- DanskaProphète
Merci pour la confirmation, Gauvain Et en allant un peu plus loin, est-ce qu'un CDE a seulement la possibilité de refuser une inscription en 2nde GT pour résultats insuffisants ? Sachant que les élèves n'ont pas encore 16 ans, en général ?
- Fesseur ProGuide spirituel
Si le CdE et le conseil de classe s'opposent au passage, les parents peuvent faire appel.
Et les parents ont davantage de poids que le CdE.
Et les parents ont davantage de poids que le CdE.
_________________
Pourvu que ça dure...
- neomathÉrudit
Que les choses soient bien claires. Dorénavant, par défaut, un élève de troisième passe en 2de GT. Seule autre possibilité, qu'il aille en pro mais c'est uniquement SI la famille a fait la demande et SI il y a une place dans la filière choisie.Danska a écrit:Merci pour la confirmation, Gauvain Et en allant un peu plus loin, est-ce qu'un CDE a seulement la possibilité de refuser une inscription en 2nde GT pour résultats insuffisants ? Sachant que les élèves n'ont pas encore 16 ans, en général ?
Et ce n'est pas fini. Une fois en 2de GT cet élève DOIT aller dans une 1ère GT sauf cas rarissimes.
Puis une fois en 1èreGT il va en Tale quelles que soient ses notes.
Et quand, au bout de tout ce processus, ce qui doit arriver arrive, il loupe son bac, et bien il a le DROIT de redoubler dans le même lycée en gardant ses notes au dessus de 10.
Elle est pas belle la vie ?
- LizdarcyFidèle du forum
Oui. Avec nombres de PPRE pour faire semblant qu' on les accompagne.
Les soucis du collège arrivent massivement au lycée
Merci l'orientation choisie.
Les soucis du collège arrivent massivement au lycée
Merci l'orientation choisie.
- KeaFidèle du forum
En fin de 3e, le CDE peut toujours refuser d'accéder aux voeux de la famille, non ? Si la famille maintient son voeu de 2de GT et ne fait aucun voeu de 2de pro, le cas passe en commission d'appel ?neomath a écrit:Que les choses soient bien claires. Dorénavant, par défaut, un élève de troisième passe en 2de GT. Seule autre possibilité, qu'il aille en pro mais c'est uniquement SI la famille a fait la demande et SI il y a une place dans la filière choisie.Danska a écrit:Merci pour la confirmation, Gauvain Et en allant un peu plus loin, est-ce qu'un CDE a seulement la possibilité de refuser une inscription en 2nde GT pour résultats insuffisants ? Sachant que les élèves n'ont pas encore 16 ans, en général ?
Et ce n'est pas fini. Une fois en 2de GT cet élève DOIT aller dans une 1ère GT sauf cas rarissimes.
Puis une fois en 1èreGT il va en Tale quelles que soient ses notes.
Et quand, au bout de tout ce processus, ce qui doit arriver arrive, il loupe son bac, et bien il a le DROIT de redoubler dans le même lycée en gardant ses notes au dessus de 10.
Elle est pas belle la vie ?
- KeaFidèle du forum
Lizdarcy, peux-tu préciser ? N'y a-t-il plus de commissions d'appel en fin de 3e chez toi ? Ou bien est-ce une politique d'établissement que d'accorder le passage dans la filière souhaitée ? Ou ai-je loupé un truc au niveau national ?
- bruno09Niveau 10
Ah! Bien! Eh oui, Messieurs Dames, enfin vous allez éprouver ce que nous, pauvres profs de collège, supportons au quotidien!
Pardon, je ris jaune.
Ce qui arrive est la suite logique de l'évolution souhaitée. Les sauvageons doivent être dans nos murs afin de ne pas brûler des voitures en direct sur TF1.
Pardon, je ris jaune.
Ce qui arrive est la suite logique de l'évolution souhaitée. Les sauvageons doivent être dans nos murs afin de ne pas brûler des voitures en direct sur TF1.
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Pour les Italophiles et les Italolâtres: http://www.viaggio-italia.fr
- BritLétyHabitué du forum
Chez nous il y a deux possibilités: soit l'élève de 3ème a un tout petit niveau qui pourrait éventuellement lui permettre de s'en sortir en 2nde GT, et dans ce cas on lui fait mettre 2nde GT en dernier voeu, dans ce cas, s'il est refusé dans ses autres voeux, bah oui, il va en 2nde GT, mais ce cas est rare quand même.
