- RendashBon génie
Lefteris a écrit:La catastrophe, c'est quand 90% des gens sont du côté du tranchant, et c'est ce qui va se passer. Ceux qui accusent de "catastrophisme" sont ceux qui sont déjà du côté du manche, ou qui espèrent l'être. La troisième catégorie représente les ravis , ceux qui ne voient jamais rien.Zagara a écrit:Ce n'est pas une "catastrophe" si on est du bon côté de la hache.
Je ne comprendrai jamais les gens qui "moralisent" les sujets politiques. L'autonomie des établissements, la salarialisation, l'évaluation permanente (joliment appelée "formation continue"), ce n'est "bien" ou "mal", ce n'est une "catastrophe" ou une "avancée", que selon d'où on se positionne et selon ses intérêts.
Ce que je trouve marrant par contre, c'est que souvent, ceux qui disent "roh tu es catastrophiste" sont du côté du tranchant. Moi je suis du côté du manche, donc je pourrais dire que tout cela est très bien.
D'ailleurs on remarquera que je n'ai jamais qualifié positivement ou négativement ces réformes, je n'ai fait que dérouler ce que je crois être leurs effets concrets. Ensuite, libre à chacun de considérer que c'est "bien" ou "mal". Après tout, les salariés du privé vivent ces conditions-là et il n'y a qu'entre 500 et 600 morts au travail par an, et le burn out (reconnu) ne touche qu'environ 5% de la masse salariale. Le tout, c'est de ne pas être dans les 5%... ou d'avoir assez peu d'empathie pour ne pas souffrir de voir ces 5% là (bon, là je perds... tanpis).
Un des éléments de langage managérial (que je n'ai pas entendu que dans l'E.N.) , quand les gens sont consternés et le montrent, comme lors de la dernière réforme c'est : "Il ne faut pas prendre les choses comme ça". Et ça ferme la discussion. A plus haut niveau, entendu jadis d'un directeur de cabinet par des collègues en délégation (quand je faisais bien plus de syndicalisme) "certes, c'est désavantageux , mais ils sont fonctionnaires et ont du boulot, alors...". Donc, tout est botté en touche, il n'y a jamais rien de grave.
Et quand tu essaies d'alerter un peu, tu es l'oiseau de mauvais augure, l'éternel râleur.
Florilège de la salle des profs de Collège 2 aujourd'hui :
" Vraiment ? Tu crois ? Hoo, ça n'arrivera pas, c'est pas possible". :aaq:
" T'abuses un peu, quand même, c'est pas non plus comme si c'était Fillon" (ahem... )
"Ben, c'est une bonne idée l'autonomie, on pourra s'adapter au public, comme ça"
"C'est quoi le problème avec ce truc d'annulation, là ? Ha ? Annualisation ? hé bien ?" :abb:
"Ha, mais tu fais flipper avec ton truc, là. Arrête, je vais pas en dormir après, ça me noue, on parle d'autre chose".
" "
- amethysteDoyen
Ah, celle-là, qu'est-ce qu'elle a pu m'agacer ! " Ah, non, tu vas encore nous déprimer ! " :baoum:Rendash a écrit:
Florilège de la salle des profs de Collège 2 aujourd'hui :
" Vraiment ? Tu crois ? Hoo, ça n'arrivera pas, c'est pas possible". :aaq:
" T'abuses un peu, quand même, c'est pas non plus comme si c'était Fillon" (ahem... )
"Ben, c'est une bonne idée l'autonomie, on pourra s'adapter au public, comme ça"
"C'est quoi le problème avec ce truc d'annulation, là ? Ha ? Annualisation ? hé bien ?" :abb:
"Ha, mais tu fais flipper avec ton truc, là. Arrête, je vais pas en dormir après, ça me noue, on parle d'autre chose".
" "
- gauvain31Empereur
Rendash a écrit:Et quand tu essaies d'alerter un peu, tu es l'oiseau de mauvais augure, l'éternel râleur.
