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- ChocolatGuide spirituel
Et pourquoi pas des classes mixtes CM2-Terminale littéraire ?
Ce serait très innovant, moi je trouve !
(oui, je suis un peu en mode "prof exaspérée" mais dites-moi que cela reste discret )
Ce serait très innovant, moi je trouve !
(oui, je suis un peu en mode "prof exaspérée" mais dites-moi que cela reste discret )
- RabelaisVénérable
the educator a écrit:tschai a écrit:Souffle du dinosaure? Vous manquez de réflexe, il fallait plutôt dire "expiration du mammouth". Révisez vos classiques.the educator a écrit:Ben voyons. Ailleurs ce serait la formation ou la porte. Je ne cautionne pas la polyvalence, hein, mais "nul ne peut nous y contraindre", merci le dernier souffle du dinosaure...Rabelais a écrit:A moins de les supprimer et de créer la polyvalence pour tous, il y a là un mensonge : si nous avons choisi d'enseigner une discipline et une seule, pour laquelle nous avons donc obtenu une certification, ce n'est pas pour tout à coup être amenés à être polyvalents.
Et nul ne peut nous y contraindre
Je ne supporte plus cette attitude de nanti qui parce qu'il a obtenu un concours de la fonction publique de niveau licence se croit dépositaire d'un titre de noblesse. Rien que pour ça me donne parfois envie de voter pour le plus libéral des libéraux. Et pourtant c'est loin d'être mon idéologie de rattachement :/
Je ne crois pas que ce que l'on nous propose en devienne plus intéressant, mais franchement cette vieille aristocratie qui regarde la bataille de loin me donne envie de vomir.
Et non, tu feras un petit tour ailleurs ( j'en viens ) et il existe des lois , des syndicats, des batailles qu'on peut gagner.
Pour effectuer un travail fondamentalement différent de celui au titre duquel on a été recruté , une petite formation ne suffit pas.
Ça s'appelle le droit du travail.
Et j'entends qu'il soit respecté , y compris dans la fonction publique , où, loin d'être des nantis, le terme " service publique " et fonctionnaire semblent autoriser tout et n'importe quoi.
Erratum : le concours n'est plus au niveau licence mais M2 ( tu rajoutes deux ans..certes, on obtient le même niveau qu'au temps jadis mais deux ans, c'est long)
Erratum 2: relis de temps en temps les messages et ce que tu écris .
Il ne s'agit pas , par un quelconque titre de noblesse , de décréter être au-dessus de certaines tâches , bien au contraire.
Le travail pour lequel nous avons été recrutés, certes par concours ( ce qui , je trouve, est plus intéressant qu'un entretien d'embauche, dans le cas du professorat) , n'est pas celui des professeurs du primaire , qui, eux non plus, ne souhaitent pas avoir à effectuer le nôtre.
Nous avons tous choisi et travaillé pour être en mesure de faire notre job le plus consciencieusement possible, et un claquement de doigt ne fera pas de moi un professeur de SVT ou d'histoire.
C'est une supercherie .
Et non, nul ne pourra nous contraindre à enseigner une matière pour laquelle nous ne sommes ni formés, ni compétents.
L'éducation low coast, c'est " non"
Allez, va vomir, c'est ce que tu sais faire de mieux, vomir avant de réfléchir.
