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- AspasieNiveau 10
Idem.lene75 a écrit: mais comme je sais que ce genre de réaction existe, je mets en garde mes élèves.
- User17706Bon génie
Après, il me semblait que la question de départ s'entendait ceteris paribus.
- lene75Prophète
Dans ce cas oui, on est d'accord qu'il faut choisir l'exemple le plus académique.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- User17706Bon génie
Plutôt le plus intéressant. Et à intérêt égal, le plus académique. (On n'a pas mis la même chose sous ceteris )
Mais justement j'ai le sentiment (vague, c'est une lecture lointaine, j'aurais par exemple été infichu de me souvenir de l'épouvantard ) qu'on trouvera plus intéressant que HP sur à peu près tous les sujets.
Mais justement j'ai le sentiment (vague, c'est une lecture lointaine, j'aurais par exemple été infichu de me souvenir de l'épouvantard ) qu'on trouvera plus intéressant que HP sur à peu près tous les sujets.
- BalthazaardVénérable
Kilmeny a écrit:De nombreux thèmes philosophiques peuvent être traités avec HP : le destin, le dépassement de soi, l'amitié, la mort, l'amour, le rapport au réel, le désir, la peur, l'opposition du bien et du mal...
Je ne comprends pas très bien l'argument, ces questions sont universelles, il me semble , sans être prof de philo, qu'une grande partie y est consacrée dans la philosophie. Par leur universalité il est normal qu'on les retrouve dans HP, comme dans n'importe quelle autre œuvre humaine non? Sinon il reste le sexe des anges (ou de Voldemort).
Y a t-il dans HP quelque chose qui renouvelle notre vision de ces choses là? Ou pour les thèmes cités qui soit plus profonde que , par exemple, dans Shakespeare?
- egometDoyen
PauvreYorick a écrit:Plutôt le plus intéressant. Et à intérêt égal, le plus académique. (On n'a pas mis la même chose sous ceteris )
Mais justement j'ai le sentiment (vague, c'est une lecture lointaine, j'aurais par exemple été infichu de me souvenir de l'épouvantard ) qu'on trouvera plus intéressant que HP sur à peu près tous les sujets.
Sans doute, mais pas forcément dans le bagage disponible pour un lycéen raisonnablement cultivé. Sauf à retomber dans la citation mal digérée d'un livre qu'il n'a pas lu.
Ceteris paribus toujours, l'exemple concret ou historique est plus solide que l'exemple littéraire ou que n'importe quelle fiction. Mais il permet plutôt moins d'étaler sa culture. Il fut un temps où j'avais complètement renoncé à mettre des références dans mes dissertations de philo, pour me concentrer sur l'analyse. Je m'en suis plutôt bien trouvé. Ce qu'on peut être con quand on essaie à toute force de caser les trois citations qu'on a mémorisée!
Bien sûr, quand on sait un peu mieux réfléchir, on réintroduit avec talent et subtilité les marques de sa supériorité sociale. Parce que bon, moi, j'ai lu William Faulkner et le divin marquis, et qu'il serait dommage de rater une occasion de se la péter.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- KouriaNiveau 5
Le rapport du Capes de philo de cette année dit :
Un exposé honorable sur « Qu’est-ce qu’un homme méchant ?» commence par une référence au film Star Wars sans que cela n’offre un exemple inédit. Les concessions à l’actualité ne sont pas comme telles des gages de pertinence. D’une part, tirer de l’actuel un sens philosophique n’est pas chose si aisée que l’on croit, d’autre part les élèves ne viennent pas au lycée pour retrouver ce qu’ils connaissent déjà chez eux. Nombre d’élèves n’ont que le lycée pour avoir la possibilité de rencontrer une culture absente du milieu familial.
- DimkaVénérable
Salut,
J'ai lu le livre Harry Potter à l'école de la philosophie de Marianne Chailland. J'ai beaucoup aimé et j'ai trouvé ça très pertinent (après je suis relativement limité en philosophie donc des gens plus compétents auraient peut être à critiquer).
Par ailleurs, je suis étonné par le « han, c'est pas un classique » ou « han c'est de la littérature jeunesse » : c'est vraiment juger sur les apparences, et en terme de rigueur intellectuelle, il y en a qui vont raconter de la bouse en citant René Girard, et d'autres qui disent des trucs bien foutus avec Harry Potter (Chailland, par exemple). Qu'on attende une culture philosophique classique dans une dissertation, j'entends bien. Mais à l'occasion, un exemple original, dans un raisonnement clair et rigoureux, c'est grave ? Puis jugzr a priori, sur la base de ses préjugés, qu'utiliser Harry Potter sera forcément nul et méprisable, sans même comment c'est utilisé concrètement… mouais.