Ou bien ça ne va pas du tout, et si l'élève n'est pris pour aucun de ses voeux, il redouble sa 3ème. C'est rare aussi, ce sont souvent des élèves qui se sont obstinés à demander des 2nde Pro très demandées avec un dossier moyen voire mauvais.
Et je ne parle même pas de ceux qui disparaissent dans la nature pendant l'été ( n'ont pas eu d'orientation mais ne recontactent pas le collège ) parce qu'ils ont 16 ans.
Quand au BEPC, c'était déjà le cas à notre époque, on pouvait l'avoir et redoubler sa 3ème, et inversement ne pas l'avoir et passer en 2nde. Ca a toujours été un diplôme en carton, rien de nouveau sous le soleil.
Ou bien ça ne va pas du tout, et si l'élève n'est pris pour aucun de ses voeux, il redouble sa 3ème. C'est rare aussi, ce sont souvent des élèves qui se sont obstinés à demander des 2nde Pro très demandées avec un dossier moyen voire mauvais.
Et je ne parle même pas de ceux qui disparaissent dans la nature pendant l'été ( n'ont pas eu d'orientation mais ne recontactent pas le collège ) parce qu'ils ont 16 ans.
Quand au BEPC, c'était déjà le cas à notre époque, on pouvait l'avoir et redoubler sa 3ème, et inversement ne pas l'avoir et passer en 2nde. Ca a toujours été un diplôme en carton, rien de nouveau sous le soleil.
- DanskaProphète
BritLéty a écrit:Chez nous il y a deux possibilités: soit l'élève de 3ème a un tout petit niveau qui pourrait éventuellement lui permettre de s'en sortir en 2nde GT, et dans ce cas on lui fait mettre 2nde GT en dernier voeu, dans ce cas, s'il est refusé dans ses autres voeux, bah oui, il va en 2nde GT, mais ce cas est rare quand même.
Ou bien ça ne va pas du tout, et si l'élève n'est pris pour aucun de ses voeux, il redouble sa 3ème. C'est rare aussi, ce sont souvent des élèves qui se sont obstinés à demander des 2nde Pro très demandées avec un dossier moyen voire mauvais.
Et je ne parle même pas de ceux qui disparaissent dans la nature pendant l'été ( n'ont pas eu d'orientation mais ne recontactent pas le collège ) parce qu'ils ont 16 ans.
Quand au BEPC, c'était déjà le cas à notre époque, on pouvait l'avoir et redoubler sa 3ème, et inversement ne pas l'avoir et passer en 2nde. Ca a toujours été un diplôme en carton, rien de nouveau sous le soleil.
Dans le cas de mon lycée (et de pas mal d'autres, visiblement), c'est à peu près la même chose, sauf que...
1/ Pas (plus) de redoublement possible en 3ème (ou alors il faut vraiment un motif en béton) ;
2/ Pas assez de places en pro pour tout le monde ;
3/ Beaucoup n'ayant pas redoublé au collège (car redoublement difficile voire impossible, again), ont 15 ans à la fin de la 3ème... Et comme en plus ils sont convaincus qu'ils peuvent s'en sortir malgré tout ce qu'on peut leur dire, eh bien ils essayent quand même. Et ensuite, ils passent à l'ancienneté, d'année en année, jusqu'au bac.
- ZagaraGuide spirituel
Corollaire de tout ça : on est forcé de saquer les L1 qui arrivent sans savoir travailler, sans savoir lire un intitulé et avec une orthographe désastreuse.
Ça ne fait pas plaisir de mettre des 0,5/20, mais à un moment il faut bien que quelqu'un le fasse pour ramener la réalité de l'objectif principal des études : acquérir des méthodes, des pratiques et des savoirs et n'obtenir le passage que si on les a acquis. J'aimerais bien que le supérieur ne soit pas le seul endroit où l'on applique cette réalité.
Dernière révélation en corrigeant les copies : à force d'élargir les intitulés dans le secondaire et de ne pas sanctionner les hors sujets, on se retrouve avec des bacheliers incapables de cerner un sujet un peu précis. J'ai eu, même chez les bons, 70 à 80% de hors sujet et 90% d'étudiants qui ne se sont pas donné la peine de le définir. Ils semblaient penser qu'il suffisait d'aligner des connaissances justes mais aléatoires pour obtenir une note correcte, quel que soit le sujet. J'ai le sentiment que c'est dû aux sujets-fleuve utilisés au Bac (du type "la France de 1945 à 1990" -> récite ton cours kthxbye).
