- monseigneurHabitué du forum
Selon un représentant national du SNES, le passage à la hors classe ne peut pas être automatique, car ce serait alors illégal. En effet il s'agit d'un grade différent de celui de la classe normale et un changement de grade ne peut pas être automatique !
- LefterisEsprit sacré
Non, j'ai cité un texte de la DGAFP qui rappelle qu'il n'y aura pas automaticité. "Avoir vocation à " signifie que c'est une aspiration normale, rien de plus. J'aurais dû le photocopier, pour mettre un terme à la désinformation (mais je brasse tellement de documents sur le sujet...) D'ailleurs, les quotas de passage vont être mis à l'étude, ce qui montre bien que rien n'est gagné.Balthazaard a écrit:mathmax a écrit:Ingeborg B. a écrit:
1. Pour la hors-classe, l'accés pour tous est garanti
2 ... 25% des membres de chaque corps sont hors-classe.
1. Merci nous donner un lien vers le texte qui assure cette garantie, il pourrait s'avérer fort utile. Pourquoi ne pas avoir ajouté des échelons à la classe normale? Si tout le monde doit accéder à la hors-classe, cela aurait simplifié la gestion, non ?
2. Cela fait donc pas loin de 200 000 enseignants à la hors-classe ?
Je l'ai dit dans un post précédent, j'arrive à la même conclusion...beaucoup de gens s'interrogent en effet.
Peut-être il a t-il une subtilité entre "avoir vocation" et "avoir " tout court.
AVOIR VOCATION DEFINITION
Définition de Avoir Vocation
"Avoir vocation à... " est une locution utilisée dans les jugements et d'une manière générale, dans les actes juridiques, pour exprimer que la personne dont il est question réunit dès à présent, l'ensemble des conditions pour faire valoir un droit déterminé.
Ainsi tout enfant a vocation a être appelé à la succession de ses parents(a), ce à quoi il ne pourra cependant prétendre que lorsque l'un ou l'autre ce ces derniers sera décédé. Une personne qui réunit l'ensemble des conditions pour se présenter à un examen ou à un concours déterminé, a vocation à s'y porter candidat(b). Tout citoyen français a vocation a exercer un droit de vote aux élections générales."(c)
(a) si il ne meurt pas avant ses parents. (b) ce qui ne veut pas dire qu'il réussira , (c) si bien sur il y a des élections..
Tout le monde réunira l'ensemble des conditions pour faire valoir le droit à la hors classe...on est bien avancé
Et ça se décidera sur proposition au 3e rendez-vous de carrière, à partir du 9e échelon.
Le parcours du combattant va être terrible pour certains, car non proposé signifiera non promu, comme ça se fait déjà dans certaines administrations.
Et pour ceux qui passeront, eh bien il n'y aura pas grand chose de plus en fin de carrière (certifiés) voire rien (agrégés)
Au risque de me répéter, les seuls vrais gagnants seront ceux qui auront la classe exceptionnelle (postes fonctionnels, nomination exceptionnelle ou + de 8 ans en REP).
En attendant , l'évaluation va aussi servir à déterminer les besoins en stages individuels et collectifs.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- neocdtHabitué du forum
Lefteris a écrit:
Et ça se décidera sur proposition au 3e rendez-vous de carrière, à partir du 9e échelon.
Le parcours du combattant va être terrible pour certains, car non proposé signifiera non promu, comme ça se fait déjà dans certaines administrations.
Et pour ceux qui passeront, eh bien il n'y aura pas grand chose de plus en fin de carrière (certifiés) voire rien (agrégés)
Au risque de me répéter, les seuls vrais gagnants seront ceux qui auront la classe exceptionnelle (postes fonctionnels, nomination exceptionnelle ou + de 8 ans en REP).
Bonjour,
2 petites questions sur votre analyse :
1°) On parle beaucoup de 3ème RDV à partir du 9e échelon, quid des 10e et 11e ? Auront-ils une "priorité" ?
2°) + de 8 ans en REP... idem pour + de 8 ans en SEGPA et EREA ?
Merci
- LefterisEsprit sacré
neocdt a écrit:
Bonjour,
2 petites questions sur votre analyse :
1°) On parle beaucoup de 3ème RDV à partir du 9e échelon, quid des 10e et 11e ? Auront-ils une "priorité" ?
2°) + de 8 ans en REP... idem pour + de 8 ans en SEGPA et EREA ?
Merci
Pour la HC dans les documents de travail, il est indiqué qu'il y aura une période transitoire avec le barème acquis, dans l'impossibilité de procéder au 3e Rdv de carrière.
Quant aux postes permettant d'accéder à la classe exceptionnelle c'est assez flou encore. On cite les directeurs d'école, les formateurs, les directeurs CIO mais je n'ai pas vu les SEGPA. Une autre phrase cite les référentiels des métiers, sans doute pas encore définis.
_________________
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- XIIINeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:neocdt a écrit:
Bonjour,
2 petites questions sur votre analyse :
1°) On parle beaucoup de 3ème RDV à partir du 9e échelon, quid des 10e et 11e ? Auront-ils une "priorité" ?
2°) + de 8 ans en REP... idem pour + de 8 ans en SEGPA et EREA ?
Merci
Pour la HC dans les documents de travail, il est indiqué qu'il y aura une période transitoire avec le barème acquis, dans l'impossibilité de procéder au 3e Rdv de carrière.
Quant aux postes permettant d'accéder à la classe exceptionnelle c'est assez flou encore. On cite les directeurs d'école, les formateurs, les directeurs CIO mais je n'ai pas vu les SEGPA. Une autre phrase cite les référentiels des métiers, sans doute pas encore définis.
Je rajouterai les cireurs de pompes, les responsables des syndicats "fréquentables", les brasseurs de vent, les zélés ou faisant semblant...etc...
- neocdtHabitué du forum
Lefteris a écrit:neocdt a écrit:
Bonjour,
2 petites questions sur votre analyse :
1°) On parle beaucoup de 3ème RDV à partir du 9e échelon, quid des 10e et 11e ? Auront-ils une "priorité" ?
2°) + de 8 ans en REP... idem pour + de 8 ans en SEGPA et EREA ?
Merci
Pour la HC dans les documents de travail, il est indiqué qu'il y aura une période transitoire avec le barème acquis, dans l'impossibilité de procéder au 3e Rdv de carrière.
Quant aux postes permettant d'accéder à la classe exceptionnelle c'est assez flou encore. On cite les directeurs d'école, les formateurs, les directeurs CIO mais je n'ai pas vu les SEGPA. Une autre phrase cite les référentiels des métiers, sans doute pas encore définis.
- Ais-je raison d'avoir peur de cette formulation "période transitoire"... ou chaque académie fera à "sa sauce", un peu comme la HC actuellement ?
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“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.”
- LefterisEsprit sacré
Les décrets vont tomber, assortis de circulaires, et rien dans tout ça n'incite à la confiance. Il s'agit bel et bien d'une réforme du "management". A l'heure actuelle, il y a quand même des tentatives d'harmonisation pour la HC, même pour les certifiés, et le passage prioritaire des 11e échelon.neocdt a écrit:
- Ais-je raison d'avoir peur de cette formulation "période transitoire"... ou chaque académie fera à "sa sauce", un peu comme la HC actuellement ?
