Agressions sur les personnels de l'EN, un fil pour leur recensement.

Oudemia a écrit:J'espère que l'élève a été éloignée de l'établissement avant son passage en conseil de discipline.

Madame_Prof a écrit:

Oudemia a écrit:J'espère que l'élève a été éloignée de l'établissement avant son passage en conseil de discipline.

Oui, mesure conservatoire (fin de l'article).

Il y a de grosses sections syndicales dans ce lycée. La collègue aura sans doute été conseillée, soutenue, accompagnée correctement. Le rectorat semble avoir réagi vite et bien.

Le CD devrait prononcer une exclusion définitive (je n'ose imaginer autre chose).

Lors d’un cours de sport mardi après-midi dans un stade de Montreuil, « une élève a giflé son enseignante qui lui avait signalé que sa tenue était inappropriée », a déclaré à l’AFP le rectorat de Créteil, compétent pour la Seine-Saint-Denis. La tenue de la lycéenne de seconde était « à connotation religieuse » mais n’était pas une abaya, comme des médias l’ont écrit, a précisé le rectorat.

epekeina.tes.ousias a écrit:Cela ne change rien au fait : gifler une prof et lui cracher dessus, si ce fait est bien établi comme il semble qu'il le soit, ce n'est pas tolérable. J'espère qu'elle écopera de sanctions lourdes, y compris sur le plan pénal.

Courant octobre, dans une classe de seconde, lors d’un cours de français intitulé « Bienvenue en Enfer », un élève demande à l’enseignante de montrer « des images » représentant cette notion chez les musulmans. Elle temporise, prend le temps de concerter ses collègues, et, le 10 octobre, au cours suivant portant sur le même sujet, refuse de projeter ces illustrations.

Toujours est-il qu’il adresse dans la foulée des menaces à peine voilées à sa prof : « D’ailleurs, Madame, vous finissez à quelle heure aujourd’hui ? Je pense que les mardis vous finissez plus tôt ? Et le jeudi aussi ? » En sortant de la salle, il lancera même : « Madame, faites attention à vous en rentrant ce soir… »

Un mystérieux événement, consigné dans un « fait établissement », sorte de main courante interne, est toutefois venu semer le trouble sur les proportions qu’aurait pu prendre cet incident. « Mardi 15 octobre : une enseignante de mathématiques voit un élève entrer dans sa classe. Sans regarder le tableau, ni les élèves, il s’approche vers elle et demande si elle est professeure de français. Elle fait remarquer qu’il n’est pas élève. Sans réponse. »

Jenny a écrit:Climat inquiétant...

Courant octobre, dans une classe de seconde, lors d’un cours de français intitulé « Bienvenue en Enfer », un élève demande à l’enseignante de montrer « des images » représentant cette notion chez les musulmans. Elle temporise, prend le temps de concerter ses collègues, et, le 10 octobre, au cours suivant portant sur le même sujet, refuse de projeter ces illustrations.

Toujours est-il qu’il adresse dans la foulée des menaces à peine voilées à sa prof : « D’ailleurs, Madame, vous finissez à quelle heure aujourd’hui ? Je pense que les mardis vous finissez plus tôt ? Et le jeudi aussi ? » En sortant de la salle, il lancera même : « Madame, faites attention à vous en rentrant ce soir… »

Un mystérieux événement, consigné dans un « fait établissement », sorte de main courante interne, est toutefois venu semer le trouble sur les proportions qu’aurait pu prendre cet incident. « Mardi 15 octobre : une enseignante de mathématiques voit un élève entrer dans sa classe. Sans regarder le tableau, ni les élèves, il s’approche vers elle et demande si elle est professeure de français. Elle fait remarquer qu’il n’est pas élève. Sans réponse. »

https://actu.fr/ile-de-france/limay_78335/madame-faites-attention-a-vous-en-rentrant-ce-soir-un-lycee-des-yvelines-sous-tension-apres-des-menaces_61844707.html

Lédissé a écrit:Outre les faits inquiétants exposés par l'article, je tique sur l'expression "accusée à tort de blasphème", alors que le blasphème n'est pas une notion valable en France.

Lédissé a écrit:C'est le mot :/
Ce que vit cette enseignante donne l'impression qu'aux yeux de certains, on est coupable a priori : qu'elle ait choisi de montrer ou non les images demandées (demande d'ailleurs hors-sujet), qu'elle ait expliqué son refus ou non, elle aurait été accusée.

Outre les faits inquiétants exposés par l'article, je tique sur l'expression "accusée à tort de blasphème", alors que le blasphème n'est pas une notion valable en France.

Ponocrates a écrit:C'est cela qui me choque le plus: nous ne sommes même plus surpris qu'une telle menace rôde, au détour d'une phrase, d'une minute de cours. Si l'on m'avait dit cela quand j'ai commencé à enseigner, je ne l'aurais jamais cru.