- sam23Je viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Je ne connais pas trop ce forum alors j'espère que je poste mon message au bon endroit.
Je ne connais pas trop ce forum alors j'espère que je poste mon message au bon endroit.
Alors voilà, je suis PES depuis le mois de septembre dans une classe de CE1 et cette année est très difficile pour moi...
J'ai toujours voulu être instit et j'avoue que je ne sais plus trop si c'est ce que je veux, j'en viens à douter... Je suis à mi temps dans une classe difficile. Les enfants sont violents entre eux (ils s'insultent, se battent parfois même dans la classe), ils ne me respectent pas et ne respectent pas les règles de la classe (ils courent et crient en classe). Il y a des enfants qui ne parlent pas français, deux qui sont hyperactifs et je me sens complètement dépassée. Je passe du temps à préparer mes cours et à réfléchir à des activités ludiques pour les intéresser mais j'ai l'impression que quoi je fasse, ils s'en foutent! Je m'en veux de ne pas réussir à faire en sorte que la classe soit calme et j'avoue que je leur en veux aussi de me faire vivre une année comme ça... Les enfants me testent en permanence et c'est dur de garder son calme... J'essaye de me contenir devant la classe mais je craque tous les soirs dans ma voiture en rentrant.. Je sais que ces enfants vivent dans des contextes difficiles mais c'est très dur de débuter avec des enfants comme ça, quand on n'a pas d'expérience. Même si je me dis que l'année prochaine se passera surement mieux, j'en viens à me dire que je ne tiendrai pas l'année comme ça et qu'un jour je vais tout arrêter... J'en ai parlé à la directrice, elle est déjà intervenue plusieurs fois dans la classe mais la situation ne s'est pas vraiment améliorée et elle ne peut pas faire de miracles.. Mon tuteur n'est pas très impliqué et puis j'ai l'impression que ma famille ne me comprends pas vraiment.. Enfin bref je me sens un peu abandonnée ^^
Je voulais donc savoir si certains d'entre vous aviez aussi vécu une année de PES difficile? Et si ça c'était mieux passé par la suite? Merci à vous de m'avoir lu J'ai toujours voulu être instit et j'avoue que je ne sais plus trop si c'est ce que je veux, j'en viens à douter... Je suis à mi temps dans une classe difficile. Les enfants sont violents entre eux (ils s'insultent, se battent parfois même dans la classe), ils ne me respectent pas et ne respectent pas les règles de la classe (ils courent et crient en classe). Il y a des enfants qui ne parlent pas français, deux qui sont hyperactifs et je me sens complètement dépassée. Je passe du temps à préparer mes cours et à réfléchir à des activités ludiques pour les intéresser mais j'ai l'impression que quoi je fasse, ils s'en foutent! Je m'en veux de ne pas réussir à faire en sorte que la classe soit calme et j'avoue que je leur en veux aussi de me faire vivre une année comme ça... Les enfants me testent en permanence et c'est dur de garder son calme... J'essaye de me contenir devant la classe mais je craque tous les soirs dans ma voiture en rentrant.. Je sais que ces enfants vivent dans des contextes difficiles mais c'est très dur de débuter avec des enfants comme ça, quand on n'a pas d'expérience. Même si je me dis que l'année prochaine se passera surement mieux, j'en viens à me dire que je ne tiendrai pas l'année comme ça et qu'un jour je vais tout arrêter... J'en ai parlé à la directrice, elle est déjà intervenue plusieurs fois dans la classe mais la situation ne s'est pas vraiment améliorée et elle ne peut pas faire de miracles.. Mon tuteur n'est pas très impliqué et puis j'ai l'impression que ma famille ne me comprends pas vraiment.. Enfin bref je me sens un peu abandonnée ^^
- DanskaProphète
Bonjour Sam,
Je ne suis pas PE, je vais pas pouvoir te répondre spécifiquement, mais de façon générale, beaucoup de stagiaires connaissent une année difficile. Après, ça se tasse peu à peu, au fur et à mesure qu'on acquiert des méthodes de gestion de classe, des astuces pour gagner du temps, qu'on arrive à prendre un peu de recul, etc.
En attendant des réponses plus précises, si tu as toujours voulu être institutrice, ne te décourage pas !
Je ne suis pas PE, je vais pas pouvoir te répondre spécifiquement, mais de façon générale, beaucoup de stagiaires connaissent une année difficile. Après, ça se tasse peu à peu, au fur et à mesure qu'on acquiert des méthodes de gestion de classe, des astuces pour gagner du temps, qu'on arrive à prendre un peu de recul, etc.
En attendant des réponses plus précises, si tu as toujours voulu être institutrice, ne te décourage pas !
- DaphnéDemi-dieu
Je ne suis pas PE et difficile donc de te répondre mais dans le secondaire aussi on peut avoir des classes très difficiles.