Là, rien que du flou.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- Presse-puréeGrand sage
Les-dites circulaires sont-elles tombées ou alors sommes nous dans la communication le voeu pieux?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- TangledingGrand Maître
Ah c'est ici que ça se passe, la grande fête du slip SNES ?
Personne ne me l'a demandé mais je vais donner mon avis sur le sujet brûlant, même s'il semble y avoir divers sujets sous-jacents.
Je passerai rapidement sur l'amalgame de sujets pas toujours liés, je pense aux statuts qui reviennent nous dire "coucou", enfin au SNES, mais les camarades du SNALC sont rarement mis en cause et se font discrets sur le sujet pour d'évidentes raisons tactiques...
Ces décrets statutaires d'août 2014 contrairement aux fantasmes et rumeurs électoralistes de certaines orga constituent une garantie pour ceux qui sauront faire valoir les droits qu'ils garantissent. J'ai déjà expliqué un milliard de fois pourquoi et comment, sans que la partie adverse soit capable d'avancer des arguments convaincants à l'appui de leur fantasme, je ne vais pas y revenir ici.
Le PPCR, donc...
D'abord la question n'a pas du tout été simple en interne. Et les débats en CAA (que je ne détaillerai pas, mais c'est ce à quoi j'ai participé) n'ont pas du tout consisté en un alignement antagoniste des différents courants. Le sujet a divisé à l'intérieur des courants (UA et EE, par exemple) et le positionnement final a été tranché à pas grand chose, les avis étant très mitigés.
Ensuite il y a le passage en force de Valls à moins de 50% et là je considère que la position du SNES n'a pas été suffisamment conséquente. A mon avis on aurait dû rejoindre la CGT pour exiger un autre accord mais je ne suis pas sûr que la CGT fût très intéressée. A mon avis cela les arrangeait bien que les choses se passent tout en se posant dans la posture du chevalier blanc par rapport à leur base.
Pour ma part je vais être clair, la revalorisation miettes du PPCR avec en outre ses limites, je m'en tape. Rien ou ça c'est kif kif pour moi. Par contre on se rapproche du rythme unique qui constitue une ligne de force majeure de nos mandats (et devrait d'ailleurs avoir l'assentiment d'autres orga qui en parlent peu...).
C'est clair que j'aurais préféré un VRAI rythme unique et aligné sur le grand choix. Mais l'écart entre choix et ancienneté c'est jusqu'à 10 ans d'écart pour parcourir la carrière actuellement. C'est un peu plus pénalisant que le système mis en place par le PPCR. De mémoire je crois que les collègues avançant toute leur carrière au Grand Choix c'est moins de 2%... Certes et Celeborn l'a bien fait observer, ceux qui avançaient au choix et parfois au GC vont y perdre un peu. C'est d'ailleurs ce que je reproche à la mise en oeuvre du PPCR, comme le disent certains, ça fonctionne bcp par réallocation de moyens existants, ce qui fait qu'il y a des perdants même si globalement la profession y gagne (des miettes, si on exclut le rythme quasi unique, je suis d'accord)
Pour ce qui est de l'accès à la HC. C'est technique, peu de collègues comprennent les enjeux à mon avis sur ce sujet. Dans notre académie (Versailles), notre S3 a obtenu de haute lutte (oui oui, SNES et lutte, ce n'est pas contradictoire, contrairement aux caricatures bienveillantes des camarades), de haute lutte donc et dans les instances (CAPA), l'accès à la HC pour tous en arrachant à l'administration le barème idoine. Et ce n'est pas FO, ni le SNALC qui ont obtenu cela.
Donc la perspective d'un barème national n'est pas une mauvaise chose à condition qu'on se batte et qu'on obtienne le barème qui permettra l'accès à la HC pour tous. Et ce sera plus facile s'il y a unité (au sein du SNES, mais aussi entre les orga) pour l'exiger (et on voit qu'on en est loin).
Reste le sujet brûlant de l'évaluation. D'abord il faut le circonscrire aux 3 temps d'évaluation du PPCR, ce dont peu ici semblent conscients.
Ensuite le sujet divise très largement au sein du SNES et le MEN s'est gardé pour le moment de dévoiler ses choix définitifs, me semble-t-il. Le MEN a reculé sur au moins un point (le bilan pro), et c'est clairement une saloperie qu'on ne devait pas laisser passer.
La grille pose pour moi de lourds problèmes dont certains ont été soulignés par d'autres, et reste à mon avis inacceptable. Mais bcp la rejettent pour des raisons idéologiques à mon avis impropres.
D'abord parce qu'il y a actuellement deux grilles dont personne ne parle.
La grille publique de la note admin, qui présente l'avantage et l'inconvénient de son ambiguité. (Et l'avantage que les CE n'étant pas très futés, le SNES obtient par ses luttes en CAPA la révision de pas mal de notations admin après recours des collègues, quand ils ont l'intelligence de contacter le SNES avant de rédiger leur contestation...)
Et il y a aussi la grille pédagogique personnelle de chaque inspecteur, grille qu'il est seul à connaître et dont le jugement ne peut actuellement être contesté. En somme le fait du prince.
Je préfère donc de loin une grille publique, précise, dès lors qu'elle est pertinente... Or ce qui est proposé n'est pas pertinent et doit donc être rejeté en l'état, à mon sens.
Un autre problème majeur de la proposition de grille et qui n'est pas assez souligné à mon avis c'est la répartition des items.
Actuellement c'est 60% par l'IPR et 40% par le CE.
Or la grille proposée avec ses 3 items partagés, ca peut aller vers du 45,5% par l'IPR contre 54,5% par le CE si le CE emporte les décisions face à l'IPR pour les 3 items à double évaluation (5 items sur 11 réservés pour l'IPR contre 6 sur 11 par le CE si c'est son avis qui l'emporte pour les 3 items en double évaluation, en plus des 3 items qui lui sont réservés).
A ce problème de proportions il faut ajouter l'intitulé des items dont plusieurs sont rigoureusement inacceptables.
Mais j'attendrai de connaître le projet d'arrêté du MEN pour me prononcer sur ce sujet.
Personne ne me l'a demandé mais je vais donner mon avis sur le sujet brûlant, même s'il semble y avoir divers sujets sous-jacents.
Je passerai rapidement sur l'amalgame de sujets pas toujours liés, je pense aux statuts qui reviennent nous dire "coucou", enfin au SNES, mais les camarades du SNALC sont rarement mis en cause et se font discrets sur le sujet pour d'évidentes raisons tactiques...
Ces décrets statutaires d'août 2014 contrairement aux fantasmes et rumeurs électoralistes de certaines orga constituent une garantie pour ceux qui sauront faire valoir les droits qu'ils garantissent. J'ai déjà expliqué un milliard de fois pourquoi et comment, sans que la partie adverse soit capable d'avancer des arguments convaincants à l'appui de leur fantasme, je ne vais pas y revenir ici.
Le PPCR, donc...
D'abord la question n'a pas du tout été simple en interne. Et les débats en CAA (que je ne détaillerai pas, mais c'est ce à quoi j'ai participé) n'ont pas du tout consisté en un alignement antagoniste des différents courants. Le sujet a divisé à l'intérieur des courants (UA et EE, par exemple) et le positionnement final a été tranché à pas grand chose, les avis étant très mitigés.
