Agressions sur les personnels de l'EN, un fil pour leur recensement.

Un collègue s'est fait violemment menacer par un élève de 6e qui lui a dit qu'il allait lui casser la gueule et qu'il allait le faire saigner. Rapport remis à la direction, aucune réaction pour l'instant sauf celle du CPE qui a conseillé au collègue de porter plainte.
Ce même élève s'est fait remarquer chez d'autres collègues hier.

Quand je pense qu'on voudrait faire des établissements autonomes dirigés par de pareilles  :censure:   ouilles  molles...

La non-bienveillance pour les élèves et les parents , c'est grave. La maltraitance des enseignants, non.

Tu peux y ajouter la maltraitance des autres élèves, parce que s'il ose sortir des choses pareilles à un enseignant, gageons qu'il doit bien s'être entraîné sur ses condisciples.

"Au départ, les parents du jeune élève avaient rendez-vous avec l'enseignante, à la suite d'une remarque, que cette dernière avait inscrite dans son carnet de liaison.

Mais cette simple réunion a vite dégénéré, et la professeure a été tirée par les cheveux et a reçu des coups au visage...."

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/essonne-une-enseignante-agressee-par-les-parents-d-un-eleve-7791174666

http://www.leparisien.fr/chilly-mazarin-91380/chilly-mazarin-une-prof-de-sport-agressee-par-des-parents-28-11-2017-7419888.php
http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/essonne-une-professeure-et-un-principal-de-college-frappes-par-des-parents-chilly-mazarin-dines-chiens-enquete-coups-violences

Cette entrevue faisait suite à une remarque que l'enseignante avait inscrite dans le carnet de liaison de l'enfant. Mais la phrase n'a semble-t-il pas du tout plu aux parents et leur échange verbal s'est vite envenimé.

La professeure d'EPS a été tirée par les cheveux et trainée à terre mais aussi frappée au visage par le couple. Le principal a alors essayé de s'interposer selon Europe 1. Lui aussi a reçu des coups de la part des deux parents qui ont pris la fuite avant de se rendre par eux-mêmes au commissariat de Longjumeau quelques heures plus tard.

Les gens sont ravagés

http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/asnieres-une-professeur-porte-plainte-contre-cinq-lyceens-pour-agression-sexuelle-30-11-2017-7425483.php

"Vive émotion ce jeudi au lycée Auguste-Renoir, à Asnières (Hauts-de-Seine). Les cours ont été annulés tout l’après-midi dans l’établissement après un blocus organisé par 200 élèves, vers 13 heures. Ils protestaient contre la mise en cause, par une professeure, de cinq de leurs camarades, en 1re STMG, pour agression sexuelle. L’enseignante a déposé plainte au commissariat local. L’enquête démarre."

Kan-gourou a écrit:http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/asnieres-une-professeur-porte-plainte-contre-cinq-lyceens-pour-agression-sexuelle-30-11-2017-7425483.php

"Vive émotion ce jeudi au lycée Auguste-Renoir, à Asnières (Hauts-de-Seine). Les cours ont été annulés tout l’après-midi dans l’établissement après un blocus organisé par 200 élèves, vers 13 heures. Ils protestaient contre la mise en cause, par une professeure, de cinq de leurs camarades, en 1re STMG, pour agression sexuelle. L’enseignante a déposé plainte au commissariat local. L’enquête démarre."

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/12/03/97001-20171203FILWWW00080-enquete-ouverte-apres-la-plainte-pour-agression-sexuelle-d-une-enseignante-contre-cinq-eleves.php

Suite.

Des élèves ont bloqué les accès du lycée jeudi pendant quelques heures pour protester contre la plainte de l'enseignante.

C'est marrant quand même, toutes ces agressions le plus souvent sur un personnel féminin...Cette lâcheté de s'en prendre à plus faible que soi. Dans notre école nous sommes 90 % d'hommes dont 3 à plus de 1m90 avec un passé rugbystique et bizarrement jamais d'agressions verbales ou physiques. La seule fois où une mère mal intentionnée à tenter de nous calomnier, elle s'est faite sortir illico presto de l'établissement. Elle a eu le culot de se plaindre à l'inspecteur qui, soit disant "était" obligé de nous convoquer pour que l'on justifie notre comportement!!
Tout ça pour dire,qu'il faut mettre la pression sur l'Institution pour prendre ses responsabilités notamment en mettant systématiquement les élèves et parents au tribunal (saisie du procureur) au travers de la "protection fonctionnelle". Car à vouloir "porter plainte" en son nom propre on se met directement en porte à faux vis à vis des élèves et des familles. L'EN adore que les choses se règlent de la sorte, sans avoir à intervenir dans une affaire qui devient une affaire "personnelle"...

Je ne suis pas étonnée de lire qu’il y ait pu y avoir un blocus suite à la plainte de l'enseignante pour l’avoir aussi vécue quand j’ai déposé plainte après mon agression... ça m’avait fait plus mal que la douleur physique causée par mes blessures d’ailleurs.

Je n'étais pas là jeudi soir mais selon les collègues: intrusion d'une quarantaine de jeunes dans L' etb et agression des CDE qui tentaient de s'interposer.
Rien dans la presse, omerta totale.

Contacte ton syndicat, ils feront remonter à la presse locale. Il faut que ça se sache Rabelais.

corailc a écrit:Contact ton syndicat, ils feront remonter à la presse locale. Il faut que ça se sache Rabelais.

J'aimerais bien, mais je n'étais pas là, je vais voir avec mes collègues syndiqués.
( mais si tu les entendais, tu serais dépitée...à part une collègue militante, les autres minimisent, disent que le collège va encore en pâtir, que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et que c'est pire ailleurs....j'hallucine tous les jours )

Ben tiens, quand un élève ou ses parents leur colleront une baffe... ils tendront l'autre joue remarque.