Des élèves sages - assis à leur table - calmes polis et travailleurs c'est une image d'Epinal qui n'existe plus dans la réalité depuis longtemps.
Des élèves sages - assis à leur table - calmes polis et travailleurs c'est une image d'Epinal qui n'existe plus dans la réalité depuis longtemps.
- elisa18Neoprof expérimenté
Garde courage, tu as fait la moitié de l'année: ne démissionne pas; au besoin, fais-toi arrêter qq jours pour te ressourcer et te reposer.
Ma 1° année en tant que prof de collège a été très difficile aussi (il y a plus de 20 ans...)
Ma 1° année en tant que prof de collège a été très difficile aussi (il y a plus de 20 ans...)
- ChocolatGuide spirituel
Je ne suis pas PE mais je te réponds quand même pour te dire que les difficultés que les élèves vivent en dehors de l'école ne leur donnent pas le droit de se comporter de manière inacceptable en transformant la classe en un espace du n'importe quoi.
Tu dois être aidée par ta hiérarchie pour instaurer des règles de fonctionnement claires et non négociables dans l'espace de la classe. Ces gamins ont clairement besoin d'un cadre rassurant mais organisé.
En attendant de l'obtenir, je me dis qu'il serait préférable de privilégier les méthodes de travail moins ludiques, histoire de marquer une différence nette en termes d'organisation.
Bon courage !
Tu dois être aidée par ta hiérarchie pour instaurer des règles de fonctionnement claires et non négociables dans l'espace de la classe. Ces gamins ont clairement besoin d'un cadre rassurant mais organisé.
En attendant de l'obtenir, je me dis qu'il serait préférable de privilégier les méthodes de travail moins ludiques, histoire de marquer une différence nette en termes d'organisation.
Bon courage !
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- ChocolatGuide spirituel
Daphné a écrit:Je ne suis pas PE et difficile donc de te répondre mais dans le secondaire aussi on peut avoir des classes très difficiles.
Des élèves sages - assis à leur table - calmes polis et travailleurs c'est une image d'Epinal qui n'existe plus dans la réalité depuis longtemps.
Daphné, les gamins ne sont plus calmes, polis et travailleurs parce q'on le leur permet.
L'éducation parentale est défaillante pour certains d'entre eux et à l'école on a pris l'habitude d'appeler bienveillance un laxisme érigé en mode de fonctionnement.
Pourquoi ? Jusqu'à quand ? Jusqu'où ?
...
_________________
- yranohHabitué du forum
J'allais le dire : n'hésite pas à aller voir ton médecin. La première année est très souvent une des plus difficiles.
Et si tu as besoin de conseils, n'hésite pas non plus à les demander sur le forum.
Et si tu as besoin de conseils, n'hésite pas non plus à les demander sur le forum.
- yranohHabitué du forum
Chocolat a écrit:
En attendant de l'obtenir, je me dis qu'il serait préférable de privilégier les méthodes de travail moins ludiques, histoire de marquer une différence nette en termes d'organisation.
Oui, il me semble comme Chocolat que tes élèves ont davantage besoin d'activités rassurantes et calmes (et formatrices bien sûre) que ludiques. Des moments rituels où ils savent ce qu'ils ont à faire.
N'est-il pas possible que tu sois épaulée par une ATSEM un moment par jour ?
- Dame JouanneÉrudit
J'ai entendu récemment à la radio un psychologue qui démontait les méthodes Montessori, Freinet et toutes les consignes actuelles disant qu'on portait aux nues des méthodes anciennes (début XXème) élaborées dans le contexte d'une société patriarcale et autoritaire et donc inadaptées à notre société actuelle. Il fustigeait le fait que le discours ambiant ne parlait plus du sens de l'effort dans les apprentissages et la frustration qui en découle dans l'illusion que tous les apprentissages pouvaient passer par le plaisir et le ludique. Autant dire qu'il était en total décalage avec les autres intervenants.Chocolat a écrit:Daphné a écrit:Je ne suis pas PE et difficile donc de te répondre mais dans le secondaire aussi on peut avoir des classes très difficiles.
Des élèves sages - assis à leur table - calmes polis et travailleurs c'est une image d'Epinal qui n'existe plus dans la réalité depuis longtemps.
Daphné, les gamins ne sont plus calmes, polis et travailleurs parce q'on le leur permet.
L'éducation parentale est défaillante pour certains d'entre eux et à l'école on a pris l'habitude d'appeler bienveillance un laxisme érigé en mode de fonctionnement.
Pourquoi ? Jusqu'à quand ? Jusqu'où ?
...
Pour revenir à ta situation, je ne suis pas PE mais si tu as toujours voulu faire ce métier, tiens bon et ne te décourage pas! Essaye de te faire aider, prends du temps pour te reposer.