[/quote]
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- User17706Bon génie
Bon, admettons qu'il y a quelque excès dans ce ton, quand même. Je peux comprendre qu'on trouve exagérée l'attitude qui consiste à dire que les demandes de l'employeur seront tout bonnement ignorées, mais :the educator a écrit:Je ne supporte plus cette attitude de nanti qui parce qu'il a obtenu un concours de la fonction publique de niveau licence se croit dépositaire d'un titre de noblesse. Rien que pour ça me donne parfois envie de voter pour le plus libéral des libéraux. Et pourtant c'est loin d'être mon idéologie de rattachement :/tschai a écrit:Souffle du dinosaure? Vous manquez de réflexe, il fallait plutôt dire "expiration du mammouth". Révisez vos classiques.the educator a écrit:Ben voyons. Ailleurs ce serait la formation ou la porte. Je ne cautionne pas la polyvalence, hein, mais "nul ne peut nous y contraindre", merci le dernier souffle du dinosaure...Rabelais a écrit:A moins de les supprimer et de créer la polyvalence pour tous, il y a là un mensonge : si nous avons choisi d'enseigner une discipline et une seule, pour laquelle nous avons donc obtenu une certification, ce n'est pas pour tout à coup être amenés à être polyvalents.
Et nul ne peut nous y contraindre
Je ne crois pas que ce que l'on nous propose en devienne plus intéressant, mais franchement cette vieille aristocratie qui regarde la bataille de loin me donne envie de vomir.
- Il y a, qu'on le veuille ou non, quelque chose d'un « contrat », même si une partie de ses clauses sont tacites, dans la relation qui lie l'État à ses agents : que l'employeur modifie tout le temps les clauses, conditions de travail, etc., a quelque chose de particulièrement irritant, surtout lorsqu'il s'avère lui-même, comme c'est en permanence le cas, incapable en tant qu'employeur de respecter ses propres lois, et plus encore incapable de les respecter dans des délais à peu près décents lorsqu'il les respecte ;
- On ne peut pas en vouloir à un corps de plusieurs centaines de milliers d'agents, quel que soit son niveau de désorganisation (et il est considérable, sans doute sans précédent même), de se sentir suffisamment « fort » pour estimer qu'il y a un rapport de force qui ne basculerait pas nécessairement en sa défaveur : réagir a priori par le dégoût au propos d'un employé qui s'estime maltraité par son employeur, je le comprendrais effectivement de la part du plus libéral des libéraux, mais enfin tout le monde n'est pas obligé d'être de droite ni de sortir la bassine dès qu'apparaît un propos qui fleure un tant soit peu la gauche. Un peu de bienveillance !
- the educatorFidèle du forum
En admettant que le ton porte un peu quelque excès:
1/A ce niveau nous sommes dans la pire situation possible: notre employeur fait la loi, si bien que nous ne pouvons pas nous abriter derrière (à terme, je veux dire). Imaginons un monde ou les patrons auraient tous ce pouvoir...
2/Alors oui... et non. Je pense que nous avons démontré récemment notre incapacité au rapport de force. Et les exemples autour de nous (cheminots, PTT, grecs...) montrent bien que l'optimisme n'est pas forcément de mise. Je ne suis pas sur que le propos soit fondamentalement de gauche, par ailleurs. Si tant est que l'on puisse encore situer la gauche.
1/A ce niveau nous sommes dans la pire situation possible: notre employeur fait la loi, si bien que nous ne pouvons pas nous abriter derrière (à terme, je veux dire). Imaginons un monde ou les patrons auraient tous ce pouvoir...
2/Alors oui... et non. Je pense que nous avons démontré récemment notre incapacité au rapport de force. Et les exemples autour de nous (cheminots, PTT, grecs...) montrent bien que l'optimisme n'est pas forcément de mise. Je ne suis pas sur que le propos soit fondamentalement de gauche, par ailleurs. Si tant est que l'on puisse encore situer la gauche.
- User17706Bon génie
Justement, il me semble qu'il serait temps de s'organiser un peu pour restaurer un rapport de force à peu près convenable.
Mon propos sur la gauche était une petite provoc', mais c'est que j'avais l'impression que le tien aussi : présenter comme un corps aristocratique celui des enseignants, qui a subi au cours des 30 dernières années un déclassement sans précédent, ça me fait un peu penser, personnellement, et mutatis mutandis évidemment, à ce que pouvait dire Dassault des ouvriers français privilégiés par rapport aux ouvriers chinois, qui, eux, avaient le bon goût de dormir sur le sol de l'usine.
