglantes. Les formules ampoulées, les énumérations qui pourraient être lourdes, qui pourraient sembler factices se laissent lire car l'écriture est très organique.
Je pense que cela parlera aux voyageurs, à ceux qui sont un peu nomade.
Cela m'a donné l'envie de lire le reste de ses œuvres.

Pour la suite, je me lance dans Le pendule de Foucault, d'Umberto Eco.