- ChocolatGuide spirituel
On peut faire du montessori ou du freinet, mais avec des gamins éduqués et à peu près autonomes.
Et bien entendu, l'éducation n'est pas du tout une question de classe sociale.
Et bien entendu, l'éducation n'est pas du tout une question de classe sociale.
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- PetiteBerniqueNiveau 5
Bonjour,
Je suis PE et j'ai fait mon stage il y a trois ans ; c'était dans une école plutôt calme. Rien de commun avec ce que tu décris ; des élèves difficiles bien sûr dans une classe chargée mais c'était supportable. Ce qui l'était moins, c'était le fonctionnement du stage : j'ai été visitée 13 fois en tout en un an ! A la fin, même avec une classe idéale (qui n'existe pas), c'est invivable.
J'avais un élève particulièrement difficile qui me pourrissait complètement la classe, et sur les conseils de ma tutrice (impliquée, pour le coup), j'avais fait appel à un conseiller pédagogique pour qu'il vienne constater la chose et trouver des solutions. J'ai eu la chance de tomber sur une très bonne équipe d'inspection, qui m'a vraiment aidée. Si tes conseillers péda sont de la même eau, peut-être pourrais-tu faire appel à eux ? Je sais que, l'année de stage, on n'a pas vraiment envie de faire ça parce qu'on a l'impression d'avouer un échec, mais parfois on n'a pas le choix et c'est salutaire. SI ta hiérarchie est compétente et prête à t'aider.
Maintenant, pour les années qui viennent : tu auras moins de pression, ça c'est certain. Tu vas changer de classe, sans doute pour le meilleur vu ce que tu décris. Tu vas rencontrer des classes adorables (heureusement, ça existe encore !), des niveaux différents (en plus, le CE1 n'est pas forcément le plus facile !), des écoles différentes qui vont peut-être te remettre sur pattes. Personnellement, j'ai été TRS, maintenant je suis remplaçante ZIL, on voit de tout, du meilleur comme du pire... Mais je n'ai pas envie de reprendre une classe à plein temps, parce que je crains de tomber sur une classe comme la tienne... C'est dire ce que devient le métier !
Ne prends pas de décision hâtive, le début est difficile pour tout le monde, encore plus quand on tombe sur une classe de ce genre.
Pour l'instant je te conseillerais comme d'autre le font au-dessus d'aller voir ton médecin, parce qu'il ne faut surtout pas que tu tombes dans le surmenage ! Ensuite tu pourras repartir du bon pied et avec du recul.
Je suis PE et j'ai fait mon stage il y a trois ans ; c'était dans une école plutôt calme. Rien de commun avec ce que tu décris ; des élèves difficiles bien sûr dans une classe chargée mais c'était supportable. Ce qui l'était moins, c'était le fonctionnement du stage : j'ai été visitée 13 fois en tout en un an ! A la fin, même avec une classe idéale (qui n'existe pas), c'est invivable.
J'avais un élève particulièrement difficile qui me pourrissait complètement la classe, et sur les conseils de ma tutrice (impliquée, pour le coup), j'avais fait appel à un conseiller pédagogique pour qu'il vienne constater la chose et trouver des solutions. J'ai eu la chance de tomber sur une très bonne équipe d'inspection, qui m'a vraiment aidée. Si tes conseillers péda sont de la même eau, peut-être pourrais-tu faire appel à eux ? Je sais que, l'année de stage, on n'a pas vraiment envie de faire ça parce qu'on a l'impression d'avouer un échec, mais parfois on n'a pas le choix et c'est salutaire. SI ta hiérarchie est compétente et prête à t'aider.
Maintenant, pour les années qui viennent : tu auras moins de pression, ça c'est certain. Tu vas changer de classe, sans doute pour le meilleur vu ce que tu décris. Tu vas rencontrer des classes adorables (heureusement, ça existe encore !), des niveaux différents (en plus, le CE1 n'est pas forcément le plus facile !), des écoles différentes qui vont peut-être te remettre sur pattes. Personnellement, j'ai été TRS, maintenant je suis remplaçante ZIL, on voit de tout, du meilleur comme du pire... Mais je n'ai pas envie de reprendre une classe à plein temps, parce que je crains de tomber sur une classe comme la tienne... C'est dire ce que devient le métier !
Ne prends pas de décision hâtive, le début est difficile pour tout le monde, encore plus quand on tombe sur une classe de ce genre.
Pour l'instant je te conseillerais comme d'autre le font au-dessus d'aller voir ton médecin, parce qu'il ne faut surtout pas que tu tombes dans le surmenage ! Ensuite tu pourras repartir du bon pied et avec du recul.