Mon propos sur la gauche était une petite provoc', mais c'est que j'avais l'impression que le tien aussi : présenter comme un corps aristocratique celui des enseignants, qui a subi au cours des 30 dernières années un déclassement sans précédent, ça me fait un peu penser, personnellement, et mutatis mutandis évidemment, à ce que pouvait dire Dassault des ouvriers français privilégiés par rapport aux ouvriers chinois, qui, eux, avaient le bon goût de dormir sur le sol de l'usine.
- RabelaisVénérable
the educator a écrit:En admettant que le ton porte un peu quelque excès:
1/A ce niveau nous sommes dans la pire situation possible: notre employeur fait la loi, si bien que nous ne pouvons pas nous abriter derrière (à terme, je veux dire). Imaginons un monde ou les patrons auraient tous ce pouvoir...
2/Alors oui... et non. Je pense que nous avons démontré récemment notre incapacité au rapport de force. Et les exemples autour de nous (cheminots, PTT, grecs...) montrent bien que l'optimisme n'est pas forcément de mise. Je ne suis pas sur que le propos soit fondamentalement de gauche, par ailleurs. Si tant est que l'on puisse encore situer la gauche.
Tout à fait.
Mais dans le cas qui nous intéresse , la base n'a pas suivi.
Au sein des établissements, les CDE n'ont pas trouvé d'opposition à la mise en place de cette liaison ( qui n'est pas suffisante :shock: encore pour nos "penseurs" du soi-disant traumatisme de l'enfant...et oui, ça traumatise, de grandir) et c'est bien là que se situe le problème.
Il reste tout de même aux " fonctionnaires" que nous sommes la capacité de dire " non", ce que recouvrent les termes de " nul ne peut nous y contraindre".
Cela implique des sacrifices de carrière ( et d'argent) , des épaules solides, mais ce n'est pas impossible.
Les conseils Ecole -College : je n'y ai pas mis les pieds et j'ai expliqué pourquoi.
Faire cours de français aux CM2 au sein du collège : j'ai refusé .
Qu'est-il arrivé? Rien.
Ai-je vu ma note baisser lors de mon inspection? Non plus
Ma note administrative : non plus.
C'est la PEUR, l'infantilisation qui font accepter tout et n'importe quoi .
Et quand bien même cette peur serait fondée...elle le serait sur des critères absurdes.
La promotion stoppée ? Laissez moi rire, quelle promotion ?
L'argent? Je ne crois pas qu'être professeur soit le,meilleur moyen de s'enrichir.
Les brimades ? Il y a des tribunaux et', au pire, l'intra pour partir.
Le blâme? De même, ça se conteste.
La mise au placard? Le suivi par une tutrice? Et?
Il y a des demandes qui peuvent être servies, d'autres non, mais vous ne me ferez pas croire que nous devions tout accepter.
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- the educatorFidèle du forum
t'iras dire ça aux mecs des PTT ou aux cheminots....rabelais a écrit:C'est la PEUR, l'infantilisation qui font accepter tout et n'importe quoi .
- LizdarcyFidèle du forum
Accessoirement elle vient de t'expliquer la marche à suivre dans la profession et le sujet qui nous concerne .the educator a écrit:t'iras dire ça aux mecs des PTT ou aux cheminots....rabelais a écrit:C'est la PEUR, l'infantilisation qui font accepter tout et n'importe quoi .
- the educatorFidèle du forum
Ces trucs là, bien sur qu'ils existent, et ils existeront tant qu'ils ne se décideront pas a nous bouger. Si demain ils te mettent 3h de cm2 dans ton EDT, que feras tu? Certains profs de langues sont déjà passés par là. Les profs de lettres cla. sont ils tous de petits joueurs qui n'ont pas su appliquer les bons conseils? sur la refonte du statut, combien de pas en avant et de pas en arrière? sur le socle?