Florilège de la salle des profs de Collège 2 aujourd'hui :
" Vraiment ? Tu crois ? Hoo, ça n'arrivera pas, c'est pas possible". aaq
" T'abuses un peu, quand même, c'est pas non plus comme si c'était Fillon" (ahem... Rolling Eyes )
"Ben, c'est une bonne idée l'autonomie, on pourra s'adapter au public, comme ça"
"C'est quoi le problème avec ce truc d'annulation, là ? Ha ? Annualisation ? hé bien ?" abb
"Ha, mais tu fais flipper avec ton truc, là. Arrête, je vais pas en dormir après, ça me noue, on parle d'autre chose".
" Rolling Eyes "
La voilà la vraie catastrophe
- chmarmottineGuide spirituel
Ascagne a écrit:@celinesud :
En apprenant le nom du ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem a fait une drôle de moueRédaction du HuffPost a écrit:L'arrivée de Jean-Michel Blanquer rue de Grenelle ne plaît pas vraiment à celle qui l'a précédé.
Merci ! Je viens de trouver :
http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/18/en-apprenant-le-ministre-de-l-ducation-najat-vallaud-belkacem-moue_a_22097367/
- barègesÉrudit
Sur processus de Bologne, "économie de la connaissance" et frais d'inscription pour des Universités efficaces, autonomes et en concurrence, quelqu'un a-t-il vu le théma d'arte de mardi ? J'ai juste vu le début...
http://www.arte.tv/fr/videos/060212-000-A/etudiants-l-avenir-a-credit
http://www.arte.tv/fr/videos/060212-000-A/etudiants-l-avenir-a-credit
- PabloPEExpert
Tu n'as pas eu les regards amusés et les messes basses?Rendash a écrit:
Et quand tu essaies d'alerter un peu, tu es l'oiseau de mauvais augure, l'éternel râleur.
Florilège de la salle des profs de Collège 2 aujourd'hui :
" Vraiment ? Tu crois ? Hoo, ça n'arrivera pas, c'est pas possible". :aaq:
" T'abuses un peu, quand même, c'est pas non plus comme si c'était Fillon" (ahem... )
"Ben, c'est une bonne idée l'autonomie, on pourra s'adapter au public, comme ça"
"C'est quoi le problème avec ce truc d'annulation, là ? Ha ? Annualisation ? hé bien ?" :abb:
"Ha, mais tu fais flipper avec ton truc, là. Arrête, je vais pas en dormir après, ça me noue, on parle d'autre chose".
" "
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Reine MargotDemi-dieu
gauvain31 a écrit:Rendash a écrit:Et quand tu essaies d'alerter un peu, tu es l'oiseau de mauvais augure, l'éternel râleur.
Florilège de la salle des profs de Collège 2 aujourd'hui :
" Vraiment ? Tu crois ? Hoo, ça n'arrivera pas, c'est pas possible". aaq
" T'abuses un peu, quand même, c'est pas non plus comme si c'était Fillon" (ahem... Rolling Eyes )
"Ben, c'est une bonne idée l'autonomie, on pourra s'adapter au public, comme ça"
"C'est quoi le problème avec ce truc d'annulation, là ? Ha ? Annualisation ? hé bien ?" abb
"Ha, mais tu fais flipper avec ton truc, là. Arrête, je vais pas en dormir après, ça me noue, on parle d'autre chose".
" Rolling Eyes "
La voilà la vraie catastrophe
Oh ben chez les administratifs c'est pareil: tu leur dis suppression de 120000 postes de fonctionnaires:
- ah oui mais il y a des endroits où il y en a trop aussi
- ça ne se fera pas chez nous, ils viseront la territoriale où il y a trop de monde
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- RendashBon génie
PabloPE a écrit:Tu n'as pas eu les regards amusés et les messes basses?Rendash a écrit:
Et quand tu essaies d'alerter un peu, tu es l'oiseau de mauvais augure, l'éternel râleur.