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Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
- magictipi60Niveau 5
Stagiaire en lycée cette année dans un secteur dit " difficile ", je compatis mais il faut que tu te battes. Prends quelques jours de repos, mais si c'est vraiment ce que tu as toujours eu envie de faire, fonce ! Cette année est effectivement épuisante et stressante. Ma chance c'est d être " vieille ", 40 ans, en reconversion professionnelle, j'arrive à relativiser sur certaines choses et prendre du recul. Rien n'est parfait dans ma classe, j'ai des hauts et des bas mais on a fait la moitié !
Courage !
Courage !
- supersosoSage
sam23 a écrit:Bonjour à tous,
Je ne connais pas trop ce forum alors j'espère que je poste mon message au bon endroit.Alors voilà, je suis PES depuis le mois de septembre dans une classe de CE1 et cette année est très difficile pour moi...Je voulais donc savoir si certains d'entre vous aviez aussi vécu une année de PES difficile? Et si ça c'était mieux passé par la suite? Merci à vous de m'avoir lu
J'ai toujours voulu être instit et j'avoue que je ne sais plus trop si c'est ce que je veux, j'en viens à douter... Je suis à mi temps dans une classe difficile. Les enfants sont violents entre eux (ils s'insultent, se battent parfois même dans la classe), ils ne me respectent pas et ne respectent pas les règles de la classe (ils courent et crient en classe). Il y a des enfants qui ne parlent pas français, deux qui sont hyperactifs et je me sens complètement dépassée. Je passe du temps à préparer mes cours et à réfléchir à des activités ludiques pour les intéresser mais j'ai l'impression que quoi je fasse, ils s'en foutent! Je m'en veux de ne pas réussir à faire en sorte que la classe soit calme et j'avoue que je leur en veux aussi de me faire vivre une année comme ça... Les enfants me testent en permanence et c'est dur de garder son calme... J'essaye de me contenir devant la classe mais je craque tous les soirs dans ma voiture en rentrant.. Je sais que ces enfants vivent dans des contextes difficiles mais c'est très dur de débuter avec des enfants comme ça, quand on n'a pas d'expérience. Même si je me dis que l'année prochaine se passera surement mieux, j'en viens à me dire que je ne tiendrai pas l'année comme ça et qu'un jour je vais tout arrêter... J'en ai parlé à la directrice, elle est déjà intervenue plusieurs fois dans la classe mais la situation ne s'est pas vraiment améliorée et elle ne peut pas faire de miracles.. Mon tuteur n'est pas très impliqué et puis j'ai l'impression que ma famille ne me comprends pas vraiment.. Enfin bref je me sens un peu abandonnée ^^
Bon déjà, tu ne les autorises plus à se déplacer et tu arrêtes dans un premier temps avec le ludique tant que tu n'as pas restauré une ambiance de classe correcte (rien de tel pour faire exploser ton groupe si déjà tu ne le maîtrises pas). Rien de tel pour calmer une bande d'affreux zigotos que de les faire écrire. Donc limite les phases d'oral et passe-les sur papier dès que ça "part en cacahuète". Travaille la copie, l'écriture pour les moment les plus difficiles (retour de récréation, retour de la pause méridienne). Que les enfants te testent, c'est normal, c'est le jeu. Et si ton groupe est explosif, ça peut vite être compliqué. Mais à la fois, ce ne sont que des mômes, qui pour la plupart d'entre eux n'ont pas un vrai cadre, donc il faut que tu leur apportes. Quelques règles non négociables que tu dis et redis à longueur de temps dans l'année. Essaie de valoriser ceux qui ne les enfreignent pas plutôt que d'être toujours dans la sanction (par exemple, dans ma classe, ceux qui n'ont pas de croix en fin de journée ont une petite gomette et quand leur carte a 10 gomettes, ils peuvent piocher une carte joker qui leur donne un petit privilège) : tu as des enfants que tu vas rebasculer du côté des règles s'ils voient qu'ils peuvent en retirer quelque chose). N'oublie pas qu'ils sont encore petits, même s'ils veulent jouer aux grands.
Varie aussi les modalités d'enseignement (mais évite les groupes de plus de 2 tant que tu ne maîtrises pas la classe), diffuse leur un film documentaire en fin de semaine et/ou fin de période quand tu vois qu'ils sont HS (tu relances souvent l'intérêt sur le sujet traité). Ne les mets pas en difficulté (les situations problèmes et autres choses vantées par nos formateurs peuvent être extrêmement déstabilisantes pour eux : ils ont aussi leurs attentes sur ce qu'est l'école. Je ne dis pas de ne pas en faire, mais de les utiliser avec parcimonie). Sois le plus explicite possible sur tes attentes, sur ce qui est demandé, sur ce qui est travaillé.