- RabelaisVénérable
the educator a écrit:t'iras dire ça aux mecs des PTT ou aux cheminots....rabelais a écrit:C'est la PEUR, l'infantilisation qui font accepter tout et n'importe quoi .
Le rapport?
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- RabelaisVénérable
the educator a écrit:Ces trucs là, bien sur qu'ils existent, et ils existeront tant qu'ils ne se décideront pas a nous bouger. Si demain ils te mettent 3h de cm2 dans ton EDT, que feras tu? Certains profs de langues sont déjà passés par là. Les profs de lettres cla. sont ils tous de petits joueurs qui n'ont pas su appliquer les bons conseils? sur la refonte du statut, combien de pas en avant et de pas en arrière? sur le socle?
Tout dépend des établissements.
La base, je te dis.
Nous avons gardé le latin intégralement, et nos postes de LC, qui ont d'ailleurs vu leurs horaires de latin augmenter.
Chantage aux EPI, bras de fer, très rapide.
Quant aux trois heures de CM2, bie, je pense que j'essaierais au moins de m'opposer.
Ce que j'essaie de te dire est qu'il n'y a pas de véritable résistance de la base, en établissement .
Cela n'aurait peut-être pas changé la face du nouveau monde qui se profile, mais chaque petite victoire est à prendre.
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- the educatorFidèle du forum
C'est vrai si tu t'en tiens à la réalité. Et puis il y a la représentation.Pauvre Yorick a écrit:Mon propos sur la gauche était une petite provoc', mais c'est que j'avais l'impression que le tien aussi : présenter comme un corps aristocratique celui des enseignants, qui a subi au cours des 30 dernières années un déclassement sans précédent, ça me fait un peu penser, personnellement, et mutatis mutandis évidemment, à ce que pouvait dire Dassault des ouvriers français privilégiés par rapport aux ouvriers chinois, qui, eux, avaient le bon goût de dormir sur le sol de l'usine.
Mais avec ça je suis bien d'accord. Simplement entre prendre chaque petite victoire, et considérer que nul ne peut nous y contraindre...Rabelais a écrit:Ce que j'essaie de te dire est qu'il n'y a pas de véritable résistance de la base, en établissement .
Cela n'aurait peut-être pas changé la face du nouveau monde qui se profile, mais chaque petite victoire est à prendre.
- ChocolatGuide spirituel
Rabelais a écrit:the educator a écrit:En admettant que le ton porte un peu quelque excès:
1/A ce niveau nous sommes dans la pire situation possible: notre employeur fait la loi, si bien que nous ne pouvons pas nous abriter derrière (à terme, je veux dire). Imaginons un monde ou les patrons auraient tous ce pouvoir...
2/Alors oui... et non. Je pense que nous avons démontré récemment notre incapacité au rapport de force. Et les exemples autour de nous (cheminots, PTT, grecs...) montrent bien que l'optimisme n'est pas forcément de mise. Je ne suis pas sur que le propos soit fondamentalement de gauche, par ailleurs. Si tant est que l'on puisse encore situer la gauche.
Tout à fait.
Mais dans le cas qui nous intéresse , la base n'a pas suivi.
Au sein des établissements, les CDE n'ont pas trouvé d'opposition à la mise en place de cette liaison ( qui n'est pas suffisante :shock: encore pour nos "penseurs" du soi-disant traumatisme de l'enfant...et oui, ça traumatise, de grandir) et c'est bien là que se situe le problème.
Il reste tout de même aux " fonctionnaires" que nous sommes la capacité de dire " non", ce que recouvrent les termes de " nul ne peut nous y contraindre".
Cela implique des sacrifices de carrière ( et d'argent) , des épaules solides, mais ce n'est pas impossible.
Les conseils Ecole -College : je n'y ai pas mis les pieds et j'ai expliqué pourquoi.
Faire cours de français aux CM2 au sein du collège : j'ai refusé .