Ensuite il y a le passage en force de Valls à moins de 50% et là je considère que la position du SNES n'a pas été suffisamment conséquente. A mon avis on aurait dû rejoindre la CGT pour exiger un autre accord mais je ne suis pas sûr que la CGT fût très intéressée. A mon avis cela les arrangeait bien que les choses se passent tout en se posant dans la posture du chevalier blanc par rapport à leur base.
Pour ma part je vais être clair, la revalorisation miettes du PPCR avec en outre ses limites, je m'en tape. Rien ou ça c'est kif kif pour moi. Par contre on se rapproche du rythme unique qui constitue une ligne de force majeure de nos mandats (et devrait d'ailleurs avoir l'assentiment d'autres orga qui en parlent peu...).
C'est clair que j'aurais préféré un VRAI rythme unique et aligné sur le grand choix. Mais l'écart entre choix et ancienneté c'est jusqu'à 10 ans d'écart pour parcourir la carrière actuellement. C'est un peu plus pénalisant que le système mis en place par le PPCR. De mémoire je crois que les collègues avançant toute leur carrière au Grand Choix c'est moins de 2%... Certes et Celeborn l'a bien fait observer, ceux qui avançaient au choix et parfois au GC vont y perdre un peu. C'est d'ailleurs ce que je reproche à la mise en oeuvre du PPCR, comme le disent certains, ça fonctionne bcp par réallocation de moyens existants, ce qui fait qu'il y a des perdants même si globalement la profession y gagne (des miettes, si on exclut le rythme quasi unique, je suis d'accord)
Pour ce qui est de l'accès à la HC. C'est technique, peu de collègues comprennent les enjeux à mon avis sur ce sujet. Dans notre académie (Versailles), notre S3 a obtenu de haute lutte (oui oui, SNES et lutte, ce n'est pas contradictoire, contrairement aux caricatures bienveillantes des camarades), de haute lutte donc et dans les instances (CAPA), l'accès à la HC pour tous en arrachant à l'administration le barème idoine. Et ce n'est pas FO, ni le SNALC qui ont obtenu cela.
Donc la perspective d'un barème national n'est pas une mauvaise chose à condition qu'on se batte et qu'on obtienne le barème qui permettra l'accès à la HC pour tous. Et ce sera plus facile s'il y a unité (au sein du SNES, mais aussi entre les orga) pour l'exiger (et on voit qu'on en est loin).
Reste le sujet brûlant de l'évaluation. D'abord il faut le circonscrire aux 3 temps d'évaluation du PPCR, ce dont peu ici semblent conscients.
Ensuite le sujet divise très largement au sein du SNES et le MEN s'est gardé pour le moment de dévoiler ses choix définitifs, me semble-t-il. Le MEN a reculé sur au moins un point (le bilan pro), et c'est clairement une saloperie qu'on ne devait pas laisser passer.
La grille pose pour moi de lourds problèmes dont certains ont été soulignés par d'autres, et reste à mon avis inacceptable. Mais bcp la rejettent pour des raisons idéologiques à mon avis impropres.
D'abord parce qu'il y a actuellement deux grilles dont personne ne parle.
La grille publique de la note admin, qui présente l'avantage et l'inconvénient de son ambiguité. (Et l'avantage que les CE n'étant pas très futés, le SNES obtient par ses luttes en CAPA la révision de pas mal de notations admin après recours des collègues, quand ils ont l'intelligence de contacter le SNES avant de rédiger leur contestation...)
Et il y a aussi la grille pédagogique personnelle de chaque inspecteur, grille qu'il est seul à connaître et dont le jugement ne peut actuellement être contesté. En somme le fait du prince.
Je préfère donc de loin une grille publique, précise, dès lors qu'elle est pertinente... Or ce qui est proposé n'est pas pertinent et doit donc être rejeté en l'état, à mon sens.
Un autre problème majeur de la proposition de grille et qui n'est pas assez souligné à mon avis c'est la répartition des items.
Actuellement c'est 60% par l'IPR et 40% par le CE.
Or la grille proposée avec ses 3 items partagés, ca peut aller vers du 45,5% par l'IPR contre 54,5% par le CE si le CE emporte les décisions face à l'IPR pour les 3 items à double évaluation (5 items sur 11 réservés pour l'IPR contre 6 sur 11 par le CE si c'est son avis qui l'emporte pour les 3 items en double évaluation, en plus des 3 items qui lui sont réservés).
A ce problème de proportions il faut ajouter l'intitulé des items dont plusieurs sont rigoureusement inacceptables.
Mais j'attendrai de connaître le projet d'arrêté du MEN pour me prononcer sur ce sujet.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
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- monseigneurHabitué du forum
Tangleding a écrit:Ah c'est ici que ça se passe, la grande fête duslipSNES ?
Personne ne me l'a demandé mais je vais donner mon avis sur le sujet brûlant, même s'il semble y avoir divers sujets sous-jacents.
Je passerai rapidement sur l'amalgame de sujets pas toujours liés, je pense aux statuts qui reviennent nous dire "coucou", enfin au SNES, mais les camarades du SNALC sont rarement mis en cause et se font discrets sur le sujet pour d'évidentes raisons tactiques...
Ces décrets statutaires d'août 2014 contrairement aux fantasmes et rumeurs électoralistes de certaines orga constituent une garantie pour ceux qui sauront faire valoir les droits qu'ils garantissent. J'ai déjà expliqué un milliard de fois pourquoi et comment, sans que la partie adverse soit capable d'avancer des arguments convaincants à l'appui de leur fantasme, je ne vais pas y revenir ici.
Le PPCR, donc...
D'abord la question n'a pas du tout été simple en interne. Et les débats en CAA (que je ne détaillerai pas, mais c'est ce à quoi j'ai participé) n'ont pas du tout consisté en un alignement antagoniste des différents courants. Le sujet a divisé à l'intérieur des courants (UA et EE, par exemple) et le positionnement final a été tranché à pas grand chose, les avis étant très mitigés.
Ensuite il y a le passage en force de Valls à moins de 50% et là je considère que la position du SNES n'a pas été suffisamment conséquente. A mon avis on aurait dû rejoindre la CGT pour exiger un autre accord mais je ne suis pas sûr que la CGT fût très intéressée. A mon avis cela les arrangeait bien que les choses se passent tout en se posant dans la posture du chevalier blanc par rapport à leur base.
Pour ma part je vais être clair, la revalorisation miettes du PPCR avec en outre ses limites, je m'en tape. Rien ou ça c'est kif kif pour moi. Par contre on se rapproche du rythme unique qui constitue une ligne de force majeure de nos mandats (et devrait d'ailleurs avoir l'assentiment d'autres orga qui en parlent peu...).
