- ZagaraGuide spirituel
J'ai une bonne réforme structurelle europénne à proposer : supprimons les femmes, qui sont des coûts pour l'économie et les hommes.
- DanskaProphète
Zagara a écrit:J'ai une bonne réforme structurelle europénne à proposer : supprimons les femmes, qui sont des coûts pour l'économie et les hommes.
Bah non, c'est pas possible : qui va s'occuper des enfants ? Du ménage ? Du linge ? Des courses ?
- ZagaraGuide spirituel
Des robots et on clone les mâles pour qu'ils restent entre burnes *transhumanisme*.Danska a écrit:Zagara a écrit:J'ai une bonne réforme structurelle europénne à proposer : supprimons les femmes, qui sont des coûts pour l'économie et les hommes.
Bah non, c'est pas possible : qui va s'occuper des enfants ? Du ménage ? Du linge ? Des courses ?
- archebocEsprit éclairé
Si on remonte au dernier message sérieux, on arrive à ceci :
On peut faire des études longues avec des débouchés moins rémunérateurs que Polytechnique. Curieusement, les filles sont sur-représentées en 2nde générale, et voient leur proportion baisser en filière scientifique, diminuer encore en spé math, et s'effondrer en prépa scientifique. La formulation de wanax était provocante, mais représente une réalité : les filles censurent leurs ambitions, et cela représente une partie notable du différentiel de salaire entre hommes et femmes.
On fait un tour de table des comités de direction des grandes entreprises : le salaire des femmes est nettement inférieur. On fait la même chose mais poste à poste (par exemple en prenant la direction de la communication) : le différentiel persiste mais est très nettement réduit. Même dans la fonction publique, où je ne pense pas qu'on puisse taxer les concours de sexistes, on trouve une plus grande proportion de femme dans le premier degré que dans le second, c'est-à-dire dans le statut le moins rémunérateur.
Danska a écrit:wanax a écrit:Non, on voit le résultat de faire des études faciles et sans débouchés.Zagara a écrit:
On voit bien la corvée gratuite féminine sur ces documents.
Faux : les écarts de salaire hommes-femmes sont fonction croissante des salaires. En d'autres termes, plus les salaires sont élevés (cadres et professions intellectuelles supérieures), plus les écarts sont importants. Et ça ne peut pas s'expliquer par un manque de qualification des femmes (si on parle bien du même document, le premier).
On peut faire des études longues avec des débouchés moins rémunérateurs que Polytechnique. Curieusement, les filles sont sur-représentées en 2nde générale, et voient leur proportion baisser en filière scientifique, diminuer encore en spé math, et s'effondrer en prépa scientifique. La formulation de wanax était provocante, mais représente une réalité : les filles censurent leurs ambitions, et cela représente une partie notable du différentiel de salaire entre hommes et femmes.
On fait un tour de table des comités de direction des grandes entreprises : le salaire des femmes est nettement inférieur. On fait la même chose mais poste à poste (par exemple en prenant la direction de la communication) : le différentiel persiste mais est très nettement réduit. Même dans la fonction publique, où je ne pense pas qu'on puisse taxer les concours de sexistes, on trouve une plus grande proportion de femme dans le premier degré que dans le second, c'est-à-dire dans le statut le moins rémunérateur.
- archebocEsprit éclairé
Zagara a écrit:Wanax : Et de nos jours l'impôt global n'est plus progressif. Voir là : https://www.les-crises.fr/l-impot-sur-le-revenu-en-france-2/ Les riches paient en proportion beaucoup moins d'impôts que les autres.
Il me semble que ce graphique ne prend pas en compte les impôts négatifs que constituent les aides sociales. Si on les prend en compte, l'impôt global redevient progressif sur toute la partie gauche. Mais le graphique ainsi obtenu louperait alors le but que lui assigne son auteur : désigner les hyper-riches comme seuls bénéficiaires du système fiscal.
Inutile de nourrir la fièvre obsidionale des classes moyennes supérieures.
- User1542Niveau 10
Zagara a écrit:J'ai une bonne réforme structurelle europénne à proposer : supprimons les femmes, qui sont des coûts pour l'économie et les hommes.
On n'ira pas jusque là, mais si elles pouvaient juste se taire un peu, parfois ....