Qu'est-il arrivé? Rien.
Ai-je vu ma note baisser lors de mon inspection? Non plus
Ma note administrative : non plus.
C'est la PEUR, l'infantilisation qui font accepter tout et n'importe quoi .
Et quand bien même cette peur serait fondée...elle le serait sur des critères absurdes.
La promotion stoppée ? Laissez moi rire, quelle promotion ?
L'argent? Je ne crois pas qu'être professeur soit le,meilleur moyen de s'enrichir.
Les brimades ? Il y a des tribunaux et', au pire, l'intra pour partir.
Le blâme? De même, ça se conteste.
La mise au placard? Le suivi par une tutrice? Et?
Il y a des demandes qui peuvent être servies, d'autres non, mais vous ne me ferez pas croire que nous devions tout accepter.
Complétement d'accord !
Être fonctionnaire ne signifie pas d'accepter tout et n'importe quoi, que ce soit à titre individuel ou collectif !
Et cela ne signifie certainement pas d'accepter de faire son travail mal et encore moins d'accepter de masquer la réalité juste pour que les responsables du désastre actuel puissent s'occuper tranquillement de leur carrière politique et/ou de leur 234ème lubie pédagogique !
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- RabelaisVénérable
the educator a écrit:C'est vrai si tu t'en tiens à la réalité. Et puis il y a la représentation.Pauvre Yorick a écrit:Mon propos sur la gauche était une petite provoc', mais c'est que j'avais l'impression que le tien aussi : présenter comme un corps aristocratique celui des enseignants, qui a subi au cours des 30 dernières années un déclassement sans précédent, ça me fait un peu penser, personnellement, et mutatis mutandis évidemment, à ce que pouvait dire Dassault des ouvriers français privilégiés par rapport aux ouvriers chinois, qui, eux, avaient le bon goût de dormir sur le sol de l'usine.Mais avec ça je suis bien d'accord. Simplement entre prendre chaque petite victoire, et considérer que nul ne peut nous y contraindre...Rabelais a écrit:Ce que j'essaie de te dire est qu'il n'y a pas de véritable résistance de la base, en établissement .
Cela n'aurait peut-être pas changé la face du nouveau monde qui se profile, mais chaque petite victoire est à prendre.
Je maintiens , non pas pour t'agacer, que nul ne peut, sans changer intégralement le statut des certifies et agrégés , nous forcer à devenir polyvalents et à faire le travail des PE.
Donner des cours de français à des CM2 mérite une bataille.
Fondre nos disciplines pour etre bi-tri-polyvalents mérite la GUERRE.
( et ce n'est pas une position aristocratique ... Mais une question de competences, de choix et d'habilitation )
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- LizdarcyFidèle du forum
Il fut une époque où on nous demandait vivement d'assurer des heures de langue en primaire. Devant notre refus ferme et collectif , on nous a fichu la paix.
On peut aussi voter contre des expérimentations, non? Dans mon établissement les lubies ne passent pas si facilement. Je m'en réjouis car je sais que ce n'est pas partout pareil...
On peut aussi voter contre des expérimentations, non? Dans mon établissement les lubies ne passent pas si facilement. Je m'en réjouis car je sais que ce n'est pas partout pareil...
- RabelaisVénérable
Nous sommes un collège pionnier ...pour autant, même si nombre de collègues approuvent ou suivent les préconisations , nous ne sommes pas tous complètement dénués de sens critique ni d'esprit guerrier.Lizdarcy a écrit:Il fut une époque où on nous demandait vivement d'assurer des heures de langue en primaire. Devant notre refus ferme et collectif , on nous a fichu la paix.
On peut aussi voter contre des expérimentations, non? Dans mon établissement les lubies ne passent pas si facilement. Je m'en réjouis car je sais que ce n'est pas partout pareil...