Florilège de la salle des profs de Collège 2 aujourd'hui :
" Vraiment ? Tu crois ? Hoo, ça n'arrivera pas, c'est pas possible". :aaq:
" T'abuses un peu, quand même, c'est pas non plus comme si c'était Fillon" (ahem... )
"Ben, c'est une bonne idée l'autonomie, on pourra s'adapter au public, comme ça"
"C'est quoi le problème avec ce truc d'annulation, là ? Ha ? Annualisation ? hé bien ?" :abb:
"Ha, mais tu fais flipper avec ton truc, là. Arrête, je vais pas en dormir après, ça me noue, on parle d'autre chose".
" "
Pas en ma présence, du moins
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- PabloPEExpert
:aaq: je suis jalouse parce que je crois que c'est le pireRendash a écrit:PabloPE a écrit:Tu n'as pas eu les regards amusés et les messes basses?Rendash a écrit:
Et quand tu essaies d'alerter un peu, tu es l'oiseau de mauvais augure, l'éternel râleur.
Florilège de la salle des profs de Collège 2 aujourd'hui :
" Vraiment ? Tu crois ? Hoo, ça n'arrivera pas, c'est pas possible". :aaq:
" T'abuses un peu, quand même, c'est pas non plus comme si c'était Fillon" (ahem... )
"Ben, c'est une bonne idée l'autonomie, on pourra s'adapter au public, comme ça"
"C'est quoi le problème avec ce truc d'annulation, là ? Ha ? Annualisation ? hé bien ?" :abb:
"Ha, mais tu fais flipper avec ton truc, là. Arrête, je vais pas en dormir après, ça me noue, on parle d'autre chose".
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- RendashBon génie
PabloPE a écrit::aaq: je suis jalouse parce que je crois que c'est le pireRendash a écrit:PabloPE a écrit:Tu n'as pas eu les regards amusés et les messes basses?Rendash a écrit:
Et quand tu essaies d'alerter un peu, tu es l'oiseau de mauvais augure, l'éternel râleur.
Florilège de la salle des profs de Collège 2 aujourd'hui :
" Vraiment ? Tu crois ? Hoo, ça n'arrivera pas, c'est pas possible". :aaq:
" T'abuses un peu, quand même, c'est pas non plus comme si c'était Fillon" (ahem... )
"Ben, c'est une bonne idée l'autonomie, on pourra s'adapter au public, comme ça"
"C'est quoi le problème avec ce truc d'annulation, là ? Ha ? Annualisation ? hé bien ?" :abb:
"Ha, mais tu fais flipper avec ton truc, là. Arrête, je vais pas en dormir après, ça me noue, on parle d'autre chose".
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Pas en ma présence, du moins
Comme dit le proverbe, quand les grands cons ouvrent leur gueule du haut de leur quintal, les petits maigrichons attendent leur départ pour messebasser
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JennyMédiateur
Rendash :
Je n'ai pas eu ton courage... (J'ai eu peur d'apprendre à un collègue qu'on avait changé de président. On ne sait jamais. Le "ah bon, y'a des élections" de l'autre jour m'a suffi. ).
Je n'ai pas eu ton courage... (J'ai eu peur d'apprendre à un collègue qu'on avait changé de président. On ne sait jamais. Le "ah bon, y'a des élections" de l'autre jour m'a suffi. ).