Bref ce serait bien que le bac fasse son boulot de tri, puisqu'on ne peut plus le faire dans le secondaire du fait de la suppression des redoublements, de la pédagogie positive (tu vas y arriver ! regarde je te mets 10/20 pour t'encourager alors que tu mérites 2 !) et de l'abaissement des exigences.
Ça ne fait pas plaisir de mettre des 0,5/20, mais à un moment il faut bien que quelqu'un le fasse pour ramener la réalité de l'objectif principal des études : acquérir des méthodes, des pratiques et des savoirs et n'obtenir le passage que si on les a acquis. J'aimerais bien que le supérieur ne soit pas le seul endroit où l'on applique cette réalité.
Dernière révélation en corrigeant les copies : à force d'élargir les intitulés dans le secondaire et de ne pas sanctionner les hors sujets, on se retrouve avec des bacheliers incapables de cerner un sujet un peu précis. J'ai eu, même chez les bons, 70 à 80% de hors sujet et 90% d'étudiants qui ne se sont pas donné la peine de le définir. Ils semblaient penser qu'il suffisait d'aligner des connaissances justes mais aléatoires pour obtenir une note correcte, quel que soit le sujet. J'ai le sentiment que c'est dû aux sujets-fleuve utilisés au Bac (du type "la France de 1945 à 1990" -> récite ton cours kthxbye).
Bref ce serait bien que le bac fasse son boulot de tri, puisqu'on ne peut plus le faire dans le secondaire du fait de la suppression des redoublements, de la pédagogie positive (tu vas y arriver ! regarde je te mets 10/20 pour t'encourager alors que tu mérites 2 !) et de l'abaissement des exigences.
- DanskaProphète
Zagara a écrit:Corollaire de tout ça : on est forcé de saquer les L1 qui arrivent sans savoir travailler, sans savoir lire un intitulé et avec une orthographe désastreuse.
Ça ne fait pas plaisir de mettre des 0,5/20, mais à un moment il faut bien que quelqu'un le fasse pour ramener la réalité de l'objectif principal des études : acquérir des méthodes, des pratiques et des savoirs et n'obtenir le passage que si on les a acquis. J'aimerais bien que le supérieur ne soit pas le seul endroit où l'on applique cette réalité.
Dernière révélation en corrigeant les copies : à force d'élargir les intitulés dans le secondaire et de ne pas sanctionner les hors sujets, on se retrouve avec des bacheliers incapables de cerner un sujet un peu précis. J'ai eu, même chez les bons, 70 à 80% de hors sujet et 90% d'étudiants qui ne se sont pas donné la peine de le définir. Ils semblaient penser qu'il suffisait d'aligner des connaissances justes mais aléatoires pour obtenir une note correcte, quel que soit le sujet.
Bref ce serait bien que le bac fasse son boulot de tri qu'on ne peut plus faire dans le secondaire du fait de la suppression des redoublements, de la pédagogie positive (tu vas y arriver ! regarde je te mets 10/20 pour t'encourager alors que tu mérites 2 !) et de l'abaissement des exigences.
Oh, mais ça m'arrive de le faire même au lycée ! Cette année, j'ai même fait mieux : 0,25/20 à un élève de 2nde. C'était absolument illisible, incompréhensible, j'ai fini par laisser tomber. Mais une fois qu'il est là, il peut bien avoir 3,34 de moyenne au 1er trimestre, il finira en 1ère ES s'il le demande...
- ZagaraGuide spirituel
Oui c'est bien le problème :/ le tri est devenu un interdit factuel dans le secondaire, y compris au delà des 16 ans obligatoires. En fait, c'est un droit au Bac qui est organisé, ce qui est un non sens.
A l'université, le tri s'opère d'ailleurs surtout par la violence du dispositif (autonomie totale, notes dures, enseignants peu disponibles, grandes structures impersonnelles...), car, même en étant trop fragile, on peut quand même faire des rattrapages, passer des UE l'année prochaine, etc, qui viennent aussi compromettre la réalité du tri. Même problème mais tout de même moins marqué que dans le secondaire.