Profite de ton dernier jour de travail avec eux pour avoir une activité plus sympa (suivant les jours où tu travailles), de manière à ce que tes zouzous gardent une image agréable. Le ce1 c'est aussi une année très sympa où les enfants ont encore une très grande curiosité et ont envie de découvrir le monde (un beau projet dans le domaine "questionner le monde" est souvent très porteur). Mais la difficulté est que l'écart entre les enfants peut être considérable entre les quelques uns qui lisent couramment et ceux qui sont parfois encore non-lecteur.
Enfin, ne sois pas dure sans contrebalancer par des moments où tu es à l'écoute. 7 ans, c'est tout jeune encore. Ils découvraient le langage écrit et les règles de l'école élémentaire l'année dernière. Alors tu rappelles les règles, tu punis si tu veux, mais tu les reprends à part quand le moment est plus calme pour vérifier avec eux s'ils ont bien compris ou s'ils ne vivent pas quelque chose de compliqué en ce moment, où si tout simplement, ils dorment assez, etc. Si c'est trop compliqué, tu demandes à voir les parents.
Sinon, ça se passe comment avec la titulaire de la classe ?
- supersosoSage
Autre chose, multiplie les activités ritualisées : commence ta matinée toujours de la même manière, qu'ils savent par quoi commencer. Par exemple, le matin, en arrivant, je leur fais faire un jogging d'écriture pendant que je gère les histoires d'appel et autre problème de cantine ou de matériel oublié ou perdu. Ils commencent par se poser, par travailler. Mais ça peut être de petits exercices sur les compétences travaillées dans le cahier du jour (va voir sur le blog de Bout de gomme, tu trouveras certainement ton bonheur ou chez Zaubette pour le calendrier d'écriture). Une fois qu'ils se sont posés à l'écrit, tu pourras plus facilement travailler.
- User14656Niveau 1
Bon, déjà, tu arrêtes de culpabiliser et te remettre en question : ce qu'on nous fait vivre en tant que débutant est complètement fou ! Non seulement on n'a encore aucune des petites techniques mises en place avec l'habitude, mais en plus on vient gentiment nous faire la liste de tout ce qui ne va pas dans la classe ! Avec, à la clé, le risque de ne pas être validé ! Quel merveilleux système ! Donc, ça ne marche bien que pour ceux qui ont une classe adorable dans les beaux quartiers (et encore, j'ai eu cette chance et on m'a reproché que mes élèves étaient "trop sages" Oo )
Donc, si tu en es à craquer tous les soirs, tu vas chez ton médecin et tu te fais arrêter aussi longtemps que tu en auras besoin. Voir un psychiatre pour déballer tout ce que tu vis, ça fait du bien aussi (encore faut-il en trouver un qui connait la réalité du métier).
Relativise aussi ce qu'on te dit en visite, parce que pour ma part j'ai plus eu des conseils inapplicables de personnes qui ont quitté le terrain depuis trop longtemps et qui fantasment un monde merveilleux. (avec les conseils du style "c'est parce qu'ils s'ennuient qu'ils se comportent comme ça" mais bien sûr !) Donc tu dis, "oui oui", et puis tu fais à ta sauce, par rapport à ce que tu vis, sans culpabiliser. Et non, ce n'est pas parce que tu auras de belles fiches de prep que ta classe sera plus sage, en déplaise aux conseillers péda ! (par contre oui, si tu sais où tu vas dans ton cour, c'est plus facile d'éviter les passages à vide et donc le chahut)
Ensuite, d'un point de vue pratique, voici ce que je faisais avec une de mes classes très agitée (moins que la tienne, mais avec les gamins qui faisaient la roue au milieu de la classe quand même ^^) qui m'avait presque poussée à la démission (c'était ma 3ème année).
* Avant qu'ils arrivent, tu écris un texte ou des mots de vocabulaire au tableau. Ils savent qu'ils doivent arriver, poser leurs affaires et se mettre à copier. C'est un rituel qui permet - en théorie ^^ - de commencer la classe et de faire l'appel dans le silence.
* Si un exercice donné n'est pas fait au moment de la récréation, l'élève reste en classe jusqu'à ce que ce soit terminé. Bon, c'est un conseil à relativiser pour plein de raisons. Déjà, il est interdit de punir un enfant de la sorte tout le long de la récré, ensuite si un enfant agité ne se défoule pas pendant ce temps là, alors il va être intenable ensuite. Bref, à éviter devant les personnes qui te visitent. Mais appliqué de façon stricte au début, ça force les élèves à se mettre au travail (les miens refusaient d'ouvrir leur livre ou cahier sinon)
* Tu ne les laisses pas se lever, s'il y a des choses à passer, tu t'en charges ou tu désignes un responsable.
* J'avais mis en place un système de bons points et d'images avec un petit gadget à le clef en récompense (porte clef, mini coloriage, bricoles diverses à choisir dans un grand sac...). Ils en gagnaient beaucoup (il faut que la récompense soit accessible, pour motiver même les moins bons élèves) et tout était ponctué d'un bon point. Ce n'est peut-être pas à la mode et gnagnagna pédagogique, mais là, le but, c'est de les faire travailler coûte que coûte. Ils se sont tous pris au jeu et on eut plusieurs gadget.