- CondorcetOracle
barèges a écrit:Sur processus de Bologne, "économie de la connaissance" et frais d'inscription pour des Universités efficaces, autonomes et en concurrence, quelqu'un a-t-il vu le théma d'arte de mardi ? J'ai juste vu le début...
http://www.arte.tv/fr/videos/060212-000-A/etudiants-l-avenir-a-credit
J'ai regardé hier et le reportage est assez édifiant : il explique en détail le processus de Bologne et brosse un tableau comparatif dans quelques pays européens (Royaume-Uni, Allemagne, Suède, France, Chine, Etats-Unis). Le documentaire décrit le processus de progression du marché dans des secteurs qui lui étaient jusque-là interdits :
- au Royaume-Uni, les universités qui dispensaient gratuitement leurs enseignements aux étudiants prélèvent désormais des frais d'inscription dont le montant s'élève graduellement au fil des gouvernants (3000 livres sterling sous Blair, 9000 sous Cameron). Les prêts que les étudiants contractent pour financer leurs études ne pourront être remboursés pour 35 à 40 % d'entre eux : le président de l'organisme public de prêt, lors d'une audition au Parlement britannique, propose de titriser la dette étudiante (de la découper en tranches pour la revendre au secteur privé) ;
- aux Etats-Unis, la dette étudiante atteint 1300 milliards de dollars (détenue par des organismes privés) tandis que de peu scrupuleuses officines vendent des études supérieures très coûteuses sans débouchés réels.
L'autre logique de la mondialisation bien mise en valeur est l'internationalisation (soit par la concurrence des espaces soit par l'attraction qu'ils exercent l'un envers l'autre) :
- la Chine représente à cet égard un marché énorme (in situ) et par la migration d'étudiants chinois dans les universités jugés les plus attractifs. A cette aune, de fortes inégalités séparent les étudiants des universités régionales de ceux issus des classes favorisées et des métropoles qui peuvent bénéficier sur place et le plus souvent dans les grandes universités mondiales d'un enseignement de haut niveau ;
- en France, le regroupement d'universités est censé favoriser l'augmentation de leur attractivité et donc leur progression dans le classement de Shangai ;
- le processus de Bologne qui entendait répondre à la puissance et à la force d'attraction des universités américaines par une "économie de la connaissance" affiche déjà ses limites. Quoique complet, ce documentaire ne montre pas assez comment la marchandisation des savoirs transforme leurs enseignements voire leurs paradigmes.
A l'inverse, en Allemagne, les études restent gratuites tandis qu'en Suède, un pécule de 300 euros leur est versé (mais la Suède a mis fin à la gratuité pour les étudiants non-européens).
Bien loin d'affermir le collectif, les évolutions récentes qui touchent à l'échelle mondiale l'ESR, de plus en plus inscrit et pensé dans une logique de marché, dans le monde renforcent l'inégalité des parcours, des espaces et des situations. Le documentaire entend prouver qu'à terme, la transformation de ce modèle le rend instable et non viable.
- LefterisEsprit sacré
Et ceux qui trouvent bien qu'on puisse "enfin s'en prendre aux mauvais enseignants", sans se demander si les critères leur seront favorables. Ou ceux qui disent, en parlant de la réforme de l'évaluation que "ce n'est pas ça le problème actuel", "c'est plutôt la disparition de nos matières", montrant à quel point ils ne comprennent rien, mais vraiment rien, en séparant les réformes au quotidien et les mesures managériales pour obliger les gens à appliquer avec zèle.Rendash a écrit:
Et quand tu essaies d'alerter un peu, tu es l'oiseau de mauvais augure, l'éternel râleur.
Florilège de la salle des profs de Collège 2 aujourd'hui :
" Vraiment ? Tu crois ? Hoo, ça n'arrivera pas, c'est pas possible". :aaq:
" T'abuses un peu, quand même, c'est pas non plus comme si c'était Fillon" (ahem... )
"Ben, c'est une bonne idée l'autonomie, on pourra s'adapter au public, comme ça"
"C'est quoi le problème avec ce truc d'annulation, là ? Ha ? Annualisation ? hé bien ?" :abb:
"Ha, mais tu fais flipper avec ton truc, là. Arrête, je vais pas en dormir après, ça me noue, on parle d'autre chose".
