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- Ma'amÉrudit
Lefteris a écrit:Pour aider un stagiaire, ou plus largement un personnel peu protégé et sur lequel on a tendance à cogner, il faut être soi même syndiqué dans un syndicat qui s'intéresse à leur sort, l'assister devant sa hiérarchie, montrer qu'on est présent. Ou être un peu plus avancé dans le syndicat, et prendre leurs dossiers en cas de problèmes.Fires of Pompeii a écrit:Lefteris je suis tout à fait prête à m'intéresser au sort des stagiaires (je suis T2). Que faire concrètement ? Quand je discute avec le stagiaire qui est en renouvellement dans notre établissement il dit que tout va bien même s'il me concède l'inutilité de la formation. Je sais que tout ne va pas bien pourtant et je voudrais aider les stagiaires. Je suis peu légitime mais je connais l'Espe et leurs dérives.
Il faut aussi leur détricoter le discours espé, leur parler, les rassurer par exemple leur dire qu'un élève insolent est un malapris qui ne les a pas attendus pour être ainsi, et que ce n'est pas de leur faute, contrairement à ce que leur disent des pédagogistes maltraitants, qui leur font subir la double peine.
Je n'ai jamais eu de stagiaires à l'année, et je n'en aurai pas, d'abord parce qu'il y en a peu dans mon établissement, difficile (je crois n'en avoir qu'une fois en lettres, au début), ensuite parce que je n'en demande ni n'en veux , étant trop en conflit de valeurs en ce moment : je ne saurais leur dispenser la sainte parole en vogue, ce serait même plutôt l'inverse. Mais j'ai eu des stagiaires MEEF, dès le début, et je me suis aperçu qu'on les terrorisait en permanence, l'air de rien (je pèse mes mots) , la menace de non validation de tel ou tel crédit étant toujours latente, qu'on les harcelait en les accablant de boulot , de paperasses (de tout sauf du disciplinaire dont ils auraient parfois le plus grand besoin) , et qu'on leur servait en permanence un discours caporaliste, infantilisant malgré les grands mots, culpabilisant (et ça je l'ai entendu de mes oreilles à des réunions plénières ou d'inspection les concernant).
J'en ai croisé dans d'autres matières, et j'en ai vu deux ou trois renoncer au concours au dernier moment.
En ce moment, je l'envisage très sérieusement.
Je dois être trop vieille pour toutes ces andouilleries.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Plus je vous lis, plus je me félicite d'avoir fait mon stage à une époque où la formation était aussi absconne (néologisme assumé), mais où le pouvoir de nuisance de l'IUFM (notre ESPE à nous) était réduit à l'état tout à fait approprié de microbe (en ce qui concerne le secondaire). Il y avait bien évidemment des disparités régionales et certains n'avaient pas de bol.
Mais on ne sentait pas cette volonté de destruction généralisée. Courage aux collègues stagiaires.
Mais on ne sentait pas cette volonté de destruction généralisée. Courage aux collègues stagiaires.
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Asinus asinum fricat
- tschaiNiveau 7
Oui, tout à fait; le stage en responsabilité (une ou deux classes à l'année), le stage en situation (chez le tuteur). En ce qui me concerne, c'était le CPR d'Amiens, il y a 31 ans, avec un tuteur auquel je suis redevable de tout ou presque. Paix à son âme... Une icône pour ceux qui ont connu cet homme extraordinaire, Roland Farchi.Honchamp a écrit:De mon temps , un stagiaire faisait 8 ou 9 h dans un collège ou un lycée et avait un conseiller dit tuteur.
1er trimestre : une journée de formation par semaine, cela s'appelait le CPR (Centre pédagogique régional). En gros, on nous montrait comment faire des cours. + quelques mises au point : l'échec scolaire, etc...
2ème trimestre : fin du CPR, on allait dans l'autre type d'établissement que celui où on enseignait. Je faisais 9 h en lycée, je suis allée 6 h dans un collège: chez un conseiller dit pédagogique, qui "prêtait ses classes", et observait, puis commentait. Je me rappelle de Mme M, qui entre les 2 classes de 5ème qu'elle me "prêtait", me demandait de revoir certaines choses, mais ce n'était pas de la tyrannie, souvent du bon sens...
Puis inspection dans les 2 systèmes, et 3ème trimestre, que les 9 h de départ.