- gauvain31Empereur
frigo a écrit:Zagara a écrit:J'ai une bonne réforme structurelle europénne à proposer : supprimons les femmes, qui sont des coûts pour l'économie et les hommes.
On n'ira pas jusque là, mais si elles pouvaient juste se taire un peu, parfois ....
:mdr3: :mdr3: :mdr3:
- gauvain31Empereur
Zagara a écrit:Des robots et on clone les mâles pour qu'ils restent entre burnes *transhumanisme*.Danska a écrit:Zagara a écrit:J'ai une bonne réforme structurelle europénne à proposer : supprimons les femmes, qui sont des coûts pour l'économie et les hommes.
Bah non, c'est pas possible : qui va s'occuper des enfants ? Du ménage ? Du linge ? Des courses ?
Oui un épisode d'American Dad avait imaginé ceci dans un épisode: je n'ai jamais vu un épisode d'une série aussi délirant de ma vie. On se dit "mais ils ont osé p.... !"
- almuixeNeoprof expérimenté
Pour revenir au graphique, c'est le salaire global et non horaire. Les femmes sont plus souvent à temps partiel (ces feignantes ).
_________________
Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
- ChamilNiveau 9
archeboc a écrit:
On peut faire des études longues avec des débouchés moins rémunérateurs que Polytechnique. Curieusement, les filles sont sur-représentées en 2nde générale, et voient leur proportion baisser en filière scientifique, diminuer encore en spé math, et s'effondrer en prépa scientifique. La formulation de wanax était provocante, mais représente une réalité : les filles censurent leurs ambitions, et cela représente une partie notable du différentiel de salaire entre hommes et femmes.
.
Je suis d'accord avec le reste du message mais permettez-moi de tiquer sur ce passage qui est factuellement discutable. Les filières "d'élite" dans l'enseignement supérieur se féminisent de plus en plus nettement: écoles de commerce, ENS, écoles d'application du SP, IEP, médecine, droit (ne parlons même pas de l'ENM qui en est réduite à chercher des garçons...). S'il est vrai que les filières scientifiques manquent beaucoup trop de femmes (et globalement, manquent aussi beaucoup trop d'étudiants comme la plupart des pays occidentaux), seules les écoles d'ingénieurs sont des filières "d'élite" au sein de celles-ci et en représentent seulement une fraction.
Les problèmes scolaires sont de plus en plus souvent des problèmes de garçons.
- DanskaProphète
Chamil a écrit:archeboc a écrit:
On peut faire des études longues avec des débouchés moins rémunérateurs que Polytechnique. Curieusement, les filles sont sur-représentées en 2nde générale, et voient leur proportion baisser en filière scientifique, diminuer encore en spé math, et s'effondrer en prépa scientifique. La formulation de wanax était provocante, mais représente une réalité : les filles censurent leurs ambitions, et cela représente une partie notable du différentiel de salaire entre hommes et femmes.
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Je suis d'accord avec le reste du message mais permettez-moi de tiquer sur ce passage qui est factuellement discutable. Les filières "d'élite" dans l'enseignement supérieur se féminisent de plus en plus nettement: écoles de commerce, ENS, écoles d'application du SP, IEP, médecine, droit (ne parlons même pas de l'ENM qui en est réduite à chercher des garçons...). S'il est vrai que les filières scientifiques manquent beaucoup trop de femmes (et globalement, manquent aussi beaucoup trop d'étudiants comme la plupart des pays occidentaux), seules les écoles d'ingénieurs sont des filières "d'élite" au sein de celles-ci et en représentent seulement une fraction.
Les problèmes scolaires sont de plus en plus souvent des problèmes de garçons.
Les problèmes scolaires ont toujours, pour autant que je sache, été "plus souvent des problèmes de garçons"
Quant au reste du message, il est à la fois vrai et faux : effectivement, les filières d'élite tendent à se féminiser, mais d'une part les professions qui se féminisent tendent à devenir moins valorisées et moins bien rémunérées ; d'autre part, les femmes ont trop souvent tendance à s'autocensurer (voir la proportion élevée de femmes salariées ou à temps partiel chez les médecins, le nombre ridiculement faible de femmes à la tête d'entreprises, etc.). Faire les "mêmes" études que les garçons n'implique donc pas automatiquement "occuper in fine les mêmes postes et avoir la même rémunération".