" "
Même avec la grille sous les yeux, qui leur montre bien que ça colle exactement aux lubies qu'ils disent rejeter; ils disent que c'est le "discours des syndicats". Ahurissant, un telle incapacité à comprendre la globalité d'un problème, à se désintéresser de tout, à refuser de s'informer
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Je pense qu'il y a une forte part de déni, liée à une peur immense. Je pense que beaucoup ne veulent pas voir pour ne pas sombrer. C'est une forme d'autoprotection. Mais bon, ça leur reviendra à la figure dans quelques années et là, ça va faire des ravages terribles
- CeladonDemi-dieu
Ouah ! Le niveau monte là aussi... Et ces gens sont censés former des citoyens ?Jenny a écrit:Rendash :
Je n'ai pas eu ton courage... (J'ai eu peur d'apprendre à un collègue qu'on avait changé de président. On ne sait jamais. Le "ah bon, y'a des élections" de l'autre jour m'a suffi. ).
- RendashBon génie
Lefteris a écrit:Ou ceux qui disent, en parlant de la réforme de l'évaluation que "ce n'est pas ça le problème actuel", "c'est plutôt la disparition de nos matières",
ha, mais là tu parles de gens qui ont quand même de l'intérêt pour quelque chose, et notamment pour la discipline qu'ils enseignent ! C'est l'Eldorado :lol:
Que dire de ceux qui estiment qu'il faut "moderniser le système", "cesser de s'arc-bouter à une matière", les chantres d'une interdisciplinarité basée sur du vent et des "sciences" de l'éducation, qui estiment que dans "professeur d'histoire (ou de lettres, ou de mathématiques, ou de...), le deuxième nom est accessoire par rapport au premier, etc, etc.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LefterisEsprit sacré
Sans doute aussi, la politique de l'autruche, et le manque d'envie de se fatiguer à lutter, et même à y penser , car ça épuise. Certains préfèrent subir chaque jour un peu plus, en espérant tenir. Ca cassera pour tous ceux qui auront subi dans cet état d'esprit, et qui seront quand même en situation un jour de perdre leur travail. Là, ça sera terrible en effet.gauvain31 a écrit:Je pense qu'il y a une forte part de déni, liée à une peur immense. Je pense que beaucoup ne veulent pas voir pour ne pas sombrer. C'est une forme d'autoprotection. Mais bon, ça leur reviendra à la figure dans quelques années et là, ça va faire des ravages terribles
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Shere KhanNiveau 10
Ça ne peut pas être pire, parce que cette fois-ci, on pourra contester le ministre sans être taxé de raciste ou de macho. Avec le symbole Najat, c'était l'auto-censure.celinesud a écrit:Ascagne a écrit:@celinesud :
En apprenant le nom du ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem a fait une drôle de moueRédaction du HuffPost a écrit:L'arrivée de Jean-Michel Blanquer rue de Grenelle ne plaît pas vraiment à celle qui l'a précédé.
Merci ! Je viens de trouver :
http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/18/en-apprenant-le-ministre-de-l-ducation-najat-vallaud-belkacem-moue_a_22097367/
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Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- ThalieGrand sage
Cette interview avec Brighelli a t-elle déjà été citée ?
Éducation nationale : la réforme tranquille de Jean-Michel Blanquer
Pour sortir l'école de l'ornière, l'ancien directeur de la Direction de l'enseignement scolaire sous Luc Chatel préconise un "changement de cap". Interview.
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/blanquer-l-ecole-n-a-pas-besoin-de-revolution-15-11-2016-2083161_1886.php
Éducation nationale : la réforme tranquille de Jean-Michel Blanquer
Pour sortir l'école de l'ornière, l'ancien directeur de la Direction de l'enseignement scolaire sous Luc Chatel préconise un "changement de cap". Interview.