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- RabelaisVénérable
Non, et non, et Vavavoum non plus!!Ma'am a écrit:Lefteris a écrit:Pour aider un stagiaire, ou plus largement un personnel peu protégé et sur lequel on a tendance à cogner, il faut être soi même syndiqué dans un syndicat qui s'intéresse à leur sort, l'assister devant sa hiérarchie, montrer qu'on est présent. Ou être un peu plus avancé dans le syndicat, et prendre leurs dossiers en cas de problèmes.Fires of Pompeii a écrit:Lefteris je suis tout à fait prête à m'intéresser au sort des stagiaires (je suis T2). Que faire concrètement ? Quand je discute avec le stagiaire qui est en renouvellement dans notre établissement il dit que tout va bien même s'il me concède l'inutilité de la formation. Je sais que tout ne va pas bien pourtant et je voudrais aider les stagiaires. Je suis peu légitime mais je connais l'Espe et leurs dérives.
Il faut aussi leur détricoter le discours espé, leur parler, les rassurer par exemple leur dire qu'un élève insolent est un malapris qui ne les a pas attendus pour être ainsi, et que ce n'est pas de leur faute, contrairement à ce que leur disent des pédagogistes maltraitants, qui leur font subir la double peine.
Je n'ai jamais eu de stagiaires à l'année, et je n'en aurai pas, d'abord parce qu'il y en a peu dans mon établissement, difficile (je crois n'en avoir qu'une fois en lettres, au début), ensuite parce que je n'en demande ni n'en veux , étant trop en conflit de valeurs en ce moment : je ne saurais leur dispenser la sainte parole en vogue, ce serait même plutôt l'inverse. Mais j'ai eu des stagiaires MEEF, dès le début, et je me suis aperçu qu'on les terrorisait en permanence, l'air de rien (je pèse mes mots) , la menace de non validation de tel ou tel crédit étant toujours latente, qu'on les harcelait en les accablant de boulot , de paperasses (de tout sauf du disciplinaire dont ils auraient parfois le plus grand besoin) , et qu'on leur servait en permanence un discours caporaliste, infantilisant malgré les grands mots, culpabilisant (et ça je l'ai entendu de mes oreilles à des réunions plénières ou d'inspection les concernant).
J'en ai croisé dans d'autres matières, et j'en ai vu deux ou trois renoncer au concours au dernier moment.
En ce moment, je l'envisage très sérieusement.
Je dois être trop vieille pour toutes ces andouilleries.
Si vous aimez faire cours ( bon, je le concède, il y a des jours sans...ou plutôt des classes sans...le jeudi de 16 à 17h surtout ) alors ne démissionnez pas !!
Moi aussi je suis vieille, j'étais une vieille stagiaire , je ne dormais que 3 h les veilles d'espe, tellement le vide m'angoisse et j'étais donc au radar le reste de la semaine
On était tous débordés, tous au bout du rouleau, tous incapables de répondre aux injonctions contradictoires MAIS , une fois titularisés, TOUT s'arrange, TOUT.
20 h et 5 classes de College l'année d'après, alors que je n'avais eu que des lycéens en stage, des cours entiers à préparer à nouveau, la réforme à mettre en place ( collège pionnier ), une inspection et bien vous savez quoi?
C'est peanuts, ça se fait, ce n'est rien par rapport au stage
Patience !
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- Ma'amÉrudit
Oui c'est vrai que ça dépend des classes !
J'aime faire cours, mais j'aimais aussi faire classe en primaire. Enfin bon, il ne faut jamais prendre de décisions sous le coup de la colère.
Zen !
J'aime faire cours, mais j'aimais aussi faire classe en primaire. Enfin bon, il ne faut jamais prendre de décisions sous le coup de la colère.
Zen !
- OlympiasProphète
Voilà ce que j'ai eu même si le CPR a dû se transformer en deuxième année d'IUFM, juste au moment de la création de ce machin.Honchamp a écrit:De mon temps , un stagiaire faisait 8 ou 9 h dans un collège ou un lycée et avait un conseiller dit tuteur.
1er trimestre : une journée de formation par semaine, cela s'appelait le CPR (Centre pédagogique régional). En gros, on nous montrait comment faire des cours. + quelques mises au point : l'échec scolaire, etc...