* Abandonne, comme dit précédemment, les travaux de groupe et les prises de parole (enfin, sauf le jour où tu es visitée, vu qu'ils doivent découvrir les leçons par eux-mêmes :p ) et fais-les écrire. Quand la classe partait en vrille, j'arrêtais tout, on sortait les ardoises, et ils copiaient leurs mots de vocabulaire (j'avais des CP, mais c'est applicable au CE1 où l'orthographe est encore instable). Pour 10 mots copiés, un bon point. La copie se faisait sur l'ardoise parce qu'ainsi tu n'as pas à corriger des pages et des pages en fin de journée.
* Si tu en as la possibilité, exclue les plus perturbateurs dans les autres classes (quitte à faire des échanges de punis avec les collègues, un élève puni est rarement aussi pénible qu'un élève au sein de sa classe)
* Si les parents sont impliqués, mets un mot dans le cahier aux parents ou convoque-les. Chez certains enfants, ça fait des miracles (chez d'autres, ça ne fait rien, ne nous leurrons pas).
* Mets tes tables "à l'ancienne". Pas d'îlot, pas de tables face à face ou en U. Juste des tables individuelles ou par 2 côte à côte et dispatche les perturbateurs les plus virulents sur les côtés (on les voit moins qu'au premier rang au milieu, ils ont moins d'impact sur le groupe). Forcément, c'est à voir avec la titulaire.
* Prévois des travaux en autonomie plus ludiques pour ceux qui ont terminé, également récompensés.
* Quand tu menaces d'une punition, tiens-toi à cette punition. Sinon, tu ne seras plus crédible. Ne menace qu'une fois, après, agis.
* Étonnamment, ce qui plaisait et calmait pas trop mal la classe, c'était la lecture de contes de fées en début d'après-midi. Ils adorent qu'on leur raconte, comme aux petits, avec les versions originales, pas les Disney, ça leur parle beaucoup. Et il faut mettre le ton, bien sûr. Quelques albums ça marche bien aussi. (à tenter quand ta classe sera un peu plus stabilisée)
Si j'ai d'autres idées, je repasserai. Bon courage !
Donc, si tu en es à craquer tous les soirs, tu vas chez ton médecin et tu te fais arrêter aussi longtemps que tu en auras besoin. Voir un psychiatre pour déballer tout ce que tu vis, ça fait du bien aussi (encore faut-il en trouver un qui connait la réalité du métier).
Relativise aussi ce qu'on te dit en visite, parce que pour ma part j'ai plus eu des conseils inapplicables de personnes qui ont quitté le terrain depuis trop longtemps et qui fantasment un monde merveilleux. (avec les conseils du style "c'est parce qu'ils s'ennuient qu'ils se comportent comme ça" mais bien sûr !) Donc tu dis, "oui oui", et puis tu fais à ta sauce, par rapport à ce que tu vis, sans culpabiliser. Et non, ce n'est pas parce que tu auras de belles fiches de prep que ta classe sera plus sage, en déplaise aux conseillers péda ! (par contre oui, si tu sais où tu vas dans ton cour, c'est plus facile d'éviter les passages à vide et donc le chahut)
Ensuite, d'un point de vue pratique, voici ce que je faisais avec une de mes classes très agitée (moins que la tienne, mais avec les gamins qui faisaient la roue au milieu de la classe quand même ^^) qui m'avait presque poussée à la démission (c'était ma 3ème année).
* Avant qu'ils arrivent, tu écris un texte ou des mots de vocabulaire au tableau. Ils savent qu'ils doivent arriver, poser leurs affaires et se mettre à copier. C'est un rituel qui permet - en théorie ^^ - de commencer la classe et de faire l'appel dans le silence.
* Si un exercice donné n'est pas fait au moment de la récréation, l'élève reste en classe jusqu'à ce que ce soit terminé. Bon, c'est un conseil à relativiser pour plein de raisons. Déjà, il est interdit de punir un enfant de la sorte tout le long de la récré, ensuite si un enfant agité ne se défoule pas pendant ce temps là, alors il va être intenable ensuite. Bref, à éviter devant les personnes qui te visitent. Mais appliqué de façon stricte au début, ça force les élèves à se mettre au travail (les miens refusaient d'ouvrir leur livre ou cahier sinon)
* Tu ne les laisses pas se lever, s'il y a des choses à passer, tu t'en charges ou tu désignes un responsable.