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/blanquer-l-ecole-n-a-pas-besoin-de-revolution-15-11-2016-2083161_1886.php
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Sur ce sujet (ou approchant, petite digression ... pas taper SVP !), ma collègue d'SVT a l'autre jour dit sans rire que pour l'évaluation du socle pour nos chers 3èmes, le machin concernant la maîtrise de la lecture et de l'écriture du français pouvait être validé par tout le monde, parce que "ben moi aussi, je fais du français, et je leur apprends même à rédiger de manière rigoureuse, tu sais, la démarche scientifique toussa toussa ...". J'ai donc sur le champ informé chefchef que je ne viendrais pas à ladite soirée de validation, n'ayant absolument aucune compétence pour juger de la validation des disciplines scientifiques ... et comme pour le français, ben ... j'ai bon, là, non ??Rendash a écrit:Lefteris a écrit:Ou ceux qui disent, en parlant de la réforme de l'évaluation que "ce n'est pas ça le problème actuel", "c'est plutôt la disparition de nos matières",
ha, mais là tu parles de gens qui ont quand même de l'intérêt pour quelque chose, et notamment pour la discipline qu'ils enseignent ! C'est l'Eldorado :lol:
Que dire de ceux qui estiment qu'il faut "moderniser le système", "cesser de s'arc-bouter à une matière", les chantres d'une interdisciplinarité basée sur du vent et des "sciences" de l'éducation, qui estiment que dans "professeur d'histoire (ou de lettres, ou de mathématiques, ou de...), le deuxième nom est accessoire par rapport au premier, etc, etc.
- LefterisEsprit sacré
Ca montre bien l'idée globale que certains se font du français : une matière de communication de base, uniquement centrée sur la langue, et encore. Ca conforte les élèves qui dès la 6e pensent en savoir assez, parce qu'ils "parlent déjà", et que "ça sert à rien ces cours". De toute façon ils n'auront plus "jamais à écrire de leur vie, il y a les correcteurs sur les ordinateurs".Agrippina furiosa a écrit:Sur ce sujet (ou approchant, petite digression ... pas taper SVP !), ma collègue d'SVT a l'autre jour dit sans rire que pour l'évaluation du socle pour nos chers 3èmes, le machin concernant la maîtrise de la lecture et de l'écriture du français pouvait être validé par tout le monde, parce que "ben moi aussi, je fais du français, et je leur apprends même à rédiger de manière rigoureuse, tu sais, la démarche scientifique toussa toussa ...". J'ai donc sur le champ informé chefchef que je ne viendrais pas à ladite soirée de validation, n'ayant absolument aucune compétence pour juger de la validation des disciplines scientifiques ... et comme pour le français, ben ... j'ai bon, là, non ??Rendash a écrit:Lefteris a écrit:Ou ceux qui disent, en parlant de la réforme de l'évaluation que "ce n'est pas ça le problème actuel", "c'est plutôt la disparition de nos matières",
ha, mais là tu parles de gens qui ont quand même de l'intérêt pour quelque chose, et notamment pour la discipline qu'ils enseignent ! C'est l'Eldorado :lol:
Que dire de ceux qui estiment qu'il faut "moderniser le système", "cesser de s'arc-bouter à une matière", les chantres d'une interdisciplinarité basée sur du vent et des "sciences" de l'éducation, qui estiment que dans "professeur d'histoire (ou de lettres, ou de mathématiques, ou de...), le deuxième nom est accessoire par rapport au premier, etc, etc.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- KimberliteExpert
On va vraiment se faire bouffer, doucement, sans s'en rendre compte (le coup de la grenouille dans l'eau qui chauffe...).
J'ai un peu testé en salle des profs: beaucoup n'étaient même pas au courant pour notre nouveau ministre, un était rassuré car il a été recteur, donc il connaît les profs, certains ne s'inquiètent pas pour leur job, car si on réduit le nombre de fonctionnaire, ce sera par le non-remplacement des départs à la retraite "comme dans l'armée" (elle a eu du mal à me croire quand j'ai dit que ça ne s'était pas vraiment passé comme ça: elle pensait qu'on avait seulement supprimé des postes de personnes en CDD...), j'ai aussi eu droit à des collègues ravis de l'arrivée de Nicolas Hulot (un trouvait que, si, il y avait pas mal d'écologie dans le projet de Macron), et apparemment personne ne s'effraie de la fusion des régimes de retraites.