2ème trimestre : fin du CPR, on allait dans l'autre type d'établissement que celui où on enseignait. Je faisais 9 h en lycée, je suis allée 6 h dans un collège: chez un conseiller dit pédagogique, qui "prêtait ses classes", et observait, puis commentait. Je me rappelle de Mme M, qui entre les 2 classes de 5ème qu'elle me "prêtait", me demandait de revoir certaines choses, mais ce n'était pas de la tyrannie, souvent du bon sens...
Puis inspection dans les 2 systèmes, et 3ème trimestre, que les 9 h de départ.
C'était bien d'avoir vu les 2 systèmes, collège et lycée. Je ne comprends pas qu'on ait abandonné ça au profit de l'ESPE...
A l'époque, c'était déja assez lourd de préparer les cours, et on ne nous cassait pas les pieds avec les compétences.
Alors avec le système actuel et ce mémoire idiot...
Je vous plains. Mais je vous encourage à vous accrocher...Dès que vous serez titulaire, vous ferez vos choix.
- vavavoumNiveau 1
Vous êtes instructifs au possible, merci. AM prolongé. Je me sens mieux!
- LefterisEsprit sacré
J'étais également mûr quand je suis entré (blet maintenant). J'ai gardé une rancune tenace contre l'IUFM, même si je n'y a pas été massacré personnellement, et le bon côté des choses a été de me permettre de voir clairement qui étaient les gens qui nous font ce qui nous arrive, ou du moins qui ils servent, et quels intérêts. Mais je me demande si l'ESPE n'st pas pire que l'IUFM en effet, d'après ce que je recueille à droite et à gauche. Les mêmes, mais dotés de pleins pouvoirs.Ma'am a écrit:Lefteris a écrit:
J'en ai croisé dans d'autres matières, et j'en ai vu deux ou trois renoncer au concours au dernier moment.
En ce moment, je l'envisage très sérieusement.
Je dois être trop vieille pour toutes ces andouilleries.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Lefteris a écrit:Pour aider un stagiaire, ou plus largement un personnel peu protégé et sur lequel on a tendance à cogner, il faut être soi même syndiqué dans un syndicat qui s'intéresse à leur sort, l'assister devant sa hiérarchie, montrer qu'on est présent. Ou être un peu plus avancé dans le syndicat, et prendre leurs dossiers en cas de problèmes.Fires of Pompeii a écrit:Lefteris je suis tout à fait prête à m'intéresser au sort des stagiaires (je suis T2). Que faire concrètement ? Quand je discute avec le stagiaire qui est en renouvellement dans notre établissement il dit que tout va bien même s'il me concède l'inutilité de la formation. Je sais que tout ne va pas bien pourtant et je voudrais aider les stagiaires. Je suis peu légitime mais je connais l'Espe et leurs dérives.
Il faut aussi leur détricoter le discours espé, leur parler, les rassurer par exemple leur dire qu'un élève insolent est un malapris qui ne les a pas attendus pour être ainsi, et que ce n'est pas de leur faute, contrairement à ce que leur disent des pédagogistes maltraitants, qui leur font subir la double peine.
C'est ce que je fais en permanence, lefteris. Je vais continuer. J'espère que ce sera utile. Mais je dis aux stagiaires que je vois ce que j'aurais voulu qu'on me dise, ou plutôt ce que j'ai toujours pensé sans que l'ESPE soit d'accord.
Le discours ESPE m'en a toujours touché une sans faire bouger l'autre, et j'essaie d'informer au max les gens sur la réalité de la formation mais aussi sur leurs droits (mes collègues titulaires et avec de l'ancienneté m'en sont en général reconnaissantes).
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- LefterisEsprit sacré
[quote="Fires of Pompeii"]
Il y a des stagiaires qui ont compris à qui ils avaient affaire , là le boulot est moindre. Mais d'autres y croient, se martyfouettent, et là il faut mettre le paquet.
Il y a des stagiaires qui ont compris à qui ils avaient affaire , là le boulot est moindre. Mais d'autres y croient, se martyfouettent, et là il faut mettre le paquet.
