- sifiÉrudit
scot69 a écrit:J'ai régulièrement ce soucis depuis qu'ils ont mis le cahier de texte en ligne, les élèves n'ont plus de cahier de texte "traditionnel" et prétendent ensuite que ça ne fonctionnait pas chez eux, qu'ils ne pouvaient pas savoir, qu'ils ne peuvent donc pas faire l'interro car ils ne savaient pas qu'il y en avait une... gnagnagna...
Au début, je me justifiais en allumant l'ordi et en vérifiant sous leurs yeux... grosse erreur, maintenant j'ignore totalement ces revendications, et tant mieux, leurs interros sont plus vite corrigées...
Chez nous, on a fait figurer sur la page d'accueil de l'espace de travail que seuls les devoirs inscrits dans l'agenda de l'élève font foi. Le cahier de textes en ligne n'est qu'un outil en cas d'absence, ou de doute.
Du coup, quand ils nous disent "mais vous ne l'avez pas noté sur entéa!", je les renvoie à ça. Ça coupe court.
- ChocolatGuide spirituel
scot69 a écrit:Je me souviens mon prof de physiques de 4e: il nous dit dès le début de l'année qu'il ne prévient pas pour les contrôles en argumentant: "quand les flics font un contrôle sur la route, ils ne préviennent pas, donc moi c'est pareil"
Pardon, mais je trouve cette comparaison totalement inappropriée.
Pourquoi tenter de justifier de manière à ce point maladroite quelque chose qui n'a pas à être justifié ?
On fait des évaluations pour... évaluer ( le scoop du siècle !!) et non pas pour punir, voyons !
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- ZagaraGuide spirituel
Ce qui est usant c'est que les élèves sont clairement rompus à la négociation et aux stratégies d'évitement dans tous les domaines. Mais une fois qu'un a compris ça, on peut effectivement mettre en place des stratégies anti-contournement
Il ne faut jamais rien justifier par des comparaisons. On dit la règle, ils l'appliquent, point. Car se justifier c'est saborder son autorité. Expliquer oui, pour bien leur montrer que ce n'est pas arbitraire. Mais pas se justifier.
Il ne faut jamais rien justifier par des comparaisons. On dit la règle, ils l'appliquent, point. Car se justifier c'est saborder son autorité. Expliquer oui, pour bien leur montrer que ce n'est pas arbitraire. Mais pas se justifier.
- ChocolatGuide spirituel
Magic Marmotte a écrit:Il n'est pas trop tard pour reprendre la main, surtout si tu es dans un établissement "calme". Tu annonces maintenant qu'après les vacances, dès la rentrée, des règles strictes seront appliquées. Ceux qui ne les acceptent pas n'ont plus leur place dans ta salle de classe; il iront avec les polycopiés en vie sco pour faire leur travail.
Chaque manquement sera sanctionné. surtout le plus important, tu APPLIQUES ce que tu as dit sans ciller, sans te soucier des inévitables protestations qui viendront aux 1ères punitions/ exclusions.
Je travaille aussi dans un établissement calme; parmi mes classes, j'ai une 4ème particulièrement bavarde (pas méchante mais chiante). Après avoir expliqué que ces bavardages étaient le fait de tous et que ça nous empêchait d'avancer, j'ai exposé "ma solution": à chaque fois que j'ai besoin de m'arrêter pour cause de bavardages intensifs, je décompte le temps du cours (je ne fonctionne qu'en 5 mn, que je me sois arrêtée 1 mn ou 4mn) , quand on arrive à 55 mn, ils ont une heure de cours supplémentaire. Et bien, c'est arrivé vendredi ! Ce lundi, ils me verront donc 3 h au total (2h habituelles + 1h "offerte" ).
Evidemment, ça a protesté mais les régles, c'est moi qui les fixe.
Courage!
Excellente, l'idée du rattrapage : tu perds peut-être une heure de ton temps, mais tu gagnes la paix pour l'année entière !