De même, le -4 points sur un exemple en conclusion, je ne sais pas si c'est exactement vrai mais si c'est le cas, alors le correcteur manque sérieusement de rigueur. Vous avez souvent des barèmes qui permettent de retirer un cinquième des points sur UN exemple en conclusion ? C'est dans quel cadre ? Quinze points en tout sur la conclusion ? Ça fait juste petit caprice de correcteur qui juge selon son bon vouloir, et philosophiquement je trouve ça pitoyable.
Ceci étant dit… je ne crois pas que Harry Potter, ça soit hyper pertinent en cours. Je dis ça en tant que fan des livres : ça a été un plaisir de trouver une nouvelle dimension de lecture. Ça a aussi un plaisir de voir une mise en application de la philosophie, et de comprendre des concepts, des philosophes. Mais je pense que ça doit être une démarche personnelle : que tu conseilles/mentionnes le livre de Chailland ou la revue, pour ceux qui aiment ces romans, ou/et qui veulent une autre manière d'expliquer certains concepts, c'est cool. Mais imposer ça… Ça fait un peu ludification du cours en imaginant les goûts des élèves.
J'ai lu le livre Harry Potter à l'école de la philosophie de Marianne Chailland. J'ai beaucoup aimé et j'ai trouvé ça très pertinent (après je suis relativement limité en philosophie donc des gens plus compétents auraient peut être à critiquer).
Par ailleurs, je suis étonné par le « han, c'est pas un classique » ou « han c'est de la littérature jeunesse » : c'est vraiment juger sur les apparences, et en terme de rigueur intellectuelle, il y en a qui vont raconter de la bouse en citant René Girard, et d'autres qui disent des trucs bien foutus avec Harry Potter (Chailland, par exemple). Qu'on attende une culture philosophique classique dans une dissertation, j'entends bien. Mais à l'occasion, un exemple original, dans un raisonnement clair et rigoureux, c'est grave ? Puis jugzr a priori, sur la base de ses préjugés, qu'utiliser Harry Potter sera forcément nul et méprisable, sans même comment c'est utilisé concrètement… mouais.
De même, le -4 points sur un exemple en conclusion, je ne sais pas si c'est exactement vrai mais si c'est le cas, alors le correcteur manque sérieusement de rigueur. Vous avez souvent des barèmes qui permettent de retirer un cinquième des points sur UN exemple en conclusion ? C'est dans quel cadre ? Quinze points en tout sur la conclusion ? Ça fait juste petit caprice de correcteur qui juge selon son bon vouloir, et philosophiquement je trouve ça pitoyable.
Ceci étant dit… je ne crois pas que Harry Potter, ça soit hyper pertinent en cours. Je dis ça en tant que fan des livres : ça a été un plaisir de trouver une nouvelle dimension de lecture. Ça a aussi un plaisir de voir une mise en application de la philosophie, et de comprendre des concepts, des philosophes. Mais je pense que ça doit être une démarche personnelle : que tu conseilles/mentionnes le livre de Chailland ou la revue, pour ceux qui aiment ces romans, ou/et qui veulent une autre manière d'expliquer certains concepts, c'est cool. Mais imposer ça… Ça fait un peu ludification du cours en imaginant les goûts des élèves.
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- Spoiler:
- amourExpert
Si Avital Ronell parlait de HP comme elle parle du téléphone, des ours, ou des standards de la chanson américaine, ce serait forcément passionnant; Je trouve très intéressant de prendre appui sur la culture populaire pour amener à la réflexion. Mais peut-on édifier ne serait-ce qu'un embryon des œuvres d'art que sont ses conférences et ses livres, à l'échelle d'une copie? a t'on le temps nécessaire pour déployer ce qu'il y a sous Freud ou Benjamin en quelques copies doubles A4? En a t'on une souplesse et un talent qui s'y prêtent? Ou est-ce que la mode des exemples pop vient de ce type de cours ou d'interventions? Ce genre d'exemples en tous cas, dans une introduction, je trouve ça très accrocheur, une captatio benevolentiae très pédagogique, en somme.
- LeclochardEmpereur
PauvreYorick a écrit:Plutôt le plus intéressant. Et à intérêt égal, le plus académique. (On n'a pas mis la même chose sous ceteris )
Mais justement j'ai le sentiment (vague, c'est une lecture lointaine, j'aurais par exemple été infichu de me souvenir de l'épouvantard ) qu'on trouvera plus intéressant que HP sur à peu près tous les sujets.