* J'avais mis en place un système de bons points et d'images avec un petit gadget à le clef en récompense (porte clef, mini coloriage, bricoles diverses à choisir dans un grand sac...). Ils en gagnaient beaucoup (il faut que la récompense soit accessible, pour motiver même les moins bons élèves) et tout était ponctué d'un bon point. Ce n'est peut-être pas à la mode et gnagnagna pédagogique, mais là, le but, c'est de les faire travailler coûte que coûte. Ils se sont tous pris au jeu et on eut plusieurs gadget.
* Abandonne, comme dit précédemment, les travaux de groupe et les prises de parole (enfin, sauf le jour où tu es visitée, vu qu'ils doivent découvrir les leçons par eux-mêmes :p ) et fais-les écrire. Quand la classe partait en vrille, j'arrêtais tout, on sortait les ardoises, et ils copiaient leurs mots de vocabulaire (j'avais des CP, mais c'est applicable au CE1 où l'orthographe est encore instable). Pour 10 mots copiés, un bon point. La copie se faisait sur l'ardoise parce qu'ainsi tu n'as pas à corriger des pages et des pages en fin de journée.
* Si tu en as la possibilité, exclue les plus perturbateurs dans les autres classes (quitte à faire des échanges de punis avec les collègues, un élève puni est rarement aussi pénible qu'un élève au sein de sa classe)
* Si les parents sont impliqués, mets un mot dans le cahier aux parents ou convoque-les. Chez certains enfants, ça fait des miracles (chez d'autres, ça ne fait rien, ne nous leurrons pas).
* Mets tes tables "à l'ancienne". Pas d'îlot, pas de tables face à face ou en U. Juste des tables individuelles ou par 2 côte à côte et dispatche les perturbateurs les plus virulents sur les côtés (on les voit moins qu'au premier rang au milieu, ils ont moins d'impact sur le groupe). Forcément, c'est à voir avec la titulaire.
* Prévois des travaux en autonomie plus ludiques pour ceux qui ont terminé, également récompensés.
* Quand tu menaces d'une punition, tiens-toi à cette punition. Sinon, tu ne seras plus crédible. Ne menace qu'une fois, après, agis.
* Étonnamment, ce qui plaisait et calmait pas trop mal la classe, c'était la lecture de contes de fées en début d'après-midi. Ils adorent qu'on leur raconte, comme aux petits, avec les versions originales, pas les Disney, ça leur parle beaucoup. Et il faut mettre le ton, bien sûr. Quelques albums ça marche bien aussi. (à tenter quand ta classe sera un peu plus stabilisée)
Si j'ai d'autres idées, je repasserai. Bon courage !
- VicomteDeValmontGrand sage
Si les démissions ont été multipliées par 3 dans le premier degré (et par 2 dans le secondaire) en 4 ans, ce n'est pas pour rien. J'ai encore cette année un collègue stagiaire qui vient de démissionner dans mon établissement.
N'hésite pas à voir ton médecin et réfléchir à tout ça. Tu es jeune et l'avenir n'est pas rose dans l'EN.
N'hésite pas à voir ton médecin et réfléchir à tout ça. Tu es jeune et l'avenir n'est pas rose dans l'EN.
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- supersosoSage
Oui mais en même temps, il est difficile de se décider sur une classe difficile. Il y en aura d'autres, certes, mais après coup on réalise que c'est souvent ces classes-là qui nous font le plus progresser. Pour ma part, j'ai eu en premier stage en responsabilité, du temps de l'IUFM, un CM2 aux Flannades à Sarcelles. Une horreur. J'ai cru que j'allais tout lâcher dès la première heure (d'ailleurs, j'ai compté les jours et les heures). J'ai tenu malgré tout. 10 ans après, je suis encore PE. Même s'il y a eu des hauts et des bas (dont un bon gros burn-out) et que je sais que je ne ferai peut-être pas ce boulot toute ma vie, pour le moment, j'y trouve mon compte suffisament pour rester. Et je continue de bosser en milieu difficile.
Mais je ne dis pas qu'il faut serrer les dents, juste que c'est un boulot où l'expérience joue quand même en notre faveur. Mais certains collègues se rendent compte très vite que ça n'est pas pour eux et dans ces cas-là, il vaut mieux aller voir ailleurs tout de suite. Et effectivement un arrêt peut permettre à sam de savoir ce qu'il en est, si vraiment les conditions sont trop difficile.
Mais je ne dis pas qu'il faut serrer les dents, juste que c'est un boulot où l'expérience joue quand même en notre faveur. Mais certains collègues se rendent compte très vite que ça n'est pas pour eux et dans ces cas-là, il vaut mieux aller voir ailleurs tout de suite. Et effectivement un arrêt peut permettre à sam de savoir ce qu'il en est, si vraiment les conditions sont trop difficile.
- LenagcnNiveau 10
Tes élèves ont 2 instits.
Qu'en est-il avec ta/ton binôme?
Sinon, comme les autres: crayon-papier-silence, tant pis pour les zolies séances de groupe recommandées par l'espé.