C'est clair que j'aurais préféré un VRAI rythme unique et aligné sur le grand choix. Mais l'écart entre choix et ancienneté c'est 10 ans pour parcourir la carrière actuellement. C'est un peu plus pénalisant que le système mis en place par le PPCR. De mémoire je crois que les collègues avançant toute leur carrière au Grand Choix c'est moins de 2%... Certes et Celeborn l'a bien fait observer, ceux qui avançaient au choix et parfois au GC vont y perdre un peu. C'est d'ailleurs ce que je reproche à la mise en oeuvre du PPCR, comme le disent certains, ça fonctionne bcp par réallocation de moyens existants, ce qui fait qu'il y a des perdants même si globalement la profession y gagne (des miettes, si on exclut le rythme quasi unique, je suis d'accord)
Pour ce qui est de l'accès à la HC. C'est technique, peu de collègues comprennent les enjeux à mon avis sur ce sujet. Dans notre académie (Versailles), notre S3 a obtenu de haute lutte (oui oui, SNES et lutte, ce n'est pas contradictoire, contrairement aux caricatures bienveillantes des camarades), de haute lutte donc et dans les instances (CAPA), l'accès à la HC pour tous en arrachant à l'administration le barème idoine. Et ce n'est pas FO, ni le SNALC qui a obtenu cela.
Donc la perspective d'un barème national n'est pas une mauvaise chose à condition qu'on se batte et qu'on obtienne le barème qui permettra l'accès à la HC pour tous. Et ce sera plus facile s'il y a unité (au sein du SNES, mais aussi entre les orga) pour l'exiger (et on voit qu'on en est loin).
Reste le sujet brûlant de l'évaluation. D'abord il faut le circonscrire aux 3 temps d'évaluation du PPCR, ce dont peu ici semblent conscients.
Ensuite le sujet divise très largement au sein du SNES et le MEN s'est gardé pour le moment de dévoiler ses choix définitifs, me semble-t-il. Le MEN a reculé sur au moins un point (le bilan pro), et c'est clairement une saloperie qu'on ne devait pas laisser passer.
La grille pose pour moi de lourd problèmes dont certains ont été soulignés par d'autres, et reste à mon avis inacceptable. Mais bcp la rejette pour des raisons idéologiques à mon avis impropres : parce qu'il y a actuellement une grille, celle de la note admin, qui présente l'avantage et l'inconvénient de son ambiguité. Je préfère une grille précise et pertinente, or ce qui est proposé n'est pas pertinent et doit donc être rejeté à mon sens.
Un autre problème majeur de la proposition de grille et qui n'est pas assez souligné à mon avis c'est la répartition des items.
Actuellement c'est 60% par l'IPR et 40% par le CE.
Or la grille proposée avec ses 3 vitems partagés, ca peut aller vers du 45,5% par l'IPR contre 54,5% par le CE si le CE emporte les décisions face à l'IPR pour les 3 items à double évaluation (5 items sur 11 réservés pour l'IPR contre 6 sur 11 par le CE si c'est son avis qui l'emporte pour les 3 items en double évaluation, en plus des 3 items qui lui sont réservés).
A ce problème de proportions il faut ajouter l'intitulé des items dont plusieurs sont rigoureusement inacceptables.
Mais j'attendrai de connaître le projet d'arrêté du MEN pour me prononcer sur ce sujet.
Salut Tang', quelques remarques :
Effectivement, avec PPCR on se rapproche du rythme unique et c'est tant mieux. Mais il ne faut pas que le SNES se "vante" d'avoir obtenu la hors classe pour tous, alors que ce n'est pas le cas ! D'une manière générale je trouve que la direction du SNES a tendance à survendre les nouvelles carrières issues de PPCR, alors qu'il n'y a vraiment pas lieu...
De même le SNES dit avoir obtenu le retrait du bilan professionnel, ce qui est vrai factuellement : ce bilan n'est plus obligatoire mais simplement "fortement conseillé" comme l'a dit la ministre elle-même. Donc si on veut faire partie des 30% qui seront promus 1 an + tôt, je pense qu'il vaut mieux l'avoir fait !!!
Finalement, pour moi, le SNES n'avait rien à gagner à approuver ce décret.
Mais ce qui est fait est fait...
Le SNES doit maintenant se prononcer clairement contre l'évaluation et l'accompagnement, puisque ce sont les seules choses qui ne sont pas encore bouclées.
Le projet est connu, la grille et les textes de cadrage ont été publiés ici...
Et il est très dangereux ! Pour le moment l'évaluation n'a que peu d'impact sur les carrières, mais il ne faut pas se leurrer, elle est clairement un outil de management aux mains du CdE. Cet outil pourra à l'avenir être utilisé de manière nettement plus coercitive, si les missions des CdE venaient à évoluer...
Pour l'accompagnement, c'est pareil, on voit bien que sous ce mot se cache une volonté de mettre au pas la profession, en nous imposant des réunions et des formations "professionnalisantes", destinées à faire de nous de bons exécutants, un peu comme celles que nous avons subies sur la réforme du collège.
Cette évolution est tellement contraire aux intérêts de notre profession (ou du moins à ceux qu'il reste, comme la liberté pédagogique), que la direction du SNES doit rejeter en bloc ce projet, et non discuter des aménagements à la marge. J'espère réellement qu'elle le fera, sinon la position du SNES sera vraiment difficile à assumer.
- TangledingGrand Maître
Salut Monseigneur,
La com' du S4 est ce qu'elle est.
Pour ma part je ne vends rien, je trouve juste que les réactions des collègues ici manquent beaucoup de réalisme stratégique et c'est ce que je regrette.
Il y a nos convictions idéologiques et elles sont fermes pour ce qui me concerne. Après il y a la réflexion stratégique à mener pour déterminer le meilleur moyen de parvenir à nos fins avec la capacité de rapport de force existante (et non rêvée).
Ce que dit la ministre sur le bilan (autoévaluation) j'ai envie de dire qu'on s'en fout. Ce qui compte c'est ce que disent les textes, c'est sur ça qu'on pourra s'appuyer ou non pour se battre, car de toutes façons il faudra se battre.
Pour l'évaluation je ne me fais aucune illusion sur les buts managériaux poursuivis par le MEN. Mais encore une fois il y a actuellement une évaluation ANNUELLE par le CE.
Durant 5 années à mes débuts comme TZR j'ai refusé "par principe" d'aller signer ma note admin dans un bahut dont la direction ne me connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Et pendant 5 ans ma note admin n'a pas bougé.
Et l'évaluation par l'IPR existe et ça ressemble plus au fait du Prince qu'à une évaluation juste dans ses principes.
Que fait-on de cela ?
Le MEN a ses objectifs stratégiques avec son projet de réforme de l'éval), soit. Est-ce que ça doit nous dispenser d'avoir les nôtres et de tâcher de nous en rapprocher ?
A mon avis le pari du statu quo n'est pas la bonne solution, c'est une position défensive vouée à l'échec. Il faut sortir de cette logique qui nous fait crever à petit feu.
Les nouveaux décrets statutaires ont permis des avancées minimes mais des avancées quand même. Si nous avions choisi le statu quo, les collègues en service partagé n'auraient aucune décharge et en plus nous risquerions de perdre les garanties de ce statu quo demain avec un Fillon (ou un Valls...)
La com' du S4 est ce qu'elle est.
Pour ma part je ne vends rien, je trouve juste que les réactions des collègues ici manquent beaucoup de réalisme stratégique et c'est ce que je regrette.