Je commence aussi à réfléchir à la façon de quitter le navire avant qu'il ne soit trop tard (me remettre aux statistiques pour bosser dans une banque?).
K
J'ai un peu testé en salle des profs: beaucoup n'étaient même pas au courant pour notre nouveau ministre, un était rassuré car il a été recteur, donc il connaît les profs, certains ne s'inquiètent pas pour leur job, car si on réduit le nombre de fonctionnaire, ce sera par le non-remplacement des départs à la retraite "comme dans l'armée" (elle a eu du mal à me croire quand j'ai dit que ça ne s'était pas vraiment passé comme ça: elle pensait qu'on avait seulement supprimé des postes de personnes en CDD...), j'ai aussi eu droit à des collègues ravis de l'arrivée de Nicolas Hulot (un trouvait que, si, il y avait pas mal d'écologie dans le projet de Macron), et apparemment personne ne s'effraie de la fusion des régimes de retraites.
Je commence aussi à réfléchir à la façon de quitter le navire avant qu'il ne soit trop tard (me remettre aux statistiques pour bosser dans une banque?).
K
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- Spoiler:
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Ben voui, c'est ça. Et là où ça devient drôle, c'est quand tout ce petit monde n'est même pas foutu de lire correctement la présentation du nouveau DNB dans le BO, du genre "oulala, c'est pas clair ! c'est quoi, ça ?". La réponse est pourtant simple : du français, qu'on parle de plus en plus mal, avec un vocabulaire de plus en plus étriqué, donc de moins en moins éclairant ... pour les amateurs, je vous conseille la lecture, dans la dernière chronique de Rambaud, sur la fin de règne de François, de la page sur les ultra fashion "acter" et "impacter" ... c'est magique !Lefteris a écrit:Ca montre bien l'idée globale que certains se font du français : une matière de communication de base, uniquement centrée sur la langue, et encore. Ca conforte les élèves qui dès la 6e pensent en savoir assez, parce qu'ils "parlent déjà", et que "ça sert à rien ces cours". De toute façon ils n'auront plus "jamais à écrire de leur vie, il y a les correcteurs sur les ordinateurs".Agrippina furiosa a écrit:Sur ce sujet (ou approchant, petite digression ... pas taper SVP !), ma collègue d'SVT a l'autre jour dit sans rire que pour l'évaluation du socle pour nos chers 3èmes, le machin concernant la maîtrise de la lecture et de l'écriture du français pouvait être validé par tout le monde, parce que "ben moi aussi, je fais du français, et je leur apprends même à rédiger de manière rigoureuse, tu sais, la démarche scientifique toussa toussa ...". J'ai donc sur le champ informé chefchef que je ne viendrais pas à ladite soirée de validation, n'ayant absolument aucune compétence pour juger de la validation des disciplines scientifiques ... et comme pour le français, ben ... j'ai bon, là, non ??Rendash a écrit:Lefteris a écrit:Ou ceux qui disent, en parlant de la réforme de l'évaluation que "ce n'est pas ça le problème actuel", "c'est plutôt la disparition de nos matières",
ha, mais là tu parles de gens qui ont quand même de l'intérêt pour quelque chose, et notamment pour la discipline qu'ils enseignent ! C'est l'Eldorado :lol:
Que dire de ceux qui estiment qu'il faut "moderniser le système", "cesser de s'arc-bouter à une matière", les chantres d'une interdisciplinarité basée sur du vent et des "sciences" de l'éducation, qui estiment que dans "professeur d'histoire (ou de lettres, ou de mathématiques, ou de...), le deuxième nom est accessoire par rapport au premier, etc, etc.
- LefterisEsprit sacré
Oui, au début, ça sera par non remplacement. Mais comme le statut changera peu à peu, un jour, ça sera par dégagements "secs".KinetteKinette a écrit:On va vraiment se faire bouffer, doucement, sans s'en rendre compte (le coup de la grenouille dans l'eau qui chauffe...).