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- CherteaNiveau 9
Je viens de noter sur l'ENT d'apprendre la leçon et d'être capable de réutiliser ce qu'on a vu en cours, je leur ferai une interro en début de cours la prochaine fois.
- ZagaraGuide spirituel
Magic Marmotte : ça a l'air d'être une bonne idée mais ça te fait des heures supps non payées :/
Tu nous diras si tu as eu à faire une 2e heure supp, mais a priori ça a l'air efficace donc j'espère que non et que ça aura durablement amélioré le climat classe. Bon an mal an ça doit être positif comme idée.
Tu nous diras si tu as eu à faire une 2e heure supp, mais a priori ça a l'air efficace donc j'espère que non et que ça aura durablement amélioré le climat classe. Bon an mal an ça doit être positif comme idée.
- ChocolatGuide spirituel
Zagara a écrit:Magic Marmotte : ça a l'air d'être une bonne idée mais ça te fait des heures supps non payées :/
Tu nous diras si tu as eu à faire une 2e heure supp, mais a priori ça a l'air efficace donc j'espère que non et que ça aura durablement amélioré le climat classe. Bon an mal an ça doit être positif comme idée.
Si on met en balance des nuits d'insomnie, des séances psy et une année pourrie, le calcul est vite fait...
C'est en début d'année scolaire - entre septembre et octobre de préférence - qu'on installe son autorité.
On a le répit des vacances de la Toussaint pour rectifier le tir - si nécessaire - et repartir sur des bases saines en novembre.
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- pailleauquebecFidèle du forum
Je suis en train de sortir d'une situation comparable dans une de mes classes de 5e.
Le début d'année a été très compliqué, pourtant j'ai plutôt une autorité assez naturelle.
J'ai commencé à m'en préoccuper dès le 15 septembre.
Mais il y a dans cette classe un groupe de 6 élèves particulièrement retors. 5 ont de bonnes raisons (à leurs yeux) d'en vouloir à la terre entière, et je servais de punching ball.
Ils s'étaient ligués contre moi (et inventaient des jeux pour pourrir le cours dans le couloir avant d'entrer). La classe était bien contente du spectacle gratuit offert.
C'était très difficile à contenir, car ils agissaient en groupe.
Ils faut identifier le, ou les leaders.
Ce n'est pas toujours simple, car il y en a qui sont (un peu) cachés.
J'ai commencé par les punitions, puis les mots dans le carnet, mais sans effet.
J'ai convoqué 4 familles, et ils ont eu droit à des entretiens d'une heure, voire même 1h30. J'avais bien tout préparé, j'avais pris des notes précises sur ce qui s'était passé.
Je les ai laissé parler, j'ai pris le temps d'installer un dialogue, puis je leur ai dit mes 4 vérités.
Notamment, on a beaucoup travaillé sur le déni et les différentes formes de mensonges (mensonge par omission, exagération, détails faux).
Maintenant ça va mieux, même si ça restera forcément une classe compliquée.
Après la Toussaint, je pense utiliser les heures de colle si ils dérapent à nouveau (j'ai largement prévenu).
Le début d'année a été très compliqué, pourtant j'ai plutôt une autorité assez naturelle.
J'ai commencé à m'en préoccuper dès le 15 septembre.
Mais il y a dans cette classe un groupe de 6 élèves particulièrement retors. 5 ont de bonnes raisons (à leurs yeux) d'en vouloir à la terre entière, et je servais de punching ball.
Ils s'étaient ligués contre moi (et inventaient des jeux pour pourrir le cours dans le couloir avant d'entrer). La classe était bien contente du spectacle gratuit offert.
C'était très difficile à contenir, car ils agissaient en groupe.
Ils faut identifier le, ou les leaders.
Ce n'est pas toujours simple, car il y en a qui sont (un peu) cachés.
J'ai commencé par les punitions, puis les mots dans le carnet, mais sans effet.