C'est sûr.
Au Capes, on allait jusqu'à nous dire qu'un petit nombre d'oeuvres maîtrisées sur le bout des doigts permettaient de traiter tous les sujets. Je crois qu'HP ne ferait pas partie de cette liste.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- RuthvenGuide spirituel
amour a écrit:Si Avital Ronell parlait de HP comme elle parle du téléphone, des ours, ou des standards de la chanson américaine, ce serait forcément passionnant.
Hum hum, pas si sûr ... :diable:
- AspasieNiveau 10
Oui, c'est vrai. Mais je crois que c'est la différence entre le produit et la production.PauvreYorick a écrit:Plutôt le plus intéressant. Et à intérêt égal, le plus académique. (On n'a pas mis la même chose sous ceteris )
Mais justement j'ai le sentiment (vague, c'est une lecture lointaine, j'aurais par exemple été infichu de me souvenir de l'épouvantard ) qu'on trouvera plus intéressant que HP sur à peu près tous les sujets.
Si l'on se place du point de vue du produit, ok, Ceteris paribus.
Mais je crois que la question se posait du point de vue de la production. Et l'on prend les choses telles qu'elles sont. On sait bien qu'on ne fait pas l'économie du "par ailleurs". Je crois beaucoup au stade égal de départ. Mais je crois aussi qu'il faut le polir (plus que le policer), ce qui dit déjà assez qu'il y a du travail en amont. Alors, partant de là, oui, j'enseignerais plus intéressant que l'épouvantard (en tout cas je l'espère !!). Mais je ne sanctionnerais pas l'épouvantard en soi.
- AspasieNiveau 10
A mon sens, non, résolument non.Balthazaard a écrit:Y a t-il dans HP quelque chose qui renouvelle notre vision de ces choses là? Ou pour les thèmes cités qui soit plus profonde que , par exemple, dans Shakespeare?
Mais cet élève-ci serait-il à même de réfléchir à partir de Shakespeare ? Non. Visiblement. Sans quoi il l'aurait fait. Alors à moi de l'amener à Shakespeare, car s'il réfléchit à partir d'Harry Potter, il a déjà fait la majeure partie du chemin.
- AspasieNiveau 10
Totalement. Mais le capes recrute des professeurs... pas des élèves ! Celui-là aurait donc dû montrer qu'il pouvait les amener à Shakespeare, et non partir de Star Wars...Kouria a écrit:Le rapport du Capes de philo de cette année dit :
Un exposé honorable sur « Qu’est-ce qu’un homme méchant ?» commence par une référence au film Star Wars sans que cela n’offre un exemple inédit. Les concessions à l’actualité ne sont pas comme telles des gages de pertinence. D’une part, tirer de l’actuel un sens philosophique n’est pas chose si aisée que l’on croit, d’autre part les élèves ne viennent pas au lycée pour retrouver ce qu’ils connaissent déjà chez eux. Nombre d’élèves n’ont que le lycée pour avoir la possibilité de rencontrer une culture absente du milieu familial.
- AspasieNiveau 10
A ma connaissance en tout cas, en philo, on corrige en notation globale et sans barême. Donc HP ou pas en conclusion ou ailleurs, ça n'a en tout cas pas cette incidence-là.Dimka a écrit:De même, le -4 points sur un exemple en conclusion.
- amourExpert
Si tu connais un auteur capable d'écrire sur ces trois sujets, ne parlons même pas des autres, avec le même enthousiasme communicatif, la même envie de transmettre, et la même aura, je suis preneuse.Ruthven a écrit:amour a écrit:Si Avital Ronell parlait de HP comme elle parle du téléphone, des ours, ou des standards de la chanson américaine, ce serait forcément passionnant.
Hum hum, pas si sûr ... :diable:
- InvitéSnNiveau 6
Même réponse que les collègues concernant le conseil à donner à un élève qui souhaite utiliser des éléments pottériens : pourquoi donc les mettre en œuvre dans une dissertation ? A qui s'adresseraient-ils ?
En revanche Harry Potter, Star Wars et autres épopées pour jeune public présentent un intérêt il me semble assez décisif pour la construction d'un cours d'initiation à la philosophie. C'était d'ailleurs déjà le cas dans l'antiquité. La fiction qui berce l'enfance constitue un excellent objet de réflexion, à partir duquel des concepts complexes sont rendus plus aisément maniables.
Le candidat au bac ne rédige pas un cours d'initiation, voilà tout. S'il ne s'adresse pas à un spécialiste en tant que tel, du moins doit-il parler à quelqu'un qui n'est pas un élève concret inscrit dans un tissu culturel particulier avec lequel il faudrait composer.