Il y a nos convictions idéologiques et elles sont fermes pour ce qui me concerne. Après il y a la réflexion stratégique à mener pour déterminer le meilleur moyen de parvenir à nos fins avec la capacité de rapport de force existante (et non rêvée).
Ce que dit la ministre sur le bilan (autoévaluation) j'ai envie de dire qu'on s'en fout. Ce qui compte c'est ce que disent les textes, c'est sur ça qu'on pourra s'appuyer ou non pour se battre, car de toutes façons il faudra se battre.
Pour l'évaluation je ne me fais aucune illusion sur les buts managériaux poursuivis par le MEN. Mais encore une fois il y a actuellement une évaluation ANNUELLE par le CE.
Durant 5 années à mes débuts comme TZR j'ai refusé "par principe" d'aller signer ma note admin dans un bahut dont la direction ne me connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Et pendant 5 ans ma note admin n'a pas bougé.
Et l'évaluation par l'IPR existe et ça ressemble plus au fait du Prince qu'à une évaluation juste dans ses principes.
Que fait-on de cela ?
Le MEN a ses objectifs stratégiques avec son projet de réforme de l'éval), soit. Est-ce que ça doit nous dispenser d'avoir les nôtres et de tâcher de nous en rapprocher ?
A mon avis le pari du statu quo n'est pas la bonne solution, c'est une position défensive vouée à l'échec. Il faut sortir de cette logique qui nous fait crever à petit feu.
Les nouveaux décrets statutaires ont permis des avancées minimes mais des avancées quand même. Si nous avions choisi le statu quo, les collègues en service partagé n'auraient aucune décharge et en plus nous risquerions de perdre les garanties de ce statu quo demain avec un Fillon (ou un Valls...)
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- TangledingGrand Maître
SNES National a écrit:L’avis du SNES-FSU
Pour objectiver les critères d’évaluation et cadrer le compte rendu d’évaluation, le ministère a élaboré une grille issue du référentiel de compétences publié en juillet 2013, et comportant 11 items.
Le SNES-FSU a œuvré pour que soient distingués clairement les items qui relèvent des prérogatives du seul chef d’établissement, du seul inspecteur ou des deux évaluateurs. Cette grille maintient l’équilibre existant entre la part de l’évaluation de l’IPR et celle du chef d’établissement (60/40).
Clairement ici je ne comprends pas comment le S4 peut prétendre que le maintien de la proportion 40/60 en faveur de l'IPR est garanti.
J'ai démontré que c'est faux.
Dans le cas le plus défavorable on peut aboutir à 54,5% pour le CE et 45,5% pour l'IPR seulement, soit un quasi renversement de la proportion.
C'est inacceptable. Je vais d'ailleurs envoyer un mail sur le sujet au S4 et à mon S3.
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- monseigneurHabitué du forum
Très bonne idée, le mail, car je crains que la direction nationale ne se rende pas compte des inquiétudes des militants de terrain concernant l'évaluation.
En plus, le SNES avait affirmé en juin 2016 être opposé à une évaluation par compétences...
En plus, le SNES avait affirmé en juin 2016 être opposé à une évaluation par compétences...
- CelebornEsprit sacré
je pense avoir suffisamment écrit sur ce forum et ailleurs au sujet de ces décrets pour affirmer que tu racontes n'importe quoi. Je n'ai juste clairement plus envie de rentrer dans vos batailles SNES/FO sur le forum qui sont parfaitement fatigantes. J'ai déjà dit et redit ici tout ce qu'il y avait à dire et redire sur le décret de 2014.Tangleding a écrit:
Je passerai rapidement sur l'amalgame de sujets pas toujours liés, je pense aux statuts qui reviennent nous dire "coucou", enfin au SNES, mais les camarades du SNALC sont rarement mis en cause et se font discrets sur le sujet pour d'évidentes raisons tactiques...
Tu comprendras qu'une "revalorisation" où il y a des perdants et où "la profession" ne gagne que "des miettes", ça ne nous fasse pas rêver.ce qui fait qu'il y a des perdants même si globalement la profession y gagne (des miettes, si on exclut le rythme quasi unique, je suis d'accord)
Au contraire, les fiches définitives sur l'évaluation ont été arrêtées en même temps que les autres. Je les ai sur mon ordi depuis 2 mois, je pense.Ensuite le sujet divise très largement au sein du SNES et le MEN s'est gardé pour le moment de dévoiler ses choix définitifs, me semble-t-il.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- BalthazaardVénérable
"Tu comprendras qu'une "revalorisation" où il y a des perdants et où "la profession" ne gagne que "des miettes", ça ne nous fasse pas rêver."
Qu'un syndicat, le snes ou un autre emploie le mont "globalement" m'effraie littéralement. C'est du vocabulaire de parti politique, pas de syndicat, gouverner implique des choix et fatalement des perdants.
Un syndicat n'a pas vocation à gouverner et doit défendre la totalité de ses adhérents, quelle logique sinon? On prend votre cotisation, on demande votre soutien dans des actions, et en retour vous y perdrez!!! Ou est la logique syndicale? Si je veux le bien commun quitte à y perdre, je cotise à un parti, pas à un syndicat.
Qu'un syndicat, le snes ou un autre emploie le mont "globalement" m'effraie littéralement. C'est du vocabulaire de parti politique, pas de syndicat, gouverner implique des choix et fatalement des perdants.
Un syndicat n'a pas vocation à gouverner et doit défendre la totalité de ses adhérents, quelle logique sinon? On prend votre cotisation, on demande votre soutien dans des actions, et en retour vous y perdrez!!! Ou est la logique syndicale? Si je veux le bien commun quitte à y perdre, je cotise à un parti, pas à un syndicat.
- TangledingGrand Maître
@Celeborn :
Sur les décrets statutaires je dis justement que sur le délire des 1607h l'analyse du SNES et celle du SNALC me semblent les mêmes depuis toujours. Et que FO met en cause, sur la base de contrevérités (répétées inlassablement) systématiquement le SNES, parce que c'est sans doute plus payant électoralement pour eux.
Ce n'est pas une façon de mettre en cause le SNALC comme tu sembles le croire mais une façon de montrer que FO poursuit de simples buts tactiques au détriment des intérêts de la profession.
S'agissant des miettes, je suis de ton avis cela m'intéresse peu. Je trouve plus intéressant qu'on se rapproche du rythme unique, qui est un de nos mandats historiques et auxquels j'adhère pleinement. Ce ne sont pas les mandats du SNALC visiblement et je comprends donc que le SNALC vote contre le décret PPCR en CTM.
D'ailleurs sur le sujet comme sur les décrets statutaires je considère la position du SNALC cohérente et je lui sais gré de ne pas abreuver les collègues de campagne de désinformation contraire aux intérêts de la profession. Ce n'est pas le cas de tous comme tu as dû l'observer.
Parler de "batailles SNES/FO" (ou même "FO/SNES") ne me paraît pas pertinent. Le sujet c'est de ne pas laisser une orga ou des collègues énoncer tranquillement en public des contrevérités nuisibles aux intérêts de la profession. Il y a des collègues qui lisent ces âneries sur le forum et je n'ai pas envie qu'ils accordent du crédit à ce tissu d'âneries, donc tant que ce sera énoncé sur ce forum public je le dénoncerai publiquement sur ce forum (même si comme toi je trouve cela "parfaitement fatiguant", le jour où on veut se reposer on peut arrêter de militer). Que cela vienne de FO, de Robine ou de mon collègue Tartempion qui n'adhère à aucun syndicat (et les conchie éventuellement).