A l'université, le tri s'opère d'ailleurs surtout par la violence du dispositif (autonomie totale, notes dures, enseignants peu disponibles, grandes structures impersonnelles...), car, même en étant trop fragile, on peut quand même faire des rattrapages, passer des UE l'année prochaine, etc, qui viennent aussi compromettre la réalité du tri. Même problème mais tout de même moins marqué que dans le secondaire.
- Dame JouanneÉrudit
Et le tri arrive donc très (trop) tard. On crée ainsi des jeunes frustrés qui ne comprennent pas, lorsque le tri arrive, pourquoi ils ne peuvent pas passer au niveau supérieur comme cela s'est toujours fait avant. Soit ils sont incapables de cerner leurs lacunes, soit ils se retranchent dans le déni.Zagara a écrit:Oui c'est bien le problème :/ le tri est devenu un interdit factuel dans le secondaire, y compris au delà des 16 ans obligatoires. En fait, c'est un droit au Bac qui est organisé, ce qui est un non sens.
A l'université, le tri s'opère d'ailleurs surtout par la violence du dispositif (autonomie totale, notes dures, enseignants peu disponibles, grandes structures impersonnelles...), car, même en étant trop fragile, on peut quand même faire des rattrapages, passer des UE l'année prochaine, etc, qui viennent aussi compromettre la réalité du tri. Même problème mais tout de même moins marqué que dans le secondaire.
Pour rappel, la Finlande tant vantée par tous nos pédagogues comme LE modèle à suivre, fait une sélection drastique à l'entrée du lycée. Étrangement, ce fait n'est jamais cité par tous ceux qui la citent en exemple. On se demande bien pourquoi...
- HerrelisGrand sage
En 4ème, j'ai des élèves qui plafonnent à 3 de moyenne en français... ils sont capables d'avoir 0 à un contrôle de leçon type perroquet, parce qu'ils ne travaillent pas. Je les encourage s'ils le méritent, pas s'ils ne fichent rien, rassure-toi ! J'ai aussi des élèves qui ne devraient pas être là (SEGPA, ULIS, ITEP), mais dont les parents refusent l'orientation spécialisée... certains font des efforts, mais la majorité est là, assise, à attendre la suite. Ils savent qu'ils sont sur un tapis roulant, que même avec 5 de moyenne générale, ils iront dans la classe supérieure, par contre, pas en 2nd GT (faut pas pousser !). Je me fait laminer à chaque conseil parce que des exigences, j'en ai. Oh pas des grandes hein, mais savoir lire (vraiment lire = comprendre, retenir), me faire une phrase à l'oral et à l'écrit qui se tient... même ça les 2/3 de la classe n'y arrive pas ou ne veux pas... ça me rend dingue.Zagara a écrit:Corollaire de tout ça : on est forcé de saquer les L1 qui arrivent sans savoir travailler, sans savoir lire un intitulé et avec une orthographe désastreuse.
Ça ne fait pas plaisir de mettre des 0,5/20, mais à un moment il faut bien que quelqu'un le fasse pour ramener la réalité de l'objectif principal des études : acquérir des méthodes, des pratiques et des savoirs et n'obtenir le passage que si on les a acquis. J'aimerais bien que le supérieur ne soit pas le seul endroit où l'on applique cette réalité.
Dernière révélation en corrigeant les copies : à force d'élargir les intitulés dans le secondaire et de ne pas sanctionner les hors sujets, on se retrouve avec des bacheliers incapables de cerner un sujet un peu précis. J'ai eu, même chez les bons, 70 à 80% de hors sujet et 90% d'étudiants qui ne se sont pas donné la peine de le définir. Ils semblaient penser qu'il suffisait d'aligner des connaissances justes mais aléatoires pour obtenir une note correcte, quel que soit le sujet. J'ai le sentiment que c'est dû aux sujets-fleuve utilisés au Bac (du type "la France de 1945 à 1990" -> récite ton cours kthxbye).
Bref ce serait bien que le bac fasse son boulot de tri, puisqu'on ne peut plus le faire dans le secondaire du fait de la suppression des redoublements, de la pédagogie positive (tu vas y arriver ! regarde je te mets 10/20 pour t'encourager alors que tu mérites 2 !) et de l'abaissement des exigences.