La question n'est donc en aucune façon celle de la "valeur philosophique" de l'univers de Rowling... pas plus, d'ailleurs, que de l'univers d'Homère.
En revanche Harry Potter, Star Wars et autres épopées pour jeune public présentent un intérêt il me semble assez décisif pour la construction d'un cours d'initiation à la philosophie. C'était d'ailleurs déjà le cas dans l'antiquité. La fiction qui berce l'enfance constitue un excellent objet de réflexion, à partir duquel des concepts complexes sont rendus plus aisément maniables.
Le candidat au bac ne rédige pas un cours d'initiation, voilà tout. S'il ne s'adresse pas à un spécialiste en tant que tel, du moins doit-il parler à quelqu'un qui n'est pas un élève concret inscrit dans un tissu culturel particulier avec lequel il faudrait composer.
La question n'est donc en aucune façon celle de la "valeur philosophique" de l'univers de Rowling... pas plus, d'ailleurs, que de l'univers d'Homère.
- InvitéSnNiveau 6
PS : Il me semble que la réponse est suffisamment évidente à la plupart de nos élèves. J'ai déjà corrigé des dissertations de bac qui faisaient passer telle ou telle sentence des Harry Potter pour des phrases de Platon ou Aristote (de mémoire j'ai eu plusieurs : "ce sont nos choix qui déterminent ce que nous sommes et non pas nos capacités" ; au moins un : "La peur du nom ne fait qu'augmenter la peur de la chose elle-même", etc.). Ces candidats comprenaient bien que la référence à HP ne leur apporterait rien, mais ils ont en même temps démontré que HP était, de fait, pour eux un support de réflexion. Ce qui en soi est un bien.
- ditaNeoprof expérimenté
Une anecdote : je disais à mes étudiants de BTS d'éviter des citations provenant de la culture trop moderne et non académique, pour leur écriture personnelle.
L'un d'entre eux m'a dit : "moi, en philo, j'ai cité Booba, et je l'ai eu, mon bac !"
L'un d'entre eux m'a dit : "moi, en philo, j'ai cité Booba, et je l'ai eu, mon bac !"
- Fires of PompeiiGuide spirituel
DesolationRow a écrit:Et Oui-oui, hein, on y pense, en philo, à Oui-oui ?
Je trouve que tu salis la discussion. :lol:
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- InvitéSnNiveau 6
dita a écrit: Une anecdote : je disais à mes étudiants de BTS d'éviter des citations provenant de la culture trop moderne et non académique, pour leur écriture personnelle.
L'un d'entre eux m'a dit : "moi, en philo, j'ai cité Booba, et je l'ai eu, mon bac !"
Si tu veux souligner que le niveau d'exigence des correcteurs a dû être revu à la baisse, par la force des choses, ce que tu suggères est en effet une réalité : la référence pop à défaut de culture classique est aujourd'hui rarement plombante. Mais s'il s'agit de conseiller un élève pour améliorer sa note, elle reste à éviter. Le fait que "ça passe" n'en fait pas quelque chose de bien.
- VinZTDoyen
et J.B. Botul, on peut le citer ?
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- InvitéSnNiveau 6
Toujours ! (en revanche mieux vaut éviter de citer BHL)
NB : Faut-il rappeler que l'épreuve de philosophie n'est pas un contrôle de connaissances factuelles ? C'est la problématisation et le raisonnement qui sont l'objet de la notation.
NB : Faut-il rappeler que l'épreuve de philosophie n'est pas un contrôle de connaissances factuelles ? C'est la problématisation et le raisonnement qui sont l'objet de la notation.
- ditaNeoprof expérimenté
Je suis d'accord, Snitch, il faut donner les meilleurs conseils possible aux élèves. Il est important de leur faire découvrir des choses au lieu de se cantonner à ce qu'ils connaissent.
Pourtant, je me surprends à faire une séquence sur "l'éducation élitiste" avec ma classe de première année de BTS Négociation Relation Clientèle. Et bien, dans notre corpus, il y a un passage de Harry Potter.
Pourtant, je me surprends à faire une séquence sur "l'éducation élitiste" avec ma classe de première année de BTS Négociation Relation Clientèle. Et bien, dans notre corpus, il y a un passage de Harry Potter.
- e-WandererGrand sage
Du moment que c'est terrible Paris en bus…
:dehors2:
(e-W, service d'interim de Rendash pour les calembours hors-catégorie)
:dehors2:
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