Les fiches définitives sur l'évaluation ce ne sont pas les projets d'arrêtés définitifs présentés en CTM. S'il n'y a pas d'évolution j'espère bien que le SNES se prononcera contre ces projets.
@Balthazaard :
Je suis d'accord avec cet argument. Encore faut-il que la profession se bouge pour créer le rapport de force indispensable. Un syndicat même "majoritaire" à une date donnée (pour moi ce n'est pas constitutif du SNES mais un état de fait actuel, rien de plus) ne peut rien si la profession ne se mobilise pas.
Tu connais mon point de vue sur le sujet, il n'a pas varié. On ne fait pas de stratégie syndicale sur la base d'un rapport de force imaginaire.
Sur les décrets statutaires je dis justement que sur le délire des 1607h l'analyse du SNES et celle du SNALC me semblent les mêmes depuis toujours. Et que FO met en cause, sur la base de contrevérités (répétées inlassablement) systématiquement le SNES, parce que c'est sans doute plus payant électoralement pour eux.
Ce n'est pas une façon de mettre en cause le SNALC comme tu sembles le croire mais une façon de montrer que FO poursuit de simples buts tactiques au détriment des intérêts de la profession.
S'agissant des miettes, je suis de ton avis cela m'intéresse peu. Je trouve plus intéressant qu'on se rapproche du rythme unique, qui est un de nos mandats historiques et auxquels j'adhère pleinement. Ce ne sont pas les mandats du SNALC visiblement et je comprends donc que le SNALC vote contre le décret PPCR en CTM.
D'ailleurs sur le sujet comme sur les décrets statutaires je considère la position du SNALC cohérente et je lui sais gré de ne pas abreuver les collègues de campagne de désinformation contraire aux intérêts de la profession. Ce n'est pas le cas de tous comme tu as dû l'observer.
Parler de "batailles SNES/FO" (ou même "FO/SNES") ne me paraît pas pertinent. Le sujet c'est de ne pas laisser une orga ou des collègues énoncer tranquillement en public des contrevérités nuisibles aux intérêts de la profession. Il y a des collègues qui lisent ces âneries sur le forum et je n'ai pas envie qu'ils accordent du crédit à ce tissu d'âneries, donc tant que ce sera énoncé sur ce forum public je le dénoncerai publiquement sur ce forum (même si comme toi je trouve cela "parfaitement fatiguant", le jour où on veut se reposer on peut arrêter de militer). Que cela vienne de FO, de Robine ou de mon collègue Tartempion qui n'adhère à aucun syndicat (et les conchie éventuellement).
Les fiches définitives sur l'évaluation ce ne sont pas les projets d'arrêtés définitifs présentés en CTM. S'il n'y a pas d'évolution j'espère bien que le SNES se prononcera contre ces projets.
@Balthazaard :
Je suis d'accord avec cet argument. Encore faut-il que la profession se bouge pour créer le rapport de force indispensable. Un syndicat même "majoritaire" à une date donnée (pour moi ce n'est pas constitutif du SNES mais un état de fait actuel, rien de plus) ne peut rien si la profession ne se mobilise pas.
Tu connais mon point de vue sur le sujet, il n'a pas varié. On ne fait pas de stratégie syndicale sur la base d'un rapport de force imaginaire.
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- LefterisEsprit sacré
monseigneur a écrit:Très bonne idée, le mail, car je crains que la direction nationale ne se rende pas compte des inquiétudes des militants de terrain concernant l'évaluation.
En plus, le SNES avait affirmé en juin 2016 être opposé à une évaluation par compétences...
Les temps changent. La grande avancée, ce sera d'être assisté par un représentant syndical.
D'accord, mais une nuance : un syndicat n'a pas à défendre ses adhérents (sauf sur les dossiers individuels, évidemment) mais l'ensemble de la profession.Balthazaard a écrit:"Tu comprendras qu'une "revalorisation" où il y a des perdants et où "la profession" ne gagne que "des miettes", ça ne nous fasse pas rêver."
Qu'un syndicat, le snes ou un autre emploie le mont "globalement" m'effraie littéralement. C'est du vocabulaire de parti politique, pas de syndicat, gouverner implique des choix et fatalement des perdants.
Un syndicat n'a pas vocation à gouverner et doit défendre la totalité de ses adhérents, quelle logique sinon? On prend votre cotisation, on demande votre soutien dans des actions, et en retour vous y perdrez!!! Ou est la logique syndicale? Si je veux le bien commun quitte à y perdre, je cotise à un parti, pas à un syndicat.
Tangleding a écrit:Sur les décrets statutaires je dis justement que sur le délire des 1607h l'analyse du SNES et celle du SNALC me semblent les mêmes depuis toujours. Et que FO met en cause, sur la base de contrevérités (répétées inlassablement) systématiquement le SNES, parce que c'est sans doute plus payant électoralement pour eux.
Ce n'est pas une façon de mettre en cause le SNALC comme tu sembles le croire mais une façon de montrer que FO poursuit de simples buts tactiques au détriment des intérêts de la profession.
Mais quel serait le but tactique ? Qu'insinues-tu ? Quels intérêts y aurait- il ? FO répète que la casse de ces décrets, faite à la hâte, pendant que tout le monde était focalisé sur les rythmes scolaires, a introduit un flou dans lequel l'administration n'a pas hésité à s'engouffrer et à "communiquer" comme on dit. Et j'oubliais aussi la permte de la 1ère chaire. Les collègues disent encore merci .
FO alerte, et alerter ce n'est pas approuver. Je ne crois pas connaître un syndicat aussi hostile à la réunionnite et au management dont cette maladie -qui touche particulièrement l'EN- procède. Mais si FO est désormais présent dans à peu près toutes les instances, et peut ainsi donner son avis, rndre compte de ce qui s'y passe, c'est encore un syndicat extrêmement minoritaire, et on ne peut certainement pas lui faire porter le chapeau de quoi que ce soit.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ChamilNiveau 9
Si l'attitude des militants et élus du SNES est sans équivoque, on ne peut pas en dire autant d'une partie de sa direction, qui a clairement fait le choix depuis 2012, pour des raisons purement idéologiques, de ne pas "gêner" le gouvernement socialiste. Ce n'est un secret pour personne qu'il se dit au Ministère qu'une des co-secrétaires du syndicat a approuvé en off la réforme du collège, ce qui pourrait expliquer en partie pourquoi Me Belkacem était si sûre d'elle face à la mobilisation enseignante.
La direction du SNUIPP a fait la même chose sur les rythmes scolaires, avant de faire volte-face du fait de la fronde de la base. Le net recul de la FSU aux élections professionnelles de décembre 2014 devrait faire réfléchir ses dirigeants.
La direction du SNUIPP a fait la même chose sur les rythmes scolaires, avant de faire volte-face du fait de la fronde de la base. Le net recul de la FSU aux élections professionnelles de décembre 2014 devrait faire réfléchir ses dirigeants.