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- bruno09Niveau 10
C'est pas faux. Quand j'ai fait remarquer un jour, qu'au fond, on n'avait jamais réfléchi à l'intérêt ou à l'éventuelle nocivité des visites de CM2, on m'a regardé comme si j'étais un Australopithèque. Pourtant, je considère que la vie est faite de ruptures. A force de ne pas leur apprendre à écrire à lire, etc, et d'abolir les "chocs éducatifs" on nous dira bientôt qu'ils ont jusqu'à la première pour y arriver.Thalia de G a écrit:Je ne relève que ce seul point, les autres méritant d'être développés et discutés. Il y a vingt ans, quand j'ai enseigné en collège après plusieurs années en lycée, j'ai découvert que les CM2 venaient en observation dans les classes de 6e. Soit. C'était sympathique et gérable.Rabelais a écrit:Il y a tout de même quelques points que je ne comprends pas :
1) bien sûr qu'il y a rupture. C'est le but, non? Ils ne vont pas rester en primaire toute leur vie?
Je ne vois pas en quoi cette rupture induirait des difficultés qui ne sont pas deja pré-existantes.
Alors il est évident que la difficulté croissante met le doigt sur le fait que nous sommes tous différents et que certains vont trouver un jour leurs limites dans telle ou telle discipline et trouver leur voie dans d'autres.
C'est la chance qu'offre justement cette rupture, de ne pas se sentir " nul" partout.
Maintenant on nous demande de faire des "projets d'intégration". Insupportable parce que que chronophage et surtout inutile.
Tout se passe comme si le passage de la primaire au secondaire était nécessairement traumatisant alors que nos élèves le vivent comme un rite d'initiation et qu'ils sont heureux, pour beaucoup d'entre eux, de devenir grands.
- RabelaisVénérable
C'est exactement ce qui est en train de se passer et la raison pour laquelle je ne suis pas une pro-compétences.
Effectivement, il s'agit d'élaborer des competences à enrichir tout au long de la vie, scolaire, puis professionnelle de l'individu.
Les nouveaux CV ne se font plus que par compétences, exit la dichotomie : cursus puis expérience professionnelle.
Le problème de fond est en fait celui des savoirs, qui permettaient d'assurer une stabilité aux compétences. C'est ce qu'ont sacrifié nos penseurs .
Effectivement, il s'agit d'élaborer des competences à enrichir tout au long de la vie, scolaire, puis professionnelle de l'individu.
Les nouveaux CV ne se font plus que par compétences, exit la dichotomie : cursus puis expérience professionnelle.
Le problème de fond est en fait celui des savoirs, qui permettaient d'assurer une stabilité aux compétences. C'est ce qu'ont sacrifié nos penseurs .
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- HonchampDoyen
bruno09 a écrit:[
C'est pas faux. Quand j'ai fait remarquer un jour, qu'au fond, on n'avait jamais réfléchi à l'intérêt ou à l'éventuelle nocivité des visites de CM2, on m'a regardé comme si j'étais un Australopithèque. Pourtant, je considère que la vie est faite de ruptures. A force de ne pas leur apprendre à écrire à lire, etc, et d'abolir les "chocs éducatifs" on nous dira bientôt qu'ils ont jusqu'à la première pour y arriver.
Au collège il y a visite des CM2 en mai juin, mais notre CPE reste égale à elle-même et n'hésite pas à les remettre en ligne s'ils font les zouaves.
Il n'y a plus de "journée d'intégration", pour laquelle ils auraient le collège pour eux-seuls à la rentrée.
Notre chef a aboli ça à son arrivée.
Le jour de la rentrée, c'est 8 h pour les 6èmes, 9 h pour les autres, avec les PP, et début des EDT réels à 14h .
Cela ne tourne pas plus mal que quand on les nursait une journée entière.
Bref, chez nous, dans la forme au moins pour la rentrée, on est dans la rupture.
Certains ont de l'AP ajoutée à leur EDT : pas tous, les plus fragiles, sur un programme défini en commun par les profs mordus d'AP 6ème.