J'ai convoqué 4 familles, et ils ont eu droit à des entretiens d'une heure, voire même 1h30. J'avais bien tout préparé, j'avais pris des notes précises sur ce qui s'était passé.
Je les ai laissé parler, j'ai pris le temps d'installer un dialogue, puis je leur ai dit mes 4 vérités.
Notamment, on a beaucoup travaillé sur le déni et les différentes formes de mensonges (mensonge par omission, exagération, détails faux).
Maintenant ça va mieux, même si ça restera forcément une classe compliquée.
Après la Toussaint, je pense utiliser les heures de colle si ils dérapent à nouveau (j'ai largement prévenu).
- CamiyeNiveau 3
Bon, ça n'est pas très pédagogique et ce n'est pas une solution miracle mais quand j'ai des "relous" comme cela moi j'essaie de passer par l'ironie un brin humiliante. J'imite l'adolescent ennuyé et ennuyeux, je simule un bâillement, je propose moi même des phrases du genre: "Olala oui le français c'est horrible (pour ne pas dire autre chose, il m'arrive de me lâcher plus^^), la prof elle est nulle et puis ça sert à rien etc." Ça marche pas trop mal, car cela a le mérite de couper l'herbe sous les pieds des gêneurs et de leur montrer que leur attitude est puérile. Et au bout d'un moment je leur rappelle qu'une heure de classe c'est 50% eux, 50% moi: s'ils n'y mettent pas du leur, ça restera pénible.
- CherteaNiveau 9
Camiye a écrit:Bon, ça n'est pas très pédagogique et ce n'est pas une solution miracle mais quand j'ai des "relous" comme cela moi j'essaie de passer par l'ironie un brin humiliante. J'imite l'adolescent ennuyé et ennuyeux, je simule un bâillement, je propose moi même des phrases du genre: "Olala oui le français c'est horrible (pour ne pas dire autre chose, il m'arrive de me lâcher plus^^), la prof elle est nulle et puis ça sert à rien etc." Ça marche pas trop mal, car cela a le mérite de couper l'herbe sous les pieds des gêneurs et de leur montrer que leur attitude est puérile. Et au bout d'un moment je leur rappelle qu'une heure de classe c'est 50% eux, 50% moi: s'ils n'y mettent pas du leur, ça restera pénible.
Je fais ça aussi, mais le problème c'est qu'après tous les autres font "aaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnnnn" et après il faut calmer tout le monde :/
- nina67Niveau 5
Chertea a écrit:scot69 a écrit:J'ai eu ce cas l'année dernière.
Les gamins sont-ils sensibles à la note? Fais leur faire des exercices du livres que tu notes ensuite (et au moindre mot/bruit, c'est zéro).
Tu as essayé de faire un plan de classe?
Tu as le droit de virer les pénibles?
Tu peux aussi leur dire : "j'ai mis des notes de participation de mi-trimestre", puis tu énonces les notes (très basses)...
As-tu clairement identifié le petit groupe dont tu parles? Si c'est le cas, tu peux les isoler et éventuellement les faire convoquer...
Ce sont juste des idées qui me viennent, mais je sais à quel point cette situation est détestable...
courage
Je pense en avoir repéré 4, mais c'est compliqué de ne punir qu'eux puisqu'une bonne partie de la classe les suit, ça pourrait être perçu comme injuste. J'en ai séparé quelques uns mais visiblement ils préparent leurs coups avant les cours.
Il y en a un qui s'est permis de dire tout haut "qu'est-ce qu'on se fait chier" tout à l'heure, je l'ai exclu direct avec rapport d'exclusion et heure de colle par la suite.
On a fait un peu de grammaire au dernier cours, je suis tenté de leur faire une interro surprise au prochain cours même si techniquement on n'a pas le droit d'en faire.
:shock: :shock: :shock:
J'avoue que j'ai du mal à comprendre...
Ou bien il faut avertir qu'il y aura toujours possibilité d'interro, à chaque début de cours ?