- BoubouleDoyen
Vivement la droite au pouvoir qu'on resserre un peu les liens.
Mais de mon point de vue s'il est vrai que SGEN et UNSA ont bien poussé la profession en direction du précipice, j'ai trouvé que le SNES accompagnait le mouvement sur les statuts en actant systématiquement (du décret Peillon au PPCR) le principe qui consiste à "déshabiller Pierre pour habiller Paul". Guerre perdue, on négocie la reddition et ses aménagements.
Mais de mon point de vue s'il est vrai que SGEN et UNSA ont bien poussé la profession en direction du précipice, j'ai trouvé que le SNES accompagnait le mouvement sur les statuts en actant systématiquement (du décret Peillon au PPCR) le principe qui consiste à "déshabiller Pierre pour habiller Paul". Guerre perdue, on négocie la reddition et ses aménagements.
- TangledingGrand Maître
@Lefteris : Je tourne un peu et je vois faire des militants FO. Et je n'insinue pas, j'énonce des faits. FO continue de répandre une interprétation des décrets statutaires fallacieuse et défavorable à la profession, c'est un fait et cela contribue à affaiblir la profession qui n'en a pas besoin.
Ce discours catastrophiste séduit nombre de collègues qui n'ont à peu près jamais bougé leurs fesses et pensent que celui qui gueule le plus fort est forcément celui qui agit.
S'agissant de FO, ils agissent en effet mais contre la profession, dans la perspective des prochaines élections pro. En soi d'ailleurs cela ne me dérange pas qu'une orga agisse en fonction de ses intérêts tactiques. Tant que ce n'est pas contradictoire avec les intérêts stratégiques supérieurs de la profession.
Je crois que les camarades de FO savent ce qu'est un fonctionnaire, ce que sont les statuts de la FP, et que le jour où un fonctionnaire reçoit un OM, que ce soit sous les décrets de 50 ou ceux de 2014, le fonctionnaire n'aura d'autre choix que d'executer cet OM sauf à deux conditions que tu connais aussi bien que moi.
En règle générale les sauteries qui alimentent la réunionite ne font l'objet d'aucune convocation écrite en bonne et due forme. Et les collègues peuvent s'y soustraire sans risque. Mais ils ne le font que rarement. C'était ainsi avant les décrets Hamon et cela n'a pas changé.
Tu parles de casse des décrets de 50 ce qui n'existe pas. Les décrets de 50 ont été réécrits, point. Et cette réécriture porte quelques avancées (pondération REP+, décharge pour CS dans une commune différente). Les missions liées qui font sauter au rideau FO sont la reprise d'articles du code de l'éducation sur nos ORS. Mots pour mots.
@Chamil : Le SG encarté au PS, j'entends ça depuis que je milite et j'entendais ça du temps où mes parents étaient eux-mêmes enseignants. Il y a quelques années, y compris dans les cercles militants, il était de bon ton de dauber sur le camarade Daniel Robin. Etc. Etc.
La vérité c'est que comme tout militant j'ai eu l'occasion de titiller ces SG à l'occasion de stages, et j'ai toujours eu des réponses argumentées en termes stratégiques pour la profession.
De plus les décisions du SNES ne sont pas celles des SG. Il y a des instances (les CAA, la CAN...) et l'exécutif lui-même est constitué par le BN (bureau national) et non par les seuls SG.
Il y a des rapports de force, entre les différents courants mais aussi à l'intérieur des courants. Mais ca reste un peu plus complexe que telle ou telle SG a dit à l'oreille de la ministre qu'elle peut y aller pour la réforme du collège.
Et puis dire que le SNES essaie de ne pas nuire au gvt ou au PS, quand on voit les branlées que s'est pris le PS depuis l'élection de Hollande, arrêtons un peu rêvasser.
Pour ma part ce que je vois c'est que la profession ne se remue pas assez pour qu'un réel rapport de force nous permette de gagner. Et la ligne du SNES ne me semble pas moins efficace que celle du SNALC ou de FO. Ou que celle de la CGT contre la loi travail.
Sauf sur le plan électoral et de la syndicalisation, là à mon avis on peut sans doute se demander si la stratégie du SNES est pertinente.
Mais c'est un autre sujet.
Ce discours catastrophiste séduit nombre de collègues qui n'ont à peu près jamais bougé leurs fesses et pensent que celui qui gueule le plus fort est forcément celui qui agit.
S'agissant de FO, ils agissent en effet mais contre la profession, dans la perspective des prochaines élections pro. En soi d'ailleurs cela ne me dérange pas qu'une orga agisse en fonction de ses intérêts tactiques. Tant que ce n'est pas contradictoire avec les intérêts stratégiques supérieurs de la profession.
Je crois que les camarades de FO savent ce qu'est un fonctionnaire, ce que sont les statuts de la FP, et que le jour où un fonctionnaire reçoit un OM, que ce soit sous les décrets de 50 ou ceux de 2014, le fonctionnaire n'aura d'autre choix que d'executer cet OM sauf à deux conditions que tu connais aussi bien que moi.
En règle générale les sauteries qui alimentent la réunionite ne font l'objet d'aucune convocation écrite en bonne et due forme. Et les collègues peuvent s'y soustraire sans risque. Mais ils ne le font que rarement. C'était ainsi avant les décrets Hamon et cela n'a pas changé.
Tu parles de casse des décrets de 50 ce qui n'existe pas. Les décrets de 50 ont été réécrits, point. Et cette réécriture porte quelques avancées (pondération REP+, décharge pour CS dans une commune différente). Les missions liées qui font sauter au rideau FO sont la reprise d'articles du code de l'éducation sur nos ORS. Mots pour mots.
@Chamil : Le SG encarté au PS, j'entends ça depuis que je milite et j'entendais ça du temps où mes parents étaient eux-mêmes enseignants. Il y a quelques années, y compris dans les cercles militants, il était de bon ton de dauber sur le camarade Daniel Robin. Etc. Etc.
La vérité c'est que comme tout militant j'ai eu l'occasion de titiller ces SG à l'occasion de stages, et j'ai toujours eu des réponses argumentées en termes stratégiques pour la profession.
De plus les décisions du SNES ne sont pas celles des SG. Il y a des instances (les CAA, la CAN...) et l'exécutif lui-même est constitué par le BN (bureau national) et non par les seuls SG.
Il y a des rapports de force, entre les différents courants mais aussi à l'intérieur des courants. Mais ca reste un peu plus complexe que telle ou telle SG a dit à l'oreille de la ministre qu'elle peut y aller pour la réforme du collège.
Et puis dire que le SNES essaie de ne pas nuire au gvt ou au PS, quand on voit les branlées que s'est pris le PS depuis l'élection de Hollande, arrêtons un peu rêvasser.
Pour ma part ce que je vois c'est que la profession ne se remue pas assez pour qu'un réel rapport de force nous permette de gagner. Et la ligne du SNES ne me semble pas moins efficace que celle du SNALC ou de FO. Ou que celle de la CGT contre la loi travail.
Sauf sur le plan électoral et de la syndicalisation, là à mon avis on peut sans doute se demander si la stratégie du SNES est pertinente.
Mais c'est un autre sujet.