Le discours ESPE m'en a toujours touché une sans faire bouger l'autre
Hélas, hélas... certains sont là depuis des décennies, et ne savent rien sur rien. Ils ne s'informent que le jour où la tuile tombe.et j'essaie d'informer au max les gens sur la réalité de la formation mais aussi sur leurs droits (mes collègues titulaires et avec de l'ancienneté m'en sont en général reconnaissantes).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Lefteris a écrit:Fires of Pompeii a écrit:
Il y a des stagiaires qui ont compris à qui ils avaient affaire , là le boulot est moindre. Mais d'autres y croient, se martyfouettent, et là il faut mettre le paquet.
Le discours ESPE m'en a toujours touché une sans faire bouger l'autre
Hélas, hélas... certains sont là depuis des décennies, et ne savent rien sur rien. Ils ne s'informent que le jour où la tuile tombe.et j'essaie d'informer au max les gens sur la réalité de la formation mais aussi sur leurs droits (mes collègues titulaires et avec de l'ancienneté m'en sont en général reconnaissantes).
Formule hasardeuse, qui signifie que je n'en ai jamais rien eu à faire, de ce que me disait l'ESPE.
J'ai fait semblant pour m'en débarrasser, mais leurs conseils à la noix non merci. Ils sont à côté de la plaque.
Un jour, j'ai gentiment éclaté. Le formateur nous a demandé de nous mettre en groupe (sa marotte) pour préparer une séquence de français 6ème. On part sur le conte. On fait notre zoli tableau comme demandé.
Il arrive et dit "ah oui mais si on regarde votre tableau on dirait que vous ne revenez jamais sur les notions déjà vues."
j'ai dit "Oui c'est ce qui arrive quand on nous demande de remplir des cases préformatées... on sait bien qu'il faut répéter les choses de cours en cours, mais on ne va pas vous écrire l'intégralité des cours dans le tableau organisé comme vous le demandez, non ?"
Bref.
Dès que je suis sortie de l'ESPE, j'ai bazardé tout ça, je ne bosse plus en séquences, et je m'en porte bien mieux.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- DesolationRowEmpereur
Je dis ça en passant, mais chaque fois que je lis FoP, je me dis que j'aimerais que mon fils rencontre des enseignants comme elle, plus tard.
- LeodaganFidèle du forum
J'étais également mûr quand je suis entré (blet maintenant). J'ai gardé une rancune tenace contre l'IUFM, même si je n'y a pas été massacré personnellement, et le bon côté des choses a été de me permettre de voir clairement qui étaient les gens qui nous font ce qui nous arrive, ou du moins qui ils servent, et quels intérêts. Mais je me demande si l'ESPE n'st pas pire que l'IUFM en effet, d'après ce que je recueille à droite et à gauche. Les mêmes, mais dotés de pleins pouvoirs.
Souvenirs que je garde de l'IUFM:
- plus on cherche à vous rassurer, plus il faut se méfier. Par exemple, un entretien proposé pour "difficultés de gestion de classe" = assurance de se faire tirer dans le dos.
- ne jamais s'excuser ou prévenir si on manque une journée; ceux qui le font perdent de l'argent et se font descendre. Ceux qui insistent sans rien dire n'ont rien (je parle d'expérience).
- j'ai passé l'année à contredire les imbéciles qui intervenaient : aucune sanction, aucune remarque: des sourires gênés pour toute réponse.
- sur 4 formateurs, 1 seul qui a eu quelques idées à nous fournir qui m'ont aidé à faire un cours. Tout le reste, c'ets triste à dire, était d'un niveau intellectuel et humain pitoyable. Le défilé des formateurs était une foire aux monstres.
- les seuls moment où j'ai eu envie de quitter le métier, c'étaient des jours de formation: angoisse à l'idée de devenir au bout de quelques années semblable aux formateurs ou aux collègues stagiaires consensuels ou hypocrites (on les appelait les "Lacombe-Lucien").
Tuteur imbu de lui-même et inutile.
C'était l'année qui précédait la suppression des IUFM. Nos formateurs ont fait circuler pendant deux heures une pétition, en insistant de manière pathétique.
Pas un seul stagiaire n'a signé.
- Mrs HobieGrand sage
Je me rappelle de mon année de terminale (une terminale C, ça commence à être vieux ...) , il y a fort longtemps, où un stagiaire était venu s'asseoir un certain nombres d'heures au fond de la classe, en observation.