_________________
"Se donner du mal pour les petites choses, c'est parvenir aux grandes avec le temps"
Beckett, in Molloy
- BritLétyHabitué du forum
Perso, 1ère heure de cours de l'année: "tout le lexique, les verbes irréguliers, la grammaire doit être relu et su du jour pour le lendemain. J'interroge à l'oral sans noter, mais je suis susceptible de vous interroger à l'écrit, ramassé et noté si ça me chante. Bon j'avoue, quand j'en arrive là, c'est que c'est mauvais pour vous. Donc voilà, à vous de voir: interro orale en début de cours pour se remettre dans le bain et se poser les bonnes questions, ou interro écrite sanctionnée par une note si vous n'apprenez pas assez?"
Ca fonctionne. Je n'ai pas réellement eu besoin de le mettre en application l'année dernière, un peu en mai / juin quand il y a eu du relâchement, mais pas vraiment surprise, car je ne peux m'empêcher de pousser une gueulante " vous fichez plus rien, plus rien n'est appris, méfiez-vous, le jour où vous m'agacez ça tombe à l'écrit "
Enfin voilà, une interro suprise dans le sens où il n'est pas indiqué ni sur leur agenda ni sur le cdt " interro ", mais ils sont plus que prévenus, donc au final ça n'en est pas vraiment une.
A partir du moment où tous les jours ils doivent relire leur leçon / voc / VI, ça ne peut pas être une vraie interro surprise. Arrête d'avoir des scrupules.
Ca fonctionne. Je n'ai pas réellement eu besoin de le mettre en application l'année dernière, un peu en mai / juin quand il y a eu du relâchement, mais pas vraiment surprise, car je ne peux m'empêcher de pousser une gueulante " vous fichez plus rien, plus rien n'est appris, méfiez-vous, le jour où vous m'agacez ça tombe à l'écrit "
Enfin voilà, une interro suprise dans le sens où il n'est pas indiqué ni sur leur agenda ni sur le cdt " interro ", mais ils sont plus que prévenus, donc au final ça n'en est pas vraiment une.
A partir du moment où tous les jours ils doivent relire leur leçon / voc / VI, ça ne peut pas être une vraie interro surprise. Arrête d'avoir des scrupules.
- mistinguetteFidèle du forum
pas le droit ? une leçon est a apprendre pour la fois d'après, libre à toi de contrôler que cela à été fait. A l'oral, à l'écrit....
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- cléliaFidèle du forum
Chertea a écrit:
Le problème c'est que c'est un collège plutôt "calme" et je n'ai pas envie de me faire mal voir auprès du CPE et des autres collègues qui n'ont pas ces problèmes là.
Il ne faut pas penser comme ça parce que:
1) peu importe de se faire mal voir
2) tu ne sais pas comment ça se passe dans la classe de tes collègues, les punitions qu'ils donnent, etc. Il y a parfois un monde entre ce qui se passe dans une classe et ce que dit le collègue : "Ah bon, chez moi, ils sont très bien, pas de problème" (tu y crois jusqu'au jour où tu fais cours dans la salle d'à côté ou bien accompagnes tout ce petit monde en sortie.)
3) si ça se passe mal, s'il y a des remontées de parents, il y a de grandes chances que tu te fasses mal voir par tes collègues et ta hiérarchie. Et ne te fais aucune illusion, ça se saura et très vite. C'est le genre de propos qui se répandent comme une traînée de poudre.
Il faut donc agir, reprendre les choses en main sans se préoccuper de l'éventuel jugement de Pierre, Paul ou Jacques. De très bons conseils t'ont été donnés. J'ajouterai (ça a peut-être été déjà dit) de ne pas passer trop de temps à énoncer les nouvelles règles ou à faire un discours moralisateur. C'est une erreur que j'ai souvent faite quand j'ai débuté. L'essentiel, c'est d'agir. Au premier problème, ça tombe. Si besoin, tu expliques en une phrase et tu continues. "Machin, ton carnet. Pourquoi? Tu as fait un commentaire inapproprié. On verra à la fin de l'heure;" Pas de discussion pendant le cours. Par exemple, pour le travail non fait, je ne dis rien en début d'année à part : "Vous aurez des exercices, vous devez les faire". Quand un ne les fait pas, j'annonce "la prochaine fois, ce sera un mot et une punition".