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- CelebornEsprit sacré
Ça n'a absolument pas été fait à la hâte. On a eu un gros travail de discussion sur le sujet, auquel FO a d'ailleurs participé. On peut être d'accord/pas d'accord/nuancé sur le résultat, mais on ne peut pas dire que ç'a été fait à la hâte (la réforme du collège, par exemple, ç'a été fait à la hâte).Lefteris a écrit:FO répète que la casse de ces décrets, faite à la hâte, pendant que tout le monde était focalisé sur les rythmes scolaires, a introduit un flou dans lequel l'administration n'a pas hésité à s'engouffrer et à "communiquer" comme on dit.
Alors justement, le SNALC avait demandé lors des négociations une pondération de 1,2 (idée reprise par le SNES au comité technique ministériel, si ma mémoire est bonne). C'est vraiment dommage que FO n'ait pas soutenu.Et j'oubliais aussi la permte de la 1ère chaire. Les collègues disent encore merci .
Au vu du dernier compte rendu complètement mensonger sur la hors classe, on peut légitimement se demander quelle est exactement la stratégie de FO quand ils assistent à des réunions.Mais si FO est désormais présent dans à peu près toutes les instances, et peut ainsi donner son avis, rendre compte de ce qui s'y passe
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- LefterisEsprit sacré
Au vu du dernier compte rendu complètement mensonger sur la hors classe, on peut légitimement se demander quelle est exactement la stratégie de FO quand ils assistent à des réunions.[/quote]Celeborn a écrit:Mais si FO est désormais présent dans à peu près toutes les instances, et peut ainsi donner son avis, rendre compte de ce qui s'y passe
Il est irresponsable de faire croire aux agents qu'ils vont tous automatiquement terminer à la HC. Il n'appartient pas aux syndicats de relayer els mensonges de l'administration de l'EN , d'autant que Le problème est global dans la FP,
La DGAFP l'a rappelé dans un groupe de travail, le 3 novembre 2016 : il n'y aura pas d'automaticité, et rien jusqu'à présent n'est défini pour le calcul des pourcentages.
De plus c'est la DGAFP qui pur d'évidentes raisons budgétaires va avoir la main sur les RH de tous les ministères.
Même les "jaunes" , signataires, l'admettent et s'en inquiètent, c'est dire :
https://unsa-developpement-durable.fr/index.php/dossiers-a-la-une/ppcr/item/10757-ppcr-exercer-sur-deux-grades-au-moins-pas-encore-de-pistes-serieuses
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- CelebornEsprit sacré
Lefteris a écrit:
Il est irresponsable de faire croire aux agents qu'ils vont tous automatiquement terminer à la HC. Il n'appartient pas aux syndicats de relayer els mensonges de l'administration de l'EN , d'autant que Le problème est global dans la FP,
La DGAFP l'a rappelé dans un groupe de travail, le 3 novembre 2016 : il n'y aura pas d'automaticité, et rien jusqu'à présent n'est défini pour le calcul des pourcentages.
De plus c'est la DGAFP qui pur d'évidentes raisons budgétaires va avoir la main sur les RH de tous les ministères.
Même les "jaunes" , signataires, l'admettent et s'en inquiètent, c'est dire :
https://unsa-developpement-durable.fr/index.php/dossiers-a-la-une/ppcr/item/10757-ppcr-exercer-sur-deux-grades-au-moins-pas-encore-de-pistes-serieuses
Je parlais de leur calcul sur le nombre de promus à la hors classe, où ils arrivaient à diviser ce nombre par 3, en s'appuyant sur un taux dont ils savaient pertinemment qu'il était faux.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- DelimNiveau 5
Je m'immisce dans la discussion. J'ai appelé le Snes national au début du mois de décembre pour leur poser la question des professeurs actuellement au grand choix et qui devaient passer à l'échelon supérieur au 1er septembre 2017. La personne avec qui j'ai parlé au téléphone a été incapable de me répondre -à part faire l'éloge de ce dispositif- m'indiquant simplement que le Snes a mis en ligne un outil de calcul de la progression de carrière. J'ai consulté cet outil, et je constate que les professeurs au grand choix qui devaient changer d'échelon au 1er septembre 2017 vont devoir travailler plusieurs mois supplémentaires pour atteindre le niveau supérieur. C'est donc une réforme du nivellement par le bas qui a été votée. Merci le Snes...
- LefterisEsprit sacré
De toute manière, maintenant, il va falloir assumer ce nouveau recul. On pourrait effectivement répondre que de toute manière, le PPCR est financé par l'allongement des carrières, qu'il n'y avait pas d'autre choix, et que ça serait passé en force quoi qu'il arrive, puisque ça concerne toute la FP et non la seule EN. Même si évidemment, pour faire des économies, il vaut mieux s'attaquer encore et toujours à la fiche de paie des enseignants, parce qu'ils sont les plus nombreux.Delim a écrit:Je m'immisce dans la discussion. J'ai appelé le Snes national au début du mois de décembre pour leur poser la question des professeurs actuellement au grand choix et qui devaient passer à l'échelon supérieur au 1er septembre 2017. La personne avec qui j'ai parlé au téléphone a été incapable de me répondre -à part faire l'éloge de ce dispositif- m'indiquant simplement que le Snes a mis en ligne un outil de calcul de la progression de carrière. J'ai consulté cet outil, et je constate que les professeurs au grand choix qui devaient changer d'échelon au 1er septembre 2017 vont devoir travailler plusieurs mois supplémentaires pour atteindre le niveau supérieur. C'est donc une réforme du nivellement par le bas qui a été votée. Merci le Snes...
Ce qui se passe contre la FP est extrêmement inquiétant.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OsmieSage
Delim a écrit:Je m'immisce dans la discussion. J'ai appelé le Snes national au début du mois de décembre pour leur poser la question des professeurs actuellement au grand choix et qui devaient passer à l'échelon supérieur au 1er septembre 2017. La personne avec qui j'ai parlé au téléphone a été incapable de me répondre -à part faire l'éloge de ce dispositif- m'indiquant simplement que le Snes a mis en ligne un outil de calcul de la progression de carrière. J'ai consulté cet outil, et je constate que les professeurs au grand choix qui devaient changer d'échelon au 1er septembre 2017 vont devoir travailler plusieurs mois supplémentaires pour atteindre le niveau supérieur. C'est donc une réforme du nivellement par le bas qui a été votée. Merci le Snes...
Merci aux collègues non syndiqués. Merci aux collègues non militants. Merci aux collègues qui n'organisent jamais une heure syndicale, ou n'y participent jamais. Merci aux collègues qui ne font jamais grève parce que les grèves, ça ne sert à rien. Merci aux 98,5% des collègues qui ne sont pas venus le samedi 10 octobre à Paris pour manifester contre la réforme du collège. Merci aux collègues qui profitent de l'action syndicale mais sont toujours prêts à reprocher tout aux syndicats, sans jamais envisager d'agir eux-mêmes. Merci.
Les syndicats manquent de bras. Pour ma part, j'ai en vraiment marre que des collègues considèrent un syndicat comme un distributeur de services. Que les gens viennent y travailler, y militer sur leur temps libre, et on en reparle. Et s'ils ne le font pas, alors qu'ils se taisent à jamais.
- PPCR EPS
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