Et puis il a pris en charge la classe et nous a fait un chapitre, lui, au tableau, notre prof assise au fond de la classe à prendre des notes, avec son bloc sur ses genoux, il n'y avait pas de table pour elle. Cela avait duré combien de séances, je ne me souviens pas. Elle ne l'avait juste corrigé qu'une seule fois, en mettant sa main devant sa bouche pour qu'on ne voit pas trop qu'elle pouffait de rire, pour corriger les devoirs qu'il nous avait donnés, parce que si on oublie un "n" à annales, ça fait pouffer ...
ça, pense que c'était formateur, je pense ...
Et puis il a pris en charge la classe et nous a fait un chapitre, lui, au tableau, notre prof assise au fond de la classe à prendre des notes, avec son bloc sur ses genoux, il n'y avait pas de table pour elle. Cela avait duré combien de séances, je ne me souviens pas. Elle ne l'avait juste corrigé qu'une seule fois, en mettant sa main devant sa bouche pour qu'on ne voit pas trop qu'elle pouffait de rire, pour corriger les devoirs qu'il nous avait donnés, parce que si on oublie un "n" à annales, ça fait pouffer ...
ça, pense que c'était formateur, je pense ...
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Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- Fires of PompeiiGuide spirituel
DesolationRow a écrit:Je dis ça en passant, mais chaque fois que je lis FoP, je me dis que j'aimerais que mon fils rencontre des enseignants comme elle, plus tard.
roh t'es gentil DR
Mais je ne sais pas si c'est mérité. J'ai tant de progrès à faire, je crois, comme professeur. Mais j'apprends en parlant avec mes pairs bien mieux qu'assise devant un pseudo formateur.
Leodagan a écrit:J'étais également mûr quand je suis entré (blet maintenant). J'ai gardé une rancune tenace contre l'IUFM, même si je n'y a pas été massacré personnellement, et le bon côté des choses a été de me permettre de voir clairement qui étaient les gens qui nous font ce qui nous arrive, ou du moins qui ils servent, et quels intérêts. Mais je me demande si l'ESPE n'st pas pire que l'IUFM en effet, d'après ce que je recueille à droite et à gauche. Les mêmes, mais dotés de pleins pouvoirs.
Souvenirs que je garde de l'IUFM:
- plus on cherche à vous rassurer, plus il faut se méfier. Par exemple, un entretien proposé pour "difficultés de gestion de classe" = assurance de se faire tirer dans le dos.
- ne jamais s'excuser ou prévenir si on manque une journée; ceux qui le font perdent de l'argent et se font descendre. Ceux qui insistent sans rien dire n'ont rien (je parle d'expérience).
- j'ai passé l'année à contredire les imbéciles qui intervenaient : aucune sanction, aucune remarque: des sourires gênés pour toute réponse.
- sur 4 formateurs, 1 seul qui a eu quelques idées à nous fournir qui m'ont aidé à faire un cours. Tout le reste, c'ets triste à dire, était d'un niveau intellectuel et humain pitoyable. Le défilé des formateurs était une foire aux monstres.
- les seuls moment où j'ai eu envie de quitter le métier, c'étaient des jours de formation: angoisse à l'idée de devenir au bout de quelques années semblable aux formateurs ou aux collègues stagiaires consensuels ou hypocrites (on les appelait les "Lacombe-Lucien").
Tuteur imbu de lui-même et inutile.
C'était l'année qui précédait la suppression des IUFM. Nos formateurs ont fait circuler pendant deux heures une pétition, en insistant de manière pathétique.
Pas un seul stagiaire n'a signé.
Tu as raison : l'Espe est pire (j'ai vécu les deux, capes en 2013 et agreg en 2014). Ils ont du pouvoir et en jouent énormément, comme s'ils étaient conscients que leur existence ne dépendait que de ça (et pas d'une réelle utilité pratique ou intellectuelle).
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- jujuEsprit éclairé
Vavavoum
J'ai haï l'IUFM. Ca m'ennuyait, quand ça ne me foutait pas en rogne. Les "formations" qu'on continue de nous proposer me mettent toujours dans le même état.
J'ai vraiment appris grâce à une tutrice intelligente et dévouée. Le reste, :mal:
J'ai haï l'IUFM. Ca m'ennuyait, quand ça ne me foutait pas en rogne. Les "formations" qu'on continue de nous proposer me mettent toujours dans le même état.
J'ai vraiment appris grâce à une tutrice intelligente et dévouée. Le reste, :mal:
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