Qu'en est-il avec ta/ton binôme?
Sinon, comme les autres: crayon-papier-silence, tant pis pour les zolies séances de groupe recommandées par l'espé.
- Ma'amÉrudit
Je trouve les conseils de supersoso très judicieux.
Il faut manier la carotte et le bâton : beaucoup de carotte, un peu de bâton. Ce sont des petits, ils vont vite se prendre au jeu.
Et définitivement, oublie le ludique sauf quand tu es visitée ! Il faut qu'ils soient en situation de réussite, que les consignes soient ultra-claires et qu'il n'y ait pas temps morts. Il faut qu'ils écrivent, n'hésite pas à être explicite et à ritualiser.
Et puis, on a tous des difficultés en début de carrière. Quel que soit l'âge auquel on commence. Quand j'ai eu ma première classe, j'avais 35 ans, j'ai honte quand j'y repense !
Et même là en collège, à 43 ans, le début d'année a été difficile...
C'est un métier qui s'apprend !
Bon courage ! Ne lâche rien !
Reviens nous donner des nouvelles, ne reste pas seule ! :etoilecoeur:
Il faut manier la carotte et le bâton : beaucoup de carotte, un peu de bâton. Ce sont des petits, ils vont vite se prendre au jeu.
Et définitivement, oublie le ludique sauf quand tu es visitée ! Il faut qu'ils soient en situation de réussite, que les consignes soient ultra-claires et qu'il n'y ait pas temps morts. Il faut qu'ils écrivent, n'hésite pas à être explicite et à ritualiser.
Et puis, on a tous des difficultés en début de carrière. Quel que soit l'âge auquel on commence. Quand j'ai eu ma première classe, j'avais 35 ans, j'ai honte quand j'y repense !
Et même là en collège, à 43 ans, le début d'année a été difficile...
C'est un métier qui s'apprend !
Bon courage ! Ne lâche rien !
Reviens nous donner des nouvelles, ne reste pas seule ! :etoilecoeur:
- PabloPEExpert
Trop vieille pour avoir vécu une année de PES mais je me permets quand même d'intervenir. Une classe comme la tienne est difficile pour tout le monde et cela ne doit pas te miner au point de tout vouloir lâcher.sam23 a écrit:Bonjour à tous,
Je ne connais pas trop ce forum alors j'espère que je poste mon message au bon endroit.Alors voilà, je suis PES depuis le mois de septembre dans une classe de CE1 et cette année est très difficile pour moi...Je voulais donc savoir si certains d'entre vous aviez aussi vécu une année de PES difficile? Et si ça c'était mieux passé par la suite? Merci à vous de m'avoir lu
J'ai toujours voulu être instit et j'avoue que je ne sais plus trop si c'est ce que je veux, j'en viens à douter... Je suis à mi temps dans une classe difficile. Les enfants sont violents entre eux (ils s'insultent, se battent parfois même dans la classe), ils ne me respectent pas et ne respectent pas les règles de la classe (ils courent et crient en classe). Il y a des enfants qui ne parlent pas français, deux qui sont hyperactifs et je me sens complètement dépassée. Je passe du temps à préparer mes cours et à réfléchir à des activités ludiques pour les intéresser mais j'ai l'impression que quoi je fasse, ils s'en foutent! Je m'en veux de ne pas réussir à faire en sorte que la classe soit calme et j'avoue que je leur en veux aussi de me faire vivre une année comme ça... Les enfants me testent en permanence et c'est dur de garder son calme... J'essaye de me contenir devant la classe mais je craque tous les soirs dans ma voiture en rentrant.. Je sais que ces enfants vivent dans des contextes difficiles mais c'est très dur de débuter avec des enfants comme ça, quand on n'a pas d'expérience. Même si je me dis que l'année prochaine se passera surement mieux, j'en viens à me dire que je ne tiendrai pas l'année comme ça et qu'un jour je vais tout arrêter... J'en ai parlé à la directrice, elle est déjà intervenue plusieurs fois dans la classe mais la situation ne s'est pas vraiment améliorée et elle ne peut pas faire de miracles.. Mon tuteur n'est pas très impliqué et puis j'ai l'impression que ma famille ne me comprends pas vraiment.. Enfin bref je me sens un peu abandonnée ^^
A ta place je lâcherais de suite (hors visite) le ludique surtout si ils ne sont pas intéressés et comme dit plus haut je me concentrerais sur les "routines".
Ils doivent être canalisés car ils débordent facilement? Ne leur laisse aucune bride. Ils ont besoin d'activités ritualisées et cadrées au maximum.
Normalement quand ils grattent du papier ils redeviennent silencieux
Tu ne dois tolérer aucun manque de respect et ne pas hésiter à demander des équipes éducatives pour les cas le splus problématiques.
_________________
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me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
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