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- K1naseNiveau 5
Zagara a écrit:Oui c'est bien le problème :/ le tri est devenu un interdit factuel dans le secondaire, y compris au delà des 16 ans obligatoires. En fait, c'est un droit au Bac qui est organisé, ce qui est un non sens.
A l'université, le tri s'opère d'ailleurs surtout par la violence du dispositif (autonomie totale, notes dures, enseignants peu disponibles, grandes structures impersonnelles...), car, même en étant trop fragile, on peut quand même faire des rattrapages, passer des UE l'année prochaine, etc, qui viennent aussi compromettre la réalité du tri. Même problème mais tout de même moins marqué que dans le secondaire.
Et en plus, cette découverte du tri en L1 provoque plusieurs autres problèmes sur le psychisme des étudiants.
À un extrême, ceux qui sont hyper-stressés et en souffrent beaucoup, passent leur temps à prendre en photo les diaporamas, à te demander ce qui doit être su ou non. Ceux aussi qui sont déprimés par les salles de TP à 40 (merci les syndicalistes étudiants débiles ayant obtenu la suppression de la limite de places dans certaines filières).
À l'autre extrême, ceux qui ont été habitué à passer quoiqu'il arrive, et tombent des nues quand on leur donne les exigences de l'examen.
Exemple de dialogue surréaliste après avoir détaillé précisément les compétences évaluées à l'examen :
"- Monsieur, mais il y aura vraiment un dessin à faire à l'examen de TP ?
- Ben, ça se peut, oui. Pourquoi je vous répète à chaque séance de bien vous exercer à faire vos dessins pour être prêts à l'examen à votre avis ?
- Ah mais Monsieur, on croyait c'est des plaisanteries !"
J'attends les corrections avec impatience.
- Fesseur ProGuide spirituel
Profitez de pouvoir encore "faire du tri" en université.Zagara a écrit:A l'université, le tri s'opère d'ailleurs surtout par la violence du dispositif (autonomie totale, notes dures, enseignants peu disponibles, grandes structures impersonnelles...), car, même en étant trop fragile, on peut quand même faire des rattrapages, passer des UE l'année prochaine, etc, qui viennent aussi compromettre la réalité du tri. Même problème mais tout de même moins marqué que dans le secondaire.
La sainte bienveillance ne va pas tarder à arriver chez vous également.
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Pourvu que ça dure...
- timotiNiveau 3
Normalement, dans un pays normal, après avoir appris évidemment à lire, écrire et compter, ces élèves iraient faire les vendanges à l'automne, pour 600 ou 700 euros par moi + gite et couvert, puis les arbres fruitiers, l'entretien des champs, un peu de magasinage au moment des soldes ...
Les plus dégourdis monteraient un petit commerce.
Cela éviterait de faire travailler des immigrés clandestins au noir, éviterait également de payer des profs à faire du gardiennage et perdre 25% du temps scolaire, donnerait une chance d'améliorer la performance du système scolaire (PISA etc).
Maintenant, en France, quand on dit ça, on se fait traiter de facho, direct.
Moi, qui suis un vrai bon fils de gauchiste, d'enseignant en EREA, quand je pense (et dis ça), on me regarde comme un martien, mais pour moi, ce sont les autres, les proviseurs, les parents, les collègues qui laissent ces élèves errer dans le système scolaire, qui sont des martiens (et entre nous, à la place de ces gamins, moi, je casse tout ...).
Les plus dégourdis monteraient un petit commerce.
Cela éviterait de faire travailler des immigrés clandestins au noir, éviterait également de payer des profs à faire du gardiennage et perdre 25% du temps scolaire, donnerait une chance d'améliorer la performance du système scolaire (PISA etc).
Maintenant, en France, quand on dit ça, on se fait traiter de facho, direct.
Moi, qui suis un vrai bon fils de gauchiste, d'enseignant en EREA, quand je pense (et dis ça), on me regarde comme un martien, mais pour moi, ce sont les autres, les proviseurs, les parents, les collègues qui laissent ces élèves errer dans le système scolaire, qui sont des martiens (et entre nous, à la place de ces gamins, moi, je casse tout ...).
- ZagaraGuide spirituel
timoti a écrit:Normalement, dans un pays normal, après avoir appris évidemment à lire, écrire et compter, ces élèves iraient faire les vendanges à l'automne, pour 600 ou 700 euros par moi + gite et couvert, puis les arbres fruitiers, l'entretien des champs, un peu de magasinage au moment des soldes ...