Non mais Rabelais, tu es tombée chez les dingos de la life !

Les établissements sont pas censés être sous le coup d'un plan anti intrusion ? (pour lutter contre les terroristes).
Parce que là c'était "que" des jeunes, qu'est ce que ça aurait été si ça avait été des mecs armés de fusils et des ceintures d'explosifs...

Rabelais a écrit:

corailc a écrit:Contact ton syndicat, ils feront remonter à la presse locale. Il faut que ça se sache Rabelais.

J'aimerais bien, mais je n'étais pas là, je vais voir avec mes collègues syndiqués.
( mais si tu les entendais, tu serais dépitée...à part une collègue militante, les autres minimisent, disent que le collège va encore en pâtir, que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et que c'est pire ailleurs....j'hallucine tous les jours )

C'est sûr que le collège ira mieux si on laisse courir
Bon courage Rabelais...

Marcelle Duchamp a écrit:Je ne suis pas étonnée de lire qu’il y ait pu y avoir un blocus suite à la plainte de l'enseignante pour l’avoir aussi vécue quand j’ai déposé plainte après mon agression... ça m’avait fait plus mal que la douleur physique causée par mes blessures d’ailleurs.  

J'ai vécu la même chose.

capucine42 a écrit:

Marcelle Duchamp a écrit:Je ne suis pas étonnée de lire qu’il y ait pu y avoir un blocus suite à la plainte de l'enseignante pour l’avoir aussi vécue quand j’ai déposé plainte après mon agression... ça m’avait fait plus mal que la douleur physique causée par mes blessures d’ailleurs.  

J'ai vécu la même chose.

C'est terrible!

Bon, déjà, faire compléter le registre Hygiène et Sécurité par les personnes présentes, écrire avec détails les faits et le ressenti des enseignants quitte à mettre en avant le climat d'insécurité récurrent.
Faire un courrier à la La Rectrice, DASEN, S/C pour demander à ce que le CHSCT Académique soit alerté et qu'il s'intéresse à votre situation.
Une section syndicale, les élus au CA, peuvent demander la tenue du CHSCT.
Les enseignants peuvent également demander un AG extraordinaire sous forme de Conseil Pédagogique élargi à l'ensemble des personnels. Là, ça se prépare un peu afin d'éviter la foire d'empoigne.
Bien évidemment, si vous voulez faire bouger les choses, la Presse doit être également contactée. L'information circule vite. Vous pouvez même vous rapprocher des Fédérations de Parents. C'est un sujet sensible.
Si j'ai un conseil à vous donner, rapprochez-vous au plus vite d'un syndicat. Il ne faut pas laisser ce type de situation perdurer. Surtout, montrer à la direction en place votre volonté de travailler ensemble !

Rabelais a écrit:Je n'étais pas là jeudi soir mais selon les collègues: intrusion d'une quarantaine de jeunes dans L' etb et agression des CDE qui tentaient de s'interposer.
Rien dans la presse, omerta totale.

Ah oui quand même....

corailc a écrit:Ben tiens, quand un élève ou ses parents leur colleront une baffe... ils tendront l'autre joue remarque.

C'est dans la philosophie des racines chrétiennes du sgen CFDT dont il est issu...

JaneB a écrit:

capucine42 a écrit:

Marcelle Duchamp a écrit:Je ne suis pas étonnée de lire qu’il y ait pu y avoir un blocus suite à la plainte de l'enseignante pour l’avoir aussi vécue quand j’ai déposé plainte après mon agression... ça m’avait fait plus mal que la douleur physique causée par mes blessures d’ailleurs.  

J'ai vécu la même chose.

C'est terrible!

ce n'était qu'une violence verbale et non physique mais les suites et conséquences du dépôt de plainte ont été bien plus douloureuses que l'insulte. Pour autant je ne regrette rien.

capucine42 a écrit:

JaneB a écrit:

capucine42 a écrit:

Marcelle Duchamp a écrit:Je ne suis pas étonnée de lire qu’il y ait pu y avoir un blocus suite à la plainte de l'enseignante pour l’avoir aussi vécue quand j’ai déposé plainte après mon agression... ça m’avait fait plus mal que la douleur physique causée par mes blessures d’ailleurs.  

J'ai vécu la même chose.

C'est terrible!

ce n'était qu'une violence verbale et non physique mais les suites et conséquences du dépôt de plainte ont été bien plus douloureuses que l'insulte. Pour autant je ne regrette rien.

Moi non plus je ne regrette rien et je dirais même que cela a eu une portée positive sur ma vie: ça m’a permis de lâcher du leste, de ne plus considérer le collège comme étant toute ma vie et surtout je suis restée droite dans mes bottes persuadée d’avoir bien agi (puisque je me suis faite cogner protégeant un élève).

Hier, la CPE a convoqué sur mon heure de cours un 1STMG très pénible pour lui parler, sans me prévenir, du rapport que j'avais écrit sur lui à propos d'un fait grave. Et elle me l'a renvoyé en cours juste après...
Autant lancer en classe une grenade dégoupillée.
Il a exigé de me parler et m'a hurlé dessus, debout, à quelques centimètres de mon visage: "A cause de vous je risque de me faire virer! Vous êtes malade! Vous racontez n'importe quoi!".
Si je perdais mon calme, il était tout à fait susceptible d'avoir un geste violent.

Je suis ulcérée d'avoir été ainsi livrée en pâture à cet élève, connu pour être très limite. Ce sont des collègues qui sont intervenus, et non des membres de la vie scolaire, à qui il n'est pas venu à l'idée que le renvoyer en cours dans cet état de colère n'était pas approprié. De qui se moque-t-on?