En tout cas, bon courage
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- moonieNiveau 9
Je rapporte un fait réel auquel j'ai assisté dans un bahut où je travaillais. Je dis bien que c'est lorsque l'enseignant n'est pas appuyé que l'impuissance éducative profite à certains élèves retors dont les comportements sont ménagés, voire encouragés par l'administration: le fameux "pas de vague" . Certaines assurances sont faites justement pour la protection des risques liés à l'exercice du métier quand l'administration "lâche" ses agents.Dadoo33 a écrit:moonie a écrit:
Je ne sais pas si ça peut faire avancer le débat mais un cde a fait virer une professeur stagiaire ( lycée pro) car une de ses classes se liguait contre elle. Elle a eu beau demander de l'aide; à chaque fois qu'elle tentait de renverser la vapeur, la cpe demandait à la classe ce qui n'allait pas et prenait leur défense.Ce sont in fine les élèves qui ont été écoutés et suivis ( Mme X, elle a aucune autorité etc...).
Je précise que ce lycée pro n'admettait aucune sanction, ni commission éducative, ni fiche d'incident. Et si le professeur ne "tenait" pas sa classe, c'est qu'il n'était ni "respecté" ni "respectable" Je reprends les termes de ce cde.
J'espère qu'il ne s'agit pas de toi...
- Ma'amÉrudit
Personnellement, j'interroge toujours un, deux ou trois élèves en début d'heure sur la leçon à apprendre (en fonction de la longueur de la leçon) et je note sur 5.
Je leur ai dit en début d'année que je me réservais le droit d'interroger tout le monde à l'écrit. Ce n'est pas un contrôle surprise, la leçon était à apprendre, donc ils sont tous potentiellement interrogeables.
Tu es stagiaire Chertea ?
Je leur ai dit en début d'année que je me réservais le droit d'interroger tout le monde à l'écrit. Ce n'est pas un contrôle surprise, la leçon était à apprendre, donc ils sont tous potentiellement interrogeables.
Tu es stagiaire Chertea ?
- Dadoo33Grand sage
moonie a écrit:Je rapporte un fait réel auquel j'ai assisté dans un bahut où je travaillais. Je dis bien que c'est lorsque l'enseignant n'est pas appuyé que l'impuissance éducative profite à certains élèves retors dont les comportements sont ménagés, voire encouragés par l'administration: le fameux "pas de vague" . Certaines assurances sont faites justement pour la protection des risques liés à l'exercice du métier quand l'administration "lâche" ses agents.Dadoo33 a écrit:moonie a écrit:
Je ne sais pas si ça peut faire avancer le débat mais un cde a fait virer une professeur stagiaire ( lycée pro) car une de ses classes se liguait contre elle. Elle a eu beau demander de l'aide; à chaque fois qu'elle tentait de renverser la vapeur, la cpe demandait à la classe ce qui n'allait pas et prenait leur défense.Ce sont in fine les élèves qui ont été écoutés et suivis ( Mme X, elle a aucune autorité etc...).
Je précise que ce lycée pro n'admettait aucune sanction, ni commission éducative, ni fiche d'incident. Et si le professeur ne "tenait" pas sa classe, c'est qu'il n'était ni "respecté" ni "respectable" Je reprends les termes de ce cde.
J'espère qu'il ne s'agit pas de toi...
Ok comme je ne te voyais plus trop sur le forum et que tu étais stagiaire... j'espère que tu as été titularisée.
- CherteaNiveau 9
Ma'am a écrit:Personnellement, j'interroge toujours un, deux ou trois élèves en début d'heure sur la leçon à apprendre (en fonction de la longueur de la leçon) et je note sur 5.