Les plus dégourdis monteraient un petit commerce.
Cela éviterait de faire travailler des immigrés clandestins au noir, éviterait également de payer des profs à faire du gardiennage et perdre 25% du temps scolaire, donnerait une chance d'améliorer la performance du système scolaire (PISA etc).
Maintenant, en France, quand on dit ça, on se fait traiter de facho, direct.
Moi, qui suis un vrai bon fils de gauchiste, d'enseignant en EREA, quand je pense (et dis ça), on me regarde comme un martien, mais pour moi, ce sont les autres, les proviseurs, les parents, les collègues qui laissent ces élèves errer dans le système scolaire, qui sont des martiens (et entre nous, à la place de ces gamins, moi, je casse tout ...).
Le problème des jeunes sans diplôme se poserait moins si on avait encore des débouchés à leur niveau (prosaïquement : des usines). Ce dont tu parles est soit trop saisonnier (vendanges) soit demande une qualification (l'agriculture, de nos jours, c'est pas pour les nuls de niveau CP). A mon sens, le fait qu'on essaye de donner des diplômes gratuits à tous et qu'on garde les mauvais le plus tard possible à l'école sont des corollaires de la désindustrialisation. C'est parce qu'on sait qu'il n'y a pas de boulot pour les non-qualifiés qu'on produit cette psychose de la pseudo-qualification qui, en réalité, dévalue le diplôme de tout le monde, y compris ceux qui le méritent réellement.
- DanskaProphète
Zagara a écrit:timoti a écrit:Normalement, dans un pays normal, après avoir appris évidemment à lire, écrire et compter, ces élèves iraient faire les vendanges à l'automne, pour 600 ou 700 euros par moi + gite et couvert, puis les arbres fruitiers, l'entretien des champs, un peu de magasinage au moment des soldes ...
Les plus dégourdis monteraient un petit commerce.
Cela éviterait de faire travailler des immigrés clandestins au noir, éviterait également de payer des profs à faire du gardiennage et perdre 25% du temps scolaire, donnerait une chance d'améliorer la performance du système scolaire (PISA etc).
Maintenant, en France, quand on dit ça, on se fait traiter de facho, direct.
Moi, qui suis un vrai bon fils de gauchiste, d'enseignant en EREA, quand je pense (et dis ça), on me regarde comme un martien, mais pour moi, ce sont les autres, les proviseurs, les parents, les collègues qui laissent ces élèves errer dans le système scolaire, qui sont des martiens (et entre nous, à la place de ces gamins, moi, je casse tout ...).
Le problème des jeunes sans diplôme se poserait moins si on avait encore des débouchés à leur niveau (prosaïquement : des usines). Ce dont tu parles est soit trop saisonnier (vendanges) soit demande une qualification (l'agriculture, de nos jours, c'est pas pour les nuls de niveau CP). A mon sens, les faits qu'on essaye de donner des diplômes gratuits à tous et qu'on garde les mauvais le plus tard possible à l'école sont des corollaires de la désindustrialisation. C'est parce qu'on sait qu'il n'y a pas de boulot pour les non-qualifiés qu'on produit cette psychose de la pseudo-qualification qui, en réalité, dévalue le diplôme de tout le monde, y compris ceux qui le méritent réellement.
Exact : désindustrialisation, tertiarisation, et mécanisation (de façon marginale, mais bien réelle pour les emplois à moindre valeur ajoutée), entraînent une disparition progressive des emplois peu ou pas qualifiés. Il y en a encore, mais bien moins qu'il y a quelques décennies. Or, le niveau général dans la population n'a pas augmenté en proportion.
- JennyMédiateur
Danska a écrit:Zagara a écrit:Corollaire de tout ça : on est forcé de saquer les L1 qui arrivent sans savoir travailler, sans savoir lire un intitulé et avec une orthographe désastreuse.
Ça ne fait pas plaisir de mettre des 0,5/20, mais à un moment il faut bien que quelqu'un le fasse pour ramener la réalité de l'objectif principal des études : acquérir des méthodes, des pratiques et des savoirs et n'obtenir le passage que si on les a acquis. J'aimerais bien que le supérieur ne soit pas le seul endroit où l'on applique cette réalité.