J'ai un peu testé en salle des profs: beaucoup n'étaient même pas au courant pour notre nouveau ministre, un était rassuré car il a été recteur, donc il connaît les profs, certains ne s'inquiètent pas pour leur job, car si on réduit le nombre de fonctionnaire, ce sera par le non-remplacement des départs à la retraite "comme dans l'armée" (elle a eu du mal à me croire quand j'ai dit que ça ne s'était pas vraiment passé comme ça: elle pensait qu'on avait seulement supprimé des postes de personnes en CDD...), j'ai aussi eu droit à des collègues ravis de l'arrivée de Nicolas Hulot (un trouvait que, si, il y avait pas mal d'écologie dans le projet de Macron), et apparemment personne ne s'effraie de la fusion des régimes de retraites.
Je commence aussi à réfléchir à la façon de quitter le navire avant qu'il ne soit trop tard (me remettre aux statistiques pour bosser dans une banque?).
K
Pour les retraites, eh bien ils perdront tour simplement 25% de leur taux de remplacement a minima, en raison de la fin de la règle des annuités remplacée par des points, voir près de 50 % si le calcul porte sur les 25 meilleures années. Car le salaire moyen perçu au cours d'une carrière est bas, et les enseignants ne compenseront pas avec les primes. Bon, ils ne font pas ce métier pour l'argent , mais quand même. Mais qu'est-ce qu'ils ont dans la citrouille, ces collègues ?
Quant à l'écologie, ils rêvent en effet. Le monde de la compétition et du profit voit plutôt ça comme un frein . Hulot est le bel alibi marketing.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CathEnchanteur
Jacq a écrit:Cath a écrit:Mais lâchez les LP avec cette histoire de transfert aux régions !
Elles décident déjà de la carte des formations, alors en quoi cela sera-t-il mieux ?
Cath, Macron a indiqué, bien avant les élections, qu'il voulait redéployer les moyens de l'EN, augmenter le nombre des PE (justifié, et rentable dans l'opinion publique, les "petits", ça fait pleurer dans les chaumières), mais sans augmenter le nombre des enseignants (oui, il disait au début 4.000 sur 5 ans, ce qui veut dire : RIEN). Lorsqu'il lui était demandé comment, il précisait que des fonctionnaires d'Etat pouvaient être supprimés, environ 50.000. Les PLP seraient (mes chiffres datent peut-être un peu) 57.000. C'est amusant comme ces deux chiffres sont proches. Les PLP posent problèmes, entre autre les prof de matières pro, par contre ils ne posent pas problème médiatiquement dans le sens ou tout le monde s'en tape puisque les élèves, les parents (et donc les enseignants, par ricochet) pèsent très peu dans l'opinion publique, sauf lorsqu'il s'agit de parler d'apprentissage qui laisse supposer que l'on s'occupe de nos élèves (ce qui est faux et totalement faux, mais ce n'est pas grave). Lorsqu'il faut taper ou supprimer, c'est plus facile que chez les autres corps d'enseignants (nous l'avons vu sous les années Chatel).
Je souligne à ce sujet, moi qui tape volontier sur le SNALC et sa position concernant l'apprentissage et la suppression du collège unique, que ce syndicat, dans une de ces dernières publications semble enfin s'inquiéter du destin des PLP car sa prise de position en faveur de l'apprentissage a toujours été ambiguë. J'attends de voir la suite. Amis du SNALC, après les PLP, vous y passerez aussi !
J entends bienJacq, mais comment les régions auront elles les moyens de payer ces dizaines de milliers d enseignants ?
- Fesseur ProGuide spirituel
S'il est honnête comme beaucoup le pensent, il ne devrait pas faire de vieux os en tant que ministre.Lefteris a écrit:Hulot est le bel alibi marketing.
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Pourvu que ça dure...
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