Je leur ai dit en début d'année que je me réservais le droit d'interroger tout le monde à l'écrit. Ce n'est pas un contrôle surprise, la leçon était à apprendre, donc ils sont tous potentiellement interrogeables.
Tu es stagiaire Chertea ?
Néo-titulaire donc normalement rien à craindre.
- scot69Modérateur
Les gamins veulent un bras de fer avec toi?
Ne leur donne surtout pas ce plaisir. L'idéal serait de trouver un moyen de couper court à leur petit jeu malsain. On m'a souvent dit qu'il fallait avoir une réaction à laquelle ils ne s'attendent pas...
Ne leur donne surtout pas ce plaisir. L'idéal serait de trouver un moyen de couper court à leur petit jeu malsain. On m'a souvent dit qu'il fallait avoir une réaction à laquelle ils ne s'attendent pas...
- ZagaraGuide spirituel
Je ne vois pas comment des élèves pourraient faire "un bras de fer" avec un enseignant puisque leurs pouvoirs sont asymétriques. A moins que l'enseignant n'ait renoncé à toutes ses capacités disciplinaires. Quand on sanctionne régulièrement, les "bras de fer" ne vont jamais bien loin.
- scot69Modérateur
Quand tu n'es pas soutenu par la direction, ça arrive régulièrement hélas...
- roxanneOracle
C'est si simple, n'est-ce pas? Etre dans l'affrontement, ça peut être contre-productif aussi.Zagara a écrit:Je ne vois pas comment des élèves pourraient faire "un bras de fer" avec un enseignant puisque leurs pouvoirs sont asymétriques. A moins que l'enseignant n'ait renoncé à toutes ses capacités disciplinaires. Quand on sanctionne régulièrement, les "bras de fer" ne vont jamais bien loin.
- Reine MargotDemi-dieu
Zagara a écrit:Je ne vois pas comment des élèves pourraient faire "un bras de fer" avec un enseignant puisque leurs pouvoirs sont asymétriques. A moins que l'enseignant n'ait renoncé à toutes ses capacités disciplinaires. Quand on sanctionne régulièrement, les "bras de fer" ne vont jamais bien loin.
Une classe est plus nombreuse que le prof, seul. Et si un élève lance une provocation, que tu recadres, puis un autre reprend, tu punis, protestations d'injustice, nouvelle joute verbale, etc. Et paf, tu es un mauvais enseignant qui ne sait pas gérer une classe. Il suffit que l'administration ne suive pas et c'est fini.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- NadejdaGrand sage
Tu n'es pas du tout culpabilisante, Zagara... Si ça pouvait être aussi simple avec certaines classes
- Philomène87Grand sage
Chertea, mais avec les autres classes, comment ça se passe ? Car si c'est seulement avec une seule, cela prouve à la direction que le problème vient bien des élèves et de leur absence d'éducation.
- CherteaNiveau 9
Philomène87 a écrit:Chertea, mais avec les autres classes, comment ça se passe ? Car si c'est seulement avec une seule, cela prouve à la direction que le problème vient bien des élèves et de leur absence d'éducation.
J'ai beaucoup de mal avec une 5ème mais je ne suis pas le seul à les trouver pénible, sinon j'arrive à gérer mes autres classes. La classe de 4ème dont on parle ici se comportait bien au départ, je ne sais pas trop ce qui leur a fait changé d'attitude comme ça.
Pour ce qui est des punitions, j'ai entendu dire que les élèves se revendaient les punitions entre eux. Certains élèves feraient les punitions pendant les cours (alors qu'ils n'ont pas été punis) puis les revendent à ceux qui sont punis.
- Que faire face à une élève qui vous fixe (pour vous déstabiliser) ?
- Que faire face à un élève qui refuse de respecter les consignes de vie en classe?
- prof homo : comment faire face à une classe qui a deviné ?
- Terminales, les faire lever, faire un plan de classe ?
- Préparer un conseil de classe en heure de vie de classe
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