(Qui ne font pas forcément AP, puisque cette AP ajoutée et hors sol a été en partie confiée aux profs en sous-service. Ces collègues travaillent comme ils veulent dans le cadre de ce "menu", il y a un pôle AP "littéraire" et un pôle "maths". )
Pas plus d'intégration que ça avec les profs des écoles.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Dr RaynalHabitué du forum
Nous, nous avons un "voyage d'intégration".... Nos sixièmes partent passer quelques jours dans la nature quelques semaines après la rentrée, où ils font maintes activités ludico-sportives et de non moins ténébrotérébrantes "activités" sub-tartarines. J'ai l'impression d'être le seul à trouver cela stupide, nombre de mes collègues se réjouissant d'aller camper avec leurs chers élèves...
- gauvain31Empereur
Dr Raynal a écrit:Nous, nous avons un "voyage d'intégration".... Nos sixièmes partent passer quelques jours dans la nature quelques semaines après la rentrée, où ils font maintes activités ludico-sportives et de non moins ténébrotérébrantes "activités" sub-tartarines. J'ai l'impression d'être le seul à trouver cela stupide, nombre de mes collègues se réjouissant d'aller camper avec leurs chers élèves...
Mais as-tu intégré au moins la reconnaissance des roches, de la faune et de la flore avec interro écrite au bout? Cela aurait été marrant
Sérieusement, oui je suis aussi d'accord avec toi sur l'intérêt réel de ces journées d'intégration. Alors quand on le fait en seconde..... Mon lycée l'a fait il y a deux ans. J'entendais déjà un élève dire "ben dis-donc les profs n'ont pas très envie de nous faire cours!"
- IphigénieProphète
Dr Raynal a écrit:Nous, nous avons un "voyage d'intégration".... Nos sixièmes partent passer quelques jours dans la nature quelques semaines après la rentrée, où ils font maintes activités ludico-sportives et de non moins ténébrotérébrantes "activités" sub-tartarines. J'ai l'impression d'être le seul à trouver cela stupide, nombre de mes collègues se réjouissant d'aller camper avec leurs chers élèves...
Le but, c'est d'en perdre le plus possible dans la forêt ? :|
- laMissSage
PauvreYorick a écrit:Justement, il me semble qu'il serait temps de s'organiser un peu pour restaurer un rapport de force à peu près convenable..
1/ Comment ?
2/ Quand ?
Ouvrons la discussion.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- CathEnchanteur
the educator a écrit:
Je ne supporte plus cette attitude de nanti qui parce qu'il a obtenu un concours de la fonction publique de niveau licence se croit dépositaire d'un titre de noblesse. Rien que pour ça me donne parfois envie de voter pour le plus libéral des libéraux. Et pourtant c'est loin d'être mon idéologie de rattachement :/
Je ne crois pas que ce que l'on nous propose en devienne plus intéressant, mais franchement cette vieille aristocratie qui regarde la bataille de loin me donne envie de vomir.
De loin ? Vraiment ? Qui du CPE ou de l'enseignant est au plus près du réel niveau des élèves, selon toi ?
- DaphnéDemi-dieu
the educator a écrit:Ces trucs là, bien sur qu'ils existent, et ils existeront tant qu'ils ne se décideront pas a nous bouger. Si demain ils te mettent 3h de cm2 dans ton EDT, que feras tu? Certains profs de langues sont déjà passés par là. Les profs de lettres cla. sont ils tous de petits joueurs qui n'ont pas su appliquer les bons conseils? sur la refonte du statut, combien de pas en avant et de pas en arrière? sur le socle?
Oui, mais c'était en dehors de notre service au collège, payé en HSA, et basé sur le volontariat. Rien à voir donc.
- the educatorFidèle du forum
C'est vrai que les profs d'allemand ne viennent pas d'en prendre plein la gueule sur simple décision du politique.
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