- ChamilNiveau 9
Danska a écrit:
Les problèmes scolaires ont toujours, pour autant que je sache, été "plus souvent des problèmes de garçons"
Quant au reste du message, il est à la fois vrai et faux : effectivement, les filières d'élite tendent à se féminiser, mais d'une part les professions qui se féminisent tendent à devenir moins valorisées et moins bien rémunérées ; d'autre part, les femmes ont trop souvent tendance à s'autocensurer (voir la proportion élevée de femmes salariées ou à temps partiel chez les médecins, le nombre ridiculement faible de femmes à la tête d'entreprises, etc.). Faire les "mêmes" études que les garçons n'implique donc pas automatiquement "occuper in fine les mêmes postes et avoir la même rémunération".
C'est vrai mais à tous les degrés (acquisition de la lecture au taux de diplôme en passant par le décrochage) les filles creusent toujours plus l'écart...
Pour le reste nous sommes d'accord: la résistance à la féminisation se situe moins dans le système scolaire qu'après. Et encore certaines études récentes montrent qu'il y a des changements en cours: inversion du taux de chômage à la sortie de la FI (filles moins que les garçons) et augmentation du nombre de couples hétéros où la femme gagne plus que l'homme (nette aux Etats-Unis).
Bon, il est vrai que pour le dernier sujet, les couples homos ont le grand avantage d'échapper à la crise de jalousie genrée sur la comparaison des bulletins de paie:-)
- DanskaProphète
Chamil a écrit:Danska a écrit:
Les problèmes scolaires ont toujours, pour autant que je sache, été "plus souvent des problèmes de garçons"
Quant au reste du message, il est à la fois vrai et faux : effectivement, les filières d'élite tendent à se féminiser, mais d'une part les professions qui se féminisent tendent à devenir moins valorisées et moins bien rémunérées ; d'autre part, les femmes ont trop souvent tendance à s'autocensurer (voir la proportion élevée de femmes salariées ou à temps partiel chez les médecins, le nombre ridiculement faible de femmes à la tête d'entreprises, etc.). Faire les "mêmes" études que les garçons n'implique donc pas automatiquement "occuper in fine les mêmes postes et avoir la même rémunération".
C'est vrai mais à tous les degrés (acquisition de la lecture au taux de diplôme en passant par le décrochage) les filles creusent toujours plus l'écart...
Pour le reste nous sommes d'accord: la résistance à la féminisation se situe moins dans le système scolaire qu'après. Et encore certaines études récentes montrent qu'il y a des changements en cours: inversion du taux de chômage à la sortie de la FI (filles moins que les garçons) et augmentation du nombre de couples hétéros où la femme gagne plus que l'homme (nette aux Etats-Unis).
Bon, il est vrai que pour le dernier sujet, les couples homos ont le grand avantage d'échapper à la crise de jalousie genrée sur la comparaison des bulletins de paie:-)
Aurais-tu des sources ou des documents chiffrés, pour ce que j'ai mis en gras ? Les dernières données que j'ai datent un peu, ça m'intéressait d'en avoir des plus récentes (surtout si la tendance commence à s'inverser).
- ChamilNiveau 9
Danska a écrit:[
Aurais-tu des sources ou des documents chiffrés, pour ce que j'ai mis en gras ? Les dernières données que j'ai datent un peu, ça m'intéressait d'en avoir des plus récentes (surtout si la tendance commence à s'inverser).
Le Census bureau doit avoir des données actualisées, mais l'article du NYT donne un aperçu intéressant de ce changement:
http://www.nytimes.com/2013/05/30/business/economy/women-as-family-breadwinner-on-the-rise-study-says.html
40% des enfants américains en 2011 ont pour parent qui gagne le plus (ou seul parent qui ramène un revenu) une femme.
http://www.pewsocialtrends.org/2013/05/29/breadwinner-moms/
Sur une enquête portant sur 56 pays, les couples où les femmes sont plus diplômées que les hommes s'accroissent fortement:
http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/les-femmes-plus-diplomees-que-leurs-conjoints-676/
Petit clin d'oeil pour faire pleurer le catho congestionné, le salafiste ou le loubavitch, les couples de lesbiennes gagnent mieux que les femmes hétéros :-)
http://www.economist.com/blogs/economist-explains/2016/02/economist-explains-8
- DanskaProphète
Merci pour les sources, Chamil, je vais regarder tout ça !
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