Dernière révélation en corrigeant les copies : à force d'élargir les intitulés dans le secondaire et de ne pas sanctionner les hors sujets, on se retrouve avec des bacheliers incapables de cerner un sujet un peu précis. J'ai eu, même chez les bons, 70 à 80% de hors sujet et 90% d'étudiants qui ne se sont pas donné la peine de le définir. Ils semblaient penser qu'il suffisait d'aligner des connaissances justes mais aléatoires pour obtenir une note correcte, quel que soit le sujet.
Bref ce serait bien que le bac fasse son boulot de tri qu'on ne peut plus faire dans le secondaire du fait de la suppression des redoublements, de la pédagogie positive (tu vas y arriver ! regarde je te mets 10/20 pour t'encourager alors que tu mérites 2 !) et de l'abaissement des exigences.
Oh, mais ça m'arrive de le faire même au lycée ! Cette année, j'ai même fait mieux : 0,25/20 à un élève de 2nde. C'était absolument illisible, incompréhensible, j'ai fini par laisser tomber. Mais une fois qu'il est là, il peut bien avoir 3,34 de moyenne au 1er trimestre, il finira en 1ère ES s'il le demande...
Je le fais aussi au collège. Certains ne font absolument rien... donc je ne vais pas leur mettre des points pour rien.
- La brestoiseNiveau 2
Moi je souhaite avoir des explications et savoir pourquoi on met les élèves qui sont faibles en STMG ? Obtiens t'on ce bac sans travailler ?
Je suis extrêmement attristée de voir qu'on envoie des élèves qui ne savent même pas ce qu'on y fait dans cette section ...
Je suis choquée car j'ai fait ce bac et c'est une section formidable qui est ultra intéressante et formatrice.
A comprendre le raisonnement des personnes, il s'agit d'une sous filière !
Il y a de plus des débouchés.
Pourriez-vous m'expliquer svp.
Merci d'avance.
Je suis extrêmement attristée de voir qu'on envoie des élèves qui ne savent même pas ce qu'on y fait dans cette section ...
Je suis choquée car j'ai fait ce bac et c'est une section formidable qui est ultra intéressante et formatrice.
A comprendre le raisonnement des personnes, il s'agit d'une sous filière !
Il y a de plus des débouchés.
Pourriez-vous m'expliquer svp.
Merci d'avance.
- LeclochardEmpereur
Danska a écrit:Zagara a écrit:timoti a écrit:Normalement, dans un pays normal, après avoir appris évidemment à lire, écrire et compter, ces élèves iraient faire les vendanges à l'automne, pour 600 ou 700 euros par moi + gite et couvert, puis les arbres fruitiers, l'entretien des champs, un peu de magasinage au moment des soldes ...
Les plus dégourdis monteraient un petit commerce.
Cela éviterait de faire travailler des immigrés clandestins au noir, éviterait également de payer des profs à faire du gardiennage et perdre 25% du temps scolaire, donnerait une chance d'améliorer la performance du système scolaire (PISA etc).
Maintenant, en France, quand on dit ça, on se fait traiter de facho, direct.
Moi, qui suis un vrai bon fils de gauchiste, d'enseignant en EREA, quand je pense (et dis ça), on me regarde comme un martien, mais pour moi, ce sont les autres, les proviseurs, les parents, les collègues qui laissent ces élèves errer dans le système scolaire, qui sont des martiens (et entre nous, à la place de ces gamins, moi, je casse tout ...).
Le problème des jeunes sans diplôme se poserait moins si on avait encore des débouchés à leur niveau (prosaïquement : des usines). Ce dont tu parles est soit trop saisonnier (vendanges) soit demande une qualification (l'agriculture, de nos jours, c'est pas pour les nuls de niveau CP). A mon sens, les faits qu'on essaye de donner des diplômes gratuits à tous et qu'on garde les mauvais le plus tard possible à l'école sont des corollaires de la désindustrialisation. C'est parce qu'on sait qu'il n'y a pas de boulot pour les non-qualifiés qu'on produit cette psychose de la pseudo-qualification qui, en réalité, dévalue le diplôme de tout le monde, y compris ceux qui le méritent réellement.
Exact : désindustrialisation, tertiarisation, et mécanisation (de façon marginale, mais bien réelle pour les emplois à moindre valeur ajoutée), entraînent une disparition progressive des emplois peu ou pas qualifiés. Il y en a encore, mais bien moins qu'il y a quelques décennies. Or, le niveau général dans la population n'a pas augmenté en proportion.
La robotisation à terme remplacera les emplois non-qualifiés (ceux des usines mais aussi les chauffeurs de poids lourds ou les caissières), même des métiers plus "intellectuels" sont menacés par l'informatique (on parlait un jour des boulots inutiles dans l'administration: en fait, certains vont le devenir). Il faut avoir conscience qu'on ne reviendra pas en arrière.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- ZagaraGuide spirituel
Parce qu'on n'a pas le droit de les virer même si ils ont dépassé les 16 ans. Donc chaque lycée se trouve des filières poubelles qui peuvent varier suivant les années (STMG la plupart du temps, mais aussi ES ou L suivant les établissements).La brestoise a écrit:Moi je souhaite avoir des explications et savoir pourquoi on met les élèves qui sont faibles en STMG ? Obtiens t'on ce bac sans travailler ?
Je suis extrêmement attristée de voir qu'on envoie des élèves qui ne savent même pas ce qu'on y fait dans cette section ...
Je suis choquée car j'ai fait ce bac et c'est une section formidable qui est ultra intéressante et formatrice.
A comprendre le raisonnement des personnes, il s'agit d'une sous filière !
Il y a de plus des débouchés.
Pourriez-vous m'expliquer svp.
Merci d'avance.
- DanskaProphète
Deux explications :
- de base, la STMG n'est pas une sous-filière (et je suis bien placée pour le dire : dans le lycée où j'étais élève, il y avait une filière STMG très demandée grâce à des partenariats avec les entreprises de la ville et des enseignants soudés et très motivés) ; mais le fait est que le bac STMG est plus simple à avoir qu'un bac général.
- deuxième fait : à force d'y envoyer les élèves les plus faibles, justement pour leur éviter de se planter en filière générale, on se retrouve avec des "classes poubelle" - surchargées, peuplées d'élèves au niveau très bas et bien peu motivés. Inévitablement, l'ambiance est mauvaise, les résultats également, et les élèves qui auraient pu trouver leur place en STMG font ensuite tout pour éviter cette filière.
- de base, la STMG n'est pas une sous-filière (et je suis bien placée pour le dire : dans le lycée où j'étais élève, il y avait une filière STMG très demandée grâce à des partenariats avec les entreprises de la ville et des enseignants soudés et très motivés) ; mais le fait est que le bac STMG est plus simple à avoir qu'un bac général.
- deuxième fait : à force d'y envoyer les élèves les plus faibles, justement pour leur éviter de se planter en filière générale, on se retrouve avec des "classes poubelle" - surchargées, peuplées d'élèves au niveau très bas et bien peu motivés. Inévitablement, l'ambiance est mauvaise, les résultats également, et les élèves qui auraient pu trouver leur place en STMG font ensuite tout pour éviter cette filière.
- La brestoiseNiveau 2
Danska a écrit:Deux explications :
- de base, la STMG n'est pas une sous-filière (et je suis bien placée pour le dire : dans le lycée où j'étais élève, il y avait une filière STMG très demandée grâce à des partenariats avec les entreprises de la ville et des enseignants soudés et très motivés) ; mais le fait est que le bac STMG est plus simple à avoir qu'un bac général.
- deuxième fait : à force d'y envoyer les élèves les plus faibles, justement pour leur éviter de se planter en filière générale, on se retrouve avec des "classes poubelle" - surchargées, peuplées d'élèves au niveau très bas et bien peu motivés. Inévitablement, l'ambiance est mauvaise, les résultats également, et les élèves qui auraient pu trouver leur place en STMG font ensuite tout pour éviter cette filière.
Je ne trouve pas que le niveau soit plus simple en STMG qu'en ES : les compétences développées sont différentes. Savoir analyser un arrêt en droit n'est pas chose aisée ... Alors certes on rédige moins en STMG mais on y voit les auteurs comme Taylor, Ford ... et il vaut mieux avoir un bon bac STMG qu'un mauvais ou moyen ES.
J'ai juste l'impression qu'on classe les bacs et que cela n'évolue pas avec le temps ... Alors le général (hégémonie de la S) puis les ES et L enfin les bacs techno pour terminer le professionnel.
Je ne comprends pas et reste assez pantoise face à cela.
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